Le blog de Chienne Saly
Nous partons pour un moment de détente, de repérage au bord d’un lac boisé.
Je suis en jupe, bas et pull fin blanc. J’ai mis un redresse-sein qui laisse voir la pointe de mes tétons. Balade dans les bois ne dit pas, ne pas plaire à son Maître. Un imper et des bottes, je suis prête.
Nous profitons des anges, allongés au bord du lac. Le vent passe sous ma jupe ou c'est ma jupe qui est trop haute. Pas d'importance, juste le minimum et je n'ai pas envie de savoir ce que les autres voient ou entrevoient. Je suis dans le correct...
Oui, mais du lac, les bois nous narguent, nous appellent, interpellent nos démons.
Nous partons explorer les sous-bois jusqu’au lieu propice à nos futurs jeux… Un arbre pour m’attacher, un lieu…
Maître MaX prend des photos… Mais par ma nature, je suis gênée… Il en joue… Nous progressons dans les bois.
Eloignés des promeneurs, le sombre et la douceur du temps nous envahissent.
Les caresses sur mon corps font monter le désir. L’envie est là mais je reste à l’écoute de mon Maître. Mes yeux doivent briller.
« Remonte ta jupe, montre moi », frisson, hésitation mais comme une libération de nos envies, je m’exécute.
Toujours des photos perturbantes, un regard inquisiteur. Des caresses, des envies….
« Baisse ton string »
Je le descends sans honte, j’avais envie de cet instant : Moi, ingénue, le string sur les cuisses à présenter mes « envies ». Il prend une photo, je suis gênée mais fière.
« Montre-moi ton sein »,
J’ôte le pull.
Il me lèche, me mord.
Et puis très vite, j'entends « donne moi ta jupe »
Sans complexe, sans pudeur je la descends.
« Tourne-toi, montre-moi tes fesses ».
Posture droite et cambrée, les mains le long du corps. Sa respiration qui me tourne autour, ses mots, ses caresses et des photos, son tourbillon de sensations m’envahit…je savoure. L’aura noire nous enveloppe. Envie de l’écouter, de me soumettre à ses désirs pour son plaisir et atteindre les miens.
Des houx nous entourent, des jeunes branches aussi. Il a envie de me fouetter, que nous avancions encore. Il prend une branche fine et souple. Les essais sont prometteurs : douleur incisive et rougeur comme un vime. Cela va être dur et je ne sais jusqu’où il ira.
« Mets-toi contre l’arbre »
Appuyée à l’arbre, les mains en hauteur, j’offre mon dos et ma croupe.
Maître Max me caresse de cette branche et n’hésite pas longtemps avant d’asséner ses premiers coups. La douleur est vive, concentrée puis se diffuse en profondeur. Je ne vois pas, mais les marques apparaissent après quelques secondes, rouges et boursouflées.
Il appuie de plus en plus, les coups deviennent secs, cinglant. Et même s’il alterne avec des caresses, la douleur se diffuse si intensément et lentement dans les chairs que je ne sens pas de répits. Certaines frappes me ferons mordre, plier, ou entrer mes ongles dans l’écorce de l’arbre. Comment transmettre cette douleur, la faire sortir, l’atténuer c’est insupportable. Ce sont des instants de feu, d’éclatement, qui se dissipent enfin mais avec une telle force que tout est vide autour de nous après ça.
Et puis un autre coup va arriver.....
Questions : Où ? Quelle intensité ? Comment la supporter ? Serrer les dents, respirer et attendre que cela passe (que cela pénètre). Il marque mes fesses, mes hanches, mon dos.
Mais l'important, c'est qu'il est là,. Je ne suis pas seule, il me regarde, m’interroge m’accompagne. Et je reste pour lui. Lui transmets mes sensations ou mes larmes, mes stops et mes encore.
les branches dans ma chair
Un doigt entre mes jambes, un constat : je mouille.
Oui, je mouille, je le sens à l’air frais qui passe entre mes jambes. Pas dans la jouissance physique car mon esprit est trop occupé à intégrer ces douleurs. Et pourtant le paradoxe est là, je coule de façon incontrôlable.
Douleur incisive, cinglante et brulante, il n’y a pas d’autres mots. Difficilement supportable par l’effet à retardement dont on ne connait pas l’intensité et le temps de pénétration dans les chairs.
« Est-ce que tu en veux encore ? ».
Je pourrais arrêter de subir cette douleur et pourtant j’en redemande. … pas envie de sexe, envie de ça ! Mon Maître me propose alors le ventre et les seins. Des frissons, c’est la première fois. Je me retourne après quelques instants. Je retarde quelque peu le moment en lui volant des baisers. Et puis me re-plaque à l’arbre, prête.
Il me caresse et frappe les seins, c’est saisissant de douleur ! Puis le ventre et à nouveau les seins, en alternance. Les pauses d’accompagnements sont les bienvenus.
Des frappes au ventre me ferront plier...
Je ne suis pas attachée et je n'ai que très peu de fois mis la main. Je me tortille, saute, certe mais résiste et j'en ai la volonté. J'ai envie de lui offrir ce corps...et mes sensations.
Je ne crie pas, je suis comme dans une apnée.
Encore 3 sur chaque…
Seins, ventre, fesses.
Vision de son regard, quand la douleur ne m’oblige pas à fermer les yeux ou baisser la tête pour contrôler. Un regard sombre, brillant parfois interrogatif mais désireux, inquisiteur de mon état d’esprit et du sien… et bizarrement à l’écoute. Ainsi plongée dans ses yeux (quand je le peux) je l’appelle du regard, le suis, anticipe, résiste, affronte.
Encore 3 sur chaque fesse...
Fin des brulures, il me remercie et moi aussi, instinctivement. Des mots naturels de bien être.
Maitre Max sent mon désir de le remercier comme il se doit. Regard mutin surement, heureuse assurement.
Aller chercher son fluide pour son plaisir et penser mes plaies.
A genoux, je prends sa queue et la savoure, m’appliquant à ses désirs. Sans les mains, ma gorge se charge de la pression, ma langue joue de sensation et mes lèvres l’enserrent et ne le lâchent pas. Aussi profond qu’il le souhaite, aussi doux, aussi fort qu’il le veut je joue d’instinct et de ressenti. Je joue aussi un peu, c’est vrai. Il vient entre mes lèvres, déversant son foutre dans ma bouche et sur mes seins marbrés. Douceur sublime, qui calme le feu.
Apaisée, heureuse.
« Mets toi à quatre pattes ! ». Ces mots me surprennent, aurai-je droit à une autre offrande ? à d’autres plaisirs ou à ……. ?
Agenouillé à mes côtés il me fiste les antres, me masturbe, me lèche. Un bonheur, un plaisir ! Je savoure. Je suis très sensible et ses gestes habiles jouent de moi, me font gémir. Les percutions dans ma chatte raisonnent en profondeur et m’emportent. Les vibrations sur mon clito m’emmènent au bord. Je coule vraiment, je le sens, je le sais et le vent me conforte. La tête sur la couverture, étouffant mes gémissements dans la laine, je jouis ainsi par ses doigts, par les miens, de la chatte et du clito..
Je suis vidée, calmée… mon démon est aux anges. Nos démons sont aux anges.
Les marques sont impressionnantes mais pas douloureuses à postériori. Présentes le lendemain, ancrées dans ma chair, elles témoignent… Mon esprit savoure encore.
Merci Maître.