Dimanche 7 avril 7 07 /04 /Avr 23:21

Retrouvailles et déjà, la main à la gorge, le souffle au visage, nos inspirations mêlées et Sa main entre mes cuisses.

Je ne peux m’empêcher de me coller, de sentir, de presser Ses fesses, de savourer, de jouer, de profiter.

Hum, mon dieu, que de saveurs retrouvées et tant imaginées dans cette attente.

 

Mon Maitre souhaite me boire, comme il me l’avait dit. Que je le suce, un plaisir. Des mots, des soupirs de désir.

Otant sa veste, sa ceinture. Il me passe cette dernière autour du cou et serre, me guide, m’emmène. J’aime ce cuir qui se substitue à Ses mains. Cette sensation de ne plus avoir assez de sang pour que mon esprit respire. Une sorte d’enivrement.

Je me retrouve soumise à Ses désirs, emportée vers les miens.

Il souhaite me boire.

- « Sur la table » me dit-il.

Je m’y assoie, m’y offre. Il plonge entre mes cuisses, se délecte de ma chatte, de cette mouille chaude que je sens couler. Je boue, je sens les vagues en moi qui partent, m’envahissent et déclenchent des ondes brulantes dans mon antre. Je ne pense pas jouir mais ce liquide brulant m’envahit. C’est tout comme. Je touche, je suis dégoulinante. Sa langue se joue de mes trous, un vrai délice.

Assise maintenant, je peux savourer l’enfouissement de son visage entre mes lèvres. Je jauge ses regards, son envie, sa folie.

Il arrête et me dit : « Que veux-tu ?, dis-moi ».

- « Encore »

- « Encore, quoi ? », « Dis ! »

Inspiration. Me voilà face à ce que je dois dire, ce qu’il faut que je dise si je veux obtenir ce que je veux. La phrase trotte de suite dans ma tête. Reste, à la dire. Je le fixe. Ne peux me défiler.

Difficile de me lancer en plein jour, face à ce regard inquisiteur. Mais devant cet arrêt et mon désir, je ne peux que m’exprimer, dire, oser.

- « Léchez-moi »

Il ne bouge pas.

- « S’il vous plait »

Il reprend.

Je savoure en me cambrant, m’offre, offre mon clito et coule encore et encore. Je boue toujours.

Je m’allonge et pars après quelques minutes à me délecter de toutes ces sensations.

 

Le sucer. Il le désire et je m’en réjouie.

Levée, agenouillée, c’est lui qui s’appuie sur la table. Je l’entreprends avec délice. La ceinture tendue autour de mon cou. Il finit par s’allonger sous ma main et j’en profite. Je joue, m’applique, observe… J’aime cette situation aussi. Cette sorte de possession qui m’est autorisée d’avoir pour Son plaisir et pour le mien.

 

Jeux en chambre, baiser, me faire baiser : Ses mots, une résonnance…

Dans ma tête, les images et les visions, les envies qui se sont bousculées depuis des semaines se sont envolées. Face à Ses questionnements sur mes envies, je suis vide. J’essaie de rassembler quelques idées mais rien. Je n’ai que l’envie d’échange charnel, de sexe et de plaisir. L’envie de retrouver nos chairs, nos plaisirs.

- « Baise-moi ! ». Quand il dit ça, ca m’excite, le désir monte, les images et les sensations précèdent mes actes, mais rien n’est direct… Des étapes pour moi, une en particulier qui me gène toujours autant. Et pourtant, je suis prête à bondir ! Une question en tête, comment veut-il que je fasse ?…

Enfin, après un moment et avec son aide, j’use et j’abuse de mon antre sur sa queue raide.

Je joue de ce fond désireux et gonflé, de ces sensations qui montent, qui me perturbent et m’emportent je ne sais où. Un moment que je me demande comment gérer. Sensation difficilement descriptible aussi. Surement le plaisir montant qui me fait bouger et finallement stopper. Seul le rayonnement de ce plaisir se diffuse alors et me trouble de partout.

Départ pour ses terres. Des paysages, des vignes, des bois, des cours d’eau, nous allons tout là bas.

Découverte d’un lieu en vielles pierres, d’une salle parée de vitraux. Magnifique ! Prenant. Je les fixe, c’est presque intimidant mais si excitant.

Là, le jeu sera différent, je le sais.

Nos sourires se répondent – pas évident de s’en passer après tant de temps. Je me demande ce qu’il a envisagé.

Il sort les cordes, lie mes seins et les fait ressortir. Puis ma taille et la serre. Je me sens mise en valeur.

Puis une corde entre les jambes, entre mes lèvres, prise et serrée. Ca brule et scie, il tire et joue. J’apprécie. Me voilà prisonnière. Mais que va-t-il faire ainsi de moi ?

Il lie ensuite mes cuisses, mes jambes.

J’admire les nœuds, le dessin que cela crée, la tension que cela engendre.

Les lies pendantes lui serviront surement à me maintenir. C’est vrai que je ne vois pas de piton au mur et les poutres sont trop hautes à mon humble avis. Que va-t-il faire ? Et comment surtout ?

Il poursuit. Les poignets sont joints et liés, puis les coudes.

D’un mouvement, mes bras se retrouvent coincés derrière ma tête. Pas très confortable. Un peu mal. Ma tête est contrainte.

Il balade ses mains sur moi, regrette la corde qui scie mon entre jambe et empêche finalement l’accès à ma chatte, je le vois bien. Inévitablement, je la mouille comme il le souhaite. Les faits sont là, et je n’y peux rien cela m’emporte dans mes sensations désireuses. Je doute de subir des abus sexuels ainsi attachée. Je ne vois plus qu’une possibilité, c’est qu’il m’emporte par la douleur. Plaisir ou punition ? Extrême ou joueur ? Jusqu’où ? Je métrise mes respirations. Gère mes pensées. J’attends de savoir. 

Il me caresse, profite des zones libres mais je vois que son envie de saisir ma chatte grandit.

La corde est humide, à ses dires.

Puis-je dire que ma chatte et moi sommes dans le même état d’esprit à ce moment là ? Je crois qu’elle ne réalise pas ce qui risque d’arriver.

Il ôte finalement la corde de ma chatte, et me la fait sentir.

Il m’amène ensuite près d’une barrière de métal arrondie fixée au mur. Je ne sais à quoi cela sert habituellement. Il m’y attache les chevilles. Je suis face à Mon Maitre. La position est délicate. Je n’ai pas mes mains alors il attache les sangles de ma taille pour que je ne tombe pas. Je reste à sa merci. Trop peu de mouvements à mon goût selon ce qu’il va me faire. La tension monte dans ma tête autant que les liens me tiennent.

Il place alors un bâillon sur ma bouche pour éviter les cris. J’inspire. Je sais que c’est la promesse de beaucoup, peut-être de trop. Ce trop qui touche mes limites. Ce trop qui pourtant me mènera dans notre monde.

 

Jouir, parce que j’aime ca, et y pense beaucoup, tel est le but que m’annonce Mon Maitre. Mais si je suis attachée, c’est qu’il va abuser. Je me demande ce que cela va donner. Ses mots sont inspirés de mes fantasmes. Tout cela devient si réel. J’adore. Je suis déjà transportée.

A la situation, s’ajoute la référence à une vidéo que je viens de lui montrer : une femme forcée à jouir complètement liée. Je me demande comment mon corps va réagir à tant de jouissance mais je suis prête.

Ma chatte exprime ses désirs et coule toujours comme si rien ne lui faisait peur.

Il entre ses doigts. Je subis ses va et viens. Je sens le plaisir pas loin, bouillant, au bout de quelques secondes.

Trop prête à cela. Premier réflexe : bloquer pour ne pas céder. Jouer encore un peu. Tant que je peux.

Puis il me demande de me laisser jouir.

Il veut que je jouisse. La position est inconfortable, la nuque me tire, mes mains sont engourdies, mes jambes immobilisées. Comment pouvoir jouir ainsi? J’abandonne un peu mon antre mais le plaisir que Mon Maitre me donne ne se transforme pas. Il est à la limite, sans plus, sans pouvoir basculer.  Une fois, deux fois, plusieurs fois, ses doigts entre en moi, pour me faire jaillir mais rien.

Je bascule alors de ma propre limitation, au désir de jouir. Je veux jouir ! Pour lui, et pour qu’il me libère de cette inconfortable position. Envie de jouir… toujours rien.

Le bâillon est bloquant, je ne peux avaler ma salive. Je bave, je n’ai pas le choix. Inconfort à respirer, inconfort de ma position, je ne peux gérer. Je ne peux répondre à son désir. Seuls ses doigts peuvent me guider et m’emporter. Je coule toujours. Je vois très bien, en parallèle, l’image que je peux donner ainsi, bâillonnée, et attachée. « Transportante » image.

Je n’arrive pas à jouir.

La position, le désagrément mais il est pourtant sur le point !

Je tarde trop à son gout (et au mien, aussi, je dirai). Il va cherche la tige de bambou dans son sac. Une punition pour ne pas arriver à m’abandonner, à répondre à sa demande.

Je me vois attachée ! J’appréhende. La situation bascule.

Les coups sur les hanches libres des cordes s’abattent un à un. C’est cinglant et profond dans la diffusion. C’est tenable mais je les reçois dans l’appréhension du cumul. J’aime ces coups comme je les redoute.

J’ai envie de jouir pour le satisfaire et non pour arrêter les coups.

Il reprend. Je n’y arrive pas, il pense que je joue. Ce n’est pas le cas et le bâillon m’empêche de répondre. Tout compte fait, je ne sais pas si je veux répondre car je ne comprends pas bien pourquoi je reste vacillante.

Il reprend ma chatte en main.

Son « alors ? » me tue.

Qu’y puis-je ?

Il reprend, sourit.

Puis me corrige à nouveau de coups de vime (bambou). Ca brule de trop, j’essaie d’esquiver. Il reprend, et souhaite que je lui dise pourquoi je ne viens pas. Il ôte mon bâillon. Il me fait promettre de ne pas crier ou gémir de trop. J’acquiesce. Enfin j’avale ma salive et peux lui dire que je ne sais pas, que j’ai envie. Il reprend pour voir. Le plaisir me fait gémir. Il stoppe.

Quelques coups de vimes. Je crie un peu fort. « Chut ! Ou je te remets le bâillon ! ». J’essaie de me calmer pour arriver à intégrer.

Il poursuit le travail de ce point si prometteur habituellement.

Je reste bloquée. Maintenant, je ne veux que cela : jouir. D’autres coups de vimes me cinglent. Je suis perdue et mes yeux implorent de réessayer pour que je jouisse enfin.

Les alternances de feux et de plaisir s’enchainent. Je me tords de plus en plus et desserre surement quelques liens à moins que cela soit mon corps qui arrive à se tortiller de lui-même en gérant ses contraintes.

Je gémis et crie de trop alors mon Maitre me remet le bâillon.

Il m’accroupie alors pour que je jouisse comme je sais le faire. En mode chienne. Il me donne une chance.

Jeu de bambou, de plaisir, mes cordes bloquées sous ses pieds ne me permettent pas de me dérober. Je reste docilement les jambes écartées, le désir au maximum.

Après un moment, j’ai l’impression de forcer l’abandon. Oui, j’emploie ces mots. Les jets viennent enfin. Petits mais bouillants. L’odeur me gène, j’ai un doute et serre tout pour éviter de couler plus. Il me demande si je veux encore jouir. Mais je préfère arrêter, je ne suis pas sure de ce qui vient. Alors il me donne le choix entre jouir ou le feu. Je choisis le feu.

Il me relève, regarde la petite flaque. Je ne sais s’il est déçu ou pas. Je n’ai pas assuré sa demande et je me dois d’être puni, je le conçois et le comprends. Il tient les cordes et me punit : fesses, dos, cuisses. Le feu me fait plier et pensant m’échapper je m’accroupie mais ce n’est que pire sur la peau tendue. Je m’assoie au sol, et le froid m’aide à éteindre la douleur. Mes hanches et haut de fesses sont plus accessibles. Petite pause. Je reprends mon souffle, il me relève. Les douleurs fuient.

- « Je veux que tu me suces », « tu veux ma queue ? »

- « oui, je veux bien », « s’il vous plait » une occasion de lui offrir du plaisir et d’avoir son nectar (un plaisir pour moi).

Il m’offre sa queue contre un nombre de coups de bambou.

- « Combien ? »

J’ose n’en demander que 2. Peut-être par provocation, par jeu. Mais je réalise aussi que ce nombre impose que chacun soit plus fort et plus marquant.

-« Prépare-toi »

J’hésite, appréhende. Mais il le faut. J’ai envie de Lui, j’ai envie de Lui faire plaisir, j’ai envie de Le satisfaire (dans tous les sens du terme. Je me retourne, les mains contre le mur, les fesses offertes.

1 coup cinglant. Un plaisir brulant qui m’envahit délicieusement. Il ne me sous-estime pas et j’apprécie.

Les bruits et les souffles de la vime m’effleurent à plusieurs reprises. Je frémis, frissonne. Inspire. Je me prépare. Le jeu me rend folle et je sens la tension monter. Mon esprit imagine tellement les coups que je frémis encore et encore, à chaque passage. Il me caresse aussi.  J’inspire. Me crispe et me décrispe. Mon dieu, c’est fou comme cela me transporte. Je gère, me détends à me dire qu’un seul coup s’abattra et qu’il ne viendra que quand je serais détendue, offerte. Les sensations alternent. La tension monte et descend. Puis il joue à ne plus la laisser descendre. Enfin le deuxième coup ! Brulant, saisissant et pourtant si exquis.

- « Tu en veux encore ? » me demande-t-il à l’oreille.

Mon état est tel que le délice ressenti ne peut que me pousser à en vouloir plus. Je sais aussi parfaitement que je serais amenée plus loin dans cette douleur. J’ai terriblement envie d’y aller, de basculer, de tout donner. Je me retourne face au mur, lentement, juste le temps de me préparer mentalement. Je respire. Ferme les yeux et laisse ce feu s’abattre sur mes fesses et oui, sans bouger, juste pour qu’il m’emporte. Les douleurs me paraissent bénéfiques. Je compte dans ma tête. 1, 2, 3, 4….. 10

5 sur chaque fesse. Les derniers coups me font un peu fléchir,  je bouge juste pour diffuser la douleur mais je suis bien, ailleurs.

-« Viens » me dit-Il.

Il m’amène près de Lui, me dit qu’il est fier de moi et m’agenouille.

Il m’offre sa queue. Cette image reste forte : lui au dessus de moi, moi, calmée, à ses pieds, attendant sa belle queue. Il jouit de ma bouche. Il jouit dans ma bouche.

Un vrai délice…

 

…..

Une étape dans la pénombre d’une salle et sous la lueur des vitraux. Quel magnifique moment.

Des liens de plus en plus serrés que j’attends et appréhende à la fois.

Des va-et-vient de sensations.

Un magnifique chemin qui s’insinue dans nos esprits, nos envies, nos fantasmes.

J’ai adoré le jeu sur mon esprit.

Un peu de déception sur cette non jouissance et le fait d’être limitée dans l’intégration parfois de cette douleur.

Par Chienne Saly - Publié dans : Etapes
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