Le blog de Chienne Saly

Un resto : enfin nos yeux, nos échanges …

Sentir

Voir, entrevoir, imaginer, face à face, plongés l’un dans l’autre

Nos esprits joueurs, désireux, en fond de scène… Nous savons ce que nous avaient dit nos yeux et nos esprits mercredi.
J'ai le collier dans le sac, la laisse, le lacet noir avec l’initiale M au poignet, le M encré sur la chatte. J’ai mis une robe et des dessous : oui, des dessous, pour le jeu, par espièglerie, par provocation surement aussi.

Je sais.
Mon Maitre a une corde en main et les yeux brillants, perturbé par des événements tout autre mais là, avec moi, observateur, imaginatif, perçant…

Je le sens.

Notre balade : une corde et des jeux en public, sur un banc public.
Je revois les images...


Tout d’abord, la corde à mes poignets, et puis, de fil en aiguille mes mains sont jointes derrière la tête, assise sur le banc, face à Lui. Observateur de notre environnement, joueuse des possibles, la scène ne me perturbe pas, ne nous perturbe pas et je dirai même, nous ouvre la porte de nos excitantes folies.

 

Puis debout face à mon Maitre, la corde passe vite entre mes jambes et partage ma chatte. Le string est gênant. Mon Maitre me demande de l’ôter. Là ! De suite. Je m’exécute à la deuxième sollicitation, plongée dans ses yeux. Il est assuré et cela devient une évidence. Je suis ravie de faire cela, comme ça, naturellement. (Je ne peux pas dire que je ne m’y attendais pas. Je dirais même que je n’en attendais pas moins de Lui). Je l’ôte et lui remets en mains propres, sans discrétion, sourire aux lèvres (ah si quelqu’un a vu la scène, que peut-il imaginer ?).

 

Jeux de sexe à mouiller la corde. Cisaillement délicieux et si évocateur pour moi.

Jeu de tension ; tension des cordes pour une tension de désir.

 

Maitre MaX partage ce plaisir en sortant sa queue et la place entre mes cuisses, tout contre ma chatte prisonnière. Je boue et la chaleur se diffuse à lui. Je joue, me frotte et l’excitation monte. Notre fougue, nos désirs, nos envies prennent le dessus. Chacun restant observateur de son côté, cela nous laisse un beau champ libre. Confiance mutuelle.

Les arrêts pour quelques promeneurs sont parfaitement gérés sous ma robe. Je le suis, il gère. Je ne pense plus qu’à notre plaisir.


C’est vrai que je m'exécute souvent à la deuxième demande de mon Maitre. Notamment, quand les demandes révèlent des scènes de ma condition. Mais j’avoue aimer le ton plus sec, et la détermination dont il fait preuve à ce moment là, je lis l’assurance dans ces yeux.

Je troque ma fierté de femme pour ma fierté d'être Sienne.
Il m’a ainsi faite accroupir devant Lui. Ses doigts étaient entrés en moi et m’accompagnent. Je suis excitée de toutes ces demandes, de tous ces jeux publics et je sens parfaitement le désir et l’envie folle de jouir.

Accroupie, je m’abandonne à ses désirs, à ses doigts, à sa possession. Les yeux mi-clos, je ne suis plus sur ce chemin, ni face à ce banc public. Je suis ailleurs. La jouissance monte, monte, je me sens partir et me laisse agréablement assaillir par cet orgasme ! Une jouissance aux multiples jets et libératrice. Je coule par terre, j’éclabousse mes pieds, je me vide de plaisir. Il n’arrête pas et je coule encore. Il arrête et un tourbillon me ramène à ses pieds, dans cette nature que j’avais oubliée. Je reprends mon souffle dans ses bras, sans me relever, et n’ose pas trop regarder autour de moi. Un bien être m’envahit et m’apaise.

Il m’aide à m’assoir à ses cotés, trempée, vidée. Mon string de corde est en place, mouillée aussi. Mon Maitre le réajuste. A priori, je vais le garder.

 

Assis sur ce banc, seuls dans notre dimension. Mon Maitre a sorti sa queue et m’autorise à la prendre en main. Alors, je joue, je sens, je cherche, il est gonflé. Je n’ai qu’une envie, lui offrir du plaisir. Je pourrais peut-être le sucer mais ma main le branle déjà. Au vu de son plaisir, je poursuis. Il s’abandonne à nous. J’imagine qu’à veiller autour de nous, ou que dans cette position, cela ne sera pas évident de se laisser aller mais je lui aurais au moins apporté un peu de plaisir. Je poursuis, et joue de sa queue réactive. Et puis une chaleur marque ma main. Je n’ose y croire et regarde. Son nectar s’épand sur mes doigts, il coule. Que faire sinon, m’en nourrir. Hum, quel bonheur !

 

Je rentre à la maison avec mon string de corde, prenant des photos dans la voiture sans me soucier des camions d’ailleurs.

Je fais mes travaux, toujours avec ma corde et jusqu’à ne plus la sentir comme me l'a notifié mon Maitre, je l’ôte.


Tant de sensations aujourd'hui. D’échanges, de présence !
J’ai adoré cette "balade" de nos sens
bDSC04205m

Mar 31 jui 2012 3 commentaires

J'imagine aussi fort bien cette scène et le ^laisir que vous devenz en avoir retiré tous les deux  Bravo, c'est toujours aussi bien écrit.

Magister - le 14/08/2012 à 15h00

Sublime plaisir, oui... c'est fou mais si bon... merci de votre appréciation.

Aux plaisirs

Saly

Chienne Saly

Myloon - le 18/09/2012 à 18h44

Ici non plus , mon commentaire n'aparait pas 

Le voici...

"

Myloon - le 23/09/2012 à 19h52

je n'ai rien après "Le voici..."

Chienne Saly