Vendredi 17 décembre 5 17 /12 /Déc 16:58

Une envie aujourd’hui pour aller faire les courses : porter mes boules de geisha.

En effet, ma sensibilité vaginale se révélant différente, je souhaite savoir si quelque chose a changé et jusqu’à quel point.

J’averti Maitre MaX et pars ainsi.

Pendant que je marche, aucune sensation, aucun ressenti. Trop petites ou manque de sensibilité ? Par contre, je conserve tout au long de la journée et particulièrement en voiture une caresse au bas de mon vagin qui me laisse calmement excitée et humide. Comme un doigt en permanence posé. Je relate mes sensations par sms, déçue du peu d’effet.

Je crois qu’il va me falloir que du naturel, Maitre !

 

Pour ma soirée ciné qui suit, Mon maitre profite de l’occasion et me demande d’ajouter aux boules de geisha, le plug. Bien sûr, je dois m’habiller de façon très féminine et sans string ! 

C’est chose faite. Cocu et moi, partons en voiture. Je porte des bas, une jupe droite noire et un pull gris. Je n’ai pas mis de soutien-gorge comme annoncé à mon maitre, ni string. Le plug est en place. Il reste à mettre les boules de geisha. J’attends que la voiture passe dans une zone éclairée du périphérique et les sors. Je les humidifie en bouche et les place. Je n’ai pas conscience des voitures alentours. Cocu est étonné, se frotte la cage à travers le pantalon, surement un coup de chaud ! Je reste la jupe relevée jusqu’au ciné.


Je gigote beaucoup tout le long de la séance. Le plug assez gros est désagréable à garder ainsi assise.


Fin du film, je regarde les sms de mon maitre. Les ordres me sont donnés pour la nuit : je dois dormir dans la chambre du fond, nue, avec mes boules, mon plug et les poignets liés par mes liens de cuir. Une chaise  doit se trouver dans la chambre avec des préservatifs, des pinces et « blacky ».

J’aime cette mise en place, cette obéissance à des ordres de jeux. Et j’aime m’appliquer à ne rien oublier.

 

La nuit est longue. Une seule position me permet à peu près de gérer la douleur du plug qui se diffuse sous mes contractions. Je bouge un peu mais n’ai pas trop le choix. Je vis une contrainte bien particulière…

Premier réveil, je pense l’enlever car c’est vraiment incommodant, cette douleur, voir insupportable et surtout je ne vais pas en dormir. Je me raisonne, pense à mon maitre qui sait que je dors avec. Je ne peux le trahir et ne peux abandonner si tôt. Je me suis bien endormie une fois, je peux donc à nouveau. Je trouve une position et me rendors. Je me réveille quasi toutes les heures par l’inconfort (que je retrouve même dans mes rêves). Plus le temps passe et plus je suis proche de montrer à mon maitre que je lui ai obéi. Bientôt l’heure…

Cocu se lève. Il vient m’embrasser avant de partir travailler. Etant donné que mon maitre n’est pas encore là pour le libérer, je lui donne la clé.

Je suis en attente mentale et physique, je ne sais à quoi m’attendre (à part les pinces)… je somnole quelque peu...

Quand la porte s’ouvre, je sais que la délivrance est proche : qu’elle soit douce ou douloureuse, qu’elle vienne ou que je lui demande, immédiate ou tardive. Des palpitations m’envahissent car je ne sais pas ce qui va se passer. Mon souffle est plus court. Etrangement, je ne ressens plus la douleur, je ne sens plus mes contraintes. Je visualise mes liens (flash) et ne ressens que du désir et les frissons me parcourent.

Il me rejoint dans la chambre, se dévêt en partie, allume une lumière et m’enveloppe de son corps.

Il me respire, je le sens. Heureuse aux larmes...

Je frémis, me tortille comme une chienne aimante amadoue son maitre. J’imbrique mon corps dans le sien et attends son jugement. Il me caresse, des liens jusqu’aux cuisses. Impression qu’il s’imprègne de toutes les parties de mon corps. Le plug est là. Je trouve cet objet plastic un peu vulgaire placé ainsi et par sa forme, et par sa texture. Etrange image que je dois donner ainsi. Pourtant, je passe outre parce que l’important n’est pas là, n’est plus là … sa main qui passe dessus sans s’attarder me le confirme. Il vérifie ses demandes. Et me caresse toujours. Je le sens satisfait, heureux…je suis bien….

L’étreinte est longue. Nous aimons sentir et ressentir nos conditions, l’état d’esprit de chacun. J’aime me donner ainsi liée (réellement ou mentalement). Image de soumise offerte…et plus seulement l’image maintenant…. Je le suis. Je suis à lui,  je m’abandonne.

- « Ecarte les jambes », - « Plus »

Palpations, Vérifications. Face à lui, je laisse ses mains, ses regards savourer son œuvre.

 

Puis mon maitre se relève face à moi, mes pieds libres en profitent pour palper son caleçon. Il le retire et guide à nouveau mes pieds vers sa queue pour que je m’en saisisse. Je peux jouer un peu.

Il vient me lécher… Les mains liées au-dessus de la tête. Je savoure de m’offrir ainsi, jambes écartées, liée. Fixant ses yeux pour y lire ce qui m’attend. Mais je n’ai pas vu son intention quand il se penche pour saisir des pinces à linges. A nouveau un frisson qui me parcourt. Ce n’est plus une appréhension mais une curiosité de mon ressenti.

Une pince sur un téton, puis l’autre. Douleurs que j’intègre maintenant à cette intensité, que je savoure même. Il en rajoute sur les lèvres de ma chatte. Combien, je ne sais pas. Mais en bas, je ne sens rien.

Jeux de pinces, jeux de retrait. Observation et intégration des effets. A plusieurs reprises, il utilise mes tétons. Le plus sensoriel pour moi. Mais toujours cette même «douleur» qui se diffuse et me transcende. Même si je grimace, c’est devenu un doux supplice.

 

A côté de moi, ses doigts s’immiscent dans ma chatte, la caresse, la stimule, allant jusqu’au clito demandeur et envieux. Jeu avec le plug, vibrations sublimes qui me font aussitôt réagir de plaisir.

Il retire mes boules de geisha une à une et me les présente pour que je les lèche, les suce. Je ne me fais pas prier. Il vient m’embrasser et prends la deuxième en bouche. Baiser au gout de mouille comme on les aime tant. Instant de folie où la folie prend le pas sur la raison. Il prend possession de ma chatte et me lèche en même temps, je dirais plutôt me suce le clito et cela me fait vaciller. Au bord, je coule. Me contracte et absorbe le plug. Passé au-dessus de moi, je lui lèche les bourses et ne peux m’empêcher de monter plus haut, de sentir ma langue pénétrer  son anus. Puis, j’y mets un doigt, deux doigts juste à l’orée pour une subtile sensation. Il se laisse et s’abandonne un peu. C’est tout ce que je souhaite. Qu’il s’ouvre à moi, me fasse confiance pour lui offrir à mon tour de nouvelles sensations. Mimétisme de ce qu’il me procure, je fais les allers retours en synchrone. Il me fait jouir à l’orgasme, ne s’arrête plus je me tortille dans tous les sens.

J’ôte le plug, seule.

Après quelques instants, je me retrouve assise, les mains liées. Mon maitre s’installe sur la chaise. Une distance suffisante pour faire surgir quelques peu ma gène. La lumière est dans son dos : je l’avais placée ainsi pour que lui dans l’ombre, puisse jouir de mon être éclairé, de ce qu’il me demanderait. Je savais que cela me gênerait surement mais une offrande à faire assurément, un corps à assumer.

Il prend une photo. Je détourne la tête encore dans mes gènes, et dans l’attente telle une soumise.

Il me demande de venir le lécher.

Depuis le lit et les poignets toujours liés, je viens en appuie sur lui. Lèche sa poitrine, ses tétons, son thorax, descends jusqu’au nombril où je m’attarde. J’adore. Plaisirs partagés, plaisir offert. Je descends encore. Son ventre puis sa queue. Je la parcours de tout son long, revient sur les bourses. En appuie sur mes genoux, ma tête à ce niveau, je sais que je lui propose toute mon échine et la courbure de mes fesses entre-ouvertes. Fière d’être ainsi.

Prise par les cheveux, il me dirige, me fait lever, le suivre de quelques pas, m’accroupir, me fait assoir puis coucher au sol. A ses pieds, je reste, j’attends, ne pense à rien si ce n’est l’image qu’il a. Il me pousse à replier mes jambes. Telle une enfant, j’attends de naître. Je ne prends pas mon pouce mais en remerciement de cette renaissance qu’il va m’accorder, je prends son orteil et le lèche délicieusement comme son sexe.

Merci maitre de me laisser t’offrir les images de tes fantasmes. C’est un peu comme si je devenais (j’incarnais) ton fantasme et j’aime ça.

 

Il me relève et contre la fenêtre, me retourne. Cambrée, sous ses directives. Quelques fessées bien placées me font accentuer ma position. Maintenue fortement, puissamment pendant que sa queue me passe entre les jambes. Il ne tarde pas à me prendre la chatte par derrière.

C’est la domination que j’apprécie à ce moment-là. La puissance d’un homme qui me possède.

Puis en un recul, je m’assois sur lui, sur le lit. Je peux alors  bouger et me percuter, tout au fond. Je le baise, je me baise. Il apprécie, je savoure. Encore et encore.

Bascule…

Jeux à deux…

Il me prend par devant et je caresse mon clito, j’adore. Les sensations s’entremêlent, s’intensifie. J’ai le sentiment aussi de lui faire passer d’autre sensation par ma chatte. Je joue, il joue.

La tension monte encore… je disais la folie tout à l’heure, elle est là !!!…

Prise à quatre pattes…fessée, percutée…

Puis serrée, retournée. La fougue nous emporte à se mordre,  à se cracher dessus… Echange de fluides dans tous les sens du terme.

Puissamment, sans répit.

Sueur intense, à l’image du rythme

Furie magique qui nous emporte…

 

Un cheminement que je vois aujourd’hui à la relecture….

Soumise - fantasme - naissance -  femme – chienne.

Par Chienne Saly - Publié dans : Etapes
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Commentaires

Bonjour Saly,

L’inconfort… le confort…

Être seule en sentant Sa présence,

Être avec Lui pour une douce délivrance…

Le bonheur de L’appartenir à n’importe quel moment,

La joie de Le combler par ta dévotion…

Merci pour ton partage Saly, on ressent tout ton bonheur d’être Sienne !

Tendres bisous Myloon!

commentaire n° :1 posté par : Myloon le: 05/01/2011 à 11h09

Merci myloon !

Tu comprends..., je le sais, je le vois et le ressens dans tes écrits. Encore et toujours

Heureuses de connaitre ce Lien, toutes deux.

si précieux et si constructeur...

t'embrasse

Saly

réponse de : Chienne Saly le: 05/01/2011 à 20h50

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