Dimanche 25 mars 7 25 /03 /Mars 00:26

Messages de la veille : tu pareras tes chevilles et tes poignets. Prépare deux jeux de cordes et blacky !

Des frissons me parcourent. Ces affirmations directes et sans détour me laissent désireuse et interrogative. J’imagine bien des choses mais surtout me dis que je peux m’attendre à quelque chose de différent, je le sens…


Ma préparation, j’y prends un soin particulier, stimulée par un désir de surprendre mon Maitre, de lui offrir une belle vision : je me mets nue, passe mes liens de cuir au chevilles et aux poignées. Mes gestes s’enchainent naturellement. J’encre le M de mon Maitre sur ma chatte et mets mon collier. Les cordes sur la chaise, la boite de « blacky » à disposition. Je n’ai plus qu’à m’agenouiller sur le jeté de lit en satin violet et à attendre. Les cheveux lâchés sur mes reins, je me place de dos à l’entrée. Une envie de lui offrir cette image.74---Jeu-de-pince--prise-en-main 4297b

Il entre. J’entends et entrevois son sac noir, des frémissements, je n’avais pas pensé qu’il l’aurait mais à la fois, cela confirme mon sentiment que cette rencontre est particulière et différente. Il est vraiment décidé.

 

Maitre MaX s’approche et me respire. Je sens sa fraicheur, son souffle. Je ferme les yeux pour savourer. Un reflex. Un moment qui me fait basculer dans les saveurs de ma soumission, de l’offrande, de l’attente, attentive pour répondre à ses désirs.

Il repositionne mes mains sur mes cuisses, paume vers le haut.

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Puis, il ôte mon collier. J’avoue que la sensation est surprenante. Une sorte de dépossession. Que vais-je devenir ? Que va-t-il me demander ?  Il attrape alors un collier imposant et me le met. Il est immobilisant et mon cou tenu ainsi oblige mon dos à se dresser, à se positionner fièrement. Je sens qu’il accentue ma posture. 

Je suis surprise de ce nouvel objet.

Immuablement, mon Maitre poursuit. Il prend les cordes, joint mes bras dans mon dos et commence les liens. Je sens une tension désireuse monter petit à petit. Les interrogations ne font que traverser mon esprit et laisse place aux saveurs de ces liens. Je sais cependant qu’il faut que je sois prête, surement prête à subir des douleurs oubliées.

Son regard est tendre et décidé, observateur et inquisiteur, profond et je sens qu’il savoure l’état où il me mène. Je sais qu’il va chercher autre chose de moi, je le lis…

 

Mes mains sont attachées et il joue de mes seins, les pince sans retenue entre ses doigts. Il m’embrasse pour perturber ma concentration et ça marche, je vsacille entre les deux. Mais surtout, je me surpasse, j’intègre : la douleur se mêle à ses baisers et me rend folle, encore plus désireuse, encore plus démone, plus chienne et surement plus excitée.

 

Il sort des pinces à linge en bois et me dit : « Où les veux-tu ? »

-« Sur les cuisses » : cela me semble en effet le moins douloureux.

Perdu ! Ca me saisit et me surprend ! Finalement, c’est assez douloureux. Il faut que mon esprit passe à autre chose. Du coup, j’appréhende la suite et j’hésite à désigner un autre endroit.

-« Le ventre », dis-je sans conviction. Pas mieux, voir pire !74---Jeu-de-pince--prise-en-main 4300b

Mon Maitre reste loin et les installe petit à petit sans interruption. Je ne peux pas voir, le collier me bloque la tête. Je bouge parfois à me lever de mes talons, comme pour chasser ces multiples petites douleurs.

Après chaque duo de pinces positionnées, Maitre MaX m’interroge et je réponds.

-« Les seins » : pas douloureux. Il en ajoute et les positionne ainsi en travers de ma poitrine, cinq ou six par sein. Puis il place les dernières sur les tétons. Je me sens bien, sous cette emprise démoniaque et subtilement douloureuse. Un peu tiraillée par ci, par là. Les douleurs sont intégrables et se perdent dans mes chairs. Seuls des mouvements ou les appuis de mon Maitre qui s’approche me rappellent à l’ordre.

Je sens que ces points multiples qui s’appellent et s’interpellent vont me rendre folle, commencent à me rendre folle….

Au tour de ma chatte : ca va. Puis le clito : c’est plus délicat, pinçant, saisissant. Je souffle.

Je n’ai plus qu’à assimiler, je fais ressortir ma fierté en me redressant, me cambrant. Je subis, fière et battante, je repousse ses sensations limites.

 

Les yeux de mon Maitre sont noirs et profonds, toujours inquisiteurs mais surtout emprunts d’une assurance et d’un désir particulier. Il se nourrit de mes réactions, de mes souffles, de mes inspirations, de ma respiration. Il joue de caresses et de doigtés pour me faire bouger, me perdre entre toutes ses saveurs. J’avoue que le temps me parait très long avec ces pinces et je me demande combien de temps il va les laisser. Il faut que je tienne.

Il ajoute alors entre mes dents, un bâillon. Ce n’est pas le bâillon habituel, celui-ci est plus  contraignant, plus résistant. Là, c’est terminé, je ne peux plus rien dire ni même sourire. C’est vrai que je me demande ce qu’il va me faire pour utiliser un tel bâillon. Jusqu’où a-t-il décidé d’aller ? Les bras liés dans le dos, je n’ai pas grand choix de mouvement. La tension monte quelque peu. Il sort la cravache. Et là, les coups commencent pour me faire réagir. J’ai envie de résister, de le provoquer mais le feu est particulièrement saisissant. J’ai perdu l’habitude et suis surprise comme une première fois. C’est pas possible pour moi de ne pas pouvoir, alors je résiste, serre le bâillon, bouge de droite et de gauche pour diffuser les brulures dans mes chairs. Maitre MaX tourne tout autour de moi. Frappe, jauge, teste.

 

« As-tu compté ? » me dit-il soudain.

 

Ah, ca me tue quand il me demande cela ! Non, j’ai oublié. Alors je m’exécute fortement gênée par le bâillon pour articuler. A genoux, ma peau est tendue et de ce fait, les coups de cravaches sont excessivement saisissants pour rester sans bouger. En plus, je ne sais si c’est par plaisir de mes réactions, mais il joue de série de coups. C’est vraiment difficile à gérer.

Les pinces jouent de moi dans mes mouvements. Je tiens !

Il fait une pause,  ôte les pinces du ventre. Toujours aussi saisissant ces retraits, mais vite dissipés.

Quelques coups de cravaches. Me marque-t-il à son gout ? Je sais que je n’arrive pas à rester docile et immobile. J’ai beaucoup de mal et en suis quelque peu déçue.

Retrait d’autres pinces, lentement, une à une, en se plongeant dans mes yeux pour lire et se nourrir de mes réactions. Satané Démon, Maitre Démoniaque, vous me faites grimacer !

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Puis il m’attache un poignet au collier.  

Etrange contrainte.

 

Basculée en avant, il me demande de m’offrir.

Je me positionne à quatre pattes et me cambre tant que je peux. Position excitante pour moi, provocante et emprunte de sensations et de visions diverses. J’ai conscience que j’offre mes antres, que la vision est particulière et surement attractive. Je ressens à la fois la gène d’oser et le désir de rester à oser.

 

 

Il ajoute une entrave et reprend la cravache, histoire de tester encore mon endurance ou de chauffer mes fesses surement trop blanches.

Puis une instant d'attente. Je reste en position, plus offerte, sans bouger, excitée, bouillannante dans tous les sens du terme. Mon Maitre me prend alors par derrière comme une vraie chienne, comme sa chienne, son objet de désir, de plaisir. Et j’aime subir cet assaut ainsi contrainte, abusée, pas à mon aise, possédée.

 

Je suis Chienne, mais Chienne de mon Maitre, fière et désireuse de me présenter ainsi.

Maitre MaX m’impose ainsi d’autres positions, d’autres actes, me possède, use de moi. Je me laisse aller et réponds à ses désirs. J’éprouve un réel plaisir à ce qu’il profite de moi, de ma gorge, de ma bouche et au final, de ma chatte. Il va jusqu’à me positionner à son gré et me pénétrer d’un coup. Je suis surprise, et percutée si profondément que je ne peux m’empêcher de grimacer. Oui, Maitre vous savez me faire mal avec votre queue, mais si vous saviez quelle saveur cela a pour moi et où cela me transporte…. Hum, encore. Satané collier, il me contraint tant ! Je ne peux voir, bouger, je ne peux que subir. Mais j’adore ça.

 

Cette séance est un retour sur notre chemin. Nos esprits un peu en suspens ont évolué et veulent se nourrir de sensations. Sensations à jouer par l’esprit, par nos corps. Aller plus loin dans nos profondeurs noires. Il est très difficile dans cet écrit de décrire la noirceur ou plutôt la profondeur des yeux de mon Maitre. Il est aussi difficile de décrire comment l’on se nourrit l’un de l’autre, comment il me transporte dans mes désirs enfouis et avec quelle intensité il me savoure….

Par Chienne Saly - Publié dans : Etapes
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