Vendredi 4 mars 5 04 /03 /Mars 11:40

Le noir nous envahit…

Mon Maître sent monter en lui ces pulsions noires qu’il voit depuis si longtemps.

Moi, j’emmagasine des visions, des flashs aussi noirs, aussi pervers…Je suis dans une phase d’attente active.

Nos esprits bouent ainsi depuis plusieurs jours.

 

Un sms ce matin : « Je te veux ». Trois mots fatals qui me donnent des palpitations… Je me demande où il va me vouloir, vient-il ou faut-il que je le rejoigne, j’attends le second sms.

« Ne garde que le haut », assurément il vient. Quoique ?

« Provocante », « ne prend pas froid aux épaules » je pense qu’il vient. Il est conscient du froid, il ne m’emmènera donc pas dans sa malle ! (une de nos visions)

« Prête » - oui

« Collier, M, laisse et cravache ». Je m’exécute. Je place chacun des éléments, range, et trace mon M sur le pubis.

Je suis heureuse et excitée quoiqu'il advienne.

Son entrée dans la cour me donne un frisson : « il a son sac noir » et je ne vois que ça ! En plus de la cravache qu’il m’a demandé, une partie d’inconnu, de surprise. Je sais maintenant qu’il est clairement noir, décidé à évoluer dans ses méthodes, dans mon apprentissage et mon dressage.

Je l’accueille, souriante mais résolument soumise…

 

Je ne décrirai pas toutes les étapes et les actes mais je m’attacherai à retranscrire mes sensations, mes émotions, mes facilités et mes difficultés, notre avancée.

 

Tenir des postures pour lui, me présenter.

Toujours consciente de mon corps, je me rassure dans son regard. Debout face à lui, j’expose tout, très dur. Il prend des photos et cela me gène toujours (jamais le temps de savoir si l’on est bien mise, si la position nous avantage ou pas. Ca cogite ! ). Deux choses me permettent de ne pas fuir c’est que mon maitre prend toujours de belles photos qui me mettent en valeur et qu'il ne juge que mon attitude. Alors je reste. J’assume.

 

« Montre-moi », « Présente toi ». Je ne sais toujours pas par où commencer et son « mets-toi à genoux » me conforte et me guide.

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Agenouillée devant lui, je me sens mieux physiquement, mais je dois intégrer dans mon esprit l’image de ma soumission. Ce n’est pas très dur mais comme ce n’est pas ma nature c’est quelque peu perturbant, gênant. Mon maître le sait et me demande de le regarder. Pas de fuite possible même si je tente un peu de me cacher en détournant la tête ou sous mes cheveux. Je fini par le regarder m’observer. Je reste tant que je peux à soutenir ce regard inquisiteur… Inquisiteur, il l'est mais pas longtemps, j’y lis très vite l’admiration et le plaisir. Il dirige mes postures et en cela me rassure sur l’image que je donne. En quelques instants, je me sens bien, plus d’aprioris.

 

 

 

Ecarter les jambes accentue mon offrande et j’aime ça. Je peux rester ainsi autant de temps qu’il le souhaite.

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Le sentir me tourner autour, l’écouter…Ma chatte et moi,  en raffolons.

 

Quand il passe dans mon dos, mes reins se cambrent. Quand il est devant,  mes seins se dressent. Mon corps et mon esprit sont à son écoute. Les minutes qui passent m’apaisent, me connecte à son esprit, m’emportent à être totalement sienne, totalement chienne.


Lui présenter mes mains est un geste particulier, moins naturel pour moi encore. Mais je le fais, j’écoute et obéis, m’applique timidement à ce que ma posture le réjouisse.

 


Jeux de pinces.

Pincés de ses doigts, il tire mes seins autant qu’il le peut, plongé dans mes yeux.

Je supporte, j’intègre la douleur autant que je le peux, plongée dans ses yeux.

La douleur est intense mais me procurer un plaisir difficilement descriptible. Défi de nos regards pour aller encore plus loin. Je résiste, transcris, il lit, poursuit.

« Offre-moi ton sein », un frisson car je sais que les pinces ou la morsure vont suivre. Il prend les pinces. J’ôte mon pull.

Les jeux avec les pinces sont toujours une épreuve intense et profonde mais je supporte de mieux en mieux…et surtout, maintenant,  je m’abandonne au jugement de mon maitre qui sait quand les ôter ou s’il  me pousse encore à résister.

Il peut tirer dessus, je suis dans l’acceptation, la résistance, l’endurance…Il n'hésite pas !

Oter une pince dégage une douleur vive suivie d’un soulagement jouissif…je crois que c’est ce que j’appréhende le plus. Surtout quand elles sont restées longtemps à me priver de sang !


Après cela, les pinces prennent la direction de ma chatte !nbIMG 0985

Il les place sur mes lèvres. Pas douloureux certes mais tirer dessus pour écarter mes lèvres l’est plus….Je m’ouvre à lui. Nouvelle sensation mentale à exposer, non seulement mon intimité, mais en plus son intérieur… Je me prends à tenir moi même les pinces pendant qu’il prend des photos et il me demande d’écarter encore plus. Je tire et sens les crans des pinces dans ma chair. Je reste, résiste. Il s’allonge sur moi. La vision qu’il puisse me prendre ainsi me traverse l’esprit. Il a son jean et nous restons dans la simulation excitante et douloureuse (effet des pinces dans la durée car je ne peux ni lâcher, ni bouger).

Il les retire et la deuxième me tiraille douloureusement d’un coup, me laissant échapper un cri. Douleur brève mais puissante !

Mon maitre a accès aux profondeurs de mon esprit et aux profondeurs de mon corps…cela devient une évidence et il en tire de plus en plus de savoir.

 

Des fesses à rougir de plaisir…

Penchée sur la table, fesses offertes. J’intègre de mieux en mieux comment me présenter, les postures, les cambrures viennent naturellement même si mon maitre les accentue toujours à ses souhaits.

Fessée ainsi,  puis cravachée. Il ne lésine pas, les coups claquent, cinglent. Plus les frappes sont hautes et sur les hanches plus c’est douloureux ! De bas en haut, alternant les caresses et impacts, les sensations s’entremêlent. Echauffement des sens, des muqueuses, ma chatte coule. Cinglements de douleur, c’est une endurance pour une vision et le plaisir offerts à mon maitre.

 

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Allongée sur la table, je suis cravachée sur les cuisses, le pubis…les douleurs sont très intenses, la peau trop fine, mais la durée et les impacts ont tôt fait de faire monter mon désir.

Désir de plus, désir de jouir, désir de supporter, désir d’être prise….je ne visualise rien, je ne suis plus qu’un corps à son écoute. Et malgré la cravache, je me masturbe impunément sous les yeux de mon maitre.  Mélange de plaisirs.

 

 

 

Miroir...

Dans le couloir, mon maitre me présente à moi dans le miroir.

Il me façonne assurément. J’y vois une femme marquée certes mais à l’œil brillant. Ainsi nue devant mon maitre,  j’accentue instinctivement  ma sensualité.

Je n’ai vu que moi dans ce miroir alors qu’en écrivant je me souviens que d’autres fois, j’ai pu y voir Manara. Mes désirs de femmes sont là, oui, devant moi.


A ses pieds…

Mon maitre me demande de m’exprimer, de dire ce que je désire.  Le pas est encore difficile et dans cet état de soumission, je ne pense plus trop, je me laisse guider. Quand il insiste, je retrouve des envies, oui, mais ne peut choisir, ne peux pas les exprimer. Mon manque d’aisance à dire les choses m’enferme encore dans le silence. Et puis je réfléchis trop, pensant surement à tort que toute demande pourrait ne pas convenir à mon maitre. Peur d’être déphasée. Mais l’essentiel de mon sentiment est cet étrange vide d’envie, excepté celui qu’il me dirige, qu’il joue de moi.

Maintenant je peux le dire, mon envie était de lui faire plaisir, en retour. Je ne savais que choisir pour lui faire plaisir, je ne pensais pas à moi.

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A genoux dans le couloir, la fraicheur apaise et contraste avec la douleur de la cravache. Ne parlant pas, je reçois autant de coups que je ne donne pas de réponse à sa question sur mes envies. Evidement tiraillée entre  l’envie de dire et la peur de décevoir, je préfère endurer. Je tiendrai ou je dirai. Mais l’intensité d’une frappe me fait redresser, incontrôlable. Le coup qui tue.

Mes fesses sont marbrées de rouges et le feu me ronge ! Je crois que j’ai fini par dire que je n’avais envie de rien en particulier.

 

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Il ne s’arrête pas à cela, et me propose le feu, le feu de la cire. Je suis aux anges…

Dans la chambre, il allume la bougie, je m’allonge sur le dos selon son désir. Bizarrement, même si le souvenir de la dernière fois est sublime, une petite appréhension avant la première goutte m’envahit. Il m’observe, le voit mais poursuit. Le feu prend ma chair. Je retrouve la sensation d’être saisie et de savourer en même temps le feu qui se propage.

Il joue des zones, des hauteurs et par ses intensités me mène à sa guise. Cela me fait tortiller. Cela me fait attendre la prochaine goutte comme une surprise de sensation (elle sera douce, chaude, intense, profonde, brulante ou extrême). J’adore.

Il me prend en même temps. J’alterne entre les deux sensations et il joue encore de ça. Des gouttes de cire sur nos deux corps. Le voir s’en mettre me procure la sensation de partager son feu, sa furie, sa folie. L’excitation est à son comble…

 

Une séance ou le « faisant comme » fait place à « nous sommes comme »… et même « nous sommes » !

 

Bien sûr, je remercie mon maitre comme il se doit en le prenant en bouche, m'en délectant aussi. Je lui offre son écrin démoniaque pour que nos plaisirs et notre jouissance commune explose après cette montée furieuse de désir !

Par Chienne Saly - Publié dans : Etapes
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Commentaires

Une merveilleuse séance ! j'imagine tout le plaisir que vous en avez retiré

commentaire n° :1 posté par : MaitreO97 le: 04/03/2011 à 18h36

je dirai meme : "les plaisirs" mais un bien être assurement.

merci de vos fidèles lectures.

aux plaisirs

Saly

réponse de : Chienne Saly le: 04/03/2011 à 21h37

Noir assurément, un habit qui nous sied enfin...

A l'aise dans les plaisirs et les sévices, voyons un lien entre tout cela...

Le feu, la cravache, les pinces... Les chairs sont torturées, marquées mais pour notre plaisir!

Attentif à notre évolution

commentaire n° :2 posté par : Maître MaX le: 07/03/2011 à 08h39

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