Le blog de Chienne Saly

Une robe noire, moulante et fluide. Pratique aussi pour n’être qu’à Lui, au gré de ses désirs.

Les murs taggués de ce lieu nous aspire, l’inspire… Je me sens aussi transportée. Les envies, les désirs sont là, mais que va-t-il décider ? Il m'a demandé d'amener mon sac noir, il a aussi le sien !

Maitre MaX choisit une pièce de ces ruines. Nous nous rapprochons.

 

Son souffle dans le cou, je m’appuie sur le parpaing de la fenêtre. Je vibre déjà, j’attends… Il me respire. Ses mains passent tout le long de mes courbes, relève ma robe et plongent délicatement entre mes jambes. Constat : je mouille déjà.

Comment en serait-il autrement vu le désir qui m’anime?

 

Il monte mes mains une à une sur l’encadrement de la fenêtre. Mon corps délié est à sa merci… A moins qu’il ne soit lié, par l’imaginaire de la posture.

Palpée ainsi, je respire ses gestes.

Toujours les fesses à l’air, les jambes écartées. Pas assez à son gout, il les pousse de son pied.

Je sens sa prise en main et j’aime ça.

 

De baisers en fessée, mes sens s’échauffent. Mes yeux se ferment et je me laisse porter dans le feu du plaisir.

Ravissement à sentir nos souffles désireux et démoniaques. Lui dominant, envoutant. Moi, soumise, envoutante.

 

 

Mes mains ne sont pas disponibles et je frotte mes fesses pour sentir son pantalon. Trempe, j’ose l’emprise, me rapproche de lui, le provoque. Non, il n’en sera pas ainsi ! Je me retrouve plaquée, face au mur, pressée par ses mains !nbDSC03980

Encore fessée pour calmer quelques peu mes ardeurs à moins que cela soit pour chauffer mes antres. Je savoure, suis de plus en plus excitée. Derrière moi, il me cambre, m’écarte les jambes, me penche et descend savourer mon cul. Je sens sa langue entrer, j’apprécie et éprouve du plaisir plus qu’à l’accoutumé.  

Ses doigts s’immiscent alors en moi, se baladent et finissent par se positionner dans ma chatte. Les mouvements qu’il fait me surprennent et ne tardent pas à m’attirer dans le plaisir. Au final, une jouissance incontrôlable ! Forte, profonde, venant de je ne sais où… Heureuse qu’il me prenne cela et du don que je lui fais mais intriguée par le fait même d’avoir coulée à flot comme cela. 

 

Incontrôlable, je le sais, l’ai senti.

Il me demande pourtant d’apprendre à le contrôler.

J’essaierai, Maitre.

« Merci » lui dis-je.

 

J’oublie « Maitre ». A sa façon de tendre l’oreille et de dire "qui?", je sais qu’il faut que je l’ajoute. Je me répète alors sans faute. Je le sens au fond de moi, mais cela a du mal à sortir.DSC03984.JPG

Quelques coups de cravaches impriment, dans mes chairs, mon engagement précédent au contrôle de ma jouissance. Je compte. J'intègre un à un, chaque frappe. La chaleur est intense, les coups incisifs. Il y avait longtemps que je n’avais pris ce feu et en savoure l’intensité, parfois à me tortiller, parfois à résister, à supporter sans bouger.

 

Douceur de ces mains caressantes sur mes fesses, comme pour reprendre son feu, il sent les boursouflures de ses coups.

 

Un craquement ! Quelqu’un est peut-être là ? Oui, il y a quelqu’un. Maitre Max jette un œil et revient. Pas le temps d’abaisser ma robe, l’inconnu est face à moi, dans le couloir, et s’en va.

Vus.

Plus de bruit.

 

Quelques instants passent, nos regards savent que nous pouvons poursuivre, que nous sommes en phase et pas du tout perturbés. La personne s’est éloignée. Sur, qu’il aurait du mal à comprendre... Et s’il avait l’idée de regarder, il se trouverait face à notre univers… Je sais que je serai fière de montrer notre passion, ma soumission et par la même l’emprise de mon Maitre. C’est dans cet état d’esprit que je continue.

Maitre MaX aussi, surement.


Il décide alors de me faire porter mon collier et me le met lui-même. Que j'aime cette sensation d'appartenance, cette opportunité d'être sienne, de lui en donner l'image. Il reprend la cravache en main. Le désir est plus intense, empreint de nos conditions (Maitre/Soumise) face au monde qui nous entoure.

Au milieu de la pièce, nos « jeux » reprennent : des regards provocants à mon Maitre qui se confrontent à mes désirs d’obéissance et de soumise… (en écrivant aujourd’hui, je sais très bien que j’ai déjà oublié l’inconnu et qu'à ce moment, je plonge à nouveau dans notre dimension).


« Mets-toi à genoux »nbDSC03992nb

Les palpitations me prennent. Je m’abaisse, je concrétise ma soumission, ma condition. Je sais aussi qu’ainsi, je suis à sa merci, à ses pieds et qu’éventuellement je vais avoir à le satisfaire. Mais il a toujours son pantalon...

Il me caresse la tête, le cou, prend mes cheveux, je savoure. Il m’admire, me dit que je suis belle. Je me sens bien, en frémis et n’ai aucun doute. Je reste à l’écoute, prête. Je sais qu’il se nourrit de cette image et se laisse envahir par ses désirs, son autre. J’aime à le transporter ainsi comme il sait me transporter.


Il me demande si je sens sa queue. J’acquiesce, tout en osant lui dire, « oui, à travers le jean ». Il sourit et là, je sais qu’il y a deux possibilités : Ou il me fait languir et ne me l’offre pas, me punit, ou il me laisse la prendre en bouche.   

J’ai enfin l’honneur de la savourer. Mal à l’aise, à même le sol, peu m'importe, les jambes aussi écartées qu’il le désire, je m’applique, j’apprécie, me délecte… Sans le s mains, qui restent sur mes jambes, selon ses ordres, mes lèvres jouent de pression et d’aspiration pour laisser libre court à ma langue, à mes sensations, à ses vibrations…


Des bruits supposent que l’inconnu n’est pas loin mais cela ne nous arrête pas, au contraire, peut-être encore plus excitée pour ma part, du moins désireuse et fière de montrer mon bonheur à satisfaire mon Maître.

Je le suce toujours avec application, encore et encore. J’adore. De gorges profondes en jeux de langue, j’ose le provoquer de mes yeux larmoyant et brillants… Lui, use et abuse de ma bouche, de ma gorge, de mon souffle ! 

Il se retire tout à coup, se baisse et remet ses doigts en moi...


Il joue jusqu’à me faire jouir encore. Je réalise parfaitement qu’il prend possession de moi, de mon être et je me sens partir sans pouvoir réagir. 

C’est bon, trop bon…nbDSC03988

Je gémis. 


« A l’insu de mon plein gré » est une citation qui va très bien ici.

Et tout à coup, mes antres se dilatent, un fluide chaud envahit ma chatte et coule sur le sol. Même mon anus s’est ouvert. Mai s que m’arrive-t-il ? Comment peut-il arriver à cela aussi rapidement et sans mon abandon ? Cette prise de possession m’arrache des larmes. Je commence à être gênée de partir ainsi sans maitrise. Trop facile !  Mal à l’aise de ce vol et surement honteuse de mouiller le sol ainsi à flots, de couler comme si j’urinais. Heureusement, mon Maitre sait ce que c’est… mais cela n’empêche  !

 

Puis relevée,  je reprends la cravache. Je dois parler. Je lui dis que ce qui m’arrive n’est pas maitrisable. Peut-être que cela le sera, je ne sais pas vraiment.  Je compte encore les coups le temps d’intégrer la leçon.

Mise au mur…

Docile...

 

Il vient aspirer mes sensations, mes douleurs, mes plaisirs. Il jauge mes ressentis et s'en nourrit. J'aime quand il aspire tout cela. J'aime quand je peux plonger dans ses yeux pour tenir encore, pour n'être plus dans mon corps mais seulement dans son feu.

 

Ne pas jouir si facilement : il faut que j'intègre la leçon ! Maitre MaX me le demande expréssement  et il se met à caresser mon clito, le provoque par des vibrations intenses. Je dois résister. Et même si je suis plus sûre de moi, je ne peux m'empêcher de douter. Le point d’orgasme est si précis et particulier que je ne cèderais pas aisément, je le sais. Des respirations et de petits mouvements m’aident à esquiver le plaisir. Plongé dans mes yeux, il m’interdit de penser à autre chose. Ce n’est pas la peine, je gère. Après quelques instants où j’avoue que parfois j’ai été au bord, il remet ces doigts en moi.

 

« Non, pas ça ! ».

 

Moment de recul. Puis le défi. Je devrais arriver à ne pas partir.

Là, j’essaie de maitriser. Je sens tout à coup qu’il est en plein dessus, prêt à m’emporter, je contracte comme pour fermer tous les canaux qui pourraient me trahir. Rien à faire, cela vient automatiquement, incontrôlablement et cela me mets hors de moi… Incompréhensible ! Vol de jouissance, de sensation...

 

Il me force à le regarder, gémissante, larmoyante . Honteuse, oui, de couler ainsi, sans contenance. Encore une fois !

Etrangement, le bonheur de pouvoir arriver à ça, vient après. Je réalise aussi que c’est un abandon total à mon Maitre, une offrande et il m’en remercie. C'est vraiment un mélange de sensations positives et négatives mais au final un vrai bonheur.

  

Je suis calmée, vidée.

Tête basse, les yeux coulant.

Une chatte trop humide qui n’a cessé de couler.

 

Il faut calmer ses ardeurs et Maitre MaX prend, pour cela, les pinces japonaises. Il en place une sur la lèvre de ma chatte (laissant mes seins tranquilles) bien qu’il ne puisse s’empêcher de jauger leur sensibilité en pinçant fortement mes tétons. J’en grimace. Il reprend le lien de la pince, et tire, refermant les dents de celle-ci sur mes chairs. Je le provoque en endurant sans rien dire, alors il tire encore. La pince se serre diaboliquement ! Douloureusement ! Je le fixe, il tire encore plus…

 

Inspiration, grimace, il m’enrage. La pince lâche. Et dans cette rage, j’ose prendre et serrer sa queue. Il est dur et j’insiste. Aie ! Je n’ai pas longtemps à attendre avant de subir sa réponse. Il me prend les lèvres de ses doigts et les serre fort, très fort. Je soutiens son regard et il n’hésite pas à me pousser dans la douleur jusqu’à en crier. Il remet la pince et tire, tire de la même façon. Les griffes entrent dans mes lèvres et je crie à nouveau sous la douleur. Satané pince !

 


Moment de répit.


Il fait le tour de moi, et dans un mouvement, j’ôte la pince qui me torture. Il n’a rien vu et cela provoque un sourire chez moi. Passant sa main pour la récupérer, il constate qu’elle n’est plus là. Son sourire traduit que je vais être punie. Pas maligne !

« Tu n’a pas à l’enlever comme ça ! » - Là, je sais que je vais y avoir droit

« Tu me demandes !  Me dis qu’elle te fait mal ! » (C'est vrai, pourquoi ai-je fait ça ? !)

« Tourne-toi »

Le feu de la cravache s’abat à nouveau sur mes fesses, mes hanches et mes cuisses. Je me dis sincèrement que la prochaine fois je n’oublierai pas de demander, pas d’initiative de la sorte. Je me le répète à chaque coup.

(Bien sur, cela pourrait me servir de prétexte à recevoir son feu. Mais il faudra que je fasse attention).

   

J’ai compris la leçon, suis calmée, apaisée, douce et docile…Tout en ayant apprécié cette punition !

Alors j’ai droit à une récompense : sa queue. Je peux lui donner un autre plaisir, plus physique. Je peux lui offrir la jouissance de ma bouche, de ma langue, de mes lèvres, juste pour le satisfaire et sans autre but. J'aime à le remercier ainsi et m'y applique.

Il se baisse et m’embrasse. Sa main revient toucher mon antre. Je coule encore… Oui malgré tout cela, je suis intarissable. Que cela ne tienne. Quitte à couler, j’ai l’impression qu’il veut me faire couler pour quelque chose !

Sentir ma chatte ainsi l'inspire.


Et même si je suis curieuse de voir si c’est encore possible, je me jure de tenir. J’ai même un peu de recul mais sa prise en main ne me laisse pas le choix. Alors, mettant mes mains en appui sur le sol, derrière moi, je bascule mon bassin, lui offrant toute ma chatte pour qu’il s’exécute. Je pense profiter et résister. Bien vite, je réalise que je ne peux pas gérer, que je suis à nouveau soumise à cette jouissance. Je gémis, je crie « non », me redresse, serre ses jambes et ne veut pas. Je serre les dents, résiste mais tout m’échappe. Encore une fois ! Une flaque perturbante !

 

Honteuse de m’être lâchée. Je me relève, il me prend dans ses bras. Mes jambes dégoulinantes. Il est heureux de ça. J’en suis consciente et c’est ce qui dissipe peu à peu ma honte. Encore plus vidée, inerte… Et puis je me sens heureuse, bien… Comblée qu’il m’est tiré cela, qu’il m’ait fait jouir… Heureuse d’avoir fait cela pour lui, d’être capable de cela…

Merci Maitre de ces instants magiques et perturbants où je réalise que j’existe, que je suis, que je peux…

 

Après quelques étreintes, mon Maître souhaite me prendre. Je sais que ce moment est une offrande mais aussi un échange mutuel que nous apprécions parce qu’il fait ressortir d’autres parts de nous : le sexe, la furie, la folie, nos plaisirs… Il n’est pas obligatoire, loin de là mais après tant d’attente, c’est une explosion de sensations.

Des bruits trop insistants aux alentours, nous décidons de partir…


Dehors, le beau temps nous arrête. Mais là, nous ne sommes plus Maitre et Soumise... Seulement des amants et au fil des instants, cote à cote, des démons… Il me demande de venir sur lui. La robe s’y prêtant, je suis, chatte nue, contre son pantalon. Pas très équitable alors il sort sa queue et je peux me mouvoir lentement et langoureusement contre elle. Mes fesses sont découvertes, juste cachées par mon imper. Le vent aussi se joue de moi.

D’autres personnes ne sont pas loin… Décidément, beaucoup de monde… Et même si nous jouons un peu, le manque d’intimité aura raison de nous…

L’opposition de nos personnalités, de nos moments …

Nous, tout simplement.


Jeu 15 sep 2011 Aucun commentaire