Jeudi 20 octobre 4 20 /10 /Oct 22:30
Je vais être évaluée par quelqu’un ou quelques uns…Maître MaX me l'annonce, juste quelques jours pour y réfléchir. Je sais que je devrais me présenter, oralement et physiquement, que je devrais subir un examen.

 

Ce matin là, Maitre MaX vient me chercher. Il m’avertit par sms, je suis encore au lit. Cela me ravit et me panique aussi car je sais qu’il me reste quelques « points à régler »… Il va, pour la première fois, assister à ma préparation. Une part de révélation de moi-même. Longtemps je l’ai imaginé et je me doutais que cela arriverais tôt ou tard.

Une douche d’apprêtement, la porte est entre-ouverte, lui laissant le choix de voir ou pas. Beaucoup de pensées, de retour sur des choses que j’ai pu imaginer (par mes lectures). Je sais qu’il ne peut pas tout voir. Mais j’ai l’appréhension, la sensation alors je fais attention à mes gestes. C’est déjà une part d’intimité que je lui révèle en m’habillant, me maquillant devant lui… Un pas vers un de ces désirs de Maitre dont il m’a parlé. Je partage alors avec lui le choix de mes vêtements et il les valide : bas, jupe, gilet noir féminin… Mon M sur la chatte, tracé par mes soins sous son regard.

Mon pardessus, les chaussures à talons et nous partons…

 

Direction l’appartement de Monsieur P.

Je sais que je vais devoir parler, répondre à des questions sur moi-même, sur ma condition, mes capacités et cela me rend fébrile. J’ai mal au ventre. Mon point faible : parler, m’exprimer. Et même s’il n’y a pas que cela car je vais vivre des moments attendus, je suis angoissée… Qu’attend cet homme ? Il ne pourra que juger, comparer puisqu’il a l’habitude de faire cela. D’un autre coté, j’aime à me confronter aussi pour avancer. Alors je suis partagée : bien et mal à l’aise, j’attends de voir, de vivre pour être dans l’un ou l’autre des états. Mon Maitre m’a donné confiance et je ne doute pas.

Je sais aussi que je devrais avoir une attitude de soumise : les yeux baissés, en retrait et devant dire « Monsieur ». Le sentiment de ces devoirs est étrange, pas naturel pour moi, mais l’envie de donner satisfaction à mon Maitre est grande, tout comme le fait de me sentir obligée de dire par dominance et non pas par ma soumission.


A notre arrivée, je suis perturbée et ne sais pas trop comment me comporter : dès la présentation ou dans l’appartement, plonger ou ressentir ma condition ? Mon Maitre me guide et cela me rassure.

Arrivée dans l’appartement, je suis présentée par mon Maitre et placée au centre de la pièce. Mon pardessus ôté, Maitre MaX vient placer mon collier. Ses yeux réveillent le Nous. Là, oui, je sais qui je suis et me sens bien. Le regard de mon Maitre est attentif et il me parait déjà fier.

« Mets-toi à genoux ! » me dit-il.

Monsieur P tourne autour de moi, m’observe et commence à poser ses questions.

Mon prénom, mon âge… J’ai été placée en pleine lumière au milieu du salon. L’ambiance ne me transporte pas. Je suis dans le devoir d’être soumise aux yeux de cet homme et je ne le ressens pas encore comme tel. Mon Maitre, observateur, me reprend pour dire « Monsieur». Je sens le sérieux et attends la montée en pression. Les questions me déroutent un peu. Mes réponses sont courtes. Pas habile à l’oral surtout pour parler de moi mais il ne m’est pas demandé de développer alors je me contente de réponses simples mais qui en disent beaucoup à mon sens.

 

« Est-ce que Maitre MaX est, ou a été, mon seul maitre ?», la question me surprend …c’est tellement évident qu’il ne peut être que l’unique mais j’imagine que d’autres femmes peuvent être soumises par nature, par envies, par jeu. Moi, c’est juste parce que c’est Lui.

 Après d’autres questions viennent  et me font sourire quelques peu dans cette atmosphère sérieuse et curieuse.

 

Je suis relevée. Mes bras sont attachés derrière le dos. Là, les sensations montent. Mon excitation aussi surement. Ca y est, ce que j’attends et imagine peut arriver !

Je subis les palpations de Monsieur P., rien ne me gène. Les seins, les fesses, les hanches. Mon Maitre regarde toujours, attentif à mes expressions, je croise parfois son regard, le sens. Je n’ose pas l’affronter car toujours pas dans l’intensité du moment, je souris encore à l’image de me faire tripoter ainsi, même si je sais que cet homme est en train de me juger. Je sais aussi qu’il peut apprécier mes courbes et le laisse faire, voir si elles lui plaisent.

Mon gilet est déboutonné, ma jupe relevée, jambes écartées, ré-écartées, je suis toujours inspectée, et de près !

Habillée, je sais que je peux être plaisante, attirante mais bien vite détachée, il me demande de me déshabiller devant eux. Je le fais en étant dans une sorte d’assurance, en tout cas d’écoute et d’obéissance naturelle fasse à mon Maitre.

 

L’examen se poursuit…de près, c’est le moins que l’on puisse dire : Monsieur P se place accroupie face à ma chatte ou me fait pencher en avant. Il examine les moindres recoins et m’expose ses commentaires. Plaisants, pour la plupart. En tout cas, pas étonnée ou surprise, je connais mon corps. Mentalement, je subis, toujours dans l’exécution, pas vraiment dans la sensation. J’attends aussi les remarques car je sais que ce n’est pas net ! Elles viendront !

La notification de la marque que je porte me ravive. Oui, je Lui appartiens !

 

Je dois maintenant prendre des poses face à eux. J’aime la provoc d’ouvrir mes fesses, ma chatte à cet homme et encore plus montrer à mon Maitre que  je peux le faire sans pudeur.

« Ressens-tu une gène ? ». Mon Maitre vient de se placer face à moi. Observateur. « Oui », là,  je la ressens.

« Par rapport à moi ? » me demande Monsieur P

« Non ».

Je sais que c’est juste d’être nue, en pleine lumière, face à mon Maitre. Comme à chaque fois qu’il s’assoie ainsi pour me regarder. Ce n’est pas étrange comme semble le dire Monsieur P, c’est simplement le fait que je suis consciente des défauts de mon corps et que là, mon Maitre ne peut que les remarquer. J’éprouve une certaine déception à ne pouvoir lui offrir un beau corps. Je lui dois d’être bien et ce n’est pas le cas.

« Tu veux que l’on te bande les yeux ou que ton Maitre sorte ? ». Quelle question ! bien sur que non ! Mon seul défi est de rester face à lui, de reconnaitre et de voir que mon Maitre a une  plus belle vision de mon corps, de mon être que moi-même. Qu’il est mon miroir positif qui fait que je m’accepte de mieux en mieux.

 

Monsieur P me demande alors de prendre les poses, d’écarter mes lèvres un pied sur une chaise, sous ses yeux et aux yeux de mon Maitre. Je coule. Il me sonde et part noter. Je reste face à Maitre MaX ainsi, impudique, un rictus de provocation, de plaisir à lui offrir cette position. Un échange dans nos regards. Sa satisfaction. Je mouille de cette « provocation » la mienne, la leur… et je joue des filets de mouille entre mes doigts. Mutine.

 

Ensuite, Monsieur P me demande de me mettre à 4 pattes. La tête entre les jambes de mon maitre, je sens ses caresses sur ma nuque. Je me sens docile et reconnaissante, comme une chienne, bien, naturellement. A ma place. D’ailleurs, je ne sais pas trop ce qui se passe derrière. J’adore la sensation de sa main sur ma nuque ou sur ma tête.

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« Avec quelles parties de ton corps, peux-tu donner du plaisir à un homme ? » pas de répits, l’examen se poursuit.

Je réponds en toute conscience de mes capacités : la bouche, la chatte, le cul, les mains.

« Et ? » me demande-t-il.

« Les seins peut-être » dis-je doucement. Un ton doux, bas, sincère qui ne m’a pas quitté depuis le début et surtout qui ne s’est pas renforcé ou affirmé.

« Nous allons voir cela ! »

Monsieur P se déshabille et s’assied face à moi, me présente sa queue.

(Moi aussi, je me permets de juger, mais dans ma tête ! Belle morphologie, oui mais j’ai le sentiment que je ne serais qu’un objet, que je ne pourrai recevoir en « profondeur »).

Je m’applique à le sucer, sans les mains, puis avec. Joue comme j’aime à le faire. Je peux lui donner du plaisir, je le sais.

La chatte maintenant : il s’allonge au sol et je dois lui mettre un préservatif et m’empaler. Je reste à genoux devant le banc, je n’ai pas envie de paraitre maladroite, cela fait tellement longtemps que je n’en ai pas mis un…je repense aux multiples fois où j’ai voulu demandé à mon maitre ces gestes…tant pis pour moi, là, j’ai vraiment honte ! J’ose dire que je ne sais pas plutôt que d’essayer. De toute façon, je n’ai pas le choix. Monsieur P, prend les choses en main et je n’ai plus qu’à m’empaler sur lui. Cet homme a toutefois l'art de comprendre et de mettre à l'aise.

J’aime ça, prendre sa queue dans ma chatte. La honte a du mal à se dissiper. Je suis face à cet homme qu’il faut que je découvre, que je teste pour trouver comment lui donner du plaisir. Je réalise aussi que je suis mouillée, trop, et que sa queue ne touchera pas mes profondeurs. Je cherche à le sentir mais rien à faire. Je ne peux pas non plus m’appuyer sur lui car il n’est pas du même « gabarit » que mon Maitre. Un peu désemparée, je poursuis mais sans résultat.

Il me demande alors de m’allonger et me prend, de face. C’est difficile pour moi de le regarder, d’être en face de lui et de ne pas ressentir. Ma chatte est trop peu sensible.  Puis il me place sur le coté et me prend le cul. Là, par contre, l’impact est savoureux. J’éprouve du plaisir et accompagne ses mouvements. C’est plus fort que moi, je cherche à amplifier mon plaisir, à profiter un peu. J’ai cherché la main ou le pied de mon maitre à quelques reprises comme pour retrouver notre bulle et partir avec lui. Mon esprit n’a pas réussi à s’évader de cette enveloppe en partie objet.

 

Puis,  je suis évaluée sur mes capacités à la contrainte : fellation, gorge profonde, fist de la chatte et anal.

J’apprécie, là, que les positions de contrainte me soient données, imposées. Je les sens, les vit. Je vibre et attends chaque étape. Mon Maitre n’est pas loin, apprécie ou aide au positionnement, plonge dans mes yeux, les cherche parfois. Il m’analyse et je sais qu’il réalise que là, je suis bien, je suis dans notre univers.

Une fellation en gorge profonde m’est imposée et où, malgré tout, je joue de ma langue. Je suis très vite rappelé à l’ordre pour rester passive. Je m’exécute. Les images du net tournent dans ma tête. Mon Maitre aura l’image de ma docilité en cadeaux. J’aime cela.

Mise en scène, je suis sollicitée à me mettre  tête à l’envers sur le canapé. La contrainte est plus difficile et étouffante. Mon Maitre qui me maintient, donne à cette position, une situation qui rejoint mes fantasmes.

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Maintenant, à quatre pattes en appuie sur le canapé, les jambes écartées, j’entends les gants, prémices du fist. Je m’offre, reste sans bouger. Les doigts s’immiscent en moi. Mon Maitre à mes cotés me regarde toujours, puis  passe derrière moi. Je ne sais si je pourrais absorber la main de Monsieur P. Je me concentre, me détends. Quelques points sont douloureux, par manque de gel, mais je sens que petit à petit il entre profondément en moi. Pas envie de l’interrompre au risque qu’il croit que j’ai du mal à être dilatée. Il joue de mouvements et, à l’intérieur, stimule mes parties sensibles. Va-t-il me faire partir ? Je l’attends tout en ayant conscience qu’il ne juge que ma dilatation. Mais sait-on jamais, en sentant mon désir, peut-être sera-t-il tenté de me faire jouir. Il teste. Je commence à me laisser aller, bientôt…et il arrête. Dans ma tête, un cri sourd : « nonnnn »

Passage à l’anus. Ce sera plus difficile, je le sais car je ne suis plus « sure » de moi. Il pénètre petit à petit chaque doigt, j’ai envie et oscille entre me laisser aller et me retenir. Je crains d’être mal jugée. Il stoppe, pour moi, en plein milieu de la pénétration. Pourquoi ?....j’appréciais.

 

Debout, il m’est annoncé que je vais être jugée sur mes capacités à résister à la douleur. Utile pour les punitions que mon Maitre m’infligera si je ne suis pas ses ordres ou ses désirs.

J’ai la sensation de me sentir revivre  à cette annonce. Je suis prête. Les mains derrière la tête, mon Maitre devant moi, je suis bien, j’attends le challenge, les sensations, le feu. Monsieur P me demande de fermer les yeux. Je sens alors les pinces sur mes tétons. Une douleur que j’apprécie dans son intégration. Des jeux, des titillements. C’est vrai, un téton toujours aussi sensible mais dont j’arrive à gérer la sensation.nbIMG 3558

Pince aux lèvres, étirée, écartée, les chaines coincées dans mes bas. Je jubile, je suis excitée par la situation, par l’image que je peux donner. Les mots d’admiration que j’entends me confortent. Monsieur P joue de moi et j’apprécie fortement. Mon Maitre assiste de près, il est avec moi et ressent mon plaisir à subir cela.

Après ces instants de test, je suis soumise à la fessée, penchée sur le canapé. Mon Maitre me rappelle que j’ai oublié de compter. Dois-je ?  Le martinet suit, une sensation agréable de feu. Puis un feu plus saisissant, une baguette. Je compte dans ma tête chaque coup au cas où l’on me demande des comptes. Je prends sur les fesses, puis debout, sur les seins, la chatte, le ventre. Les seins qui subissent rarement ce feu y sont sensibles. La douleur est tout à fait supportable. Mon attitude est de rester fière sous les coups, de les intégrer sans broncher. Bien sur, mes dents se serrent parfois un peu selon les impacts mais la gestion n’est pas difficile. J’ose imaginer la fierté de mon Maitre, parce que là, c’est Nous !

Les marques rouges sur mes seins me plaisent et mon Maitre admire.

 

Après ces évaluations, Monsieur P m’accorde de pouvoir jouir. Debout face à lui, il me place un vibro sur la chatte mais l’excitation des dernières phases est telle que l’orgasme arrive de suite, je me sors pour ne pas partir ainsi. Debout, j’ai très peu d’appuie et pour profiter, Monsieur P me propose de m’allonger.

Là, j’offre ma chatte, aux vibrations et à leurs regards. J’ai envie de jouir pour mon Maitre et pour cet homme, lui montrer l’état dans lequel me met la jouissance. L’orgasme vient enfin, me contractant et me faisant aussi tortiller pour sortir des vibrations qui amènent ensuite au supplice. Mais là, mon maitre me prend les bras, me bloque et monsieur P ne lâche pas, poursuit, je jouis encore et encore au supplice. Je vacille entre chatouille insoutenable et jouissance. Ils ne cèdent pas. Eprouvante épreuve ! Heureusement, ils stoppent. Mais j’ai adoré cette phase de contrainte. Je souffle enfin.

 

....................

Une étape d'évaluation bien particulière où jamais vraiment dedans et juste à l’orée des sensations espérées. Perturbante par le jugement que j’ai subit de plein fouet, sans détour… Consciente que ce qui a été dit est juste, que le travail que j’ai encore à accomplir est là, et que c’est le début de notre chemin vers nos désirs plus profonds.

Maitre, je ferais tout et je serais à votre écoute pour corriger ces défauts.

Ainsi, je pourrais encore plus vous combler.

 

Par Chienne Saly - Publié dans : Etapes
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