Le blog de Chienne Saly
Cela c’est passé il y a plus d’un mois. Une belle surprise. Mon récit sera peut-être moins explicite tant de temps après mais je voulais témoigner de ce beau cadeau, de ces images et des sensations qui me restent.
Mon Démon vient me chercher. J’ai seulement la consigne d’être moi.
Je ne sais pas où nous allons, il prend la route. Il m’avoue qu’il voulait me faire choisir entre deux directions. Les noms sont évocateurs et de suite, les images fusent. Je réalise aussi qu’il sait où il me mène. Nous allons chez P. Je frémis. Tant de temps, sans être présentée, j’appréhende. Impression de revenir à la première fois où mon Maitre m’a conduite chez P., le bandeau, l’appart et ces hommes observateurs.
J’inspire, nous descendons de voiture. Le ventre me serre.
P nous accueille en bas et nous conduit dans l’appartement où un homme, plutôt jeune, nous attend.
Les mots que m’a dits mon Maitre en venant, résonnent : « c’est ton cadeau d’anniversaire »
Il va donc y avoir 4 hommes, mes 4 dizaines.
Déjà curieuse de voir mes bougies mais aussi craintive de devoir me montrer (mes complexes du moment). Je ne quitte pas mon Maître des yeux.
C’est mon Maître qui soulève ma jupe et présente mes fesses. Il m’a dit de me déshabiller mais la conscience de mon corps m’a rattrapé, la peur du jugement négatif, les doutes. Alors il m’aide. A ce moment, je suis rassurée, la sensation d’assumer. Puis, bizarrement, les fesses à l’air, c’est l’autre conscience qui m’envahit, celle de mes dessous, de mes formes, du désir, de mes atouts.
Un deuxième homme arrive, jeune aussi.
J’ai mes 4 bougies. Je pense à l’unité manquante avec un petit sourire.
Mon Maître me dit alors de profiter, de les prendre en main. Je ne peux pas, pas comme ça, et le lui dit.
Il me guide. Me déshabille, me dévoile. J’aime comme il le fait.
Agenouillée puis assise sur le canapé, je peux apprécier ces belles queues tout autour de moi. Effectivement, j’en jauge la taille, imagine déjà…
Je les suce tour à tour et apprécie. Ils sont de plus en plus raides et les dizaines s’avèrent à la hauteur.
Mon maitre me demande ensuite de me mettre à quatre pattes sur le canapé de me présenter. Il sort en même temps des cordes, ôte mes bas et lie mes chevilles. Je me cambre, fière et excitée d’être là, chienne désireuse sous les yeux de mon maitre.
Ils me prennent. Je réalise alors les effets de ces queues. Un mot les caractérise : « percutantes ! ». Un vrai plaisir. Je m’offre sans limite, j’ai basculé. Ouverte au plaisir. Mon Maître rode autour de moi, guide ces hommes et vient respirer mes sensations. Je cherche et sens ses pieds, ses mains, m’y accroche comme pour lui transmettre aussi mon plaisir, ma jouissance. Il observe et absorbe tout.
Les liens de mes chevilles serviront ensuite à m’attacher, jambes bien ouvertes, sur le dos. Cette position est perturbante car je peux voir directement les assaillants. Les regards sont là. Je mets des visages sur les effets des queues. Je savoure. Me cache parfois quand le plaisir me rend pudique. Et au fil du temps, je profite et joue de ces regards, quand ils veulent bien croiser le mien. Je les sens plus concentrés que joueurs, contrairement à moi.
Mes bras seront aussi attachés au dessus de ma tête et mes jambes relevées vers l’arrière. Je ne peux plus bouger. Les hommes reprennent la conquête de cette chatte insatiable. Elle m’épate. Elle encaisse des coups si percutants, si profonds. Elle joue aussi, se positionne tant bien que mal et profite. Je jouis de ces coups. Je me sens enivrée de sensations : plaisir, douleur, envie d’encore et encore, envie de jouir à l’orgasme. Ils enchainent et je sens bien que ma chatte reçoit sans limite. Elle est bien.
Moi, partant dans la jouissance ou ramenée face à la scène quand certains perdent les points clés de mon antre, je suis au bord. Mon esprit devient fou d’être ainsi liée. Tellement envie d’en profiter plus intensément en me positionnant moi-même. Les cordes tiennent bon alors je laisse faire et mes expressions suivent les ressentis. Tellement trempée qu’il m’est difficile de sentir parfois. Mon esprit devient de plus en plus fou. J’arrive à bouger un peu (à force de tortiller mes liens). Et là, j’en profite !!!! Je me place, j’absorbe ! Mes yeux plonge dans les leurs, je cherche, et provoques. Je le sens, je suis celle qui veut jouir. Un nouveau départ et l’envie d’encore. J’adore voir leur queue se glisser dans ma chatte dans le cadre de mes cuisses liées.
J’ose imaginer le tableau que j’offre ainsi à mon Maître, les magnifiques vues, son œuvre aussi.
J’aurais aimé être prise par le cul aussi mais trop mal à l’aise par certains points. Je me résigne. Déçues de ne pas pouvoir répondre à mes désirs. Mon Maître est là, dans mes yeux, pour juger de ma décision.
Il me fait jouir de ses doigts et je coule de partout. Je ne voulais pas, je savais que j’allais tout mouiller. Mais j’ai pas eu le choix et en plus, devant tous.
Détachée, j’ai droit à une double vaginale. Elle est perturbante, « emportante ». Des sensations qui me passent partout, m’envahissent et me transportent. Vraiment étonnante.
Prise encore et encore ensuite, j’ai l’opportunité de me plonger dans les yeux de mon maitre. Sa noirceur l’accompagne et m’accompagne. Une de ses mains vient presser mon téton. Il serre, je suis consciente qu’il serre fortement, très fortement mais la douleur s’enfouie dans mon corps et participe à mon plaisir.
- « Encore ».
Je suis en suspension, rappelée tantôt par la jouissance de ma chatte, tantôt pas la jouissive douleur de mon téton. A moi, de gérer ses sensations. D’essayer du moins. Ca me rend folle, folle d’excitation.
Ce sont des moments si intenses, si fous et pourtant si réels. Je crois qu’à ces moments là, nous sommes vraiment plongés l’un dans l’autre.
Un très beau cadeau, à la hauteur de mon imagination.
Une chatte à la hauteur aussi. Elle m’a surprise.
PS : en partant, je réalise tout ce qu’il y avait dans le sac … que j’avais emporté pour mon maitre : P s’en serait douté mais les autres ?! J’avais mon collier, le crochet, les pinces à seins, le plug, les chaines, les bougies…