Le blog de Chienne Saly

Mon Maitre m’a prise en main comme il le fait souvent :

Ses doigts s’immiscent dans ma chatte

Se posent là, sur le point clé

M’envoutant de l’intérieur

Me paralysant de vibrations et  de plaisir

Deux choix : résister en vain ou céder,

Résister au plaisir, à CE plaisir, très difficile, même par défi

J’ai cédé, je suis partie, inondant le sol où j’étais accroupie

Je me suis sentie m’ouvrir sous ses doigts

J’ai senti le bien être de me relâcher, de gicler

Et tout à coup me suis ouverte encore plus, je ne sais d’où

Emportée par ses doigts

Je m’abandonne à Lui et j’adore ça.

Envie de l’inonder  encore et encore… de toute façon je sens que mon corps ne m’appartient plus, qu’il me désobéit

Je me laisse faire, ouverte, j’ai l’impression de pouvoir, et je veux, couler autant qu’il le souhaite.

Nourri de mon plaisir, de mon emportement, il retire ses doigts.

C’est vrai qu’il a poursuivi, malgré l’odeur qui nous est venue

Il m’a dit que j’agissais comme une chienne

Mais là, penchant la tête je réalise que je me suis abandonnée

Un peu, je veux bien mais là, c’est démesuré…

Je me sens honteuse, n’ayant pas bu de la journée, l’odeur est forte et me met mal à l’aise.

« Tu es une vrai chienne »

« Tu seras punie pour cela », « tu reconnais devoir être punie pour cela ? » me demande-t-il.

« Oui » dis-je doucement, reconnaissant les faits

« Oui, Maitre » me fait-il dire.

J’acquiesce partagée entre la fierté d’avoir été chienne et la honte due à l’odeur. Jamais je n’aurais imaginé lui offrir cela, comme cela.

Je vois, je sais que mon Maitre ne considère que l’abandon, sa possession et que le reste n’a que peu d’importance.

Après quelques instants où j’ai du mal à regarder mon Maitre, je passe au-delà avec son aide.

Et puis, ses mots, les faits me reviennent. Bizarrement,  j’ai aimé qu’il me dise que j’étais une vraie chienne avec ce ton mi-reproche, mi-fierté. Comme si j’étais arrivée à être ou à faire ce que toute chienne soumise peut faire. Un acte punissable car c’est une non maitrise certaine.

 

J’ai passé des jours à sentir cette odeur partout, à regretter de ne pas avoir suffisamment bu, à me demander vos pensées au-delà de vos mots et avec le recul.

En parallèle, et malgré tout, je reste fière de l’abandon dont je fais preuve avec vous, Maître.

Votre façon d’agir, de me considérer, joue de mon esprit, de mes fantasmes, et sait à chaque fois me guider.

 

Ven 22 jun 2012 Aucun commentaire