Samedi 25 juillet 6 25 /07 /Juil 11:00

Ressentir le Lien dans l'épreuve....

 

Robe noire et dos nu, il fait très chaud cet après midi.  

Etrange aujourd’hui, notre antre, il me semblait qu’elle était loin de tout et pourtant, dans la cour, des choses bougent.

Quelqu’un sera-t-il aux alentours quand mes cris jailliront?

Je comprends pourquoi je ne dois pas crier, pourquoi le bâillon est à porté de main.

 

Dès que nous entrons, au rez-de-chaussée, cette envie irrémédiable de se plaquer aux murs, l’un l’autre, de s’embrasser, de se serrer, de se frotter, de provoquer l’autre, de libérer tous les désirs accumulés et refoulés pendant tant de jours, se manifeste.

Cela nous conduit à la folie.


Cela me conduit à l’indécence, indécence des postures ou des positions, à la provocation. J’aime être ainsi pour son plus grand plaisir, pour notre plaisir, pour le mien. Et tout simplement, parce qu’il me l’autorise.


Ici tout est permis.


Il me dévore. Il me demande des choses et me donne accès à tous les plaisirs possibles : positions, images, sensations, jouissances, orgasmes, provocations…

  ...

Puis, vient la montée des marches. Je suis nue (notre folie ne m’a laissé que mon soutien gorge noir sans bretelle), il me demande de monter devant lui.

Fesses nues et à la bonne hauteur, j’imagine, je monte les marches. A mi-hauteur, des mots que je ne comprends pas immédiatement : « Arrête toi !» 

J’ai une jambe sur la marche supérieure et me retournant pour savoir la raison de cet arrêt, je le vois plonger entre mes fesses, je suis surprise et ravie de cet assaut.

Il me lèche le cul, passe partout. J’adore cette posture. Toujours à me titiller le clitoris. C’est bon. Je profite et savoure.

 

En haut, j’entre dans notre antre, pas particulièrement arrangée. Les traces d’avant jonchent le sol. Les cordes sont là.


- Agenouille-toi !

Je m’exécute.

 

- Lèche-moi.

Je savoure.


Je suis ses mots, ses ordres. Il me mène à des gorges profondes qui, étonnamment, vont bien plus loin que d’habitude. Je ne m’étouffe pas, je les savoure.  Il n’a pas besoin de me forcer, je suis ses désirs, sa main posée sur ma nuque, mes sensations et quand il s’abandonne quelque peu, j’en profite pour prendre un peu plus la main et jouer de moi-même de ma langue, mes lèvres et de la profondeur de ma gorge. J’adore.

 

- Mets-toi là, dit-il en désignant le matelas au centre de la pièce.

A genou à l’endroit désigné, j’attends les ordres, les demandes. Il attache alors mes poignets et me faisant allonger sur le dos, fixe la corde à l’anneau sur le côté de ma tête. Puis il attache une jambe et me contourne pour venir derrière ma tête. Je suis si basse par rapport à lui. Il plonge au dessus de moi, jusqu’à ma chatte et je reçois sa queue à sucer.

 

L’excitation monte, ainsi attachée et bâillonnée de sa queue lorsqu’il fait pression.  

Sa main immobilise mon autre jambe. Sa langue tortueuse me mène à la jouissance mais il n’arrête pas là, c’est terrible. Il aime à poursuivre en me maintenant fortement. Un mélange d’orgasme et de chatouilles, cela devient un sublime supplice. Fssii. J’arrive à diluer mes jouissances pour résister, mais je me tortille pour me soustraire.

 

Il attache ensuite ma deuxième jambe. Je sens que cela se corse, il ne va pas juste me faire jouir, je le sais. Il frappe ma chatte et je trouve cela toujours aussi dur et peu agréable.

Il me lèche encore. Hum, mais qu’est ce qu’il me perturbe à faire cela ! Pourvu qu’il poursuive.

Jouirai-je encore ? Oui, mais il envisage surement autre chose à me lier ainsi.

Il joue entre mes jambes.

 

Il me demande si j’ai vu ce qu’il y avait à ma droite. Je n’en sais rien, je ne vois rien. J’essaie de voir. Je m’interroge. J’appréhende mais sans plus.

Ca va être dur, je le sens, vu son calme, un contraste révélateur.

Il saisit les pinces.

 

Non ! mon esprit réagit de suite. Je me dis qu’il n’a pas eu le temps de lire mon précédent compte-rendu. Il ne sait pas la douleur que cela m’a infligée et la panique que j’ai eu à ne pas maîtriser ma respiration. Moi, je sais que je dois gérer cette fois. Je respire. Ca le fera. Je me sens différente. Les images et surtout les sensations de la dernière fois me reviennent et s’en vont.

 

L’instant présent est différent, sera différent.

 

Il applique alors les pinces les unes après les autres. Les pinces se succèdent : celles positionnées au pubis sont terribles, celles aux lèvres, anodines. L’alternance des zones m’aide à gérer.

Au lieu de bouger, je reste immobile, concentrée sur la douleur ou plutôt sur cette respiration qui apparemment m’aide à gérer. Je dis « apparemment », car des pinces « mal placées » me déroutent.

Il va s'assoir sur le lit, me regarde gérer, intégrer, admire peut-être son œuvre et mes réactions.

 Le temps est à gérer. Tant que rien ne bouge, tout va bien mais le temps est là.

Il me dit qu’il sait que je gère avec un léger sourire. Il s’avance ensuite entre mes jambes et joue des pinces, s’allonge lentement sur moi, c’est terrible, surtout pour certains points. Puis, il ôte quelques pinces, je ne sais pas vraiment, les douleurs s’entrechoquent, se mélangent, n’en font qu’une.


Il descend ensuite me lécher.

Tout se mêle, la douleur des pinces et sa langue qui s’enroule sur mon clito désireux. Ca me rend folle. Il ôte encore des pinces. Il est démoniaque et me mène dans tous mes états, vacillante.

Il ôte toutes les pinces, je ne suis plus que chaleur et douleur. Cette douleur intense et profonde est mienne, elle me liquéfie de l’intérieur et me libère.

Son enchainement a été démoniaque.

 

Quand il vient m’envahir de son corps, en s’allongeant sur moi, sa queue ranime les points rouges des pinces. « Fssii », mon dieu ! Mais c’est si bon de le désirer, dans ce contraste. Ca me rend toute sage et à l’écoute.

Il me relève pour me mettre à genoux après avoir détaché mes poignets.

J’ai le droit de lécher sa queue, de le lécher partout, comme il le désire. J’adore et ne me fais pas prier.

Il se penche, et geste délicieux, il me met les doigts dans le cul, m’empoignant d’une main. Délicieuse possession. J’adore cette emprise. Transportée, excitée, serrée ….  Je ne bouge pas. Cela m’assagit.  

 

Puis, tenant mes poignets, il me bascule de telle sorte que j’ai le cul en l’air, la tête sur le matelas au sol. Il attache la corde de mes mains à l’anneau en face. A quatre pattes, en appuie sur mes coudes, je reste limitée. Aie ! C’est le tour de mes fesses. Je savais que cette espace autorisé n’y couperait pas (zone blanche de mon maillot).

Il plonge sa tête entre mes fesses, encore, quel bonheur, je savoure à en fermer les yeux. En les ouvrant, je constate que je peux voir ma posture et son assaut dans le miroir qui se trouve à coté. Je n’ai pas à imaginer, l’image est là, et je l’adore, l’admire. Il me voit, échange de regards plongés dans la folie, dans l’ailleurs. Un chienne désireuse et profiteuse, une femme envahie de plaisirs basculant dans ses esprits les plus inavouables.

 

Il va prendre un objet, je ne vois pas, mais je ne manque pas de savoir ce que c’est au premier feu qui s’abat sur ma croupe : la cravache !

Il en joue. Des coups secs, cinglants. Je ne sais pas s’il y a que la cravache d’ailleurs ; des claquements sur une plus grande surface sont saisissants. Tantôt résistant, tantôt flanchant, je serre les dents. Il me mène. Mon esprit est en suspend, à l'écoute du sien.

 

Après m'avoir bien échauffée, il se recule et prend un préservatif, j’en suis surprise. Il est prêt à me prendre, intérieurement, je frétille.

Oui, oui, oui, démon, prenez-moi ! Liée ainsi, prisonnière, à Votre merci, la glace en reflet, je me réjouis du tableau.


Il me pénètre, et dès le début, je sens sa possession. Il est au fond de mon antre, l’angle est pertinent. Il me percute profondément. J’adore. Il poursuit encore et encore. Les percussions s’amplifient et deviennent douloureuses, comme souvent quand elles sont aussi profondes. Mais avec cet angle, c’est détonnant. Je suis entre la jouissance, avec cette impression qu’il titille la zone fatidique, et la douleur profonde.

 

J’adore cet état. J’adore cette force.

Je grimace mais je tiens. Rien ne me suggère qu’il faut que j’arrête, mon corps et ma chatte se retrouve dans ce besoin sauvage et extrême. Je voulais jouir, être prise et bien je le suis ! Ma tête est folle, bien, il tient, poursuit. Je le vois dans le miroir. J’admire ses coups de reins, ses grimaces. Je le fixe mais les secousses douloureuses me rappellent à la concentration sur ce qui se passe en moi.


Il ralentit ou s’arrête. Je profite, mais mon corps et mon esprit réclament encore de sa violence, de ses percussions, rares dans cette position. Il poursuit. 

Lorsqu’il arrête, je suis vidée.

 

Il libère mes mains mais elles restent liées entre elles, comme menottées.

Il souhaite me marquer, il me l’avait annoncé avant notre RDV. Il me le rappelle mais je ne réponds pas, pensant à la dernière fois.

Il me cravache . Je m’interroge, à genoux, à ses pieds.

  - Je dois te marquer profondément, me répète-t-il.


Après un instant, j’accepte et lui confirme d’un petit oui, partagée entre mon désir et le souvenir de la douleur que cela pourrait engendrer. Il m’assène des coups de cravache plus forts, plus sévères et ils me font plier. Ce n’est pas honorable. Je ne résiste pas. Après quelques impacts, je me sens trop loin pour y trouver un plaisir de partage. Pas envie de le vivre seule. Le lien n’est pas suffisament là.


Il s’éloigne.

Je ne sais s’il compte arrêter, s’il estime que la marque est suffisante ou s'il sent que ca ne va pas, mais moi, j’ai envie d’une marque profonde empreinte de ce lien, de cette fusion que je connais et qui nous lie.

 

Alors qu’il est derrière moi, je lui demande de s’approcher, pas clairement mais par des gestes et un faible « Viens ».  Je sais que ce n’est pas convenable mais j’ai envie de ce partage, de cette présence tactile durant mon marquage. A le toucher, à le sentir, je pourrais lui transmettre mes sensations, lui faire don de ma soumission, de mon abandon. Je désire profondément. 

 

Il se met devant moi.

A ses pieds, je me relève sur mes genoux, fière de me présenter à lui. J’enlace ses jambes de mes mains, il peut me marquer, je suis prête. Il le sent et m’assène le premier coup saisissant. Je ne sais pas si j’en ai déjà reçu un comme celui là.

Le feu s’enfonce comme une lame et je me surprends à rester là, sans bouger. Mes doigts titillent un peu ses jambes mais sans que mes ongles n’agissent. Ce feu est un plaisir et j'en suis ravie.  

 

Un autre coup s’abat sur l’autre fesse, puis d'autres. Je les sens puissants, saisissants. Un autre me fait finalement fléchir. Je me redresse à nouveau, fière d’être là, désireuse d’encore. Mes doigts serrent ses jambes. Je suis bien, je suis en phase. Et même si parfois, c’est très dur, je résiste et peux, à peu près, gérer ; je gère, dans ce bien être particulier dû à notre Lien. Merci démon de ce moment de présent et de partage. Je sens votre concentration et votre désir de m’offrir cette belle trace. Nous ne faisons qu’un. Le feu n’est que plaisir, je ne suis que plaisir. Je suis Vous. 


Résultat : Une trace indélébile pour les vacances.


Mes fesses sont très douloureuses, j’ai du mal à m’assoir, je ne sais comment me mettre, je ne bouge plus. Je reprends mes esprits, fière. Je plane encore de ce moment en suspend. Heureuse.

 

Il m’allonge sur le dos, les pieds repliés et me détache finalement les chevilles. Ce sera mieux, oui, ce n’était pas très confortable. Le calme est revenue. Ma tête plane.

Et puis, d’un coup, je le vois prendre la corde de ma jambe et l’attacher derrière ma tête.


- Tu croyais que c’était fini, me dit-il.


Je le pensais. Je reste étonnée mais des plus ravie. Il sait parler à mon démon intérieur. Je passe en revue ce qu’il peut me faire ainsi, les pieds au dessus de la tête. Qu’ai-je autour de moi ? Rien.

La deuxième jambe est attachée également. Ma jambe gauche bouge de trop à son jugé. Il attache mon genou vers le haut, à l’anneau situé derrière ma tête. Là, je ne bougerai plus ou peu c’est sur. Je ne suis pas très bien d’ailleurs.

Ainsi, en face à face, j’apprécie son regard, ses attitudes, ses gestes. Le voir, voir ce qu’il va me faire, me met dans tous mes états. Je vacille et il en profite, en joue. Il me fiste, me frappe la chatte, place des pinces, joue de sa langue dans tous mes trous. Les pinces et sa langue, encore et encore. Ca me rend toujours aussi folle. Et dans cette position, sous cette contrainte, c’est sur, je ne jouirais pas.

 

Il ôte des pinces, ca me saisit, je brule, je coule, et il introduit sa langue en même temps. Il me boit, m’aspire. Démoniaque mélange !

 

Il vient dans mon entre-jambes, le calme revient.  

 

Il me détache, me prend dans ces bras. Je plane après une telle intensité.

- J’ai une dernière surprise pour toi. Je le regarde interrogative.

- Va voir dans le miroir, ajoute-t-il.

 

Après quelques instants, je me lève et vais admirer son œuvre. Je suis impressionnée par les marques rougissantes de sang.

Cela me rend encore plus fière.

Je l’adore.

Merci de ce marquage mon Démon.

 

C’est émouvant et je souris comme intimidée. Cette marque est d’autant plus belle qu’elle est le reflet de cette fusion, de ce lien que j’ai ressenti. C'était un beau moment.

Par Chienne Saly - Publié dans : Etapes
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