Le blog de Chienne Saly
En entrant dans la pièce, les bougies au sol m’envahissent de leurs chaleurs, l’ambiance est là, et déjà transportant. Heureuse de retrouver ces lieux et surtout dans cette atmosphère.
Des étreintes, des baisers, un manque, un besoin. Nous sommes emportés dans ces premiers instants.
- « Assis toi » me dit-il en désignant un fauteuil en velours vert. Je regarde ce fauteuil, confortable, inspirant, je dirais même qu’il inspire l’érotisme et la sensualité. Le seul hic, c’est qu’en y allant, je me retrouve seule, exposée, sous ses yeux. Les images envoutantes m’envahissent et me guident vers ce velours.
Assise, encore vêtue de ma robe noire, j’espère être sensuelle. Moi, je me sens sensuelle.
- « Mets une jambe sur l’accoudoir », ajoute-t-il.
Ses exigences m’étonnent, me rassurent et le résultat m’emporte, m’inspire, me guide, me balade. M’inspire au point que quand il me demande de me caresser, cela va de soi et j’en joue. Bien installée, je me caresse, excitée, je mouille et envahie de désir, je jubile de pouvoir jouer ainsi sous ses yeux. Quel beau cadre et quel bel acte.
Il se rapproche, vient jouer au dessus de moi. Ses baisers fougueux ne font que renforcer mon indécence. Je ne cesse de me toucher, emporter dans cette excitation.
Il enfonce un doigt dans mon cul, c’est terriblement bon. Il fait des va-et-vient, accélère. Ses secousses bousculent mon doigt sur mon clito, augmentant ma sensibilité, mon excitation et je me sens partir. Ce n’est pas par le cul que je jouirais s’il continue. Je suis au bord. La tension monte. Je me sens folle d’être si près mais il n’appuie pas constamment sur mes doigts laissant trop mon clito respirer. Je suis prise, prise entre ses doigts et j’adore ça.
Il me propose d’essayer une entrave, celle qui enserre le cou et les mains.
Superbe, elle est en chêne, douce et dure, elle sent le bois.
Assise sur le fauteuil, il me fixe l’entrave autour du cou et des poignets. Ainsi prisonnière, il joue de moi, de baisers et de ses doigts. Je me tortille et ne peux rien de plus. La limite n’est pas dérangeante, je me sens prisonnière tout en pouvant encore jouer de mon bassin et de mes jambes. J’accompagne ses désirs, les miens. M’offre, m’abandonne. Désireuse captive.
Puis il me libère pour que je jouisse. Je me prends en main malicieusement. Il se joint à moi.
Il joue tellement de ses doigts dans mes trous, de sa queue, que je ne peux me concentrer ou cibler les points pour jouir. J’ai sans cesse envie de me laisser aller à ses jeux et j’en perds mon doigt ! Démon, le faites vous exprès ? Je n’ai pas joui et lui fait remarqué dans nos échanges. Qu’à cela ne tienne, il me dit qu’il va me faire jouir et descend entre mes jambes. Le bonheur…
Quelques instants plus tard, il me relève et me guide par la main.
Une proposition étrange, surprenante, il me demande de lui passer l’entrave. Je suis hésitante, interrogative mais il insiste. Je m’exécute, pas très habile. Il est là, debout devant moi, la queue présentée, les mains liées au cou par cette entrave.
- « Fait ce que tu veux » me demande-t-il.
Et voilà, comment devenir fébrile en un instant ! Il aime à créer ces situations pour me tester, pour me faire faire, mais comme je les redoute ! L’envie est là, les idées fusent dans tous les sens. Je sais que mes pensées sont osées, trop osées. Saly se bouge dans ma tête et se met en mode possession et sensualité. Et d’un autre coté, je me retrouve seule, seule à devoir choisir, décider, agir et faire.
Grand soupir.
A moi de jouer et surtout de ne pas le décevoir. Je le baise, joue de mes regards mais je ne veux pas descendre de suite, c’est ce qu’il attend surement. Je joue encore quelques instants, histoire de le titiller puis je descends. Je ne sais pas ce qu’il attend exactement de moi, mais je dois me laisser aller à mes envies. Alors…
Je le prends en bouche, curieuse de voir comment il va se mouvoir, debout, sans ses mains, et rien pour s’appuyer ou se raccrocher. Je sais que les sensations il ne pourra pas venir les chercher, que seules mes lèvres vont les lui offrir. J’arrive à jouer, je sens son déséquilibre, sa lutte pour tenir. J’aime jouer, jouer à
le mener au bord, à le pousser à vouloir plus. Il dit rien et me laisse faire.
J’imagine, comme pour moi, que l’inconfort de la situation peut ne pas le mener à se laisser aller pour profiter, pour jouir. Je remonte à ses lèvres, l’embrasse, me frotte, toujours sa queue en main.
Sa queue entre mes cuisses, sous ma mouille, il est en équilibre. Je jubile un peu de cela. J’imagine qu’il aimerait tout casser pour me prendre violement dans ses bras et me placer comme il le souhaite. J’en souris.
Ne soyons pas vache. Je pense depuis quelques minutes à me retourner pour plus de proximité, pour plus de sensations, pour lui faciliter les choses mais aussi pour plus de provocation.
Je le taquine encore quelques instants et me tourne, les fesses découvertes. Je me frotte et me moue contre sa queue. Je sens son excitation monter, comme si je le libérais. Je joue de ma posture et de l’image qu’elle offre. Je me sens plus qu’espiègle, effrontée. J’adore. Je me sens couler. Je voudrais plus, je voudrais faire d’autres choses, je voudrais jouir, qu’il me fasse jouir mais il ne peut pas le faire avec cette entrave. Ce n’est pas Lui et ce n’est pas l’image que je veux de Lui non plus. Je le détache.
Il m’entraine alors au milieu de la pièce vers le matelas recouvert de violet, au milieu des bougies.
Il récupère l’autre entrave, celle qui enserre les mains et les chevilles.
Au milieu de la pièce, debout, j’ai ôté ma robe. Il me demande d’enlever aussi mes bas. Il attache alors mes chevilles et mes poignets. Je suis en équilibre. Quelle vue doit-il avoir ainsi !
Il m’allonge sur le dos. Mes jambes sont automatiquement relevées, clairement écartées.
Je suis à disposition. Comme à mon habitude, je teste les mouvements qui me seront possibles. Il descend entre mes jambes et me lèche, joue. Je me laisse aller à la jouissance de ses sensations. Parfois la tension monte et je sens que je pourrais réagir en m’aidant de mes jambes. Je lui propose alors d’attacher l’entrave pour ne pas prendre un coup dans un mauvais reflexe. Il a vu que je commençais à bouger de trop et n’hésite pas un instant à attacher l’entrave à un crochet au mur derrière moi, pour être sûr de maintenir mes jambes bien en arrière. Que n’ai-je pas dit, c’est très limitant pour moi.
Il continue à me lécher, à jouer. Mais difficile de se laisser aller à jouir dans une telle posture.
Il se relève, je l’observe, debout entre mes jambes. Ses yeux brillent et j’aperçois la cravache dans ces mains.
Je ne l’avais pas vue, celle-là. Et ce regard, il a changé, même si le sourire peut reprendre le dessus parfois (quand il voit ma réaction), je vois bien qu’il est ailleurs, dans une envie.
Dur. Je prends conscience que non seulement mes fesses lui sont offertes, mais que je ne pourrais pas me soustraire, ni même parer les coups de mes mains, encore moins bouger et détendre ou plier mes jambes pour absorber, disperser la douleur. Je suis face à l’inconnu, face à quelque chose qu’il va falloir subir, et intégrer autrement. J’appréhende beaucoup et me résigne malgré tout.
Un coup s’abat, le premier, saisissant. Et comme je l’avais pressenti, la douleur se dissipe, mais à son rythme. Il attend avant de me porter le deuxième coup de l’autre coté. C’est terrible ! Et ingérable. Là, je subis, prie pour qu’il me sente et assène les coups après des temps d’attente. Il gère les coups ainsi et je bascule dans une sorte de soumission, d’abandon à ses désirs, tout en gérant cette douleur.
Je reçois ainsi 6 coups dont 2 très rapprochés au même endroit qui me rendent folle de douleur en m’en tirer des larmes. Pourquoi endurer cela ? La réponse, c’est son regard. Un regard qui me rappelle à ses désirs, ses envies, à nos désirs, nos envies et je le suis naturellement. Les chevilles et les poignets me brulent tout autant à cause des frottements et du fait que je tire dessus pour essayer de me tortiller. Je réalise que je me fais mal mais ce n’est pas le principal.
Il arrête et se rapproche de moi, descend à ma hauteur. Je vois que la tension est descendue qu’il veut calmer mes larmes. Je lui demande alors de me caresser pour calmer ce feu sur mes fesses et le haut de mes cuisses. Ses mains me rafraichissent immédiatement et un apaisement fou m’envahit à en fermer les yeux de plaisir. Il me caresse. Mais dès que j’ouvre les yeux et plonge dans les siens, il me regarde intensément et plonge ses ongles dans mes chairs. Ca me brule à chaque point. Il serre. Je boue et serre les dents. Une respiration, un défi, je résiste. J’absorbe. Il relâche, je souffle.
Il me relève et veut me basculer en avant pour que je me retrouve à quatre pattes, les mains liées entre mes jambes. Gros moment de panique, à devoir tomber sur les épaules, ou la tête, sans mes mains. Je ne sais pas comment, mais il m’y a poussée.
Je trouve cette position particulièrement inspirante et excitante.
Prisonnière exposée, immobilisée, à disposition. J’appréhende le fouet qui n’est surement pas resté loin.
Mais je le vois se préparer pour me prendre. Je jubile, j’adore, dans cette position de captive.
Il me prend sans lésiner. C’est terrible de sensations, terriblement percutant aussi. L’angle est démoniaque. Il habite mon antre à sa guise. Ce n’est pas habituel car ma cambrure n’est pas la même, mon antre n’est pas la même.
Je ne peux pas jouir et profiter de ses coups, je les subis. Mais étrangement, c’est ce que je souhaite en tant que prisonnière, c’est ce que j’apprécie en une telle posture. Je me laisse faire, contrainte et résignée.
Très particulier de subir ainsi, de ne pouvoir chercher ce plaisir percutant mais il me l’offre et m’offre exactement ce que je veux. La tête dans les draps, je respire à peine et pour mieux intégrer, me laisse aller à l’apnée, la tête tenue en arrière, inspirant quand il lâche quelque peu la tension. Le pire c’est que ça augmente mon plaisir et mon désir de me soumettre à ses désirs (violents ou non).
Il gère de a à z, comme s’il lisait dans mes pensées.
Ses doigts reviennent jouer de cette chatte déjà bien en feu. Ca me brule autant que ca me calme de plaisir. Hum démon, encore, encore…
Le moment fut intense et transportant. J’aime être ailleurs, j’aime être sa prisonnière.
Une fois détachée, je soulage mes poignets et mes chevilles bien marquées (je savais que je me faisais mal, mais ce n'était pas là l'important).
Démon et Maitre, j’adore vos initiatives, vos jeux, vos désirs. Ils ne cessent de résonner aux miens. Ils me transportent dans ce monde fantastique.