Le blog de Chienne Saly
RDV pris dans cette chambre.
Je dois y être nue, dans la pénombre, des bougies allumées et les cordes à disposition.
A genoux sur le lit, je l'attends.
L'odeur des cordes exalte mon excitation.
Comment ne pas frémir à son arrivée ?
Je sais qu'il y a tant de temps, que je boue de savoir, de sentir tout ce que nous avions mis de coté.
J'aime à imaginer la vision que je peux Lui offrir ainsi.
J'aime à imaginer le désir que je peux éveiller chez Lui.
A son arrivée, j'ai chaud.
Je boue, mais je ne bouge pas.
Je souhaite qu'il profite de moi, comme bon lui semble.
Qu'il décide, qu'il ressente.
Je veux voir sa réaction, la sentir.
Il avance vers moi et me prend entre ses mains pour m'embrasser.
Il me caresse, savoure, me jauge sous tous les angles.
Je suis heureuse qu'il profite...
Je me demande ce que cela lui inspire.
Noir, blanc, je suis sûre qu'il remet de l'ordre dans ses pensées, ses envies, ses désirs.
Je suis une perturbatrice.
Il a profité un long moment, de quoi me rendre plus désireuse encore, coulante.
J'adore.
Puis, il a saisi les cordes, me demande de me tourner.
Comme si tout basculait, j'inspire profondément.
Il attache mes mains, mes cuisses, souligne mes fesses, serre, ajuste.
Je savoure chaque étape, attentive au glissement des cordes, leur bruit, leur odeur.
Il bloque mes jambes et chevilles ensemble, puis bascule mes bras liés derrière ma nuque.
J'ai le visage contre le lit et les fesses en l'air, offerte, coincée.
Il me demande si je souhaite une photo de son point de vue.
Je ne sais plus si je réponds mais oui, j'aimerais voir cela.
Je l'imagine déjà. (je ne sais s'il a pris la photo ?!)
Je suis bien ainsi.
Un avantage, c est que le miroir de la chambre révèle mes formes prisonnières des cordes, J'adore et à la demande de mon Maitre, le lui confirme.
Caresses, fessées, une mise en place, un échauffement dans tous les sens du terme.
Il tient à me sensibiliser, à me faire rougir.
Je le sais.
Il me le dit.
La douce chaleur de ce jeu m'envahit, me picote, me stimule.
Mon Maitre est là.
Il veille, jauge.
Il sait que l'appréhension du feu est là.
Il prend son temps, me prépare.
Ce temps m'emporte petit à petit vers le désir de ce feu, le désir de savoir, de sentir.
Je ne sais pas comment il a vu qu'il pouvait mais tout d'un coup, un vide, une attente.
Il allume une bougie.
Dans l'attente, du moment, il joue, me fesse, me caresse encore.
Il joue de mes sensations en me léchant.
Mon clito désireux souhaite partir, attend que la tension monte jusqu'à l'explosion (je ne peux pas bouger plus que ça) et là, une morsure au centre de ma fesse!
Fsssiii.
Il reprend à me boire, à enrober mon clitoris de sa langue puis il me mord l'autre fesse.
Il alterne encore !
J'enrage car il arrête chaque fois que je suis prete à exploser.
L'alternance fait que, de la surprise de la morsure, je passe au désir de cette morsure qui m'assure le retour de sa langue.
L'enchaînement fera que je partirais, pourvu qu'il n'arrete pas, j'y suis presque....
Et puis, un temps d'arret, il se saisit de la flamme.
Dès le première goutte de cire, je suis envahie d'un plaisir fou !
Je n'avais pas imaginé cela.
C'est une douce caresse à en gémir.
Et je gémis.
Je ferme les yeux et me laisse transporter.
Je crois que je coule de plus en plus.
J'adore vraiment.
Le feu s'empare de moi comme s'il allait m'ammener à la jouissance.
Etonnant.
J'en souhaite encore et encore et de plus en plus chaud, si possible.
J'imagine, à certains moments, que si cela coule sur mon trou, ou sur ma chatte, cela sera plus piquant, que je bondirais intérieurement, mais j'attends de voir.
Les phases de feu sont entrecoupées de fessées pour oter la cire, vérifier la couleur de ma peau.
J'ai senti un "cinglant" plus saisissant que je n'identifie pas (ceinture ou corde ? ).
Je savoure tous ces mélanges de feux.
Je suis ailleurs.
Dans un moment de répis, j'ouvre les yeux, et me rends compte de la présence de l'ombre de mon Maitre sur le mur.
Je souris.
Cette même ombre me révèle bientot, dans un temps de pause, ce qu'il tient dans la main : le crochet anal !
Que j'ai adoré cette image.
Elle me reste en tête depuis des semaines !
Il m'introduit la boule du crochet, elle est glacée.
Cela me surprend, un véritable choc thermique dans mon antre bouillonnante !
Quelques secondes ont suffi à la réchauffer.
Quelle délicieuse sensation...
Un voyage dans le temps...
Il lie alors le crochet à mes mains.
La contrainte est délicieuse.
Mes gestes me rappellent à l'ordre ou me mènent à me caresser intérieurement.
Me cambrer ou tirer sur les liens : Je suis délicieusement limitée.
Il se prépare derrière moi, mais à quoi ?
Il se rapproche de moi et me prend profondément, d'un coup.
Tout en moi me semble serré, pressé mais pour une sublime sensation.
Je suis ailleurs, je suis à Lui.
Il libère juste mes bras de derrière ma nuque et me laisse savourer.
Enfin, dans la limite du crochet.
J'adore et savoure.
Je sens, j'en joui, et je vis aussi, je suis loin et là : Voyage dans mon esprit d'antan, retour dans notre folie du plaisir, je ne me situe pas bien mais vibre au plus profond de mon antre et de mon esprit.
....
Nos esprits ne sont pas perdus dans le tourbillon de la vie, ils savent se retrouver et partir. Ce temps est précieux et si magnifique....
Et moi, j'ai choisi et je profite, parce que je le peux.
Je le choisis lui pour mon plaisir, parce qu'il connait mes plaisirs. Ensemble et en phase sur ce chemin. Découvertes, expériences, plongeons dans nos intérieurs les plus profonds...
J'avoue que c'est frustrant, parfois. Je sens que ton vécu est proche. Pour l'heure, je choisis plus que je vis. Mais je sens la femme, et je sens aussi qu'elle a encore besoin de Nous.
alors profite! Amuse toi et prend plaisir.
merci juliette
ravie d'échanger avec toi
Chemins libérateurs de ton extase mais pour un homme! et toi? Ce grand corps si viril et cette arrogance faite de Max, à se laisser aller dans ses torpeurs. A croquer je te l'avoue, homme idéal ? enfermée dans un joli téléphone dévorée par la frustration d'un souvenir.... Je te souhaite de te libérer vraiment en tant que femme à te détacher de cette frustration créée et si dévorante. Choisis et vis.... et joue, toi. je m'y emploi aussi...