Le blog de Chienne Saly
Sensations, exploration…
Cette séance commence ainsi.
« Mets-toi à genoux sur le lit »
Nue, je m’exécute. Mon Maitre est là, observateur. Il prend les cordes et me souligne les seins, passe entre mes jambes, de chaque coté de ma chatte. Puis il prend une ventouse, la place sur ma chatte et pompe. Un rictus de sa part auquel je réponds au vu de l’objet. Mais dès que ma chatte est aspirée, une sensation d’être gorgée m’envahit. Déjà au bord des sensations jouissives alors que la séance ne fait que commencer. C’est étrange cette sensation que peut-être je peux partir alors que je sais pertinemment que les points clés ne sont pas touchés. Mon Maitre souhaite que je lui décrive ce que je ressens mais là vraiment, ce n’est pas très descriptible.
Il ajoute alors les vibrations. Je bouge de trop et la ventouse tiens mal.
« Redresse-toi ! »,
« Mets tes mains derrière la tête et ne bouge pas ».
Pas évident, même une respiration le défait. Remarque, le matelas me rend instable et il se peut que cela n’aide pas. Alors je m’applique et fais attention aux mouvements aléatoires de mon corps. Les vibrations se dissipent et sont de moins en moins perturbantes mais cela ne m’empêche par d’être excitée et de couler. Est-ce l’objet ou mon esprit ? Mon Maitre me fait remarquer que je coule. Je ne pensais pas que cela puisse être visible au vu du peu d’effet.
Il attrape alors les pinces.
Mon ventre, mes seins, mes cuisses sont un à un pincés…les douleurs incisives entre mes jambes et sur mon ventre pénètre mon corps. Foutu pinces ! Et puis le téton, encore douloureux. Je gémis, bouge et me fait rappeler à l’ordre. Alors je respire un grand coup. Je réalise que la corde me serre quand j’inspire ainsi et me limite.
J’intègre alors ce qui est, et ce qui viendra.
Il poursuit la pose des pinces, autour des seins et sur le ventre. Je ne bouge plus. Je maitrise. J’apprivoise les douleurs et les suis dans ma chair comme de banales sensations. Il peut jouer, ajouter. Je reste là, érigée sur mes genoux, les bras derrière la tête.
Maitre MaX prend alors le second objet que j’appelle Ploom, une jolie chenille violette. Il l’enduit de gel et la place dans mon cul. Je ne sais combien de boules il fait pénétrer puis il passe en mode vibration. Hum, quelle délicieuse sensation ! Les ondes se répandent dans mon antre et stimulent mes envies, excites mes ardeurs. J’ai envie de plus. Pourtant je ne bouge pas, reste docile. Mon plaisir se voit-il ? Surement. J’aimerais plus, encore quelques boules pour que les vibrations se calent au plus profond de moi, ou qui sait, sur un point stratégique.
Non, Maitre MaX en a décidé autrement et préfère jouer de baiser et de coups sur les pinces de mes seins. Puis, il les ôte en absorbant inévitablement les réactions que je peux avoir sous ces douleurs saisissantes. Il m’accompagne tout en se nourrissant de cela. Moi, je sais qu’il est là, qu’il jauge, qu’il gère, je me laisse faire tout en étant dans l’appréhension de cette douleur.
Maitre, dans ces moments, vous savez parfaitement que vous avez la main sur moi et que je ne peux me défiler.
Il m’aide ensuite à me mettre à quatre pates. Les cordes m’obligent alors à me cambrer. Tendues, elles me scieraient si je me positionnais normalement. Je trouve ma posture : tenue, immobilisée et cambrée. M’offrir, les fesses ouvertes me soulage même des liens alors je reste ainsi. Je me sens chienne. Oui. Mais surtout désireuse de sa possession, de ses jeux, quels qu’ils soient !
Il joue de ploom mais allume aussi une bougie. Je m’immobilise. Heureuse. Immuable dans ma posture. Prête. Désireuse.
Lorsqu’il prend la bougie en main, je sais que cela peut bruler comme m’ensorceler.
Que vais-je ressentir ? Que va-t-il me faire ressentir ? Tout dépend de la hauteur et je le sais. Là, je ne vois pas. J’attends. Il me demande si j’appréhende, si je me souviens. « Oui, je me souviens ». Je n’appréhende pas, j’ai envie. Cependant, il prend son temps. Je n’arrive pas à savoir quand la première goutte va tomber. Me prépare, et rien. Et puis ca y est, la première. J’inspire de bonheur. Ce feu me parait piquant et doux à la fois. Il poursuit sur les reins, le dos, les omoplates, le creux des reins, les hanches. Je suis le feu sur ma peau, frémis de ses incisions. Là où il faut que je gère, ce sont sur les tombées cumulées. Si proches, les douleurs s’associent et s’amplifient. Elles me semblent plus profondes, plus brulantes. J’adore et souffle pour me laisser guider, transporter. Cela m’excite et quand il enchaine sur une même zone, je grimace, serre les dents. Des va-et-vient qui commencent à accélérer ma respiration.
« Bon anniversaire, Démon » me dit-il.
« Plus de feu que ton âge », sourit-il.
Quel beau cadeau ! Merci Maitre de cet instant.
« Regarde » dit-il, en me montrant le miroir. Je me tourne et vois mes fesses bombées tachées de noir. Tout comme mon dos. Les cordes soulignant l’ensemble de mes courbes.
Je me suis trouvée bien. Ravie de ce que j’ai pu offrir. A la hauteur de mes pensées.
Merci encore de me montrer aussi que je suis chienne mais une belle chienne.
Il est l’heure. Le Démon doit s’en aller. Je reste en position. Mon Maitre se rhabille.
« Tu restes là, comme ça ? » me demande-t-il.
Effectivement, je me demandais si je devais attendre son retour ainsi.
J’y suis prête.
« Je te défaits quelques nœuds » pour que tu puisses te détacher. » Je comprends alors que la saveur de son feu se termine. J’attends quand même plus d’éléments : est-ce que je dois rester là, et attendre son retour ou un autre ? Aurai-je un défi à accomplir seule ?
Non, il est prêt et s’en va.
La cire de mon dos tombe à mes mouvements.
J’aurais aimé plus mais le bien être est là ! Je m’allonge et savoure….