Samedi 9 juillet 6 09 /07 /Juil 21:23
Je l’attends dans une chambre d’hôtel, la nuit est tombée et je sais qu’il ne va pas tarder… Tant de possibilités, de scenarii… J’ai amené liens, collier, laisses et autres accessoires toujours à dispo dans mon sac et des robes noires… Envie d’être femme, envie d’être sa chienne, envie de combler ses désirs. Je ne sais pas si nous resterons là ou irons à l’extérieur...

 

Les minutes passent… Je pense qu’il pourrait jouer la carte de l’attente mais cela fait tellement longtemps que nous ne n’avons pas retrouvé nos démons que je ne peux imaginer qu’il fasse cela. Bien que !

Je lui ai envoyé le numéro de chambre, le code et j’attends… Changée déjà une fois…

Sms, pour lui demander ses désirs. Pas plus d’indication, même nue, il me possèdera, il a envie de moi… Cette soirée est simplement pour nous. Pour nous retrouver, pour profiter de nous et nos démons…

   

Il approche, je le sens, mon Maitre sera bientôt là, 23h. Je saute du lit, la femme, la chienne se réveille. Je veux lui offrir plus que l’image d’une simple femme en dos nu sexy. J’enfile la robe noire avec une chaine dans le dos nu. Je place mon collier même si rien ne sollicitait l’affichage de cette condition. Mais je me sens bien ainsi : Femme, fatale, chienne et possédée (dans tous les sens du terme). Je souhaite lui offrir cette image. Un cadeau, une vision, rien que pour lui. Il pourra ainsi profiter, m’emmener, m’enlever ou me prendre, faire de moi ce qu’il veut… un léger défi, c’est si je dois sortir habiller ainsi…mais il aura cette possibilité !

   

Le code, la porte s’ouvre… Mon Maitre est là et avec lui, son sac noir et les entraves ! Le bruit des barres d’acier me fait palpiter… Ce ne sera pas de simples retrouvailles mais un appel démoniaque du Nous. Lui aussi est dans ses pensées noires. J’adore.

Plus qu’à nous laisser aller à nos instincts…notre instant…

Tout est réuni pour n’être que…

N’être que nous !

   

Allongée sur le lit, dans la pénombre, je ne sais quelle image il a de moi, mais je l’imagine. Je le laisse approcher et sentir sa chienne, du bout des doigts, du bout des lèvres. Il me respire, je le savoure.

Maitre, il se dévêt pour ressentir nos chairs. J’aime…

Echange de toucher… de douceur.

Dégustation de cette chatte désireuse qui sait très bien que son Maitre est là ! Toujours indomptable.

  

« Attrapes tes liens ! »

Le ton est donné, ça résonne, je m’exécute.

Une à une, mes chevilles sont prises…

Puis mes poignets…

Il prend une barre et j’ôte ma robe. Simplement pour être nue face à lui, totalement offerte, sans détail, sans cache.

Mes mains sont entravées et il les place derrière ma tête. Ma poitrine lui est pleinement offerte et il en profite.

Puis mes chevilles sont entravées, mes jambes largement écartées.

 

Il poursuit, prend une chaine et suspens l’entrave à la barre du lit qui me surplombe…

Là, oui, je suis offerte, sans possibilité de me cacher, de serrer les cuisses. J’aime cette situation. Je me vois de mes yeux, et de l’extérieur (j’imagine la vue, l’offrande)… Quelle belle vision ! Je crois que je savoure autant que lui. Le fait d’être offerte et contrainte fait bouillonner mon entre jambe et je le sens, je mouille.

Mon Maitre se délecte aussi de mon miel… m’embrasse et prend le parti d’attacher aussi la barre de mes mains à la chaine.


Je suis vraiment à disposition. Peu de mouvement possible et surtout pas de fuite. Mais je n’ai qu’une envie c’est me soumettre à ses caresses et à sa langue.

Il ne lésine pas puis se relève et prend des photos. La gène pourrait être là mais non. Je ne gère pas mon image, lui seule la possède.  

C’est déjà perturbant. 060711 (4) nbx

La seule chose que je peux dissimuler, c’est mon visage.  

Mais cela ne gère pas le reste !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il sort les pinces et saisit un de mes seins. Elle me fait souffrir mais en une inspiration je passe outre la douleur. Il peut jouer, je serai à lui. Je résisterai. Il sort la bougie, le feu.

Balade de ses doigts dans ma chatte, sur mon clito… Jeu de langue qui s’infiltre partout, qui me stimule… Le clito fièrement érigé… Provocateur surement ! Maitre MaX prend la pince et l’enferme. Cela n’est pas vraiment douloureux mais les mouvements de pinces le sont. Il me lèche. La sensation est exquise. Mon clito est particulièrement sensible comme si je l’avais caressé, et préparé depuis longtemps. En fait, je suis directement au bord. Envie de jouir, de partir. Quelque chose m’en empêche : les entraves, la position, la pince, le jeu de mon Maitre, qui arrête juste à temps, reprend, insiste, se retire, change, tire la pince… J’ai l’impression de jouir en moi, j’intègre l’orgasme et au lieu de se propager dans mon corps à le contracter, il reste dans mon clitoris, emprisonné. Etrange sensation…

   

Maintenant allongé à côté, mon Maitre aspire mes ressentis, mes réactions puis ôte la pince. Là, la douleur est intense et se propage en moi pour disparaitre. Soupir, baiser…la tension retombe.

Il me pince à nouveau le sein. M’aspire pendant que la pince glisse et me torture.

   

Recul, observation de sa chienne. Maitre MaX saisit alors la cravache. Bizarrement, je l’avais oubliée. J’imaginais plutôt l’abus de mes antres, la cire…

Caresse du cuir puis le premier feu. Une saveur délicieuse…les coups s’enchainent et chauffent ma chair. Mon Maitre s’applique parfois à toucher les côtés plus sensibles, le haut des cuisses ou l’entre jambe.  Pffffff le feu pénètre maintenant, me saisissant au plus profond de moi. Je suis limitée dans mes mouvements et ne peux esquiver les coups. Sa force est totale, les impacts puissants et saisissants….

Je ne sais combien de coups m’ont été donnés quand j’entends : « N’as-tu pas oublié de compter ? ! »


Dans ma tête, je me dis que si, mais je ne me vois pas compter maintenant : Un peu honteuse d’avoir oublié, gênée de commencer parce qu’il me le dit.

Il poursuit.

Je sens, je sais qu’il attend que je commence les comptes.

Et je réalise que s’il y a une fin, elle n’aura lieu que si je commence à compter…

J’hésite encore …

Les coups se poursuivent, toujours aussi forts et violents. J’ai l’impression que du fait que je ne compte pas, il cible toujours le même endroit, qu’il attend cela pour changer de zone….mais à un moment donné, plus de question en tête, plus de réflexion…, je compte, presque inconsciemment.


Le « un » sort timidement

« Deux »

Le feu change de coté

Je poursuis

Il enchaine

Je compte sans relâche et de plus en plus nettement.

Je sens que je ne maitrise plus,

Que je ne peux que suivre les coups en comptant

Et pour le coup, je me laisse guider

Pas d’esquive à la douleur. Oui, les barres sont efficaces.

Je compte encore

« 11 » le nombre fatal de la derrière fois

Plus encore, tenir encore, je suis bien.

…..« 20 »


Jolie compte mais je ne suis plus moi, je ne suis que feu et quelques choses me dit que ce n’est plus moi qui décide de l’arrêt. Les rênes sont données.

La douleur est intense, les larmes sont là et il est très difficile d’intégrer les afflictions … je résiste, serre les dents, ne peux que suivre le parcours de la douleur dans mes chairs, je ne la guide pas, ne l’atténue pas…

Mon esprit gère les maux, tant bien que mal.

Et je compte encore…

Je suis ailleurs mais bien là !

Je suis mon Démon, mon Maitre….je ne suis plus que son esprit…

Parfois je vois ses yeux fixés sur mes chairs…sur mon antre jambe…

Il ressent son démon (moi, lui) et le fait vibrer.  Il caresse ma chatte, mes seins. Les frappe à leur tour puis reprend sur l’arrière de mes cuisses.

Il vient jauger son œuvre, suivre et écouter mon souffle, lire dans mes yeux le niveau d’abandon.

Je suis totalement à lui, confiée à son ressenti…

Il poursuit. c'est cinglant…mais je n’ai plus à me poser la question de tenir ou pas, je subis, je vis, je souffre…

« 30 » je n’arrive plus à dire, submergée par la chaleur de mes entrailles….

« 40 » je compte dans ma tête, je ne peux toujours pas parler …

Puis j’arrive à m’exprimer, passant encore plus au-delà de mes ressentis physiques…

Il alterne les cotés, un peu mes seins (pour lesquels je ne sens pas de douleur mais une excitation) et il assène parfois l’intensité sur un même endroit. Il se plait à me faire tordre, gémir, mordre et pleurer…Il joue de Son corps, qu’est le mien, pour me faire vivre, être et exister. Oui, paradoxalement « exister ».

Il me possède, et je le suis (dans tous les sens du terme : suivre et être).

« 50 » démoniaquement, sans doute, je résiste ! je compte 

D'enragée je passe à possédée puis abandonnée...

« 60 » esprit démon, aspiration, inspiration….dans tous les sens du terme

Je pleure, gémis, sanglote. Il vient me jauger, m’embrasser ou m’aspirer tant que je suis dans cet état. Son démon se nourrit de mon souffle, de mon âme…de mon démon et je suis heureuse de les lui offrir, de les lui abandonner.

Mon corps n’est que le moyen de libérer cet esprit ! Je le laisse gérer mon souffle et mes sensations, mon bien être et ma douleur. Il est Maitre indéniablement, je ne suis que sienne !

Tout un paradoxe, oui, où mes antres jouissent du feu, où la moindre sollicitation sexuelle pourrait m’emporter.

Les douleurs me saisissent …encore et encore.

« 65 », « 66 », …… « 69 »

« 70 »

Il arrête. Le feu m’envahit de partout.


Je suis suspendue, épuisée, abandonnée, offerte, et emplie d’un bonheur immense. Comme revenant d’un monde parallèle, d’une autre dimension… notre dimension. Celle qui nous apparait en dehors de tout : du temps, de l’espace, de la vie…

Il savoure ces instants en s’allongeant à coté de moi

Ses baisers sont d’une douceur et d’une profondeur extrême. Nos êtres ne font plus qu’un, unis.

Nous savourons ces minutes…

   

Quelques instants plus tard, au test de ma chatte, il se sent aspiré. Toujours aussi mouillée malgré ce que j'ai subi. Sa main s’introduit et joue de mon antre, de mes antres. La pénétration est à la fois savoureuse et douloureuse par l’insistance qu’il y met. Mais j’apprécie, j’ai la sensation d’être abusée comme j’aime à l’être et à l’imaginer. J’ai envie qu’il entre, me décontracte mais ses mouvements douloureux m’empêchent de l’accepter. Je suis partagée entre l’absorber en lui disant d’y aller plus délicatement et subir la douleur de cet abus, de cette contrainte. J’accepte la contrainte et ne dis rien ! Les phrases qu’il ajoute résonnent : oui, c’est une chatte de salope, de chienne qui ne mérite que ça !

Puis, me détachant les mains, je reste entravée, mains en arrière de la tête…Maitre MaX souhaite que je le prenne, que je le suce.

Il profite de mes limites (entravée) pour me baiser la bouche profondément et puissamment. Je me sens possédée, forcée et c’est un beau supplice. J’adore. Tant d’images dans ma tête se mêlent à celles que je vis au présent. Je veux qu’il abuse, encore et encore….

 

La séance fut intense et nous savourons maintenant le repos de nos démons, l’un à coté de l’autre. Détachée, je me sens vidée et totalement sienne.

Je suis sa chienne corps et âme et rien ne peut nous faire douter de cela.

Une évidence.

 

J’étais loin d’imaginer que je vivrais cela, ce soir là ! Que nous vivrions cela. Mais les saveurs de ce moment restent ancrées en moi. Comme en suspension dans ce monde… J’ai mis longtemps à me dire que je pourrai mettre des mots sur ses sensations même si l’envie de dire était là.

Une étape où plus attachée encore, plus liée qu’avant, mon corps à laisser mon esprit se libérer, s’évader, s’abandonner…

Etrange paradoxe mais si vous saviez comme c’est sublime à vivre!

 

Par Chienne Saly - Publié dans : Etapes
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