Mercredi 7 décembre 3 07 /12 /Déc 00:18

RDV pris cet après midi. Je rentre, il est 13h. Mon Maitre est là, devant la porte, je m’en doutais un peu. Du coup, je sais que je vais devoir me préparer en sa présence. Comment faire ? Une fois face à lui et dans ces bras, j’oublie bien vite le « comment vais-je faire ». Je ressens le bien-être, l’attention. Je savoure simplement notre étreinte, nos échanges.

 

Il faut que j’aille aux toilettes et l’exprime à mon Maître simplement (oui, c’est le début de la préparation). Là, l’étrange c’est que depuis ma pièce, j’imagine qu’il m’attend.  Je n’ai pas vraiment honte. Un peu, juste. Mais ce dévoilage est quelque chose de naturel et doit l’être. Une étape, oui.

De là, j’entends aussi qu’il prépare son sac, j’entends les chaines, les barres… Allons-nous rester ici ? Serons-nous que tous les deux ? Est-ce pour partir en voiture ? « Etrange échange »….

 

Je suis dans le « Oser », « Faire »… et je palpite de vivre enfin des choses imaginées.

Puis la douche… Mon Maître souhaite me laver et il m’accompagne. Je commence seule puis il s’approche pour me savonner. Etrange sensation de quelque chose que je découvre, passant outre le fait que j’ai du mal avec le tactile.

Je dois faire mon lavement. Là, j’avoue que j’étais prête dans ma tête mais que dans les faits, cela s’avère plus compliqué. Comment va-t-il voir cela ? C’est comme « les boîtes de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on tombe » et j’appréhende. Je mets du temps avant de me lancer. Il  est patient. M’encourage. Me confirme son désir d’assister. Je me sens rassurée et m’applique à ma tâche au bout d’un certain temps. Drôle d’expérience. J’ai l’impression que là, je n’ai plus de secret pour lui… il connait tout de moi, de mes préparations… Soupir. Il n’est pas dégouté mais au fond de moi, je savais qu’il ne le serait pas. Ses demandes sont toujours commandées par son esprit, ses désirs, ses réflexions. Moi, j’avais imaginé que cela pouvait arriver (lors de mes lectures). Une serviette tendue, il m’essuie et je n’ai plus qu’à m’habiller.

   

Sous ses approbations j’enfile une jupe noire et un gilet noir ajouré. Maquillage, parfum, talons, je suis prête. Mon collier avec l’initiale M orne mon cou d’un lacet noir.

Nous partons, nos sacs noirs en main. J’ai le ventre un peu noué.

En cours de route, il me dévoile que nous allons voir Corsaire. Là, les images, les possibilités arrivent, même si rien de précis ne se dessine. Je vois le blog de Corsaire, me rappelle les échanges avec mon Maitre. Je respire.

 

Nous arrivons à l’hôtel. Descente de voiture, deux hommes nous regardent et entrent dans le bâtiment. J’avoue  que l’idée que ce soient des participants me passe par la tête mais le bâtiment en travaux m’explique que ce sont des ouvriers. Pas de gang bang mais Corsaire seul avec mon Maitre. La traversée du hall me parait assez longue. Quelques regards sur nous. La pression monte, même si je parais sereine.

Une fois dans la chambre, la prise en main ne tarde pas.

Mon Maitre me demande de me mettre dos au mur.nbDSC04034

« Déshabille-toi »

J’ôte mon gilet. Je suis bien, à l’aise.

 

Mon Maitre me place un collier, plus large qu’à l’habitude. Ce n’est pas de l’ornement !

Mes mains sont liées dans mon dos et une barre rattache mon cou à elles. Je vis chaque minute au compte goutte et n’imagine pas les choses. Je savoure l’instant, guette les indices.

Mon maitre ôte ma jupe, ses yeux dans les miens. Corsaire suit la scène, attentif et admiratif de ce que lui révèle mon Maitre, petit à petit. Il me connait déjà, c’est vrai, mais je le sens comme inspiré. Moi, je ne sais trop comment réagir, le regarder, baisser les yeux. Mais l’atmosphère, bien qu’ailleurs, est détendue.

J’écoute, suis attentive.

 

Ils m’écartent ensuite les jambes et les maintiennent largement ouvertes avec une barre et mes liens. Je suis mouillée au dire de mon Maitre.nbDSC04037

Corsaire peut me prendre en main. Acculée au mur, ses doigts entrent en moi et jouent déjà de mes sens. Mon Maitre observe me tiens et jauge les effets. Sa main maintient ma tête en arrière et mon corps s’immobilise, les reins cambrés. Je subis les gestes de Corsaire et finis par couler de jouissance ! Déjà !

 

« Tu vas être dilatée » m’expliquent mon Maître et Corsaire.

« Tu aimes être dilatée ? »

Des questions, des réponses toujours aussi difficiles à sortir. Peur de décevoir parce que je donnerai un « oui » tout court ou de paraitre ridicule à dire : « oui, monsieur ».  Je ne sens pas vraiment comment me comporter. Je reste dans le simple.

« Oui », dis-je  après une longue hésitation. Ma tête répondait mais pas ma bouche. D’autres questions de préparations suivent.

 

Pas très loquace alors, pour la suite, j’ai droit au bâillon.

Ainsi liée, je suis dans mes désirs. Je découvre l’inconfort d’être ainsi écartelée debout mais aussi de saliver autant.

Leurs doigts jouent de moi à me faire encore couler même dans cette position incommode.

Je ne suis qu’un corps démoniaque qui ne veut pas m’écouter. Je me sens gérer, et j’en provoque mon Maitre mais tout finit par céder. Les yeux de mon Maitre commencent à partir dans l’ombre de son esprit.

 

Ils me basculent ensuite à plat ventre sur le lit. Je suis au bord, les mains attachées en l’air. Ma croupe est à leur merci et mes mouvements sont limités, je le sais.nbDSC04039-copie-1

Que va-t-il advenir ? Jusqu’à quel point, Comment ? Je suis entre le désir et l’appréhension. Je sais qu’ils vont repousser mes limites.

Ils testent mes antres, mes sensations : chatte, clitoris, je suis réceptive.

Mais bien vite, je réalise l’objet de ma dilation : anale.

Corsaire, la main enduite de gel commence à me travailler, lentement, inévitablement. Sa pénétration, sa fouille est poussée, très poussée. Il faut que j’y arrive. Il entre, encore et encore, j’apprécie et subit la douleur d’un passage trop étroit. Je souhaite y parvenir mais une sensation de coupure me saisit. Impossible de l’ignorer. Je contracte pour arrêter et là, c’est pire ! Il continue à vouloir pénétrer, je contracte de trop et la douleur s’amplifie, je me déchire de quelque part. Mon corps n’a d’autre choix que de hurler. Des cris atroces que je ne me suis jamais entendu. Ils n’arrêtent pas. Je souffre outre m esure, je suis ou vais être déchirée s’ils continuent, ca brule. Je me tords, essaie de me sortir de là et sens mon Maitre me maîtriser. Cela ne sera pas possible, j’ai perdu la tolérance, la respiration pour intégrer, je redouble de puissance pour me sortir de là. Vont-ils comprendre ?nbDSC04042

 

Ils arrêtent enfin, je respire. Et je brule. Ma respiration devient si faible de soulagement que je ne la sens plus. Suis en apnée.

Dans ma tête, j’aurais voulu poursuivre mais plus délicatement ou par une astuce (respiration, autre, je ne sais). Mon Maître me rappelle que j’ai un mot de secours. Il veut que je le dise ou pas. Difficile de dire que je veux poursuivre mais pas dans cette souffrance, que je veux qu’ils soient plus doux. Et puis c’est avouer aussi que je ne peux pas … trop de dilemme dans ma tête. Rien ne correspond à ce que je voudrais. Et je réalise aussi que rien ne correspond à ce que mon corps peut endurer (en ce moment précis).

Là, je suis déçue. Déçue de ne pas y arriver. Honteuse d’avoir hurlé. Déçue de décevoir. Finalement, la douleur me fait rebrousser chemin. Dois-je me rendre à l’évidence ? La tête dans le coussin, je reste quelques minutes face à moi, perturbée.

Pourtant je sais que cela aurait pu, j'aime tellement ces sensations anales...

 

Après quelques instants de récupération, je suis levée et mise sur le dos, les mains rattachée en l’air, les jambes écartées, attachées aux extrémités du lit. Peu de mouvements possibles. J’aime cela même si je me juge toujours. J’attends de voir ce que je vais subir. Des mots, sur ma chatte, mon clito. Une allusion à une chose que je pourrais subir : l’aspiration de mon clito par le vide. « Il grandira de quelques centimètres ». J’écoute, me demandant si c’est pour plus tard, maintenant ou une autre fois. Ils ont le don de me perdre mais je reste sereine.

 

« Une autre fois » me dit Corsaire.


Je reste en position. Ma chatte est fouillée et je sens, aux préparatifs, que c’est son tour ! Le mélange de prise en main entre mon antre et mon clito me fait basculer, me mène aux désirs, aux plaisirs. Mon Maitre, ajoute petit à petit des pinces à mes seins. Je vacille entre les deux. J’ai envie qu’il entre. J’ai envie de l’absorber. C’est dur aussi mais par certains attouchements internes, et le rappel de mes seins, je me sens partir et par la même, me décontracte, m’ouvre. Il entre. C’est bon, vraiment, j’oublie les pinces et me laisse aller. Je ne suis plus que feu et plaisir jusqu’à ce que la largeur de la main me rappelle à des douleurs blessantes. Mon Maitre, juste à côté, absorbe mes états, mes gémissements et attise mon souffle à son bon vouloir.

 

Relâchement, mais ce n’est pas fini.nbDSC04047

 

Maître MaX me met un bandeau sur les yeux. Je retombe dans l’attente. Mes oreilles sont attentives à chaque bruit. Les sacs. Mais peu d’indice. Je suis à nouveau stimulée et quelque chose pénètre en moi. Un gode assurément. Puis le silence. Une préparation, c’est étrange. Je n’arrive pas à comprendre et puis mon Maitre me demande si j’ai senti. «oui ». Il me confirme qu’il s’agit d’un gode mais qu’il est particulier. Et là, je comprends qu’il peut être électrique ou vibrant. Corsaire et Maitre MaX me confirment qu’il va me permettre de me muscler, de travailler. Là c’est sur, il est électrique. La tension monte. Ma respiration se prépare à l’acceptation de cette nouvelle sensation ou douleur.

 

Des intensités différentes, montantes, commencent. Je ne sens pas grand-chose. Cela ne touche qu’un endroit de ma chatte, profond. Que vais-découvrir ? Jouant d’intensités, de pauses, ils me font réagir. Mon Maitre est à côté de moi et m’aide à gérer les contractions. C’est saisissant et douloureux mais supportable. Il faut arriver à passer au-delà. Le plus déroutant et de se faire surprendre par ses douleurs et d’entendre que ce n’est que le début et que c’est doux. Je me demande quand même si je vais résister. Alors je respire, intègre, sous le souffle de mon Maitre que je sens. Je me prépare à plus. Il faut que j’arrive à plus. Et puis, pour le moment, je ne sens pas de jouissance ou de plaisir particulier alors il faut que je tienne plus, encore.

 

Certaines électrisations me font crisper, les pinces aux seins, la présence de mon Maître, les mots, tout ce mélange, résonnent, c’est impressionnant. Je ne sais plus trop. Mais je sais que ses bras sont là, autour de moi et m’aident. Je me doute aussi qu’il apprécie mes réactions et en sourit peut-être.


Et puis, je subis « tranquillement ». Mon Maitre se relève. Ils parlent de fixer le gode et de me laisser. Ils cherchent comment. Scotch, lien ? Non, ils vont faire autrement, avec autre chose. J’écoute. J’entends des papiers et puis un spray. J’imagine une huile, un gel particulier pour transmettre le courant. Et puis une pique dans une de mes lèvres. Je vois une pince crocodile pour faire passer le courant. Ca pique particulièrement, il faut que j’intègre cette nouvelle pince pour attendre l’étape suivante (ils l’ont ma l mise mais je tiendrai). Du spray, la deuxième lèvre, idem mais moins douloureux. Comment vont-ils attacher le gode avec cela. Des tas d’images de ma chatte dans cet état me passe par la tête...

 

Et puis, une étincelle : ce sont des aiguilles. Le spray, encore. Une idée me vient : « ils vont me poser des anneaux ». Je suis étrangement calme, mais m’interroge car nous n’avons pas parlé de cet éventualité avec mon Maitre. Cela m’étonnerait qu’il franchisse le pas sans mon accord. Le bâillon m’a été ôté, je peux donc dire quelque chose. J’accepte ce qu’ils me font. J’imagine mon Maitre à mes cotés fixant mes lèvres et attentif à ma réaction. A vrai dire, je sens cela possible sachant qu’il pourra jouer de cela et que ce n’est pas mutilant pour mon corps. J’attends. 

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Maitre MaX m’annonce qu’ils vont me laisser ainsi, seule. Il me remet le bâillon. J’intègre toujours les pulsions électriques, les pinces, le bandeau et me calme, j’obéis sans peine.

 

Ils sortent.

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En leur absence, je fais attention à chacune des parties de mon corps. Je visualise. Et en  alternance,  je sens les douleurs dans mon ventre que j’intègre de mieux en mieux. Je me décontracte, mes jambes s’allongent. Mes épaules se détendent. Je joue de la boule de mon bâillon pour avaler ma salive. J’espère qu’ils n’ont pas mis un téléphone pour filmer et me surveiller. J’attends. Je décide de ne pas faire attention au temps mais de me concentrer sur l’effet éventuel que vont occasionner les stimulations électriques. Des bips annoncent je ne sais quoi et chaque fois me font préparer à toute éventualité de jeux électriques. Rien de particulier ne se passent, sous se tambourinement, toujours au même endroit dans ma chatte. J’avoue rester passive même si je me demande ce que donnerait l’augmentation de l’intensité. Cela serait sûrement insupportable de se voir percuter ainsi sans effet particulier. Le gode bouge et pour éviter qu’il ne sorte, je m’applique à ne pas contracter, à essayer de le remonter…. Je suis vraiment obéissante et docile, même seule ! Quoique toujours un petit peu mutine dans ma tête.


Ils reviennent. Ils ôtent les pincent ou les aiguilles, mon bâillon et le bandeau. Je suis prévenue que c’étaient des prémices de futures séances. J’appréhende quand même ces futures séances. Une question subsiste : aurai-je dû éprouver du plaisir ? M’ont-ils juste laissée ainsi pour éprouver mon mental ? …

 

Pause, ils m’ont ramené de quoi me désaltérer. Le frais me fait du bien.

Et puis, les mots de mon Maître :

« Mets-toi à 4 pattes »

Je sais que mon visage doit traduire mon étonnement à ce que cela se poursuive. Mais j’adore que l’on reprenne mon esprit dans son relâchement.

 

Je m’exécute.

 

Les barres me sont remises aux chevilles et,de mes poignets aux pieds. Les mains jointes, la croupe offerte.nbDSC04054

 

Mon Maitre prend la cravache et commence à me bruler. Des coups secs, cinglants. Je n’ai pas compté et il me fait la remarque. Je poursuis le compte… Le feu, il en joue. Les zones, il les connait. Je suis fièrement dressée mais ses coups me font parfois flancher. Je résiste, j’absorbe, j’intègre. Je compte. Je brûle, je plis. J’enrage mais je tiens. Maitre démoniaque ! Puis les mains, une fessée marquante. Je sens que je brule de partout, que le feu m’envahit mais étrangement, cela me fait parfois me dresser encore plus. Et même s’ils m’obligent à me cambrer ou me redressent, je me sens fière. Chacun leur tour, ils jouent de mes sensations, de mes forces et de mes faiblesses… Je jubile parfois, suis emportée. Je me sens tantôt à leur merci, tantôt si enragée et forte. Je me sens chienne en cage. Prête à bondir !


Le feu ne cesse pas. Corsaire jauge mon plaisir, ma résistance. Mon Maitre plonge dans mes ténèbres, apprécie ma profondeur noire et je sens parfaitement que nous sommes l’un dans l’autre, l’un avec l’autre, dans cette autre dimension que nous adorons. Que ce lien est bon. Je m’abandonne. Et viens à apprécier le feu, à être tout autre, à n’être que ce feu. Le plaisir est là.

 

La cravache, les coups de fouet sur mes seins, sur mon ventre sur ma chatte me saisissent à tour de rôle. J’aime et grimace aussi. Le fouet sur mes seins est particulièrement saisissant (manque d’habitude). Je me sens possédée dans tous les sens du terme. Me maintiens encore. Corsaire s’immisce alors dans ma chatte, me parle, m’excite par ces mots :

 

« belle salope »…

 

Je suis surement plus provocante, plus féline, plus démoniaque. Je joue aussi. Ses mots, ses regards, son attente provocante. Je jouis du feu qui s’abat par la main de mon Maitre et je ne souhaite qu’une chose, ne pas cacher mon plaisir à Corsaire. Je suis bien et emportée. Soudain, ses doigts sont sur mon point faible, dans mon antre, et le feu de ma croupe envahissant mon corps, je sais que je suis au bord de l’explosion. Je brule tellement intérieurement que ce feu se transforme en multiplicateur de plaisir, à moins que cela soit moi qui l’intègre en plaisir. J’explose et me liquéfie de l’intérieur. Les brulures ne sont plus que jets de fluide. Je me libère et inonde les draps. J’en suis impressionnée…


Reprise en main au dessus de cette flaque...  Je flanche de plus en plus sous les brulures devenues trop vives. Je peine et je le sens. Ma respiration m’aide mais j’ai du mal à reprendre mon souffle. Mon Maitre me pousse.

Le calme. Le feu se retranche ou s’évapore ? Mon Maitre a cessé. Je dois me remettre à 4 pattes sous ses ordres. Soit.

A nouveau prête. Ce n’est pas de l’inconscience, c’est juste que la douleur s’atténuant, je ne souhaite que retrouver le plaisir d’être transcendée pas son feu.

Les fessées poussées m’ont envahit comme une chaleur excitante.

J’avoue que le plaisir a été loin. nbDSC04055

 

 

 

 

 

 

 


Corsaire a un cadeau pour moi. En l’occurrence pour que je puisse m’entrainer et satisfaire mon Maître. Je pense à un plug particulier. Je suis toujours à quatre pattes et ne me suis pas retournée pour voir.  Je sens alors une forme contre mon anus. C’est moi qui dois venir m’empaler. C’est rassurant mais cela ne fait pas passer mon appréhension de toucher la coupure de tout à l’heure. J’essaie, me lance. Le gel aide à l’entrée de l’objet mais je sens bien que je suis contractée et plus sure de moi du tout. Mon Maitre est là, me rattrape, me maintient encore un peu. Et je m’empale. Les mouvements lancinant me décontractent ; Un peu douloureux, un mauvais passage mais je finis par l’absorber avec plaisir. Là, les mouvements me stimulent. Prête à l’orgasme, prête à jouir. J’en veux encore. Mais soudain, la brulure de cette coupure. Je résiste mais n’en peux plus. Je l’expulse.


Ma chatte est alors prise à parti. La main de corsaire reprend son chemin. Je m’ouvre petit à petit. Je le veux en moi, cette fois. Excitation et plaisir, je me sens plus à même et il finit par entrer. Le bonheur de le sentir ainsi. Mon Maitre, là, devant moi, absorbe encore et toujours la folie qui me prend et tout mon plaisir. Nos yeux sont profondément ancrés l’un dans l’autre. Plongés dans notre échange, dans nos émotions, dans nos sensations, dans cette dimension, nos Démons s’appellent, s’interpellent. Jouisseurs, nous sommes. Jouisseurs l’un de l’autre, l’un pour l’autre. Ces moments là, je les adore.

 

Détachée et relevée, le moment est venu de remercier Corsaire de tout le plaisir et l’apprentissage qu’il m’a offert. Maitre MaX me demande de m’agenouiller. Son invité accepte ma bouche avec plaisir. Je m’applique, reconnaissante, comme j’aime à le faire.

Puis il souhaite prendre mon cul, l’objet de son éducation du jour. Je lui offre à quatre pattes sur le lit, tête sur mes mains, largement offerte. Je bouge juste pour son plaisir. Je m’applique à le remercier et conçois de n’agir que pour son plaisir.

Il jouit et je suis fière.

 

Etonnante expérience, vraiment. Voici quelques révélations de fin d’étape.

Mon jouet est un rondin de bois lisse et vernis. Enorme. Je n’ai plus qu’à m’entrainer.

Sur ma chatte, je n’ai pas d’anneaux mais j’ai bien eu des aiguilles et je saigne encore un peu. Cela ne fait pas mal, mais l’idée que cela puisse être aux tétons (comme cela a été évoqué) me perturbe : trop délicat et si en plus je perds en sensibilité ?

Ce que je découvre aussi, c’est que les aiguilles ne traversaient pas seulement mes lèvres mais étaient plantées dans le gode pour le maintenir. Heureusement que je ne l’ai pas expulsé ! Car, même si Corsaire m’affirme que les lèvres sont résistantes, je frissonne d’une déchirure.

Je sais que je peux endurer, transcender la douleur en plaisir mais je sais aussi que toutes anomalies touchant à me blesser me rend craintive.

Mais malgré tout, j’aime à entrer ainsi dans mes fantasmes, dans ma pénombre.

J’aime à sentir et partager avec mon Maitre. Un partage sans nom, si ce n’est que la dimension de notre lien.

Inexprimable ce lien, ce bien être qui nous envahit quand on n’est plus qu’un….

 

Par Chienne Saly - Publié dans : Etapes
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