Jeudi 18 novembre 4 18 /11 /Nov 00:00

RDV est pris avec mon Maître à l’hôtel.

Je sais que mon Maître ne sera pas seul, qu’il a convié une autre personne : j’ai vu la conversation sur le site. Mais je ne dis rien.

Je sais aussi que je peux m’attendre à tout avec lui : qu’il soit seul, accompagné, ou que nous allions ailleurs…

Légère angoisse c’est vrai………

Et s’il n’était pas là?…

Et si je devais être seule ? …

Les consignes : amener mon collier et blacky.


Ma tenue : un jupe courte classe, des bas, des bottes, un pull noir sous lequel mes seins nus sont juste soutenus et pas de string.

Prête pour lui ou pour être offerte.


Arrivée sur le parking, j’attends les consignes. Sa voiture n’est pas là !

Et soudain, un sms : le numéro d’une chambre.

Il va falloir y aller. Il est peut-être en haut, … ou pas.

Une vague d’angoisse parcourt mon corps.

Une grande respiration.

Hors de question que je me laisse envahir comme les autres fois.

Lui montrer que je peux le faire.

Je descends et me dirige vers la chambre.

Personne dans l’hôtel, pas besoin de demander quoi que ce soit.

Je monte.

Quelques secondes devant la porte. Une inspiration et je frappe. Un inconnu m’ouvre.

J’entre un peu fébrile mais avec une certaine détermination  (il faut que j’arrive à surmonter ce moment, à rendre mon Maître fier de moi et me dépasser).

Mes paroles : « Maître MaX n’est pas là !? » mais je sais que je suis seule.

Juste une phrase pour fixer les conditions et définir que je ne suis pas là sur mon seul désir.

Pour me rassurer surement aussi.

 

Je pose mon sac.

Un sms : « baise-le ».

Un frisson, il faut que je passe à l’acte, que je sois entreprenante.

En quelques secondes, je m’y vois mais mon corps reste bloqué.

 

L’inconnu (x) vient vers moi et son tel lui donne un message.

C’est Maître MaX . Il sera mon « sex toy ».

C’est x qui par sa façon d’être me mettra plus à l’aise. Me sentant mieux, je me rapproche, me laisse prendre en main, sachant que c’est moi qui doit me jouer de lui.  Je pose mes mains sur ses hanches, attentive à ne pas devenir son objet.

Nous allons nous mettre à l’aise et j’en profite pour me déshabiller (prétextant vouloir avoir moins chaud). Nue devant lui, je le laisse quelque peu m’observer mais bien vite je le pousse contre le mur où il continue à me caresser. Mes mains contre le mur me permettent de maîtriser mon appui sur lui.

Comment faire pour prendre réellement le dessus ?

Je sais seulement que je joue la carte de la sensualité pour lui plaire.

J’ose poser ma main sur son sexe (à travers le jean).

Respirations proches, souffles, l’excitation monte chez lui, je le sens.

Mais bizarrement je n’y suis pas encore, je ne le sens pas encore.


Il prend alors le dessus et m’accompagne sur le lit, je m’y allonge et il vient sur moi.

Il m’embrasse, baise mes seins descend et remonte. Sensation agréable de susciter le désir mais le mien ne vient pas.

Il me demande ce dont je préfère qu’il s’occupe en premier.

Lui répond : «  le clito ». Il descend délicatement et «désireusement».

Sa langue et ses lèvres s’emparent de mon objet de jouissance.

J’apprécie qu’il fasse ce que je souhaite, qu’il s’occupe de mon plaisir.

C’est agréable de se faire lécher.

J’essaie de me laisser aller.

Fermant les yeux quelque peu pour trouver une image, une sensation connue ou pas. Situation étrange, vraiment.

Pas un abandon, une quête plutôt.

Puis, par mes regards je stimule ses ardeurs et il sait me le dire. Je le guide, la main sur sa tête. Ses doigts s’immiscent en moi.

 

Je ne sais même pas si j’étais mouillée.

Si mon corps a trahi un inconscient ou pas.

En tout cas, je cherche toujours mon excitation. L’excitation dont je fais preuve habituellement.

 

On frappe à la porte.

X se relève, un peu surpris, on se regarde.

C’est sûrement Maitre MaX, seul ou pas ? (mon esprit se ravive).

Tardant à ouvrir les coups se font plus insistants.

C’est lui.

 

Il entre et demande à ce que X reprenne.

Frisson, sourire, j’ai l’impression de revenir dans mon corps ou du moins, dans mon esprit.

Un doute sur mon attitude présente.

Mon Maître s’attendait-il à cela ?

C’est moi qui suis allongée, ce n’est pas moi qui ait ouvert.

Je ne parais pas et suis pas totalement maitre du jeu comme j’aurais dû l’être...

M’en tiendra-t-il rigueur ?

Mais j’ai aussi l’image de la femme qui a réussi, seule, à se retrouver dans cette chambre avec un inconnu  selon les désirs de son Maître et j’en suis fière.

Espère qu’il le sentira.

Et si ce n’est pas le cas, la situation ne pourra que provoquer une remise à niveau de mon attitude.

 

Les coups de langues reprennent et fermant les yeux, je suis toujours dans cette image que je donne à mon Maître, pas encore dans mon plaisir.

Attention, c’est un plaisir mais pas le plaisir mental que je voudrais.

  nbIMG 0583

Mon Maître se rapproche, m’embrasse enfin.

 

Puis X se présente à moi.

Assise sur le lit, je le déshabille sous les yeux de mon Maître.

Mon sentiment est partagé entre la découverte du sexe de cet inconnu et la provocation envers mon Maître qui ne m’a encore rien demandé mais a sollicité cet acte.

 

Le sexe est beau et je n’ai aucune hésitation.

C’est un moment que j’apprécie. nbIMG 0585 

Là, je me donne, j’ai envie de le sucer, de lui faire de l’effet. Léchant, suçant, aspirant, titillant du bout de la langue, je l’avale en gorge profonde.

Le coince et attend son plaisir. 

Je sens que l’inconnu peut venir.

Je joue et stoppe à la limite.

Quelques regards vers mon Maître.

Je suis sa chienne et lui en donne l’image.

Il est là, apprécie.

 

Les moments clés en sensations lors de cette rencontre :

 

- Quand  mon Maître me prend à la gorge. J’ai le sentiment qu’il me rappelle à ma condition de soumise et qu’il veut m’offrir à cet homme, qu’il me reprend en main. Je me laisse étouffer comme pour partir dans notre monde de sensations. Pour lui donner mon souffle. Une prise de possession sur moi, sur la situation. Impression qu’à partir de là, je dois lui obéir.

 

- «Tu peux la baiser ». Il m’offre à cet inconnu et là, je sais que mon excitation grandit¸ mon corps et mon esprit sont en phase.

 

- Me faire prendre à quatre pattes et sucer mon Maître en même temps.

Etre ainsi à genoux devant lui, écrasée entre ses jambes. nbIMG 0593Qu’il me maintienne, rectifie ma posture. J’aime être ainsi.

Je ne peux m’empêcher aussi de prendre possession du plaisir qui m’est offert en   accentuant les mouvements  du bassin. J’ai envie de profondeur, de percussion. Belle et rebelle surement, à ses yeux. Envie de prendre du plaisir pour lui. La queue de cet inconnu est vraiment efficace. Je peux jouir mais pas seule. Envie de partager avec mon Maître. Je peux le mordre. Moyen de transmettre ce qui bout en moi et qui me calme aussi.

          

- « baise-le » : retour à ma « mission première »

Alors je m’empale sur la queue de X. Je peux jouer, chercher mon propre plaisir, mes points de jouissance. J’en use. Mais ne peux en abuser. En appui sur le torse, je ferme les yeux à la recherche de mon plaisir et de celui de l’inconnu. Je me vois face à mon Maître. Et je sens cette longue queue en moi, si profonde.nbIMG_0598-copie-1.JPG

Jeux de regards, complices, provocateurs, mais gênée aussi, je ferme les yeux ou détourne le regard, m’isole.

 

J’interpelle mon Maître de la main pour qu’il me guide à la jouissance ou pas, à celle de l’inconnu ou pas.

Mais, il est loin, trop loin.

Où ? A ce moment, je ne sais pas.

Un doute sur ce qu’il pense, sur ce qu’il veut.

Mais je poursuis avant de calmer le jeu.

Je sollicite mon Maître mais cela ne fonctionne pas.

Un peu perdue, c’est vrai.

 

Je reprends le dessus et interprète son refus comme un souhait que je ne m’occupe que de l’inconnu et seule.

Difficile.

Mais c’est ma mission, de jouer avec cet inconnu.

Je glisse à nouveau sa queue entre mes jambes.

Il s’immisce dans mon anus.

Accroupie, je me « sodomise » !

Même attitude de fuite du regard de mon Maître et de l’inconnu.

Je me cambre en arrière.

Et parfois provocation.

Le plaisir est là, c’est sûr mais seulement physique

Mon esprit ne voit que ce corps offert et le commande pour en sublimer l’image qu’il donne.

Peut-être espérais-je une réaction?

Alors la tension descend. L’inconnu a pris beaucoup de plaisir, moi aussi mais je n’ai pas jouie ou du moins, pas été emportée comme j’aurai pu l’être ou comme je peux le vivre d’autres fois. 

Des  questions  subsistent :

Qu’aurai-je du faire pour bien baiser cet inconnu ?

Dois-je aller jusqu’à le faire jouir ?

Comment on traite un homme que l’on doit « baiser » ?

 

- Retour dans les bras de mon Maître, recroquevillée à ses côtés. Je me sens bien, j’ai l’impression de le retrouver et ses mains me confortent dans cette sensation.

 

- Dans ces bras, les yeux dans les yeux, il propose à l’inconnu de me prendre à nouveau. Mais de face, l’impact de cette queue est très percutant, à m’en faire parfois mal. Je suis entre la jouissance et les douleurs mais le plaisir domine. Je tiens mon Maître, je suis plongée dans ses yeux et derrière lui, je sens les mains de X vouloir prendre les miennes pour que je le tienne.

Une main, oui mais je ne peux lâcher mon maitre ; Il insiste. Pourquoi ? il veut surement m’amener à lui et me faire lâcher prise.

Impossible pour moi, plus il me tire et plus mon regard se renforce pour être sure que si ma main part mon Maître soit plonger dans mon esprit.

Puis, X s’enfonce de plus en plus en moi et par-dessus l’épaule de Maître MaX, vient me chercher du regard.

Je le regarde pour le stimuler mais mes yeux reviennent se plonger dans ceux de mon Maître.

Envie de partager, de faire sentir les impacts, la possible jouissance.

Ouverte, je me laisse baiser et je savoure les effets.

J’en gémis.

Cet inconnu est assez doué.

Je sais que mon Maître a senti ce plaisir.

 

- « Fais-le jouir ». Appréciant de reprendre en bouche cette belle queue, je m’exécute. Je joue, j’essaie, je sens, ressens, il va venir. Toujours la même appréhension sur la découverte du gout. Il vient. Je l’aspire et avale tout. Amertume dans la gorge. Je suis satisfaite. Fière aussi vis-à-vis de l’ordre de mon Maître.

 

Mais ce n’est pas tout………

Difficile, de dire que dans cette expérience, j’ai perdu mon maitre à plusieurs reprises, avec le sentiment de l’avoir blessé ou de ne pas avoir répondu à ses attentes. Je prends du plaisir, certes mais plus par l’image que je donne à mon Maître que par les sensations physiques.

Je me suis posé des questions : Comment le rappeler à moi? En l’embrassant, en lui demandant de se joindre à nous (de rentrer dans le jeu), en me blottissant contre lui pour lui dire que je suis sa chienne et que je ne l’ai pas perdu. Cela a été malaisé.

 

Des hauts, des bas, mais un sentiment général de lui avoir offert ma jouissance, mon plaisir, ma condition de chienne. Pas assez entreprenante, je le sais.

Je saurais plus tard que mon Maître n’a pas eu le meilleur sentiment à tous les moments et que sa vision a été différente.

Par Chienne Saly - Publié dans : Etapes
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