Lundi 25 avril 1 25 /04 /Avr 21:38

Cette séance est un souhait de Pam. Elle a demandé à son Maitre et au mien la permission d’une rencontre et avec leur validation de scénorio, cela a été programmé. Bien sur nos Maitres seront les auteurs du scénario final, nous n'en doutons pas !!

Le RDV est pris en soirée, je m’y rendrais seule avec les consignes de mon Maitre. Une première, effective nous dirons….

Ma tenue : bas, jupe noire, chemisier ajouré gris et veste de tailleur, talons hauts. Je porte mon collier avec le M et j’ai marqué mon pubis de cette même lettre. J’affectionne ces gestes et y prend soin. Je suis bien, avec une légère boule au ventre, fière d’y aller seule, représentante de nos démons.

Pam est en mini jupe, perchée sur de superbes talons, un chemisier transparent, son imposant collier de soumise. Je ne doute pas que son Maitre adore. Elle est très sexy et m’impressionne. Elle vient m’accueillir ainsi, très à l’aise…

 

Pam et moi sommes assises sur les canapés à boire un verre. Elle a installé du matériel sur la table basse : plugs, chaines, pinces de toutes sortes, cravache, collier, ceinture, …..

Maitre L. arrive et Pam se lève dès son entrée,  le salut et je la suis pour faire de même.

Les « vous » m’interpellent déjà. C’est à la fois étrange et pas théâtral, une habitude évidente et une prise de condition de Pam que l'on sens immédiate. Je ne sais si c’est par appréhension mais j’ai le sourire (peut être ma défense face à l’inconnu, face à la froideur dont je me souviens mais que je veux affronter). Je sais que je ne suis pas soumise à ce Maitre mais que je lui dois obéissance et devrai suivre tout ce qu’il me demandera tout en restant moi, chienne, la chienne de Maitre MaX. Je n’ai pas de problème de ressenti, ni de condition.

C’est vrai que sa réponse à mon sourire m’a donné dès le début l’éventualité d’un terrain de provocation et de défi. Je me sens à l’aise tout à coup mais pas pour autant rassurée. Dans un premier temps j’écoute et sens l’atmosphère. M’imprègne. Je n’ai pas vraiment de question sur ce qui va se passer, seulement sur le jusqu’où il va aller.

 

Il nous assoie l’une à coté de l’autre et elle doit se mettre les menottes autour d’une cheville. Elle ressert à boire ainsi. Pour le moment, nous échangeons beaucoup de sourires complices.

Puis, il lui met les pinces aux tétons mais elles sont trop douloureuses (à priori mal mise). Pam dit qu’elle ne supportera pas et l’implore. Il rétorque de me demande de les lui remettre correctement. Ce que je fais avec application dès sa demande… Je suis tout cela, en me demandant ce qu’il va faire de moi, et en admirant la mise en place des contraintes. Il la fait mettre à quatre pattes, tête sur le dossier et la cravache devant moi. Etrange sensation de vivre cela en direct, en spectatrice, sans subir moi-même. Je ne mesure pas les impacts, ne les connais pas assez pour cela. J’attends mon tour et cela ne tarde pas. Il me prend la main et me guide vers les chaines qu’il vient d’installer à la poutre du salon. Il m’y attache les bras bien écartés, me respire, m’écarte les jambes, je me cambre par instinct. Je me présente simplement et naturellement comme pour signaler que j’offre mon corps à ses désirs. Chienne, je crois que je n’ai pas oublié ma condition. Mais je souris encore. Il prend la cravache, se dirige vers les fesses de Pam qu’il fait cambrer pour lui asséner des coups secs qu’elle compte immédiatement en le remerciant. Une vision réjouissante dans l’appréhension des sensations, du mélange de dureté et de douceur, de la docilité de Pam à suivre leur règle.

Un miroir dans la pièce me permet de voir son visage et vice et versa. Un jeu de sourire et de soutien se met en place entre nous. Mais tout va bien si ce n’est qu’elle se tord sous certains impacts et que je ne sais pas l’intensité de sa douleur. Surprise ou douleur ? Cumul ou endroit sensible ? Je n’arrive pas imaginer les sensations mais admire la gestion des coups de Maitre L. .nbDSC03662

Il vient ensuite vers moi, remonte ma jupe et me respire toujours. Je suis dans l’attente et le désir de ressentir ce que vient de vivre Pam. Quelques coups de cravaches, vifs mais qui se diffusent rapidement.

Il me remonte alors le chemisier et place délicatement les pinces à chacun de mes tétons. Une douleur, oui, mais elles sont bien mises, la douleur n’est pas intense, plutôt légère à mon grand étonnement (sauf sur le 2ème mais l’intégration se fait plus vite qu’à l’habitude).nbDSC03663 Je sais que mises ainsi, elles me permettront de subir ce qu’il souhaite et sur le temps qu’il voudra. Je crois que j’ose le regarder dans les yeux et exprimer mon défi, mon plaisir d’être ainsi. Quelques coups de cravaches aux deux et il décide d’aller prendre sa douche. Personne ne dois bouger, ni parler. Et cela sera le plus dur, vu la complicité entre Pam et moi en vis-à-vis dans ce miroir. Il place sa cravache derrière ma nuque et me précise qu’elle ne doit pas tomber. Bien, je la maintiendrai. Il ajoute une chaine sur les anneaux de mes pinces pour faire du poids. Ensuite, il attache les poignets de Pam et la mettant sur ses genoux, jambes relevées, les lie aux chevilles par une chaine qui lui passe élégamment entre les fesses. Je trouve ce tableau sublime et voudrait prendre une photo mais n’ose demander. Il tumblr ljbcfoXqzq1qeif2co1 500 s’en va.

 

 

(photo représentante de la posture)

 


Bavardages, nous nous faisons surprendre par son retour.

Pam a bougé et ne peut plus se remettre en place. Il la relève et lui assène quelques coups de cravaches en punition de sa désobéissance. Il nous rappelle à l’ordre puis il repart mais ne tarde pas à revenir. Même punition pour les deux et une chaine de plus sur mes pinces. Là, nous attendons vraiment que l’eau coule pour se parler, se demander si ca va. Pas de problème et on s’admire l’une, l’autre de nos résistances et dans nos postures, toujours par l’intermédiaire de ce miroir.

Nous patientons…

Attendons.

Pas de notion du temps qui passe… la piqure des pinces commence à se faire ressentir. Jusque là, la sensation était nulle comme anesthésiée mais elle se réveille.

Il revient, je dirai presque « enfin ». Il ajoute une troisième chaine à mes pinces, et joue avec mes sensations douloureuses en soulevant et lâchant les chaines. Petits picotement aigues. Il reprend sa cravache et poursuit la séance. Les seins continue de me tirailler mais dans le supportable. Pam prend des coups très percutants et flanche parfois selon les zones d’impact. Toujours à compter et remercier son maitre à chaque coup. A supplier aussi. J’apprécie le spectacle, la gestion et la maitrise, le jeu de Maitre L. Pour ma part, le feu des coups me saisissent mais pas au point de bouger (juste un peu parfois). Suis-je dans le défi ? Oui, je pense. Ma volonté est de ne pas bouger et les coups deviennent supportables par la fierté que je ressens et adresse à mon Maitre. Je gère ma respiration et j’y arrive. Je repense à ma séance de lundi, à la puissance du feu des coups de mon Maitre. Je compare les impacts et me demande si j’aurai encore le coup qui me fera flancher. Je sais mes fesses marquées de bleus et Maitre L suit assurément les consignes de mon Maitre, s’applique à frapper les zones à coté, plus sensibles et surement en limitant les traces (consigne). Entre les frappes, il joue des chaines en les soulevant pour les laisser retomber. Cela reste supportable mais me titille quand même.

Il me sonde et je mouille assurément vu le bruit ! Son souffle proche reste à mon écoute.

Il alterne, joue de nous, de nos réactions. Il ôte enfin les pinces qui devenaient assez douloureuses. Mais le retrait est atroce !!! Heureusement, il passe vite. Puis il me détache et libère Pam.

 

M’amenant au coté d’elle, il me demande de m’installer confortablement, jambes écartées face à sa soumise et lui ordonne de s’appliquer à me lécher. Il la guide, lui apprenant la sensibilité à avoir. Je suis l’objet d’un cours et j’aime ça car je suis un peu dans mes fantasmes d’antan. Etrange transposition.

Ensuite il lui tend un gode et elle me l’enfonce dans la chatte. J’aime ça. Sous la gouverne de son Maitre, elle accompagne le gode de sa main dans mon antre. La dilatation est délicieuse et j’aimerai tout avaler. Les mouvements accélérés par son Maitre transforment le cours en jouissance. Je me tortille, apprécie, profite (détente ou je profite pour nous). Tantôt, je ferme les yeux pour retrouver ma noirceur démoniaque, tantôt je la regarder faire,  telle une voyeuse.  Je jouie enfin (plaisir de douleur) par le gode et la stimulation de mon clitoris.

Pause.

Maitre L. dirige sa soumise vers les chaines et la suspens à son tour. Il lève sa jupe et la cravache. Il me présente le petit plug et le gel afin que je le prépare. nbDSC03668Puis il me convie à venir plugger sa soumise. Je l’apprête  délicatement avec mes doigts enduits de gel. La pénètre un peu et sens qu’elle est prête, ouverte. De mon côté, j’éprouve un plaisir de devoir faire cela. Une envie de m’y appliquer et de la faire jouir comme si c’était pour moi. Envie de la posséder en quelque sorte (voir de dominer).

Une fois pluggée, je joue de vibration pour la faire gémir, jouir. J’adore. Elle vient et en mouille le sol. Mon plaisir est certain quand j’arrive à ça !

 

Je suis ensuite accompagnée de l’autre coté de la table basse, face à elle.

Maitre L. me présente sa queue et guide ma main vers elle. C’est ce que Pam voulait voir, apparemment. Attachée, pluggée, elle ne peut rien. Je branle son Maitre et dans le jeu que je comprends, me rapproche de  lui, joue de regards, de souffle désireux pour attiser les choses. Mon démon est là. Oui, mon Maitre, je pense à vous et à vos envies de me voir chienne, entreprenante. Je me dis aussi que Pam à le même désir que moi, un désir de voyeurisme et de « torture » mentale entre guillemets face à ce que les femmes redoutent mais qui excite parfois très intensement. Je provoque donc. M’approche encore. Ne descends pas en soumise mais agit comme une femme désireuse. Puis Maitre L me fait un signe pour descendre. Je m’exécute et prend sa queue en bouche. Prête à m’appliquer au possible, à lui faire des gorges profondes et des jeux de langues. Je suis en même temps ses désirs. Il se retient et pour conclure me mets à quatre patte sur le canapé (comme Pam au début), me cambre et me prodigue un fist anal. Il détache Pam et la fait venir pour qu’elle joue de moi. Approchant, il la guide pour qu’elle me fiste à son tour.nbDSC03671 J’y prends plaisir mais je sens aussi que Pam y prend le sien . Son souffle et ses gémissements suivent les miens. Ma main sur le clito, je me « détends » et fait monter la jouissance. Les deux faisant, j’accepte sa main facilement et jouie d’un orgasme clitoridien en même temps. Je profite et savoure. C’est un beau moment où je suis l’objet d’un cours, possédée mais libre. Reconnaissante à Pam du plaisir qu’elle me procure, de son application et de son plaisir propre que j’ai ressenti.


Pause

Mon M s’est effacé et je prends soin de le réinscrire sur mon pubis.

J’ai besoin aussi de sentir ce M autour de mon cou et m’en sent plus chienne, en son honneur et pour son honneur.

 

Maitre L me fait prendre place dans le fauteuil et m’enchaine les bras derrière le dossier. Il remonte ma jupe et demande à sa soumise déjà à genoux sur ses coussins de sol de me lécher à nouveau. nbDSC03673Elle doit apprendre à connaitre et sentir les femmes pour les faire jouir. Le cours reprend. Mais pour assurer l’application de sa soumise, il me place des pinces sur les seins. Déjà torturés, ils sont extrêmement sensibles et la douleur n’est pas aussi supportable que tout à l’heure. Il demande à Pam de s’appliquer pour me faire oublier les pinces et me dit de la guider si je veux qu’elle réussisse à me faire passer outre cette douleur.

Je chuchote à Pam, « encore », « oui », « appuie », « suce-le ». Il y a une certaine gène à devoir dire cela mais je le fais pour Pam, pour qu’elle y arrive et qu’elle me fasse jouir.

Effectivement Maitre L, elle est plus efficace que tout à l’heure !

Et même si elle manque à me faire partir à plusieurs reprises, je suis au bord mais n’y arrive pas. Il me manque un geste, une chose ou un laisser aller que  je ne trouve pas. Les pinces me torturent sérieusement. Et leur retrait sera encore plus douloureux !!! Malgré les instructions, elle ne me fait pas venir. Son Maitre lui présente alors le gode. Pam s’en saisit et sous sa gouverne, me remplit la chatte en le mettant en double. nbDSC03678Elle fait des mouvements rapides mais j’ai besoin de plus. Plus de profondeur, plus de percussion et plus de rythme. Maitre L l’aide et finit par prendre l’objet en main pour lui faire une démonstration. Je suis aux anges car même attachée ainsi, je pars dans la jouissance. Je gémis, cris, il ne lésine pas et je finis par venir dans la douleur et le plaisir.

Epuisée, calmée, je reprends mes esprits sur le fauteuil. Je pense.

Je reste ainsi mais j’ai un manque profond à ce moment là. Cette jouissance, j’aurai aimé l’offrir à mon Maitre.

Les autres (moins intenses certes) traduisaient, de ma part, des postures, des attitudes, celles de la chienne de maitre MaX. Fière de nous représenter, fière de représenter l’honneur de mon maitre. Là, attachée, je n’ai pas été libre en attitude. Partagée entre douleur et plaisir de ces percussions, je suis partie dans mes visions, mes sensations, une certaine concentration pour annihiler le mal et sentir le bon. La jouissance manquait de dimension. Quelque chose me manque, oui. Quelqu’un c’est sur. Mon autre dimension.

Pause

Attachées ensemble aux chaines du plafond, Pam derrière moi, je vais sentir tout ce qu’il lui fait et elle me sentira également.

Il la plugge à nouveau et la manipule à gémir. Son souffle dans mes oreilles et son corps sur le mien, m’excitent grandement. Je me cambre pour la sentir encore plus. Elle mime peut-être une pénétration mais cela m’est égal, je savoure, accentue les gestes. Cherche aussi à la coincer entre moi et son Maitre pour plus d’impact.

Ensuite, cote à cote, maitre L me maintient et prend le gros plug. Il détache Pam pour qu’elle prépare le plug et lui demande de me faire ce qu’elle a subit en premier lieu. Il débute lui-même l’entrée mais j’ai du mal, appréhende la douleur de pénétration et n’arrive pas à me décontracter. Il me maintient fortement et limite mes mouvements. Pam a pris le plug et c’est elle qui va me le mettre. Il l’a pousse par des mots lui rappelant ce qu’elle a subit de ma part. Elle me caresse, il me serre. Et je ne sais qu’elle douceur va me décontracter au point que le plug entre sans douleur. Soulagée qu’il en soit ainsi.

Maitre L. raccroche Pam à coté puis manipule les deux plugs, les culs. C’est vraiment bon d’être emplie et de retrouver les sensations anales !! On se tortille, on s’embrasse. Il n’arrête pas. Et tout à coup, je ne sais comment, après un bref arrêt, la reprise m’emporte et j’éjacule sur le sol. Je suis trempée. Les pieds de maitre L aussi. J’apprends que Pam à fait de même, en même temps.

Elle n’a plus qu’à essuyer les pieds de son Maitre. Je n’en reviens pas de ce déclic mécanique que je ne sens pas venir. Moi, qui étais dans mes visions noires et pensant à mon Maitre…

 

Merci Maitre L de votre prise en main et de m’avoir offert ces moments. Merci à Pam pour son initiative et sa complicité.

 

Merci Maître,
de cette délicieuse soirée où il me manquait quand même une dimension, la votre...
je n'ai pas été soumise de Maitre L. mais « démoniaquement »  docile et à l'écoute...
j'ai beaucoup touché mon M au tour du cou et assurément la dimension correspondant à la profondeur de vos yeux m'a manqué, comme le don de ma jouissance. Elle n'a pas le même gout à distance. Mais le plaisir de vivre de tels actes m'a transportée dans ma bulle (mes fantasmes, mes envies), m’a fait savourer les visions et les sensations qui se déroulaient.

J’espère avoir répondu à votre attente.

Par Chienne Saly - Publié dans : Etapes
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