Le blog de Chienne Saly
Rdv à l’hotel. Réservé pour une séance qui a été annulée, mon Maître me demande de m’y présenter quand même avec une liste de matériel : des cordes de longueur définie, mes liens de cuir, le bandeau, une laisse, la cravache et le crochet anal…
Le crochet me fait terriblement envie, la cravache m’inquiète quelque peu, je sais que la douleur est forte et vu que je vais être attachée, je la crains.
Ma tenue : mon collier, bas et porte jarretelle (cela pourrait être une « Tenue de gala », de présentation). Mon Maître veut surement une image de femme pour réaliser sa séance.
Nous arrivons à l’hôtel en même temps, mon sac est plein et la cravache a du mal à se tenir à l’intérieur.
Nous montons dans la chambre. Echangeons des baisers en ôtant nos vêtements. Moment de tendresse avec dans ma tête et surement dans la sienne la vision de ce qui va se passer. Mais c’est nous, ça ! Nous savourons chaque instants et ça ne change rien à ce qui va arriver.
Mon maitre attache mes liens de poignets et de chevilles puis il me demande de me placer à quatre pattes sur le lit et il encorde mes liens au mobilier. Mes mouvements sont restreints et surtout, mes jambes écartées, mes bras avancés ne me permettent que de m’abaisser, de m’offrir.
Mon maitre est fier, tourne autour de moi, me caresse.
Je souris, encore.
Lui me répond mais avec la lueur de ses visions. Je le sais, je le sens, je le vois…
Le téléphone vibre, sms, il répond…
Il me reprend en main, me sonde, me fesse. Il "échauffe" mes sens !
J’apprécie ces gestes qui font monter la tension.
A nouveau le téléphone, mais les textos échangés me laissent un doute sur le fait que l’on reste seuls.
Il me masque et place des pinces sur mes seins, la tension monte d’un cran. La douleur se diffuse. Tout va bien
jusqu’au deuxième téton qui me fait effroyablement mal encore une fois. Les larmes montent, je serre les dents mais j’apprécie de résister. Je reste ainsi sans pouvoir bouger. Je ne dis
rien.
Tapes sur les fesses.
Le téléphone vibre encore. Là c’est sur, nous ne serons pas seuls…
La situation ne m’empêche pas de couler et mon maitre le constate, il s’en réjoui mais je sens qu’il pense que cela ne durera pas avec ce qui vient (Pressentiment que j’ai).
Il ôte les pinces car il doit s’apercevoir sans doute qu’elles me paralysent de douleur. Il vient me regarder droit dans les yeux. Echange d’accords, d’assurance, de confiance et il repart derrière moi.
Je sens sa main pleine de gel entrer en moi. Il me fiste, insiste, pénètre petit à petit. Je le sens dans son écrin, je le sens contre mes parois.
Je le veux entièrement en moi et me donne pour cela, m’offre. Insiste à contre sens. J’adore. Je sens que cela va arriver, que cela arrive.
Le téléphone ...
Il passe au Fist anal, des va-et vients encore et encore. J’aime être prise ainsi, la jouissance monte. je m'ouvre, envie de jouir sous ses doigts. Il me fait vasciller.
J'ai l'impression d'être prête à être offerte assurement mais je savoure la main de mon maitre en moi.
Abusée, dilatée comme jamais encore – préparée pour, je ne sais quoi. Le crochet ? L’invité ? Autre ? je ne me pose pas vraiment de question, je suis bien et m'en délecte…
Quelqu’un frappe à la porte et entre.
Une personne timide ou intimidée qui ne parle pas ou peu. Il ne me prend pas en main, j’attends telle une chienne, sur le lit. Sur, ce n'est pas un maitre. Mais quel jeu de soumission m'attend, combien seront-ils ?
Mon Maître reprend le fist, je bouge et suis ses mouvements. Je ne sais pas ce que fait l’inconnu à part ôter son blouson. mais cela ne me gène en rien. Il lui propose de me toucher, de me caresser. Je sens alors les mains froides me passer partout. Mon maitre me fiste toujours puis, le vide. Suis seule sur le lit. Une queue se présente devant ma bouche. Mon maitre me dit de la prendre. De montrer mes talents. Je la prends en bouche. Elle ressemble à celle de mon maitre. Je poursuis. Je l’entends parler non loin.
Le crochet me pénètre et je suis ainsi maintenue, face à cette queue. Poussée à faire une gorge profonde, je retrouve la morphologie de mon maitre. Les odeurs de sa peau. Je m’applique de plus belle. Je visualise la scène que je ne comprenais pas jusque là.
Il se retire et propose à l’homme de me baiser. Pas de réaction immédiate. Et mon Maître passant derrière moi, le sollicite pour me présenter, à son tour, sa queue. Je le prends en bouche. Sensation totalement différente. Une queue timide qui sous l’effet de ma langue et de mes aspirations grandit, devient longue et raide…humm j’apprécie de réussir cela. Mon Maître m’encourage à m’appliquer et à montrer ce que je sais faire. Je m’applique. Lui, me prend par derrière. Puis j’entends l’ordre d’avaler notre invité s’il vient dans ma bouche. L’excitation de l’homme se sent dans sa queue et il ne tardera pas à s’abandonner au fond de ma gorge. L’ordre de mon maitre ne laisse pas place à l’appréhension du gout ou autre, c’est comme ca…je le fais.
Maitre MaX lui propose ensuite de venir me fister.
Je sens sa main froide entrer en moi. Quelque peu hésitant assurément. Le crochet m’est oté. Je suis caressée de partout.
L’homme se rhabille et avant son départ, mon Maître me demande de le remercier oralement. C’est chose faite, naturellement…
Je suis chienne et j’obéis.
Maitre MaX vient ensuite devant moi et ôte le masque. Sourire aux lèvres, je le fixe. J’ai l’impression d’avoir été obéissante et il me le confirme. Fier de moi.
Toujours attachée, mon maitre joue de moi, me lèche, me fouette. Il m'excite encore.
Il se munit du crochet et le fait pénétrer. Je ne sens que le frais de l’acier mais pas l’emprise de l’objet. Mon maitre me maintient en place ainsi et me prend en même temps : je sens les deux avec plaisir, la stimulation est jouissive.
Je sais maintenant que le crochet seul ne me transcende pas. Objet de contrainte de maintien qui fait partir mon esprit…
Mon maitre abuse de moi…de mon excitation...
Trop excitée à son gout, il sort la cravache... Il frappe. Slash !!! Ca cingle. Ca brule. C’est chaud ! plusieurs coups et je m’affaisse sur le lit, il la pose non loin de moi. Je réalise qu’elle ne lui a pas encore servi réellement et qu’il y pense surement ! je vis comme une préparation mentale à ce moment là car je sais que cela va être dur à soutenir…
Mais le calme et les caresses me distraient, m’apaisent.
Toujours attachée, je crois que la chaleur et le rouge de mes fesses attisent les braises de mon maitre. J’en joue, souris et par mes liens tendus, ai l’impression d’être à sa merci. Mon désir m’a surement trahit car il me sodomise. Le gel facilite son entrée, je n’ai pas d’autre choix que de subir mais c’est un délice. Belle vision de contrainte, de rapport de force…comme j’aime.
Jeu de provocation de dérobade.
Il me retourne et me prend la chatte. Mes liens entortillés tirent mes bras en arrière. Contrainte assurément par les liens
et le gel qui facilite tout, je désire résister, lui résister, ne pas jouir de ses coups. le défier peut-être...
Le gel est aussi un allier pour moi car je ne le sens plus. Je résiste, l’expulse parfois mais certains coups de reins atteignent mes zones sensibles ou mes profondeurs. Dur de ne pas gémir. Des phases m’emportent. Mais je tiens. C’est quelque chose que je peux faire, que je sais faire ….
Le téléphone vibre…
Dans ma tête : « Encore… », Suis intriguée.
Détachée, nous "jouons", des coups de cravache, de fouet pour me sensibiliser, me familiariser ou me faire blottir contre lui ? allez savoir…puis une montée d’envie. Il veut que je le boive. Le bonheur. Heureuse, j’attends, le sollicite, l’envoute de mes baisers pour qu’il m’offre cela. Il vient sur nous, répandant son jus chaud que je lèche sans tarder.
Le téléphone reprend…étrange…je pensais que nous étions à la phase de réconfort après la séance…
Je vais aux toilettes et quelqu'un frappe. Mon maitre ferme la porte et ne me refait entrer dans la pièce qu’avec mon masque.
Il me demande de me placer sur le lit, de me présenter. Ces mots sonnent maintenant et à 4 pattes, je me cambre naturellement en écartant les jambes. J’attends. Offerte et soumise…
Il me présente à son invité : Corsaire.
Un frisson me parcourt. Frisson parce que je suis ravie d’être présentée et frisson d’appréhension parce que je vais être testée, évaluée (et mon maitre aussi par la même).
Corsaire se prépare et me palpe directement et naturellement.
Il demande ce que j’aime en me testant en parallèle pour vérifier mes réactions. Je ne réponds pas mais montre ma sensibilité au passage de sa main. Je me laisse faire. J’apprécie et ressens la fierté d’être tester ainsi sous les yeux de mon maitre. Assurée aussi que mon maitre me reprendra si quelque chose ne va pas.
Il teste mon clito, j’aime mais il ne s’y attarde pas. Il entre assez vite dans ma chatte, la sonde.
Puis l’anus. Il constate que j'ai déjà été "utilisée". Sera-t-il plus indulg ent pour autant ? Il apprécie mes courbes, mes antres et reconnait mon « gabaris »…
Il me parle et me décontracte par cela. Il me pose des questions, j’y réponds et quand je tarde ou hésite, son ton se raffermit. Ma timidité, ma gêne à répondre me mettent mal à l’aise mais je dois passer outre car je sens que ce n’est pas un jeu. Mon maitre est là, et saura me reprendre par son « réponds ! ».
Le Fist vaginal mène à la pénétration totale de sa main en moi.
J’aime cette possession, la sensation d’être ainsi remplie, soumise.
Son habileté jouera de moi à m’en faire jouir : 1 fois, deux fois, plusieurs fois… Mes muqueuses se contractent, se relâchent, une chaleur m’envahit et je coule à flots, me répandant partout. Des orgasmes qui me surprennent toujours parce que je ne les maitrise pas, par qu’ils me font gémir à outrance, crier et parce que je mouille tout…
Mon ami le crochet s’ajoute au jeu et mon maitre le tient pour mieux présenter ma « croupe ». Divine sensation de maintien, d’offrande de mon maitre. J’aime être sa chienne ainsi mise, …ressentir que je ne suis plus maitre de mes actes, sentir que je m’abandonne à lui.
Au cours de cette étape, Corsaire remarque que je n’ai pas la marque de mon maitre. Oui, je n’ai pas dessiné le M habituel sur mon pubis et/ou sur mes reins. Je m’en veux un peu mais je ne pensais pas que la séance se poursuivrait. J’avais le stylo. J’espère que mon maitre ne m’en voudra pas trop. Il poursuit, et parle de signes et notamment du port des anneaux. Je dois dire que cela m’interpelle. Pourquoi ne le ferai-je pas pour mon maitre ? est-ce lui qui lui a parlé de cela ou est-ce une envie de corsaire. Une info aussi face à ma réticence notée sur le questionnaire préalable. Je réfléchirais à l’utilité plus tard ….mon maitre précise que ma réponse sur le questionnaire était claire, comme ses souhaits…j’apprécie.
Après cela, Corsaire s’enduit de gel pour me tester le cul. La pénétration est lente, et guidée par ses mots, je me dois de me dilater moi-même sur sa main, à mon rythme.
Quelques douleurs comme des coupures me font crisper mais les paroles de corsaire et l’accompagnement de mon maitre par ses gestes, son maintient, sa façon de me faire respirer m’aide. Il m’a mise en laisse et me maintient. Face à moi, je sais qu’il me jauge, m’encourage. Ses mains, son corps me rassure.
Ne pas décevoir et me dépasser telle est ma volonté.
Par la laisse, il me guide sur mon attitude, je le sens et le suis.
Je me redresse à plusieurs reprises sous la douleur de cette coupure mais j’ai tellement envie d’y arriver, de sentir cela que je persiste. Je pense à mon mot de secours mais il s’évanouit aussi vite…
Je me relève aussi pour mieux me pénétrer...
Encore…je sens les phalanges pas loin ….Je suis bien, je suis mal, je pars, je reviens, je crie, je me pince, je me mords, je mors mon maitre aussi. Aie ! pas bien, je le sais.
Je jouis, c’est mon endroit sensible et corsaire en joue….Puis il reprend sa pénétration, sa dilatation. .. j’ai mal, je prononce le mot : « stop ». Les deux hommes me calment.
Corsaire me bascule alors sur le côté pour me sodomiser.
Il me pénètre et ne tarde pas à me fister la chatte en même temps, se caressant au travers de ma paroi. Oui, je le sens … je sens aussi la jouissance monter, la force de ses doigts qui veulent pénétrer…
je suis possédée par cette homme, par mon maitre qui m’offre ainsi !
Les bras de mon maitre sont là, ses lèvres parfois, son souffle.
Et moi, je jouis, je jouis pour lui....je sais qu'il se nourrit...
qu'il absorbe........
Mon esprit lui crie et mon corps le traduit : "prends ma jouissance, prends ma furie, prends ma douleur !"
Fin de la séance de présentation, de dilatation, mon maitre me rappelle ma morsure et me demande de me mettre en position pour recevoir des coups de cravaches. 20 coups sur chaque fesse, ce sera la sentence. Je me place sans discuter ni hésiter, je sais que j’ai mordu sans retenu. Je reçois chaque coup, les intègre, je ne les compte même pas mais écoute mon maitre. Les cinq derniers seront subis avec une grande concentration.
Corsaire a joui. A leurs dires, j’ai du être trop provocante, trop excitante, je n’ai pas su me tenir. Mon maitre autorise son invité à me donner des coups de cravaches. Je reçois 5 frappes sèches et directes sur chaque fesse. Elles sont douloureuses, profondes et bien placées mais je ne bouge pas ! Serre les dents.
« Qu’est ce qu’on dit ? »
« Merci corsaire, merci maitre »
Il me reprend et me dit de le remercier en premier et de dire « monsieur corsaire ». Ma voix hésitante prononce les mots, un peu honteuse de m’être trompée, et de surtout de devoir répéter des phrases faites même si mon sentiment intérieur est effectivement de la gratitude envers eux pour ce que je viens de subir.
Merci maitre....
Mon esprit le crie et mon corps le traduit : prends ma jouissance, prends ma furie, prends ma douleur !
Nourris-toi !
Bonjour Maître MAX,
Bonjour et félécitations pour votre pédagogie pour l' éducation de votre chienne. Il est toujours - mais rarement - agréable de lire de tels propos au sujet d'une soumise à qui vous avez su montrer et faire comprendre les causes et les sources de son bonheur. Que la symbiose que vous avez su créer entre VOUS et elle soit longue et croisse en intensité. Je vous demande de vouloir tranmsettre , selon votre décision, mon bonjour à votre chienne saly
Une étape marquante... à plusieurs titres
Avec le recul, je suis étonné de la facilité, de la décontraction que nous avons d'aborder ces sévices : des sourires en coin, une excitation prononcée, une certaine impatience de subir!
Toujours une saveur particulière quand il s'agit de surprendre, petites tortures mentales au goût si doux-amer... Le jeu de l'obéissance apporte un piment supplémentaire, une fierté certaine de montrer!
Je ne saurais pas rentrer dans les détails aussi bien que toi, tu sais faire vibrer et donner vie à nouveau à ces expériences par tes textes!