Vendredi, retour dans notre antre après un premier rendez-vous, mercredi.                                         

Très envie d'être serrée. Je roule vers Lui sans trop savoir ce qui pourra se passer. Mercredi était si fort, si intense. Il m'a épuisée, a vidé mon esprit. Il a joué de tous mes orifices et m'a faite jouir sans interruption, plusieurs fois. Et même si c'est flou à l'heure où j'écris, je sais que je me disais qu'il ne fallait pas que ce second RDV efface ou atténue le premier, je voulais le savourer encore et encore...
Là, sur la route, je suis que rien ne l'effacera.

Mon Démon m'accueille et nous montons à l'antre.
Il me trouve fatiguée. Cela peut paraitre anodin mais cela me met mal à l'aise car je ne sais pas ce qui donne cette image et, quoi que ce soit, ce n’est pas glorieux... Je réalise que je n'ai pas d'envie précise, plutôt blanche comme mes dessous. C'est peut être ça.
Il se déshabille très vite. Je sens son désir de sentir nos peaux. Je le suis et me mets nue.
La chaleur de nos corps nous lie, nous emporte...
A un moment, allongé sur moi, il me bloque. Et chose insolite, il se met à me parler en anglais. (Insolite, pas vraiment, je lui ai déjà demandé de me parler en anglais pour me sentir ailleurs).
Il me questionne en anglais pour pouvoir m'infliger des morsures bien placées.
Il parle très bien, c'est fluide et envoutant... Je comprends, puis plus, puis, pas tout, et pour finir, les mots sont étouffés dans son souffle.

Il souhaite me mordre le sein. Un peu, beaucoup, passionnément, à moi de choisir. Il me rappelle le mot d'alerte. Je frémis de tout, des mots, de l'envie et de la crainte de cette douleur que je n'ai pas ressentie depuis longtemps. Il me mordra selon mes désirs mais à condition que je réponde, que je réponde en anglais. Le choix reste l'intensité des morsures. Impossible pour moi de répondre, un blocage certain vis à vis de mon accent. Je reste muette et crains qu'il ne me morde trop fort. Mes seins et mes tétons sont à sa disposition. Je souffle et essaye d'oublier ce que je risque, pour plonger dans le son de ses paroles. Mais ses mots me rappellent à son désir et ses mouvements confirment ses envies. Il rode autour de mes seins, revient à mes oreilles, c'est terrible, terriblement envoutant et excitant (je sais pourquoi et me laisse envouter). Je n'entends plus tout. J'ai envie qu'il me marque mais j'appréhende. Je vacille entre tous les états : appréhension, désir, oui, mais pas trop fort, crainte, envie...Va-t-il le faire malgré tout ? Peut-être, vu que je ne réponds pas !
Il ne me mordra pas. Je suis soulagée. Pas qu'il ne m'est pas marquée, mais de ne pas avoir eu à répondre. Merci pour cela Démon.

Je désire une marque...

Folie sexuelle :
J'adore quand il glisse le long des parois de mon antre, que sa queue arrive au fond, tout au fond. Là, il sait qu'il me prend en possession. Je ne bouge plus pour le sentir et pour pas qu'une douleur m'oblige à me dégager. J'aime tellement sentir la pression de sa queue contre cette paroi. Ses yeux plongent alors dans les miens et il jauge ses effets, l'impact de ses mouvements sur mes sensations. Je me laisse faire car je sais qu'il trouvera les moindres failles et qu'il en jouera. En effet, tantôt il me caresse, tantôt il me percute.

Je m'ouvre et tiens mes cuisses bien ouvertes, le bassin légèrement relevé pour encore plus de profondeur.

Je ne bouge plus, je m'abandonne. Il m'emporte de ses jeux. Il peut me faire mal, terriblement mal mais je le veux. Cette douleur se mêle au plaisir à moins que ce soit elle qui crée mon plaisir. Cela me rend folle et de plus en plus désireuse. Et quand il accélère ses percussions profondes, la douleur s'accentue ou s’atténue selon les endroits. Les ondes ne sont plus que plaisirs, et jouissances.
Nous sommes dans un échange de sensations qu'il dirige de plus en plus avec art.  

Cravache à genoux :
S'étant relevé, il me demande de rester à genoux.
La cravache à la main, il tourne autour de moi et me porte quelques coups sur les fesses et les hanches. Est-il en train de basculer ?

Il regarde si j'ai les traces de mercredi. C'était si peu que je ne pense pas qu'il y en ait. Il admire cette belle toile blanche qui s'offre à lui.

J'étais loin de cela mais dès le premier feu, comme un rappel à l'ordre, j'imagine Son Démon. Je ne le regarde pas vraiment, surement pour ne pas montrer que je ne suis pas encore prête. Mais désireuse de ressentir notre noirceur, j'offre mes reins.

Ce feu me plait et me saisit. Les  coups me refont prendre conscience que nous avons tant de choses à vivre encore, que j'ai tant d'envies et de scenarii en tête. Je plonge, je le désire, je m’abandonne à ce plaisir. Il choisit de me donner 10 coups. Je flanche parfois mais j'éprouve un réel plaisir à recevoir ce feu, signe de notre véritable voie. Nous n'avons pas oublié ce qui nous lie aussi. Il ne faut pas s'égarer. 

Prise comme une chienne :
Il me demande ensuite de me mettre à quatre pattes. Suite logique, je lui suis obéissante, surtout que j'adore cette posture. Elle m'emporte en libérant mon esprit de chienne.

C'est si provoquant, indescent.

Je lui offre mes hanches, ma taille, mes fesses, des formes que j'imagine excitantes pour lui. 
Le miroir accentue mon excitation, mon désir de provocation, je vois ma posture. Il me prend directement sur le point de douleur ! Fssiii, je serre les dents. Il me tient bien, je n'ai pas beaucoup de marge de mouvements, à part sortir mais j'aime trop cette prise...Je résiste et prend, endure.

Chevauchée de sa belle queue :
A cheval sur lui, c'est là que je retrouve les sensations les plus profondes et les plus impactantes.
Quand je le cale au fond, je joue, je le caresse autant que je me caresse. Cela me mène loin, au bord, peut-être au bout, mais des contractions des cuisses me déconcentrent ou me déplacent du point sensible. Pourquoi viennent-elles et pourquoi je ne peux pas passer outre. L'instinct, la sensation sûrement. C'est trop long, trop bon, pas sure qu'il y est un bout, un basculement. Je resterais sans fin.

Je suis trempe et bouillante.

Il souhaite me boire. Je monte alors au dessus de son visage.
Il plonge son visage, sa langue tout le long de ma chatte, du cul au clito. C'est fou de faire ça. Je sens alors le désir de jouer et de proposer ma chatte, comme je le souhaite, à sa langue, son nez, son menton. C'est bon. Je profite du droit qu'il m'offre, consciente que je réponds à son envie. Je m'applique à l'envahir.
N'ai-je plus assez de mouille pour l'inonder ?! Il mouille ses doigts et entre dans ma chatte. Je suis si excitée par tous nos jeux que je pars en eau quasi immédiatement. La jouissance que cela provoque annihile mes possibilités d'y échapper. C'est incontrôlable. Il le sait et en joue très bien.  J’inonde tout ! Encore et encore.
Quand il me prend, je le sais, il ne sent plus grand chose, je suis trempée, dilatée, et moi non plus, je ne le sens plus.

DEMONS insatiables :
Dans nos échanges, il est toujours force de proposition et j'adore ça. Il me dit "insatiable" mais je crois qu'il l'est aussi !
Positions démoniaques, nos esprits se lâchent, se métamorphosent.
Je le chevauche (mais à cheval sur sa cuisse), nos jambes se mêlent, un décalage étrange qui fait que je ne le sens pas de suite, pas bien, mais nous nous imbriquons petit à petit. Nous trouvons le bon angle, il est au fond mais surtout il y a en plus une caresse de mes parois qui est perturbante, jouissive. C'est doux, c'est bon. Nous cherchons les profondeurs en accentuant les mouvements. Il est un peu plus de coté et me montre ses hanches, ses fesses, il souhaite que je l'agrippe, que je le force à s'enfoncer encore plus. La posture, me rend possessive, j'ose, le prend, le force, le dirige, je joue et j'aime ça. (Je ne sais pas jusqu'où il voulait que j'aille mais je suis mon instinct et sa demande, me disant que s'il veut plus, il me le dira, dans cette folie qui grandit). Ça me transporte, transforme, il aime se faire tenir et prendre, je bascule, je poursuis, profite. Je le prends en main. Le démon m'habite et je sens que cela se traduit en plaisir et jouissance pour nous deux. Son démon sort aussi, il s'abandonne.

Revenue à cheval sur lui pour calmer un peu notre entrain, je retrouve mon point profond.

Démon, je me sens succube et j'ai envie d'en profiter, de jouer, d'abuser, l'aller plus loin (L'image des succubes m'apparait).

Il accentue les coups en soulevant son bassin, il est démoniaque, insatiable, désireux, passionné.  J'en rajoute et ne fléchis pas. Je sais que mon attitude change, je le sens et ne le réfute pas. J'adore qu'elle vienne, qu'elle soit là. Elle est là. D'un doigt, je le griffe lentement et fortement du haut du buste jusqu'au bas du ventre. Il grimace mais adore ça. Ces yeux luisent. Les miens pétillent surement, malicieux et profonds. Je poursuis mes coups de reins et retrace encore le même trait sur son ventre. Une belle ligne rouge me satisfait et stimule mes mouvements de hanche sur sa queue.
Le démon est en lui, il se relève et enfile ses doigts dans ma chatte. Je coule, j'explose. Je ne maîtrise rien. Trop excitée. Ça sent, ça me perturbe. Lui, poursuit, jubile, il adore.
Puis il me bascule et me prend à nouveau. Je ne suis plus qu'une flaque d'eau. Et à un moment, je retrouve les sensations en profondeur. La sensation n'est pas la même, les vas et viens deviennent perturbants, doux, ils me procurent une jouissance certaine, je suis totalement ailleurs. J'adore et vois son plaisir. Le partage est total, les sensations se répondent, nous sommes en phase, je sais qu'il ressent autant que je sens. Ça nous conduit à l'explosion réciproque. Il se retire et rageusement gicle sur mon ventre.
La tension retombe.
Nous sommes fous, fous de ça, fous de nous, fous de ce que nous avons en nous.

Je ne sais comment, après un tel mercredi empli de sensations et de jouissances, il a eu autant de ressources.
Démon, je Vous adore !

Par Chienne Saly
Mardi 27 septembre 2 27 /09 /Sep 00:00

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J’ai mis une robe noire et les bas, comme il me l’a demandé. Une robe pour dissimuler des liens de corde, elle n’est donc pas trop près du corps, juste ce qu’il faut.

 

Il vient me chercher sur le parking. J’avoue que j’ai adoré les messages préparatifs, les demandes qu’il a formulées, dévoilant sans dévoiler mais suffisamment pour que je m’apprête et me prépare. Il a parlé aussi de crochet anal à dissimuler, je me sens tout émoustillée,  désireuse,  curieuse.

 

Dès l’entrée, il me serre et sent le corset que j’ai mis sous ma robe. Je savoure son plaisir.  

Il me mène ensuite vers la pièce du bas. Carrelage, lumière crue, un bureau, une ambiance froide mais sur le coté, le prie dieu, les élastiques et les pinces à linge m'interpellent.

Il me prend dans ses bras, me guide vers le bureau. Je m’y assoie, il ouvre un tiroir et en sort mon collier et une laisse de chaîne. Quelle belle surprise ! Mon collier que je pensais égarée et cette laisse, belle promesse. Nous allons replonger. Il a replongé.


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Je ferme les yeux de plaisir à sentir ses mains glisser autour de mon cou pour m’enlacer de ce cuir. Le bruit de la boucle qui se ferme. Je me sens Sienne, prête. C’est une marque de possession que j’adore. Je la visualise et je suis fière de lui offrir cette image. Pas de quiproquo même si je joue, je suis sienne et lui serais obéissante. 
Peut-être même une libération ?
Il m’embrasse, profite. Je savoure et me blottie, profitant de ces instants « calmes », de ces préliminaires.

Je sens un peu de liberté alors je finie par ôter ma robe. Provocation, j’ai une envie de m'offrir à lui tout entière, de lui montrer aussi, c’est vrai, le corset que j’ai choisi, qu’il a senti et qui va très bien aller avec mon collier. Une image, mais surtout, une femme tout à lui.


Debout, il me baise et me serre encore, quand tout à coup, il me prend la chatte entre ses doigts et l’étreint comme un étau. Fssiii, c’est douloureux. Il me tient et se met à me poser des questions. J’aurai tendance à ne pas répondre de suite mais il presse ma chatte pour obtenir des réponses. Et ça marche, sous la douleur (plus désagréable que douloureuse), je n’ai pas d’autre choix que de répondre. C’est fou. Il en profite, il a trouvé la faille. Je suis incapable de me rappeler aujourd’hui les questions mais cela concernait mes désirs, mes plaisirs, la reconnaissance de faits… D’un autre coté, j’apprécie pouvoir lui répondre. Bizarre, la femme !

Sur une question, il me demande ce que je n’aime pas, là, et il me vient à l’esprit, cette lumière crue qui rend l’ambiance peu intimiste, peu « transportante ».

Il me prend alors par la main et me guide vers l’escalier pour monter à l’étage. J'espère que je ne déjoue pas ses envies, son scenario. Raah, c’est pour cela aussi que je ne veux pas tout dire, tout le temps…

Nous entrons dans l’antre. La petitesse de la pièce, le parquet, les éléments, la lumière favorisent mon basculement dans mon esprit sombre.

Il me demande de me mettre à genoux sur le matelas du centre et va s’assoir dans le fauteuil de velours vert. Je ne reste pas trop longtemps face à lui et me rapproche entre ses jambes, me glisse contre son torse, respire son parfum, écoute sa respiration, je resterais là des heures, comme apaisée, abandonnée à ses désirs. Je suis en attente et profite.
Nous restons longtemps ainsi. J’écoute ses mots. Il évoque ce que j’aime : m’offrir, être prise par derrière, …. Hum, j’adore ça, et du coup cela me fait onduler. Il poursuit. Il se remémore des situations où j’étais ainsi dans ses bras. Tout m’émoustille et m’excite. Il se souvient des hommes qui m’ont prise alors que j’étais blottie contre son bassin. Ce sont des moments forts que je ressens à nouveau, juste à leur évocation : nous plongions dans le regard l'un de l'autre, à jouir, non pas physiquement, mais dans le partage de mes sensations. Des moments rares et intenses, particuliers, indescriptibles. Un partage profond, sans limite.
Moi, je frémis à imaginer cet homme derrière moi, ma chatte contracte, je plonge à nouveau dans ses yeux, dans ses mots, je me trémousse. 
Je glisse ma main vers ma chatte et caresse mon clito. Il me laisse faire et me fait remarquer que je ne peux pas m’empêcher de me toucher, de me faire vibrer. C’est vrai. 

Il ne m’interdit pas de le faire et m’encourage même à continuer me demandant si je veux jouir. Je lui réponds : - « Oui ».

Je poursuis, j’ai du mal, ainsi, à quatre pattes. Enfin, mon corps a du mal, mais mon esprit est déjà parti et jouit de la situation, de l’image, de la contrainte de faire cela devant lui, sur lui. Je suis folle. Je m’aide de la deuxième main pour tendre ce clito timide. Je coule. Je fixe ses yeux à sa demande. Il ne veut pas en perdre une miette. Je finie par jouir intensément, de tout mon corps, à me tendre entre ses jambes. Hum, quel plaisir. Il savoure.

Il sort sa queue mais alors que je m’attends à le prendre à mon tour, il m’interdit d’y toucher.  Il m’autorise à me frotter, à la glisser entre mes seins mais pas plus. Je tente de glisser ma langue mais rien n’y fait. Il résiste ou est-il déterminé ? Il est déterminé, je le sens. C’est pas que cela me rassure mais je sens qu’il ne dérogera pas à ce qu’il m’a annoncé (même si c’était sans détails), nous serons « noirs », démons, SM. Il sera noir, démon.

Je me sens bien, le temps n’a pas et n’a pas eu d’emprise. 

- « Retourne-toi et cambre toi ! », dit-il alors.

Je m’installe le cul en l'air, me cambre mais comme à mon habitude, il est obligé de rectifier et d’améliorer la posture. Je sens alors sa langue s'introduire en moi, dans mon cul. Je le sens terriblement désireux. Il me dévore, s’applique à atteindre mes profondeurs autant que possible. Je jubile. Je profite. Sa langue me caresse de partout et augmente mes désirs de tout. J’aimerais qu’il me prenne, qu’il entre dans mon cul, qu’il l’ouvre, qu’il m’en fasse jouir. Je sens parfois son ou ses doigts, démon qu’il est. Je vacille dans tous les sens, contrainte par cette position difficile. 
J'adore être ainsi offerte. Mon esprit fuse et ma conscience suit et savoure sa langue. 
Suis prête… prête à tout.

 

Il a toujours à l’esprit l’envie de me fouetter. Il se saisit d’un bambou et me demande si je préfère cela ou la cravache. J’hésite, ni l’un ni l’autre à vrai dire si je dois recevoir après le fouet, le vrai.

Il décide pour moi et garde le bambou. Toujours en position, le cul en l’air, il me fouette, pas très fort mais de façon très rythmée. Le feu m’envahit avec douceur me faisant onduler. L’excitation monte. J’adore ! Je sens mon antre bouillir, couler, s’animer. Là, je prendrais tout, je voudrais tout, je me sens irrésistiblement désireuse.

Il me fait alors allonger et s’allonge sur mon dos. La pression, l’enveloppement, sont pour moi des sensations que j’apprécie.

- « tu aimes ça, démon ? » me dit-il

- « oui, démon » dis-je.

Il sourit. Effectivement, cela peut être pris dans plusieurs sens : être prise par derrière ou être ainsi sous l’emprise de son corps. J’avoue que dans ma tête, les deux me vont, mais je lui précise que j’aime à être ainsi sous son corps. 

Il est temps de me lier, comme il le dit. Nous redescendons.
Les cordes sont prêtes et il me lie méthodiquement selon sa vision. Des épaules, à ma chatte, les cordes me serrent et m’enserrent peu à peu. Il n’hésite pas à les tendre un maximum. Il serre aussi ma taille, mon buste jusqu’au dessus de mes seins.

Il prend ensuite le crochet anal et l’humidifie avant de l’introduire. Je l’aide en écartant mes fesses pour qu’il puisse passer entre les cordes particulièrement tendues. IMG-20160601-WA0002effey

Il attache ensuite le crochet et poursuit le ligotage. Le crochet me maintient droite et je ne peux pas me plier ou me détendre. Bloquée et limitée ainsi, je ne vais pas pouvoir faire grand-chose.

Je marche, certes mais pas beaucoup plus. Je me dis que nous n’allons pas sortir, sinon il n’aurait pas serré autant. Il reste les élastiques et peut être d’autres choses que je n’ai pas vues. A moins que la dégustation de vin qu’il m’a promise, il la fasse ici. J’observe. J’attends mais la réponse ne tarde pas à venir.

- « on va mettre ta robe » me dit-il en reprenant ma robe.

Je suis plus qu’étonnée. Est-ce à dire que je vais sortir comme ça ? A moins qu’il veuille recréer ici les conditions d’une dégustation. Mon esprit fourmille.

Non, il veut sortir comme ça ! Ma robe recouvre bien les cordes mais à l’encolure, elles sont un peu voyantes à travers les motifs ajourés. Je passe mon impair, toujours interrogative, je lui confis que ça va être difficile de me plier pour monter dans la voiture. Peu importe, il est décidé. Nous sortons. 

 

Une vraie étape, que de sortir de notre antre, d’affronter peut-être le monde extérieur. Je retrouve l’excitation de l’inconnu, de l’imprévu (du moins pour moi, je ne sais pas où je vais). Deux mondes qui se mélangent, sans paraître, discrètement, malicieusement.

 

Je suis très handicapée pour monter dans la voiture et tout autant pour en descendre. Si des personnes passent, elles peuvent croire que je suis blessée. Çà me fait sourire. 
Je le suis, droite, obligée, pas très à l’aise mais bizarrement décomplexée. 
Il me dresse dans tous les sens du terme. Et j’aime ça. Les marches que nous montons ont un effet réjouissant. Les cordes enserrant mon clito le pressent et le frottent d’une manière qui me chatouille et m’excite, . C’est particulièrement agréable.

Nous entrons dans une salle qu’il a prévu pour la dégustation de vin, une folie. Il parle du vin et je déguste  ainsi, droite. Partagée et vacillante, entre l’intérêt de la dégustation et le rappel à l’ordre de mon anus dès que je m’abandonne ou que je me tiens mal. Je ressens la contrainte, sa main mise et pourtant je dois paraître normale, détendue. En repartant, nous avons croisé des personnes. Percussion des deux mondes mais étonnamment, j’étais si bien, que naturellement, j’ai salué comme si de rien n’était. Il assure et me rassure. 

De retour à l'antre, il me déshabille et m’ôte ce crochet. Il est bouillant. A l’image de mon antre sûrement. 
Il ne me laisse pas de répit et enchaîne en me disant que je vais être fouettée. 

Il me demande pourquoi il doit le faire. Il me dit que c’est parce que je ne suis pas sage à me toucher aussi souvent. Je rétorque que pour moi, c’est parce que je suis trop sage. Oui, je me sens trop sage, pas en phase avec mes fantasmes, mon esprit qui vagabonde. Rien que pour ces deux motifs, le fouet me fera du bien.

Il me guide vers le prie dieu et se saisit du fouet.

Je reçois ses feux, un à un, brûlants, saisissants pour certains, étendus pour d’autres. Aussi surprenant les uns que les autres par leur différence d’impact. Mais le cumul se fait sentir sur ma hanche et surtout sur l’endroit où l’extrémité du fouet d’abat. Le feu sur la longueur du fouet se termine ainsi par une piqûre incisive. Fssii, ça me fait tordre. J’essaie malgré tout de garder les mains sur le prie dieu, docile et obéissante que je suis. Je résiste. Je craque parfois et me frotte les brûlures. Je devrais compter, je me le dis, commence, et laisse tomber, attentive à la réception de ces feux. Je me dis qu'il choisira.

Je le regarde parfois, il sourit. Je me demande s’il plonge, s’il ressent. Je respire, intègre. C’est un rythme qui me permet d’intégrer, je me prépare, reçoit. Je ferme les yeux et appréhende autant que je savoure. Ce sourire, dans ce cadre froid, distant de notre monde, je me demande si son démon l'envahit. J'ai envie de le sentir, de le voir pour basculer, pour ne me rattacher qu'à notre lien.

Je le regarde à nouveau et là, son visage a changé : pas de sourire, le regard est profond, noir. Je détourne la tête, souris mais c’est un sourire de satisfaction à le voir ainsi, noir, démon. Il a plongé. A-t-il plongé ? Je suis heureuse de ça. Reçois ses marques. Il me demande de changer de coté et je dirai que ça vient au bon moment, je boue. J’ai les larmes qui montent, je suis au bord. Je m’exécute, je veux ces marques de l’autre coté aussi. Je veux qu’il achève sa toile comme il le souhaite. Je ne peux m’empêcher de penser que j’ai reçu beaucoup et que si je reçois autant de l’autre coté, ça va être dur.

C’est dur ! Des feux se croisent, d’autres s’immiscent, s’implantent, aussi saisissant, brûlant et piquant parfois. Je me tords toujours, quand c’est cinglant, tout en essayant de ne pas mettre mes mains. Je reçois dignement, fièrement. Je m’abandonne à cette offrande (dans les deux sens). J’adore partir, m’abandonner.

Je n’ai pas compté, il me le dit, dommage. Il veut terminer par une série dont il me demande le nombre. Toujours après un temps de réflexion, je finis par en demander dix. Il m’en donnera 5 de chaque côté. C’est terrible de s’attendre ainsi au coup, de compter, de se dire que l’on va les intégrer et puis finalement ils saisissent dès le début. On doute. Comment faire. Ça cingle, les larmes montent, je me demande pourquoi ? Je sais pourquoi. Moi, je sais aussi que c’est pour Lui, parce que quand il plonge, il sait m’entraîner et je m’abandonne de plus belle. C’est dans ce lien que je peux et veux atteindre une autre jouissance. IMG-20160601-WA0005effet

Je m’applique à laisser mes mains sur le prie dieu, à m’offrir, aussi docile et à l’écoute que possible. J’aime et vibre à cette offrande. J’aime et vibre à son offrande. Je finis les dix, vidée, grimaçante et les larmes aux yeux. C’est toujours perturbant, gênant. Je vois cet incapacité à aller au-delà, je sens trop la douleur, je n’arrive pas vraiment à basculer. Mais est-ce possible avec un tel feu ?  Je ne suis pas à ma limite, je le sais. Je repense au fait que ça m’est arrivée, je ne doute pas. J’aimerais encore. 

Je sais toutefois que c’est une étape que je viens de vivre. Que grâce à elle, je vais avancer, nous allons avancer, et surtout nous retrouvons nos marques. Je suis fière.

En cette fin de séance, j’apprécie les yeux et les bras de mon Démon qui viennent me réconforter, m'apaiser et me conforter  à suivre ce chemin.

Par Chienne Saly
Samedi 18 juin 6 18 /06 /Juin 10:25

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En entrant dans la pièce, les bougies au sol m’envahissent de leurs chaleurs, l’ambiance est là, et déjà transportant. Heureuse de retrouver ces lieux et surtout dans cette atmosphère.

 

Des étreintes, des baisers, un manque, un besoin. Nous sommes emportés dans ces premiers instants.

- « Assis toi » me dit-il en désignant un fauteuil en velours vert. Je regarde ce fauteuil, confortable, inspirant, je dirais même qu’il inspire l’érotisme et la sensualité. Le seul hic, c’est qu’en y allant, je me retrouve seule, exposée, sous ses yeux. Les images envoutantes m’envahissent et me guident vers ce velours.


Assise, encore vêtue de ma robe noire, j’espère être sensuelle. Moi, je me sens sensuelle.

- « Mets une jambe sur l’accoudoir », ajoute-t-il.

Ses exigences m’étonnent, me rassurent et le résultat m’emporte, m’inspire, me guide, me balade. M’inspire au point que quand il me demande de me caresser, cela va de soi et j’en joue. Bien installée, je me caresse, excitée, je mouille et envahie de désir, je jubile de pouvoir jouer ainsi sous ses yeux. Quel beau cadre et quel bel acte.


Il se rapproche, vient jouer au dessus de moi. Ses baisers fougueux ne font que renforcer mon indécence. Je ne cesse de me toucher, emporter dans cette excitation.

Il enfonce un doigt dans mon cul, c’est terriblement bon. Il fait des va-et-vient, accélère. Ses secousses bousculent mon doigt sur mon clito, augmentant ma sensibilité, mon excitation et je me sens partir. Ce n’est pas par le cul que je jouirais s’il continue. Je suis au bord. La tension monte. Je me sens folle d’être si près mais il n’appuie pas constamment sur mes doigts laissant trop mon clito respirer. Je suis prise, prise entre ses doigts et j’adore ça.

 

Il me propose d’essayer une entrave, celle qui enserre le cou et les mains.IMG-20160325-WA0001nb

Superbe, elle est en chêne, douce et dure, elle sent le bois.

 

Assise sur le fauteuil, il me fixe l’entrave autour du cou et des poignets. Ainsi prisonnière, il joue de moi, de baisers et de ses doigts. Je me tortille et ne peux rien de plus. La limite n’est pas dérangeante, je me sens prisonnière tout en pouvant encore jouer de mon bassin et de mes jambes. J’accompagne ses désirs, les miens. M’offre, m’abandonne. Désireuse captive.

 

 

 

Puis il me libère pour que je jouisse. Je me prends en main malicieusement. Il se joint à moi.

Il joue tellement de ses doigts dans mes trous, de sa queue, que je ne peux me concentrer ou cibler les points pour jouir. J’ai sans cesse envie de me laisser aller à ses jeux et j’en perds mon doigt ! Démon, le faites vous exprès ? Je n’ai pas joui et lui fait remarqué dans nos échanges. Qu’à cela ne tienne, il me dit qu’il va me faire jouir et descend entre mes jambes. Le bonheur…

 

Quelques instants plus tard, il me relève et me guide par la main.

Une proposition étrange, surprenante, il me demande de lui passer l’entrave. Je suis hésitante, interrogative mais il insiste. Je m’exécute, pas très habile. Il est là, debout devant moi, la queue présentée, les mains liées au cou par cette entrave.

- « Fait ce que tu veux » me demande-t-il.

 

Et voilà, comment devenir fébrile en un instant ! Il aime à créer ces situations pour me tester, pour me faire faire, mais comme je les redoute ! L’envie est là, les idées fusent dans tous les sens. Je sais que mes pensées sont osées, trop osées. Saly se bouge dans ma tête et se met en mode possession et sensualité. Et d’un autre coté, je me retrouve seule, seule à devoir choisir, décider, agir et faire.

 

Grand soupir.

 

A moi de jouer et surtout de ne pas le décevoir. Je le baise, joue de mes regards mais je ne veux pas descendre de suite, c’est ce qu’il attend surement. Je joue encore quelques instants, histoire de le titiller puis je descends. Je ne sais pas ce qu’il attend exactement de moi, mais je dois me laisser aller à mes envies. Alors…

Je le prends en bouche, curieuse de voir comment il va se mouvoir, debout, sans ses mains, et rien pour s’appuyer ou se raccrocher. Je sais que les sensations il ne pourra pas venir les chercher, que seules mes lèvres vont les lui offrir. J’arrive à jouer, je sens son déséquilibre, sa lutte pour tenir. J’aime jouer, jouer à

le mener au bord, à le pousser à vouloir plus. Il dit rien et me laisse faire.

 

J’imagine, comme pour moi, que l’inconfort de la situation peut ne pas le mener à se laisser aller pour profiter, pour jouir. Je remonte à ses lèvres, l’embrasse, me frotte, toujours sa queue en main.

 

Sa queue entre mes cuisses, sous ma mouille, il est en équilibre. Je jubile un peu de cela. J’imagine qu’il aimerait tout casser pour me prendre violement dans ses bras et me placer comme il le souhaite. J’en souris.


Ne soyons pas vache. Je pense depuis quelques minutes à me retourner pour plus de proximité, pour plus de sensations, pour lui faciliter les choses mais aussi pour plus de provocation.

 

Je le taquine encore quelques instants et me tourne, les fesses découvertes. Je me frotte et me moue contre sa queue. Je sens son  excitation monter, comme si je le libérais. Je joue de ma posture et de l’image qu’elle offre. Je me sens plus qu’espiègle, effrontée. J’adore.  Je me sens couler. Je voudrais plus, je voudrais faire d’autres choses, je voudrais jouir, qu’il me fasse jouir mais il ne peut pas le faire avec cette entrave. Ce n’est pas Lui et ce n’est pas l’image que je veux de Lui non plus. Je le détache.

 

Il m’entraine alors au milieu de la pièce vers le matelas recouvert de violet, au milieu des bougies.


Il récupère l’autre entrave, celle qui enserre les mains et les chevilles.

Au milieu de la pièce, debout, j’ai ôté ma robe. Il me demande d’enlever aussi mes bas. Il attache alors mes chevilles et mes poignets. Je suis en équilibre. Quelle vue doit-il avoir ainsi !

Il m’allonge sur le dos. Mes jambes sont automatiquement relevées, clairement écartées.

 

Je suis à disposition.  Comme à mon habitude, je teste les mouvements qui me seront IMG-20160325-WA0002nbpossibles. Il descend entre mes jambes et me lèche, joue. Je me laisse aller à la jouissance de ses sensations. Parfois la tension monte et je sens que je pourrais réagir en m’aidant de mes jambes.  Je lui propose alors d’attacher l’entrave pour ne pas prendre un coup dans un mauvais reflexe. Il a vu que je commençais à bouger de trop et n’hésite pas un instant à attacher l’entrave à un crochet au mur derrière moi, pour être sûr de maintenir mes jambes bien en arrière. Que n’ai-je pas dit, c’est très limitant pour moi.

 

Il continue à me lécher, à jouer. Mais difficile de se laisser aller à jouir dans une telle posture.

Il se relève, je l’observe, debout entre mes jambes. Ses yeux brillent et j’aperçois la cravache dans ces mains.

 

Je ne l’avais pas vue, celle-là. Et ce regard, il a changé, même si le sourire peut reprendre le dessus parfois (quand il voit ma réaction), je vois bien qu’il est ailleurs, dans une envie.  

 

Dur. Je prends conscience que non seulement mes fesses lui sont offertes, mais que je ne pourrais pas me soustraire, ni même parer les coups de mes mains, encore moins bouger et détendre ou plier mes jambes pour absorber, disperser la douleur. Je suis face à l’inconnu, face à quelque chose qu’il va falloir subir, et intégrer autrement. J’appréhende beaucoup et me résigne malgré tout.

 

Un coup s’abat, le premier, saisissant. Et comme je l’avais pressenti, la douleur se dissipe, mais à son rythme. Il attend avant de me porter le deuxième coup de l’autre coté. C’est terrible ! Et ingérable. Là, je subis, prie pour qu’il me sente et assène les coups après des temps d’attente. Il gère les coups ainsi et je bascule dans une sorte de soumission, d’abandon à ses désirs, tout en gérant cette douleur.

 

Je reçois ainsi 6 coups dont 2 très rapprochés au même endroit qui me rendent folle de douleur en m’en tirer des larmes. Pourquoi endurer cela ? La réponse, c’est son regard. Un regard qui me rappelle à ses désirs, ses envies, à nos désirs, nos envies et je le suis naturellement. Les chevilles et les poignets me brulent tout autant à cause des frottements et du fait que je tire dessus pour essayer de me tortiller.  Je réalise que je me fais mal mais ce n’est pas le principal.

 

Il arrête et se rapproche de moi, descend à ma hauteur. Je vois que la tension est descendue qu’il veut calmer mes larmes. Je lui demande alors de me caresser pour calmer ce feu sur mes fesses et le haut de mes cuisses. Ses mains me rafraichissent immédiatement et un apaisement fou m’envahit à en fermer les yeux de plaisir. Il me caresse. Mais dès que j’ouvre les yeux et plonge dans les siens, il me regarde intensément et plonge ses ongles dans mes chairs. Ca me brule à chaque point. Il serre. Je boue et serre les dents. Une respiration, un défi, je résiste. J’absorbe. Il relâche, je souffle.

 

Il me relève et veut me basculer en avant pour que je me retrouve à quatre pattes, les mains liées entre mes jambes. Gros moment de panique, à devoir tomber sur les épaules, ou la tête, sans mes mains. Je ne sais pas comment, mais il m’y a poussée. 


Je trouve cette position particulièrement inspirante et excitante. IMG-20160325-WA0003nb

Prisonnière exposée, immobilisée, à disposition. J’appréhende le fouet qui n’est surement pas resté loin.

Mais je le vois se préparer pour me prendre. Je jubile, j’adore, dans cette position de captive.

 

Il me prend sans lésiner. C’est terrible de sensations, terriblement percutant aussi. L’angle est démoniaque. Il habite mon antre à sa guise. Ce n’est pas habituel car ma cambrure n’est pas la même, mon antre n’est pas la même.

Je ne peux pas jouir et profiter de ses coups, je les subis. Mais étrangement, c’est ce que je souhaite en tant que prisonnière, c’est ce que j’apprécie en une telle posture. Je me laisse faire, contrainte et résignée.

 

 

Très particulier de subir ainsi, de ne pouvoir chercher ce plaisir percutant mais il me l’offre et m’offre exactement ce que je veux. La tête dans les draps, je respire à peine et pour mieux intégrer, me laisse aller à l’apnée, la tête tenue en arrière, inspirant quand il lâche quelque peu la tension. Le pire c’est que ça augmente mon plaisir et mon désir de me soumettre à ses désirs (violents ou non). 

Il gère de a à z, comme s’il lisait dans mes pensées.

 

Ses doigts reviennent jouer de cette chatte déjà bien en feu. Ca me brule autant que ca me calme de plaisir. Hum démon, encore, encore…

Le moment fut intense et transportant. J’aime être ailleurs, j’aime être sa prisonnière.

 

Une fois détachée, je soulage mes poignets et mes chevilles bien marquées (je savais que je me faisais mal, mais ce n'était pas là l'important).

 

Démon et Maitre, j’adore vos initiatives, vos jeux, vos désirs. Ils ne cessent de résonner aux miens. Ils me transportent dans ce monde fantastique.

 


 


Par Chienne Saly
Lundi 25 avril 1 25 /04 /Avr 22:45

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Nous entrons par la grande porte en bois, toujours aussi sombre, toujours tant de choses possibles dans cet antre ! L'endroit est ancien, meublé d'ancien...
L'odeur du lieu est un mélange de souvenirs, de régression, de stimulation, de nouvelles sensations, c'est transportant, excitant. 

Nous pénétrons dans la grande salle. Il a préparé les cordes, attachées à la poutre, très hautes.
Ça m'interpelle.
Un flash : je suis suspendue à ces cordes, sans bien comprendre comment mes jambes seront immobilisées.
"Déshabille-toi".
Il me mène dans un coin où je peux déposer mes affaires. J’ôte ma jupe, toujours après un petit moment d'hésitation. Il est près de moi, ne me voit pas entièrement. Malgré l'hésitation, je sais ce que je veux Lui présenter. Il me tarde de voir son regard à me découvrir, à voir ce que je porte. J'ai le désir de basculer dans l'image, celle de mon esprit, et j'espère la Sienne.
Je me retrouve en bas, botte et pull. Il me demande de garder le pull, l'endroit n'est pas chauffé et glacé. Prévenant. 
Il me guide par la main vers les deux cordes.
Je souris, il m'accompagne. Un jeu, le temps de me préparer. 
Gardera-t-il ce sourire ? Lâchera-t-il prise ? 

Il m'attache un poignet, je m’étire au plus haut, il serre, resserre le lien.
Il lie ensuite le deuxième en prenant le temps de bien tendre mes bras, d'étirer mon corps. Je serais surement plus docile, limitée dans mes mouvements.
J'ai envie de feu, par petits coups, pour réchauffer mes fesses. Un petite douleur pénétrante, excitante. Réconciliatrice.
Ce n'est pas moi qui choisit, et je connais son gout pour le saisissant.
J'attends, pleine d'envie mais aussi dans la crainte du fouet que j'ai vu. Ça sera une première.

Au sol, dans mon dos, je me souviens avoir vu la cravache et le bambou fin.
Je souffle, respire. 
Il choisit le bambou pour commencer.
Les premiers coups sont légers et pourtant saisissants, ce sont les prémices. Il y a si longtemps, je suis ravie de replonger lentement. Si on peut dire.
Les coups se succèdent. Toujours au même endroit. 
Est-ce fait exprès ?
Cette fois les temps d'attente me permettent de suivre le feu dans mes chairs et de les sentir se dissiper. J'apprécie. Attentive aussi à ce qu'un autre coup ne vienne pas s'ajouter. 
Pauvre fesse, elle prend tout. Je me tortille autour de mes bras, arrive à faire quelques pas en avant ou en arrière pour esquiver quelque peu. 
Il ose enchaîner quelques coups. C'est terrible. Et je n'ose rien dire. 
Je voudrais qu'il alterne mais il n'en fait rien. Je tiens, ré-apprends, me raisonne. Je dois le suivre. C'est dur. Et pourtant, je sais et j'ai conscience que ce n'ai pas grand chose. Je me sens trop sensible.
Mon être est fou de désir, d'envie, prêt. 
Mon corps résiste, lutte, travaille à répondre à ce désir.

Quelques secondes de répits, une main froide sur mes fesses, sur cette chaleur intense. Des caresses salvatrices.
Son souffle dans mon cou, ses baisers tendres qui m'envahissent. Je frissonne, me détends, respire. J'adore ce contraste. J'adore qu'il me fasse vaciller ainsi à ne plus savoir quoi faire, quoi dire, plus savoir à quoi m'attendre. 
Il se baisse et prend le fouet en main.
Mon cœur fait un bon, le moment est venu. 
Mon intérieur se serre, se gaine. Je reste droite. Mon esprit fait silence. Le vide.
Il se recule. Je jette un œil, il sourit. Je ne veux pas voir le geste, je me retourne. 
Je souffle. Je suis prête, prête à le recevoir, mais pas sure d'être prête à l'effet qu'il me fera.
Je palpite et me calme, plus curieuse de vivre cela que de le craindre.

Le premier coup m'enlace les fesses et la hanche. Le feu s'enroule autour de moi, une pointe incisive à l’aine.
C'est aussi saisissant que le bambou et cela me rassure quelque peu.
Mon Maître est dans mon dos, je n'ai pas vu le geste. Y est-il allé doucement ou franchement ?  Est-ce que ça va monter crescendo ? Je souffle car j'imagine bien que ce n'était que le début, qu'une petite douceur. 
Je me concentre, reste calme. J'ai le désir profond de le recevoir, de sentir et quand je dis "le", c'est le fouet mais au travers de lui, mon Maitre.
D'autres coups viennent, avec la même intensité, le même feu. J'ai l'impression (et ce n'est peut être qu'une impression) que je reçois que l'extrémité du fouet sur mes cuisses, mes fesses, mes hanches.
Ça cingle, ça me saisit. Il me laisse cependant le temps d'intégrer ces feux. 
Ou du moins le temps qu'ils s'estompent, je ne gère pas grand chose. 
Parfois, le fouet refait le tour de mes hanches, me piquant l'aine ou le haut des cuisses. C'est quand même moins incisif sur les fesses ! 
Je gigote et face aux morsures qui me surprennent, je me dérobe en pivotant sur moi même. Je m'enroule autour de mes bras, me retourne et peut éviter le fouet. Je peux entrevoir mon Maitre, peut-être le dérouter. Surtout, cela me permet de temporiser pour éviter qu'il enchaîne. Je n'ai pas de remontrance alors je m'en sers pour esquiver.  
Osera-t-il me fouetter si je bouge ainsi ? J'ai l'impression que oui. 
Il réajuste son fouet, ses gestes et ne s’arrête pas.
Je me dis alors que bouger ainsi pourrait favoriser un mauvais geste mais je n'arrive pas à me raisonner sous la douleur saisissante des impacts.
Ça brûle. Je chauffe dans tous les sens du terme.
Je constate que des boursouflures envahissent le haut de mes cuisses et mon aine. Je ne vois pas mes fesses mais je les sens en feu. Pas plus, juste en feu. Je sais que je n'ai pas reçu des coups puissants, que mon Maitre gère les traces (et les zones des traces, à ma demande), mais je panique un peu à ce que pourrait donner la suite, le cumul, l'accentuation des coups.
Les coups s'abattent toujours sur le même coté, cela me rend folle.  Folle, car le cumul est insupportable, et folle car j'ai l'impression que cela m'empêche de pouvoir intégrer et d'aller plus loin.
En plus des boursouflures, arrivent maintenant des bleuissements.
Les marques sont basses et je réalise que je les aurais demain, qu'elles se verront. Étrangement, ce n'est pas grave, je sais que je trouverais une explication le temps venu. Pour l'heure, je ne veux pas pas me priver de ces feux, de ses désirs.
Il vise mes fesses mais je bouge surement trop. Je lève une jambe à chaque abattement cinglant. J'ai l'impression d’être un cheval dont on fait lever les pattes pour une présentation. Docile. Dressée à sa guise.
Je suis.
Je vire.
Je tourne.
Je chauffe.
Je souffle.
Je souffre.
J'intègre un peu mais pas assez à mon gout.
Il se rapproche alors et caresse ses boursouflures enflammées.

Pourquoi cette impression d'autant et de si peu à la fois !?
Il semble fier. 
Est-ce un répit ou la fin ? 
Derrière moi, je sens son souffle puis il me dit ses désirs. 
Il défait son pantalon, trop près pour que je le vois. 
Il glisse sa queue entre mes cuisses chaudes.
Toute excitée, je le serre, l'enduis de ma mouille. Il glisse en mouvements de va et vient. Il profite de ce feu, je joue de mes courbes en appuie sur les cordes, je me cambre au possible. J'aime à user des éléments et de mon corps.

Après quelques instants, il me détache et m'amène par la corde que j'ai autour de la taille contre la porte.
Il me serre contre lui. Je vois enfin ses yeux brillants et noirs. 
Il me rassure sur les traces et me dit qu'elles disparaîtront pour le lendemain. J'avoue que j'ai des doutes mais cela m'importe. 
Il me demande de m'accroupir et de le prendre d'un ton naturel, sur et désireux.
Je m'exécute. J'aime qu'il me demande ainsi sans détour.
Je le prends en bouche, le lèche. Il me guide. J'ai plaisir à le suivre. Ses désirs sont précis et il me remet sur le droit chemin au moindre écart. Même si je sens bien que parfois il se laisse aller au plaisir de mes initiatives. 
Il désire mon regard en même temps. Je lève les yeux et trouve les siens. Je sais l'image qu'il a de moi ainsi et j'adore la lui offrir. Il m’observe et savoure sa vision. Ça me réjouit.
Il me relève et replace sa queue entre mes cuisses tout au chaud, au creux de mes lèvres toujours aussi trempes.
Nous jouons du plaisir de se sentir ainsi, l'un, l'autre, quasiment comme si nous étions l'un dans l'autre.

Ensuite, il me guide vers les 2 barriques de l'entrée. Je frétille dans ma tête. J'ai tellement imaginé de scène sur ces barriques.
"Pencher toi sur la barrique"
"Mets un pieds par dessus"
Je l'écoute, toujours dans l'exigence. Et là, ça me fait vibrer.
Je présente ma chatte, mes orifices. Prête à être abusée sexuellement. Mon dieu mais comme ça ressemble à mes pensées les plus folles ! 
J'aime cet inconfort.
J'aime cette exhibition, cette provocation.
J'aime être offerte.
J'aime savoir que je vais être pénétrée.
J'aime à imaginer que dans cette position, cela pourra être très fort, très intense, très profond, voir très violent.
La mise en position est savoureuse à souhait dans cet escapade de l'esprit. Mon corps s'offre au plaisir. 
Mon regard le cherche.
Je me sens toute excitée.
Je me sens provocante.
Je joue de ce qu'il m'offre de faire. 

Il me lèche, me dévore dans un premier temps, je me laisse aller et m'offre de plus belle. De plus en plus ouverte.
Il désire mes profondeurs et ne tarde pas à me prendre. Ce qui me rend folle et m'excite au plus haut point, c'est quand il me l'annonce. 
J'aime ensuite quand il se glisse dans ma chatte. Quand je sens sa queue atteindre les méandres subtiles. La position donne des angles différents qui rendent la pénétration, comme nouvelle, comme étonnante. 
J'adore ses coups de reins.
J'adore être possédée par lui, par mon esprit. J'use et j'abuse.
Ce sont des moments en suspend où cette foutue barrique me tient et me soutient, m'offre à ce Maître, à cette queue, c'est irrésistible !  

Démon, comment faites vous pour lire aussi bien ?

Ce fut une belle étape. 
Un petit peu frustrée de ne pas à résister à ces feux saisissants, mais ravie des sensations de cette première expérience du fouet. 
Quant aux barriques, leur rôle résonne encore.
Par Chienne Saly
Samedi 27 février 6 27 /02 /Fév 22:51

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Juste ce soir, dans ces bras, dans son souffle, dans ce regard meneur.
Liée à ces cordes infernales, sous une ampoule traitre,
Mise en lumière
L'air glacé, le fouet cinglant,
Les dents serrées, le sang bouillant,
Quelques instants en suspend...

 

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A suivre...

 


Par Chienne Saly
Samedi 23 janvier 6 23 /01 /Jan 23:48

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L’hitashi lié à ma cuisse, ajusté sur ma chatte, ciblant mon clitoris. Cet objet est fou !

Il me chatouille, s’immisce en moi par des vagues vibrantes. Elles  s’enfoncent, rodent, me titillent, m’excitent au plus haut point.

Selon sa position, il ne réussit pas à m’emporter mais joue de moi. Il me taquine. C’est compliqué de résister à des chatouilles, même avec la plus grande des concentrations. Le problème, c’est que dès que je cède à ses chatouilles, le mouvement peut positionner les vibrations sur le point fatidique. Mon dieu ! C’est délicat. En plus, avec le cumul d’excitation qu’il a engendré au plus profond de mon antre, à rester là, je pourrais partir direct. J’étais debout et les mains liées quand c’est arrivé. Il a fallut que je gigote pour le sortir de là. J’ai soufflé …  

 

Je sais une chose, à jouer avec, c’est que, s’il me fait partir, je suis capable d’absorber cette vague d’orgasme dans mes profondeurs (je le fais souvent). La seule chose que je ne sais pas, c’est ce que je deviendrais, ce que je ferais, si la vibration se poursuivait, continuait à me faire jouir, ou reprenait à me faire jouir (seule, je ne supporte pas de poursuivre et je stoppe)…..

Par Chienne Saly
Dimanche 13 décembre 7 13 /12 /Déc 22:01

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Visite de nouveaux lieux. 

 

Moi, j'y vois un assemblage de pièces, un assemblage de scénari.

 

Une entrée qui m'accueille sur un tapis. Obligée de me dévêtir là, de poser mon sac noir sur la table et de revêtir mon corset noir, sortir mon collier et le tendre à mon Maitre.

Il me guide ensuite vers les barriques sur lesquelles il m'allonge. Test de ma chatte. Il l'arrange. Jeu de pique, de pince sur mon corps, juste ce qu'il faut pour me faire mouiller. Sa langue titille mon clitoris. Il me mène, me mène jusqu'à jouir mais s'arrète avant la contraction ultime. Oui, jouir, ça se mérite.

 

Une laisse à mon collier, il me mène vers la pièce suivante.... attachée (24)

Suspendue aux poutres par des cordes, en attente, je suis quasiment sur la pointe des pieds. Echauffement au martinet ou autre. Histoire de me détendre.

Le fouet viendra ensuite.

Endroit désigné. Coup ciblé. Léger et précis en attente de mes sensations. Une première pour moi. 

Quelques coups, combien, je ne sais pas.

Me mènera-t-il jusqu'à ce que je fléchisse ou trouveras t'il une autre étape pour me refroidir et poursuivre ensuite.

La pierre froide ?

Puis l'autre pièce, pour poursuivre. Plus intime, plus noire.

Reprendre pour voir, pour voir si je tiens, pour voir mes réactions.

Ce sera surement dur. Peut-être d'autres parties de ma toile blanche.

Je soupirerais, de basculer dans son monde, dans son noir.

Je l'accompagnerais, dans notre monde.

 

Pour reprendre mes esprits, une attente, seule, à genoux ou attachée à la grille froide.

Plus qu'à penser à ce que je souhaite : jouir, souffrir.

Les deux surement, bien que cela dépende de l'état dans lequel je me trouverais.

 

Toutes les pièces et le mobilier m'ont inspiré. Tant d'autres possibilités.

Tant de sublimes images.

Tant d'intensité possible.

A notre chemin Démon.

 

Par Chienne Saly
Dimanche 29 novembre 7 29 /11 /Nov 22:16

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barrique-bois-fut-chene
Sur un fond de pierre, voir ces alignements de barriques est troublant.
Autant de rigueur, de minutie, d’attention, elles sont fières, élevées dans cet arrangement.
Tout à l’image de leur Maître !

Une pénombre mystérieuse les endort,
Une lueur malicieuse les anime,
Une vie au rythme de Ses pas.

Et ces effluves qui en rajoutent !
Enivrantes, perturbantes,
La part des anges, assurément !

Dans cet antre, un seul Etre règne en Maître et ça se sent.

Par Chienne Saly
Mercredi 11 novembre 3 11 /11 /Nov 23:13

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RDV blanc (traduction : RDV sans intention SM)

J’écris ces quelques mots car nous sommes restés en bas, tout sages, dirons-nous, quoique….

Nous étions blancs, mais il m’avait dit sur un sms : « quoique, je suis un peu noir ».

 

Son esprit a cogité, il m’a vu suspendue dans ses pensées.

Et sa vision le conduit à vouloir me suspendre dans la pièce du fond.

Y-a-t-il des crochets au plafond ?

Non, mais une barre métallique fixée au dessus d’une porte. Très inspirante. La grille métallique, type ferronnerie, qui y est attachée aussi, dois-je dire.

Il avait repérée cette barre, Démon qu'il est.

Bien vite il va chercher les cordes. Sa vision peut se concrétiser. Il voit.

Il noue alors les cordes à la barre et entreprend de me lier les poignets.

Démon incorrigible. Je laisse les cordes m’enserrer.

Une jambe maintenue en hauteur, il souhaite maintenant élever la deuxième. J’imagine bien qu’il veuille maintenir ma chatte à sa merci. J’imagine tout autant que lui.

Cependant, c’est difficile de se laisser aller de son poids, suspendue par les poignets. Les liens serrent au fur et à mesure de la suspension et ma faiblesse dans les bras ne me permet pas de résister.

 

Il me libère, joue dans les cordes restées attachées.

Renversement de situation.

Debout dans le jeu, il se suspend aux cordes, s’enroule les poignets. Il me regarde et me provoque de ces mots : « Fais de moi ce que tu veux ».

A vrai dire, cela me rend toute chose, partagée entre le plaisir d’oser faire, l’opportunité qu’il m’offre, et la crainte de ne pas assurer.


Je m’approche, il se fait mon prisonnier, je le vois comme mon prisonnier (même si je sais qu’il se tient de lui-même).

Le baiser, l’embrasser, descendre le long de son torse, profiter.

Mes ongles jouent dans son dos, sur ses fesses. Je n’ose pas trop faire de traces mais puisque c’est moi qui joue, je le titille quelque peu et appuie. J’aimerais bien laisser moi aussi quelques rougeurs, les voir, et le voir grimacer en faisant « fssii ». Il frémit, cela me ravit.

 

Est-il possible de le prendre debout ? Je glisse déjà sa queue entre mes cuisses serrées. Je coule et mouille à l'enduire de plus belle. Il est raide. J’essaie d’aller plus loin.

 

Je descends ensuite le long de son torse pour le sucer.

Toujours un délice. Je veille à ses réactions, je joue quelque peu. Je veux son plaisir, pas forcément sa jouissance (ce sera pour plus tard). Je veux le mener au bord….

Je joue de ses plaisirs, de ses sensations, le fais vaciller, frémir. C’est bon de sentir le pouvoir de mes gestes, de mes intentions, de lier nos ressentis. Maitrisais-je ?

 

Je remonte et joue à nouveau de sa queue entre mes cuisses, juste là, tout au creux de mes lèvres. J’ai une terrible envie de le sentir au plus profond de moi. Il le sait ou le sent. Il me lit ou a la même envie, je ne sais pas, mais nous sommes en phase sur nos plaisirs.

Il met une capote. Je préfère qu’il le fasse, car je ne suis pas très habituée à les mettre et à ce moment là, je n’ai vraiment pas envie de mal faire. Je le reprends en main.

Je le glisse entre les lèvres de ma chatte.

Malgré la posture dès plus excitante, c’est difficile de le prendre debout : le plaisir, entrainant des mouvements trop amples, nous délie l’un de l’autre.

Cela nous calme, me calme. Un peu désarmée. Je décide alors de le prendre en main et je saisis ses bourses, comme j’aime à le faire, à les rouler dans ma main et les presser, fort, jusqu’à ce qu’il grimace.

J’ai l’impression qu’il supporte la douleur pour mon plaisir, et surement aussi pour le sien, celui d’être en ma possession. Il tient les cordes, s’y accroche. Il m’étonne car je le sens parfois sur le point de réagir mais il reste à vouloir subir ou à vouloir me laisser faire.

 

Maintenant, il désire me prendre.

Je lui rétorque :

- C’est moi qui vais te prendre.  Allonge-toi.

Il sourit et s’exécute, s’allongeant sur le sol froid.

Il m’offre de gérer encore.

Je l’envahie de mon corps, venant à califourchon sur ses hanches. Il garde les mains enroulées aux cordes et je m’empale en guidant sa queue.

Un bonheur de sensations. Un plaisir de le sentir là, pénétrant au fond. Une douleur au fond de mon ventre me rappelle à l’ordre.

 

Je joue sur cette queue tendue, la luis, glisse plus ou moins perpendiculairement, m’abaisse, le caresse de mon antre bouillante. Mais ce qui m’emporte en sensation, c’est de me redresser, en appui sur son torse. Là, sa queue est très profonde, et mes mouvements me font vaciller entre le plaisir et la douleur. Une zone gonfle et se gorge de jouissance. Je ne sais pas si elle peut me mener au bout, à l’orgasme, mais à cette jouissance certaine est « transportante » assurément. Parfois la sensation m’envahit tant que dans une contraction, je ne peux mener de front l’intégration du plaisir, pour qu’il se cumule, et les mouvements de mon bassin. J’en tremble. Je stoppe.


Durant mes mouvements, je sens qu’il veut parfois se détacher pour me prendre ou me reprendre en main mais il tient son engagement  et me laisse jouer.

Je le sens vibrer, je le sens sentir.

J’use de va-et-vient, de douceur, de lenteur ou d’accélérations démoniaques, pour lui, pour moi.

Il se mordrait, je joue !

A genoux ou accroupie, je sens sa présence au plus profond de moi.

Terrible sensation de faire monter la pression dans la zone « fatale ». Cela me procure une jouissance déroutante.

La jouissance monte, s’entremêle à la sienne, autant que nos souffles se répondent, le plaisir est intense et j’ai la sensation de ne faire plus qu’un. Nos corps ne sont plus que fusion, une fusion étonnante et envoutante.

J’aime à le voir se tordre de plaisir ou de résistance.

 

Nous finissons par jouir ensemble.

 

Quel sublime moment. Je suis envahie d’un bien être fou. Je réalise la fusion que cela a été. Son bonheur se lit sur son sourire.

 

J’ai adoré jouer ainsi. Sentir, user, ressentir, cerner et gérer, tester parfois.

Je me suis permise de basculer.

Je me suis autorisée à faire sortir L’Autre.

Celle que je peux être, dans mon imagination.

Celle que je voudrais être, souvent.

Merci démon de me conduire, de me guider vers Elle.

 

Je rentre, planant encore, et me souvenant aussi de mes objectifs du début de notre rencontre, je pourrais en être capable…

Par Chienne Saly
Dimanche 6 septembre 7 06 /09 /Sep 22:16

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Ressentir le Lien dans l'épreuve....

 

Robe noire et dos nu, il fait très chaud cet après midi.  

Etrange aujourd’hui, notre antre, il me semblait qu’elle était loin de tout et pourtant, dans la cour, des choses bougent.

Quelqu’un sera-t-il aux alentours quand mes cris jailliront?

Je comprends pourquoi je ne dois pas crier, pourquoi le bâillon est à porté de main.

 

Dès que nous entrons, au rez-de-chaussée, cette envie irrémédiable de se plaquer aux murs, l’un l’autre, de s’embrasser, de se serrer, de se frotter, de provoquer l’autre, de libérer tous les désirs accumulés et refoulés pendant tant de jours, se manifeste.

Cela nous conduit à la folie.


Cela me conduit à l’indécence, indécence des postures ou des positions, à la provocation. J’aime être ainsi pour son plus grand plaisir, pour notre plaisir, pour le mien. Et tout simplement, parce qu’il me l’autorise.


Ici tout est permis.


Il me dévore. Il me demande des choses et me donne accès à tous les plaisirs possibles : positions, images, sensations, jouissances, orgasmes, provocations…

  ...

Puis, vient la montée des marches. Je suis nue (notre folie ne m’a laissé que mon soutien gorge noir sans bretelle), il me demande de monter devant lui.

Fesses nues et à la bonne hauteur, j’imagine, je monte les marches. A mi-hauteur, des mots que je ne comprends pas immédiatement : « Arrête toi !» 

J’ai une jambe sur la marche supérieure et me retournant pour savoir la raison de cet arrêt, je le vois plonger entre mes fesses, je suis surprise et ravie de cet assaut.

Il me lèche le cul, passe partout. J’adore cette posture. Toujours à me titiller le clitoris. C’est bon. Je profite et savoure.

 

En haut, j’entre dans notre antre, pas particulièrement arrangée. Les traces d’avant jonchent le sol. Les cordes sont là.


- Agenouille-toi !

Je m’exécute.

 

- Lèche-moi.

Je savoure.


Je suis ses mots, ses ordres. Il me mène à des gorges profondes qui, étonnamment, vont bien plus loin que d’habitude. Je ne m’étouffe pas, je les savoure.  Il n’a pas besoin de me forcer, je suis ses désirs, sa main posée sur ma nuque, mes sensations et quand il s’abandonne quelque peu, j’en profite pour prendre un peu plus la main et jouer de moi-même de ma langue, mes lèvres et de la profondeur de ma gorge. J’adore.

 

- Mets-toi là, dit-il en désignant le matelas au centre de la pièce.

A genou à l’endroit désigné, j’attends les ordres, les demandes. Il attache alors mes poignets et me faisant allonger sur le dos, fixe la corde à l’anneau sur le côté de ma tête. Puis il attache une jambe et me contourne pour venir derrière ma tête. Je suis si basse par rapport à lui. Il plonge au dessus de moi, jusqu’à ma chatte et je reçois sa queue à sucer.

 

L’excitation monte, ainsi attachée et bâillonnée de sa queue lorsqu’il fait pression.  

Sa main immobilise mon autre jambe. Sa langue tortueuse me mène à la jouissance mais il n’arrête pas là, c’est terrible. Il aime à poursuivre en me maintenant fortement. Un mélange d’orgasme et de chatouilles, cela devient un sublime supplice. Fssii. J’arrive à diluer mes jouissances pour résister, mais je me tortille pour me soustraire.

 

Il attache ensuite ma deuxième jambe. Je sens que cela se corse, il ne va pas juste me faire jouir, je le sais. Il frappe ma chatte et je trouve cela toujours aussi dur et peu agréable.

Il me lèche encore. Hum, mais qu’est ce qu’il me perturbe à faire cela ! Pourvu qu’il poursuive.

Jouirai-je encore ? Oui, mais il envisage surement autre chose à me lier ainsi.

Il joue entre mes jambes.

 

Il me demande si j’ai vu ce qu’il y avait à ma droite. Je n’en sais rien, je ne vois rien. J’essaie de voir. Je m’interroge. J’appréhende mais sans plus.

Ca va être dur, je le sens, vu son calme, un contraste révélateur.

Il saisit les pinces.

 

Non ! mon esprit réagit de suite. Je me dis qu’il n’a pas eu le temps de lire mon précédent compte-rendu. Il ne sait pas la douleur que cela m’a infligée et la panique que j’ai eu à ne pas maîtriser ma respiration. Moi, je sais que je dois gérer cette fois. Je respire. Ca le fera. Je me sens différente. Les images et surtout les sensations de la dernière fois me reviennent et s’en vont.

 

L’instant présent est différent, sera différent.

 

Il applique alors les pinces les unes après les autres. Les pinces se succèdent : celles positionnées au pubis sont terribles, celles aux lèvres, anodines. L’alternance des zones m’aide à gérer.

Au lieu de bouger, je reste immobile, concentrée sur la douleur ou plutôt sur cette respiration qui apparemment m’aide à gérer. Je dis « apparemment », car des pinces « mal placées » me déroutent.

Il va s'assoir sur le lit, me regarde gérer, intégrer, admire peut-être son œuvre et mes réactions.

 Le temps est à gérer. Tant que rien ne bouge, tout va bien mais le temps est là.

Il me dit qu’il sait que je gère avec un léger sourire. Il s’avance ensuite entre mes jambes et joue des pinces, s’allonge lentement sur moi, c’est terrible, surtout pour certains points. Puis, il ôte quelques pinces, je ne sais pas vraiment, les douleurs s’entrechoquent, se mélangent, n’en font qu’une.


Il descend ensuite me lécher.

Tout se mêle, la douleur des pinces et sa langue qui s’enroule sur mon clito désireux. Ca me rend folle. Il ôte encore des pinces. Il est démoniaque et me mène dans tous mes états, vacillante.

Il ôte toutes les pinces, je ne suis plus que chaleur et douleur. Cette douleur intense et profonde est mienne, elle me liquéfie de l’intérieur et me libère.

Son enchainement a été démoniaque.

 

Quand il vient m’envahir de son corps, en s’allongeant sur moi, sa queue ranime les points rouges des pinces. « Fssii », mon dieu ! Mais c’est si bon de le désirer, dans ce contraste. Ca me rend toute sage et à l’écoute.

Il me relève pour me mettre à genoux après avoir détaché mes poignets.

J’ai le droit de lécher sa queue, de le lécher partout, comme il le désire. J’adore et ne me fais pas prier.

Il se penche, et geste délicieux, il me met les doigts dans le cul, m’empoignant d’une main. Délicieuse possession. J’adore cette emprise. Transportée, excitée, serrée ….  Je ne bouge pas. Cela m’assagit.  

 

Puis, tenant mes poignets, il me bascule de telle sorte que j’ai le cul en l’air, la tête sur le matelas au sol. Il attache la corde de mes mains à l’anneau en face. A quatre pattes, en appuie sur mes coudes, je reste limitée. Aie ! C’est le tour de mes fesses. Je savais que cette espace autorisé n’y couperait pas (zone blanche de mon maillot).

Il plonge sa tête entre mes fesses, encore, quel bonheur, je savoure à en fermer les yeux. En les ouvrant, je constate que je peux voir ma posture et son assaut dans le miroir qui se trouve à coté. Je n’ai pas à imaginer, l’image est là, et je l’adore, l’admire. Il me voit, échange de regards plongés dans la folie, dans l’ailleurs. Un chienne désireuse et profiteuse, une femme envahie de plaisirs basculant dans ses esprits les plus inavouables.

 

Il va prendre un objet, je ne vois pas, mais je ne manque pas de savoir ce que c’est au premier feu qui s’abat sur ma croupe : la cravache !

Il en joue. Des coups secs, cinglants. Je ne sais pas s’il y a que la cravache d’ailleurs ; des claquements sur une plus grande surface sont saisissants. Tantôt résistant, tantôt flanchant, je serre les dents. Il me mène. Mon esprit est en suspend, à l'écoute du sien.

 

Après m'avoir bien échauffée, il se recule et prend un préservatif, j’en suis surprise. Il est prêt à me prendre, intérieurement, je frétille.

Oui, oui, oui, démon, prenez-moi ! Liée ainsi, prisonnière, à Votre merci, la glace en reflet, je me réjouis du tableau.


Il me pénètre, et dès le début, je sens sa possession. Il est au fond de mon antre, l’angle est pertinent. Il me percute profondément. J’adore. Il poursuit encore et encore. Les percussions s’amplifient et deviennent douloureuses, comme souvent quand elles sont aussi profondes. Mais avec cet angle, c’est détonnant. Je suis entre la jouissance, avec cette impression qu’il titille la zone fatidique, et la douleur profonde.

 

J’adore cet état. J’adore cette force.

Je grimace mais je tiens. Rien ne me suggère qu’il faut que j’arrête, mon corps et ma chatte se retrouve dans ce besoin sauvage et extrême. Je voulais jouir, être prise et bien je le suis ! Ma tête est folle, bien, il tient, poursuit. Je le vois dans le miroir. J’admire ses coups de reins, ses grimaces. Je le fixe mais les secousses douloureuses me rappellent à la concentration sur ce qui se passe en moi.


Il ralentit ou s’arrête. Je profite, mais mon corps et mon esprit réclament encore de sa violence, de ses percussions, rares dans cette position. Il poursuit. 

Lorsqu’il arrête, je suis vidée.

 

Il libère mes mains mais elles restent liées entre elles, comme menottées.

Il souhaite me marquer, il me l’avait annoncé avant notre RDV. Il me le rappelle mais je ne réponds pas, pensant à la dernière fois.

Il me cravache . Je m’interroge, à genoux, à ses pieds.

  - Je dois te marquer profondément, me répète-t-il.


Après un instant, j’accepte et lui confirme d’un petit oui, partagée entre mon désir et le souvenir de la douleur que cela pourrait engendrer. Il m’assène des coups de cravache plus forts, plus sévères et ils me font plier. Ce n’est pas honorable. Je ne résiste pas. Après quelques impacts, je me sens trop loin pour y trouver un plaisir de partage. Pas envie de le vivre seule. Le lien n’est pas suffisament là.


Il s’éloigne.

Je ne sais s’il compte arrêter, s’il estime que la marque est suffisante ou s'il sent que ca ne va pas, mais moi, j’ai envie d’une marque profonde empreinte de ce lien, de cette fusion que je connais et qui nous lie.

 

Alors qu’il est derrière moi, je lui demande de s’approcher, pas clairement mais par des gestes et un faible « Viens ».  Je sais que ce n’est pas convenable mais j’ai envie de ce partage, de cette présence tactile durant mon marquage. A le toucher, à le sentir, je pourrais lui transmettre mes sensations, lui faire don de ma soumission, de mon abandon. Je désire profondément. 

 

Il se met devant moi.

A ses pieds, je me relève sur mes genoux, fière de me présenter à lui. J’enlace ses jambes de mes mains, il peut me marquer, je suis prête. Il le sent et m’assène le premier coup saisissant. Je ne sais pas si j’en ai déjà reçu un comme celui là.

Le feu s’enfonce comme une lame et je me surprends à rester là, sans bouger. Mes doigts titillent un peu ses jambes mais sans que mes ongles n’agissent. Ce feu est un plaisir et j'en suis ravie.  

 

Un autre coup s’abat sur l’autre fesse, puis d'autres. Je les sens puissants, saisissants. Un autre me fait finalement fléchir. Je me redresse à nouveau, fière d’être là, désireuse d’encore. Mes doigts serrent ses jambes. Je suis bien, je suis en phase. Et même si parfois, c’est très dur, je résiste et peux, à peu près, gérer ; je gère, dans ce bien être particulier dû à notre Lien. Merci démon de ce moment de présent et de partage. Je sens votre concentration et votre désir de m’offrir cette belle trace. Nous ne faisons qu’un. Le feu n’est que plaisir, je ne suis que plaisir. Je suis Vous. 


Résultat : Une trace indélébile pour les vacances.


Mes fesses sont très douloureuses, j’ai du mal à m’assoir, je ne sais comment me mettre, je ne bouge plus. Je reprends mes esprits, fière. Je plane encore de ce moment en suspend. Heureuse.

 

Il m’allonge sur le dos, les pieds repliés et me détache finalement les chevilles. Ce sera mieux, oui, ce n’était pas très confortable. Le calme est revenue. Ma tête plane.

Et puis, d’un coup, je le vois prendre la corde de ma jambe et l’attacher derrière ma tête.


- Tu croyais que c’était fini, me dit-il.


Je le pensais. Je reste étonnée mais des plus ravie. Il sait parler à mon démon intérieur. Je passe en revue ce qu’il peut me faire ainsi, les pieds au dessus de la tête. Qu’ai-je autour de moi ? Rien.

La deuxième jambe est attachée également. Ma jambe gauche bouge de trop à son jugé. Il attache mon genou vers le haut, à l’anneau situé derrière ma tête. Là, je ne bougerai plus ou peu c’est sur. Je ne suis pas très bien d’ailleurs.

Ainsi, en face à face, j’apprécie son regard, ses attitudes, ses gestes. Le voir, voir ce qu’il va me faire, me met dans tous mes états. Je vacille et il en profite, en joue. Il me fiste, me frappe la chatte, place des pinces, joue de sa langue dans tous mes trous. Les pinces et sa langue, encore et encore. Ca me rend toujours aussi folle. Et dans cette position, sous cette contrainte, c’est sur, je ne jouirais pas.

 

Il ôte des pinces, ca me saisit, je brule, je coule, et il introduit sa langue en même temps. Il me boit, m’aspire. Démoniaque mélange !

 

Il vient dans mon entre-jambes, le calme revient.  

 

Il me détache, me prend dans ces bras. Je plane après une telle intensité.

- J’ai une dernière surprise pour toi. Je le regarde interrogative.

- Va voir dans le miroir, ajoute-t-il.

 

Après quelques instants, je me lève et vais admirer son œuvre. Je suis impressionnée par les marques rougissantes de sang.

Cela me rend encore plus fière.

Je l’adore.

Merci de ce marquage mon Démon.

 

C’est émouvant et je souris comme intimidée. Cette marque est d’autant plus belle qu’elle est le reflet de cette fusion, de ce lien que j’ai ressenti. C'était un beau moment.

Par Chienne Saly
Samedi 25 juillet 6 25 /07 /Juil 11:00

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Pour ce RDV, je suis vêtue d’une robe bleue marine à pois, fluide, croisée à la poitrine. J’ai choisi des dessous blancs en dentelle, mi ange mi démon.

 

L’image de Manara et la pensée de ce qu’il m’a dit avoir imaginé cette semaine me trottent dans la tête.

Heureuse de le retrouver, heureuse de revenir dans notre antre avec tout ce que cela suggère.

 

A peine arrivée, il me serre et m’embrasse.

Je savoure ses baisers tandis que mon bassin cherche déjà le sien.

En bas de la maison, nous ne sommes pas encore dans l’autre monde, nous ne sommes pas encore habités par nos démons. La folie et l’excitation peut être… Surement !

Il me plaque au mur. J’aime cette pression, cette emprise. Sa main passe sous ma robe, j’adore. Je me sens heureuse et excitée. Nos souffles de désirs s’échangent.

Sublime retrouvaille.


Il me guide ensuite vers les escaliers. Je me demande ce qui m’attend en haut, ce qu’il a bien pu imaginer. Il m’a envoyé tant de photos ce début de semaine, qu’a-t-il décidé de faire ?

 

Nous allons monter, il me stoppe, me saisit, me regarde et me dit :

- Retourne-toi 

- Penche-toi 

Il lève ma jupe, se plaque à moi. Il ne m’en fallait pas plus pour déclencher mes ardeurs, stimuler mes désirs de chienne. Aguicheuse, profiteuse, j’adore pouvoir être ainsi et je savoure.

Indécente femme, indécente posture. Quel bonheur de solliciter ce désir brut et "sauvage".


- Mets toi contre les escaliers 

Je m’appuie sur la rampe en bois, toujours penchée, cambrée, les fesses offertes. Il s’accroupie et plonge son visage entre mes fesses. Sa langue me passe partout, use de tous les trous et réussit à titiller mon clitoris. Je me doute que je coule. Tout m’excite au plus haut point. Plus il me lèche et plus je me tords et m’offre. Cet escalier m’aide à accentuer mes postures. Un pur délice que ce laisser-aller.

Quel moment intense, possédée dans tous les sens du terme, et par mon esprit de chienne, et par Son démon !


Il me guide ensuite vers la pièce voisine. Mon string blanc reste au sol.

Il débarrasse un bureau à grand coups de bras pour m’y faire une place. Je m’y assoie, plongée dans son regard désireux. Je souris. Ce démon lit en moi et j’ai l’impression que chaque instant répond à mes désirs.

Il m’écarte les jambes et plonge à nouveau dans mon antre. Comme toujours, jouir dans une position que je ne peux pas gérer est difficile. Et en plus, il joue : il varie ces coups de langue, enrôlant mon clitoris ou léchant mes trous. La tension monte, je peux venir si… si seulement si … ah ! Il poursuit, change. Ca devient plus fort.

Et là, il arrête. L’onde se noie dans mon antre, j’ai envie de hurler « non ». Il sourit.

 

Démon !

Mon esprit est fou de rage et pourtant si ravi de ce jeu. Un délicieux paradoxe.

Il reprend et me mène enfin jusqu’à la jouissance. 

 Nous n’aurions peut-être pas dû jouir ainsi avant de monter, il me le dit et cela renforce mes questions sur ce qui va bien pouvoir se passer la haut, j’imagine bien que je ne vais pas sourire.

En bas, c’est notre folie de désirs qui s’est exprimée. Elle fait partie de nous, elle nous révèle et nous permet d’être. C’est un autre état, une facette de nous, de moi.

 

Nous montons.


Je sais que les choses vont être différentes. Il me tarde de voir ce qu’il a préparé.

Les objets ont changé de place. J’essaie de voir ce qu’il y a, ce qu’il n’y a plus.

Il me demande de prendre mon collier. Dans ma tête, mon démon frétille.

Il me le place délicatement et le boucle. C’est un moment  un peu en suspend où se matérialise sa possession et ma condition.

 

Cela définit LE moment.

 

J’apprécie l’image que je peux lui donner avec ce collier. Un moyen de lui dire que je lui appartiens, que j’accepte tout ce qu’il me fera, que je laisse l'autre de coté. 

C’est vrai que je me sens comme sa chienne, belle, à lui appartenir ainsi, à l’écoute, attentive, désireuse.

 

Puis il prend les liens de cuir et m’attache les mains dans le dos. Je souris. C’est une limitation light, mais déjà, je ne peux plus le prendre dans les mains, je ne peux plus saisir sa queue. Dommage, elle était si tendue en bas.

 

Hum démon, vous me limitez, vous asseyez votre domination.

Je comprends. Je dois vous suivre, je vous suivrai.

 

Il attache une laisse en chaine à mon collier, Il tire et en joue.

Toujours sourire aux lèvres, ravie de devenir sa chienne, d’être sous son emprise, je le suis. Et, comme toute bonne chienne, je joue, le provoque, n’obéit pas de suite.

Or, tout à coup, sur un ton ferme, il me demande de m’agenouiller. Je m’exécute comme saisie par cette voix et ces mots. J’aime et admire cette force d’exigence. Ca résonne en moi, le temps de descendre à ses pieds.

 

A genoux, il m’offre sa queue et je le suce avec plaisir. Il se retire, revient, me titille au  bord des lèvres et s’enfonce au fond de ma gorge.

Il ne joue pas si longtemps que cela et me bascule au sol. Mes épaules et ma tête se plaquent au sol, mon cul en l’air, exposé et offert.

Certes, je pourrais me coucher pour être moins exposée mais j’aime à m’offrir ainsi, à exécuter et garder les positions dans lesquelles il me met.


Il tourne les talons et va prendre quelque chose. Je ne vois rien mais bien vite j’entends et ressens le premier coup de martinet. Le feu est doux. Cela me plait. Il enchaine et le cumul des feux font autant monter mon feu intérieur que mes désirs. Mes désirs de plus, de plus fort. Il vise la zone blanche, celle de mon maillot (pacte du jour entre nous).

 

J’ai envie de plus.

 

Quelques coups plus marqués me rappellent à l’acte, tandis que les autres m’emportent à en fermer les yeux et tortiller un peu. Mais ce n’est pas assez. Pas assez fort ou pas assez long. Je ne sais pas. Suis-je impatiente ? Nous n’en sommes qu’aux prémices… Ce doux feu me dilate, m’excite, (c'est peut être le but d'ailleurs), me rend provocante (c’est ma sensation).

 

Il accentue les coups ou les multiplie au même endroit. Je me tords de trop et me soustrait parfois à ses coups. Incorrigible, je sais, mais tant que je peux, j’en use.

Il arrête alors et m’attache les chevilles à l’aide des liens de cuir. Je peux encore bouger, me tortiller sous le feu qui s’abat sur mes fesses.

Je sais et sens que le jeu commence.


Il me demande de ne pas bouger. Je ne peux pas sous les coups cinglants de la cravache. Ce n’est pas le martinet, ça, et c’est saisissant !

Il tourne autour de moi, m’assène des coups que j’apprécie autant que je les maudis.

Je bascule et tombe sur le coté, me soustrayant ainsi à ses feux.

Il se reprend, décidé et déterminé : il attrape ma cheville, serre les liens, limite et annule mes possibilités de mouvement. Dans son élan il m’a retourné et me voilà sur le dos, les mains toujours liées. Je suis en train de me dire qu’il n’a peut être pas fait attention qu’il n’aurait plus mes fesses. Je jubile un peu tout en me disant aussi que sur ma chatte et le peu d’espace qu’il y a devant, cela risque d’être intense.


La deuxième jambe est enchainée aussi. J’ai les jambes bien écartées, mais surtout, sans possibilité de bouger, les liens me font mal tellement ils sont serrés.

Je me vois et me sens liée comme dans mes images, comme dans les images que je regarde souvent. Le bruit des chaines me fait vibrer. J'adore ça. Je suis sa prisonnière et ainsi, il peut me faire ce qu'il veut.

Il est si déterminé et il a tant serré ces liens que je commence à mesurer aussi les conséquences de cette immobilisation. J’ai bien conscience que je ne pourrais pas tricher, que je ne pourrais pas amortir ou intégrer ses feux par des mouvements.  Ma conscience et mon esprit vont être mis à rude épreuve et ils vont être les seuls régisseurs de mon état.  

Je suis pleine de questions, de recherche du comment faire, je crois que je ne souris plus trop.

 

Il reprend la cravache. Aie !


Je peux encore bouger le haut mais ma chatte et mon entre jambe sont vraiment trop exposés, trop fixés. Les coups sont saisissants et ce qui me panique un peu, c’est que ce n’est que le début.

La zone cible (du maillot) est restreinte et j’avoue que sur la chatte c’est particulièrement douloureux.

Il vise bien, ca me rend folle et je gigote encore un peu en haut.

Il attache alors mes mains aux anneaux derrière ma tête. C’est fou, malgré tout, c’est comme s’il répondait à mes désirs. Je le regarde faire, toujours aussi décidé.


Je teste les liens : mes poignets peuvent bouger mais c’est limité. Je suis attachée, dans mon plaisir, mon fantasme, sauf que là, je ne suis pas dans un fantasme d’abus sexuel où tout n’est que jouissance. Je sais que je vais souffrir.

 

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Je teste encore mes chaines. Les pieds ne peuvent vraiment pas bouger, c’est paniquant.

Mes mains peuvent s’enrouler aux chaines et je ne tarde pas à m’agripper sous le premier feu de la cravache que je n’ai pas vu venir, plongée dans mon étude.

Destinée à subir, à gérer. Je me demande comment je vais faire.

 

 

 

 

 

 


Nous y sommes.


Je suis partagée entre l’envie (surement mon démon interne qui se dit que nous allons plonger dans toutes ces scènes SM, ces punitions terribles que j’admirais), et l’appréhension de ne pas supporter, de ne pas partir, de ne pas réussir à me laisser guider.


Moment de panique certain face à ce qui m’attend. Les coups ciblent toujours mon pubis, ca brule, et quand cela touche mon clito ça me saisit comme une mauvaise douleur. Je grimace. Les yeux parfois clos comme pour intégrer les feux, je respire, je gère, il gère, me mène, je suis ses désirs ou son plaisir (du verbe Etre). Les feux s’enfoncent dans mes chairs, s’y perdent et augmentent l’intensité du moment (je ne sais pas vraiment comment l’exprimer).

 

Il va vers le fond de la pièce comme pour poser quelque chose. Je souffle.

Il se retourne, il a les pinces en bois à la main. Rien qu’en les voyant, c’est l’affolement intérieur. Je me souviens parfaitement de notre dernière séance, de la douleur. Là, je ne peux rien faire. Mon dieu !


Il s’approche, s’accroupie et les place une à une sur ma chatte, lentement, méthodiquement, tout en me regardant. Mes lèvres sont peu sensibles mais le pubis, c’est terrible ! 

Il joue la symétrie, les douleurs se répondent, s’enfoncent dans mes profondeurs. Rien ne se diffuse, au contraire, cela se concentre. Je respire, me dis que c’est possible, je vais gérer. C’est dur à expliquer mais j’apprécie qu’il gère, qu’il joue de mes sensations. Je sais que ce n’est qu’une douleur, que je ne risque rien ; mais c’est une douleur !

J’arrive à temporiser un peu.


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Ma respiration s’accélère. Il termine son jeu de symétrie, les pinces se font face de part et d’autre de mon clitoris. Je souffle, inspire profondément, grimace. Mon corps ne suit pas ; j’essaie d’intégrer ; je respire, mais je m’aperçois bien vite, que rien n’y fait. Il m’observe, jauge, attend.


Le temps est une torture. Je ne sais pas comment faire, agrippée à mes chaines. Rien ne se dissipe quelle que soit ma respiration. Cela me panique. Il en rajoute, les larmes m’envahissent comme répondant à la douleur qui s'ajoute, je me cache. J’ai peur de ne pas y arriver. Je ne suis plus en phase : mon corps a mal mais ma tête est ravie. Je veux maîtriser, me calmer. Impossible, ma respiration s’emballe.

Comment fait-on pour se calmer ?

Je sens que je peux être à ce moment de douleur qui peut être plaisir. Il faut juste que je me calme.

Les pinces m’enflamment.


(Je peux m'interroger aujourd'hui : est-ce trop pour pouvoir basculer dans le plaisir ou est-ce moi, qui ne gère pas ?)


Respirer à fond me donne l’impression de soulager quelque peu cette intensité, mais c’est qu’une impression, je m’agrippe aux chaines, rien n’y fait.

Une pince de plus … encore. Une douleur pénétrante de plus. 

 

Je dis « stop », déçue de m’entendre car ce n’est pas pour la douleur que je le dis, mais parce qu’il faut que je me calme.

Il arrête d’ajouter les pinces et ne les enlève pas pour autant ! Ca me va, mine de rien.

Je serre les dents. 

Il attend un peu, me jauge.

Je n’arrive pas à me calmer. Mais pourquoi ?

 

La douleur est toujours aussi intense et profonde, elle ne me laisse aucun répit. Je voudrais tant me tortiller pour m’aider.

Il se met alors à toucher les pinces. Fssii, je résiste, crie, surprise et saisie.

Il va chercher le bâillon boule. Dans ma tête, je me dis : - non, ca ne ce sera pas possible, je n’arrive pas à calmer ma respiration, je ne vais pas y arriver avec ce truc et je ne pourrais plus m’apaiser de ces feux si profonds. Je ne pourrais pas non plus dire « stop », si cela ne va pas.  Bizarrement, je ne l’exprime pas oralement, surement  pour qu’il décide. J'ai envie qu'il décide. 

 

Il a beau tourner autour de moi pour essayer de mettre le baillon, je ne peux pas. Je suis en confrontation avec moi-même. 

Il me demande alors si je suis capable de ne pas crier. J’acquiesce. Je ferai l’effort, je résisterai et j’en ai la conviction.

Ma chatte n’est toujours que douleur. Et je la sens chaude, chaude et humide, elle est folle. Le temps est toujours aussi long. Je me tortille en tirant sur mes bras mais mon bassin ne bouge pas.

J’ai besoin de me calmer car il me reste à mener un défi : intégrer cette terrible douleur qui reste profondément encrée dans mon pubis.


Mon Démon s’est relevé et comme pour poursuivre les sévices et me donner à résister ou à subir, il manipule encore les pinces, le regard brillant. Je gémis, crie peut être malgré ma maitrise.  

 

Il me regarde, comme compréhensif face à ma douleur, je sens qu’il va arrêter, qu’il a compris mais il me dit alors :

- Il faut LES retirer ! 

Mon dieu, non ! Je n’y pensais même pas. La douleur profonde va revenir, me saisir (comme la dernière fois !).

Les larmes coulent, j’appréhende, toujours pas calmée.

 

Il les retire alors une à une. La douleur est précise mais se mêle rapidement à celle, immuable, de ma chatte.

Puis il saisit les pinces par plusieurs à la fois pour les ôter. Il joue si bien. C’est d’une fluidité terrible et je ne peux que subir, offrir. Offrir mes soubresauts, mes sanglots, mes yeux suppliant mais qui pourtant expriment ma fierté d’être ainsi, de subir ainsi.

La souffrance est intense et d’autant plus terrible qu’il ôte les pinces ensemble, mais je suis avec Lui, à Lui.

 

Je m'abandonne.

 

Les traces rouges sur ma chatte restent les seuls vestiges de ce qui vient de se passer ; je les vois, les trouve si anodines par rapport à ce qu’elles m’ont infligé.

 

- On va les remettre, me dit-il après un moment de pause et d’observation.

Un « non ! » spontané sort de ma bouche.

Qu’ai-je dit ? Il pourrait me punir et les remettre malgré ma souffrance.

J’attends silencieuse qu’il juge.

J’ai vraiment l’appréhension qu’il recommence et je sais que cela sera au-delà du supportable, peut être même que je ne pourrais plus respirer et manquer d’oxygène. C’est la panique mais le verdict ne tarde pas. Il m’a jaugé et décide de me détacher.

Merci démon !

 

La tension retombe, les larmes coulent toujours malgré moi. Maudit corps, maudit esprit, encore du chemin à parcourir pour le suivre. J’essaie de cacher mon visage, toujours un peu honteuse de finir dans cet état.


Aurait-il souhaité plus ou est-il satisfait d’avoir usé de mes ressentis, de mes sensations, de mes sentiments ? J’ai du mal à le regarder pour savoir.

Il me détache. Je reprends mes esprits. Je caresse ma chatte endolorie.

 

.....

Après quelques instants de répis, il prend une de mes chevilles et l’attache sur la gauche de ma tête, écartant mon entre-jambes d’une façon que je qualifierais d’extrême

Que va-t-il pouvoir me faire ainsi ?

Il saisit ma deuxième cheville et vient l’attacher de l’autIMG-20150708-WA0009nbre coté de la tête. L’écart est tortureur et pour me soulager de l’écartèlement, je soulève mon bassin pour plier un peu mes genoux.

 

Je me retrouve ainsi, les pieds à l’arrière de la tête, le bassin levé. J’ai une vue superbe de ma chatte aux lèvres lisses.

J’adore.

Je me sens le cul ouvert et vulnérable. J’apprécie son sourire à me voir dans cette position. Je souris aussi. Mon esprit se félicite de cette ouverture, de cette possibilité.

 

Il lèche ses doigts et joue dans ma chatte et mon cul.

Il crache dans mon cul (est ce vulgaire ?), ca me plait.

Mes jambes sont à nouveaux liées serrées, seul mon bassin me permet d’accentuer mon plaisir ou mon offrande. Je reste cependant très limitée par l’inconfort de la position et l’étirement que cela provoque. Je subis tout en accentuant. Le désir monte.

 

Il me fiste sans détour, jouant aussi avec mon clitoris. Les sensations se baladent dans tous mes muscles internes, frôlant la jouissance. Il me fiste à me faire basculer. Au bord de la jouissance, puis jouissante, je me  gicle dessus. Je coule.

 

Ces doigts experts s’en prennent à mon cul, un bonheur pour moi.

J’adore cette sensation : qu’il prenne toute la place possible dans cette antre et qu’il s’enfonce, qu’il accélère. Je sens ma chatte réceptive de l'autre coté, prête à exploser, elle se gorge de jus et attend le bon moment. Le moment où tout mon intérieur se contracte et se relâche d’un coup, libérant une jouissance intense.


Ma chatte et mes antres sont bouillants et malgré ce que je viens de subir, ou à cause de ce que j’ai subi, je ne sais pas, je sens tout mon intérieur possédé. Je jouis à chaque assaut de mon cul. Délicieux. Ma mauvaise position n'est plus un problème. 

Il peut me mener longtemps et autant qu’il le souhaite à chaque coup de poignet.

C’est fou mais c’est ultra excitant, et immédiatement jouissif. J’explose à chaque fois. Il  gère, je m’éjacule encore dessus et mon antre coule de toute cette jouissance intérieure.

 

 

Il me détachera après m’avoir trempée.

 

J’ai le dos étiré, les jambes en coton, la tête abasourdie.

J’ai besoin de quelques instants pour me relever et reprendre mes esprits. Il m’aide.

 

Ce fut une superbe séance. Dure, certes, mais elle m’a conforté dans la confiance que je peux avoir en Lui. Il sait me mener, me guider, m'écouter, il saura me calmer, m’apprendra à respirer.

Je crois quand même que je vais plus appréhender les liens maintenant. Et pourtant…

Par Chienne Saly
Lundi 20 juillet 1 20 /07 /Juil 00:12

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Dès l’entrée, les bougies, l’ambiance, les objets : c’est magnifique.

Je suis émerveillée et comme intimidée quand je réalise qu’il a fait tout cela pour moi, pour Nous.

 

Me dévêtir devant lui 

Il s’est assis sur le lit en face de la porte, me laissant là, debout, face à lui.

  - Déshabille-toi !

Et voilà, ce que j’avais imaginé depuis longtemps se met en scène. Mon esprit se voit dégrafer ma jupe, ôter mon chemisier avec élégance, sensualité mais malheureusement mon esprit me rappelle à l’ordre. Mon physique ne va pas.

J’avance, je triche, je ne peux pas faire autrement.

- Déshabille-toi, ordonne-t-il.

Là, près de lui, j’ôte mon chemisier, la jupe, ravie qu’il me l’ait demande encore et que je puisse lui obéir. Deuxième chance. J'aurais été déçue de ne pas l'avoir.

Ravie de lui dévoiler le corset qu’il a surement senti au préalable en me prenant dans ses bras.

 

Tombée, liée

Il m’attache au centre de la pièce, entre deux poutres, les bras à l’horizontale, tirés par des cordes et les jambes écartées au plus grand, mais je conserve un certain équilibre.

Le temps qui s’écoule à le voir tisser cette toile est si particulier : l’odeur des cordes, certes, mais aussi le bruit de leurs glissements, le serrage qui petit à petit me prive de mouvement, son attention, ses tests, ses sourires.

 

Je teste toujours la tenue des liens, moi aussi. Et plus le temps avance, plus je constate que je ne pourrais pas faire grand-chose pour esquiver, intégrer le feu qui s’abattra surement sur moi.

Dans ma tête, ça cogite.

Et si je tombais...

Et si…

J’essaie d’anticiper ce que je ne sais pas (d’où mes tests).

 

Le premier objet qu’il saisit avec un sourire, le martinet de cuir noir.

C’est un feu doux, appréciable, qui fait monter la tension et la chaleur. C’est excitant, vraiment excitant. Mais je ne trouve pas cela intense. J’aimerai un feu cinglant et régulier. Même si je me dis que ce feu, ininterrompu, pourrait peut être me mener à une certaine jouissance, vu mon état.

 

L’autre martinet aux lanières plus longues n’est pas aussi doux, plus brut, plus cinglant. J’adore. Mais il ne se contentera pas de ce feu. Il saisit les pinces à linges et les place sur les lèvres de ma chatte. Selon la zone, cela me saisit. J’intègre la vague douloureuse.  Il les triture et là, c’est moins gérable. Je me tortille et cela ne limite pas pour autant ses actions, j’empire les effets. Mon Dieu !

Il joue, les touche, cela me fait frémir. Impossible d’anticiper ou d’évaluer les douleurs engendrées. C’est fou, c’est prenant, c’est saisissant. Ca me rend folle surtout.


Il les ôte ensuite.

L’afflux de sang douloureux envahit mon antre, profondément. J’en contracte, je ne sais pas si j’en mouille pour autant.

Après quelques coups de fouet, il les remet. Son jeu est démoniaque. Je serre les dents.

Et là, il ose, il les arrache d’un coup ! Saisissant ! Paralysant ! Suffoquant. C’est plus profond que tout, ingérable, j’ai dû crier !

(J’avais toujours pensé que cela m’arracherait tout, je suis intègre mais alors, quelle douleur !) Tous les sentiments me passent par la tête : l’appréhension, la douleur, l’apaisement, l’étonnement, le soulagement, la surprise, la fierté.

 

[Une parenthèse :

Je porte un corset qui recouvre en partie ma poitrine. Du coup, il ne touche pas à mes seins. C’était une clause sur le choix de ma tenue : il ne toucherait ou ne prendrait que les parties accessibles.

Il ne touche pas mes seins et pourtant j’en ai envie. Il me regarde, les caresse et continue, ne s’y arrête pas. Il me le dit, il respecte son engagement.

Je m’y suis pourtant préparée, j’ai envie de revenir à ses sensations, de ré-apprendre à les supporter, à les intégrer. Il n’a pas vu que seule la dentelle cache mes seins et que les bonnets sont repositionnables. Je lui dirai plus tard…]

 

Après les pinces, mes lèvres rougies et bouillantes reprennent leurs esprits.

Mon Démon se dirige vers le meuble et y prend le gel.

C’est arrivé si rarement qu’il l’utilise que cela m’intrigue. En même temps, j’en suis heureuse car c’est une promesse de dépassement des limites, ou bien qu’il va forcer mes antres. Hum, Démon !

 

Dans tous les cas, un abus que je désire.

 

Mon collier est lié à je ne sais quoi, mon cou se trouve ainsi fixé vers l’arrière. C’est encore plus immobilisant. Ses doigts glissent dans ma chatte. Mes jambes toujours tenues par les cordes ne peuvent pas empêcher la pénétration, il joue de va-et-vients, de force, petit à petit, et je sens rapidement les os de ses phalanges douloureusement s’appuyer contre mon ouverture.

La douleur à l’entrée, les caresses en profondeur, c’est perturbant. J’ai envie de jouissance, j’ai envie de l’absorber tout entier pour intensifier ces sensations. Alors je descends sur mes jambes pour m’empaler plus profondément. Ses os sont toujours là, en barrière. Je relâche, je respire et c’est lui qui force et s’enfonce. C’est si douloureux.

Si fort.

Je gémis, je crie sûrement aussi. Il va chercher le bâillon boule. Il me le passe, le fixe, badigeonne à nouveau ses doigts et me pénètre encore. Le fist est si profond, si incisif, douloureux et pourtant si perturbant de plaisirs.


Je le veux, je le veux, je le veux tant, tout au fond de moi ! Mais pourquoi je ne le peux !?

 

Je lâche et sûrement par faiblesse je laisse la douleur me guider à résister. Je n’arrive plus à vouloir le plaisir et pourtant il est là, ce plaisir. C’est incompréhensible, et mon corps qui ne veut toujours pas. Ce n’est pas juste…

 

Un jour, je l’avalerai.

 

Mise à genoux

A tirer et tordre mes jambes sous ses assauts, je peux soudain me mettre à genoux.

Une occasion de reprendre mon souffle.

Inspiré de me voir ainsi, il sort sa queue et m’offre de le sucer. Un véritable présent pour moi.

Je l’adore cette queue si expressive et réactive aux images que lui offre son maitre.

C’est un mélange de plaisir (à enfin être libre de lui donner ce plaisir), et de contrainte, où encore attachée et liée à ces cordes, je suis les directives de ses mains.

Passant de jeux de langues à des gorges profondes, de fermer les yeux de plaisir à pleurer de contrainte, je savoure.  

 

Il me détache, me recule jusqu’au lit pour m’y appuyer la tête. Il se déshabille et me baise la bouche. J’aime être forcée ainsi pour son plaisir. Les faits et l’image que je lui donne sont mon plaisir.

 

Moment de pause.

Il retire les cordes puis il me demande de mettre mes liens, ces bracelets de cuirs que je n’ai pas portés depuis longtemps. Je m’exécute avec plaisir.

Allongée sur le lit par ses soins, il m’envahit de baisers puis reprend les cordes et tisse à nouveau des liens. Il replie mes jambes, les lie, biens écartées, cuisses et chevilles.

Les bras au dessus de ma tête, il attache les cordes de mes poignets au lit.

Il m’observe puis me demande de rester là, seule et d’attendre son retour. Il place mon téléphone à coté, je regarde toutes les bougies qui brûlent autour de nous. 

- Ca ira, me dit-il.

J’acquiesce.

 

Il ferme la porte à clé en partant. Pas de temps donné, pas de pendule. Et je dirai, heureusement. Je reste là, seule, à penser à ce qu’il a osé faire ce matin. Je patiente, comme je sais si bien le faire.

Tranquille, somnolant de temps en temps. Le froid me perturbe quelque peu.

Je n’ai aucune conscience du temps, je suis en suspend, toujours frissonnante.

Cette pièce et ce qu’elle inspire sont magnifiques.

 

Mon démon revient (mes oreilles étaient à l’affut, au cas où).

La porte s’ouvre et je me demande ce qui m’attend. Dans quel état d’esprit est-il ?

Il sourit, s’approche et vient m’embrasser. Toute frigorifiée que je suis, il vient me réchauffer. Puis il descend, jusqu’à enfouir sa langue entre mes lèvres. Il joue de mon clito à m’en faire jouir. C’est terrible de ne pas pouvoir contracter ou gérer les effets.

 

Après quelques instants, Son esprit démoniaque reprend le dessus.

Il saisit les pinces, les place sur ma chatte et s’allonge sur moi.  

Le désir de son corps et de sa chaleur sont confrontés à la douleur des pinces qui s'insinue en moi.

Il me détache, souriant et l’œil brillant. Que va-t-il me faire encore dans tout ce temps qu’il nous reste ? C’était si intense ce matin. Je sais que son esprit à beaucoup d’envies, de désirs de sensations.

Les pinces en main, il joue et me les place sur les tétons. Essais infructueux, ce n’est pas supportable. Sans lien, je repousse ses gestes, incorrigible fille que je suis. (Ca fait trop longtemps, j'ai vraiment perdu l'habitude). Il me demande alors de les mettre moi-même. Je prends un peu plus large sur le téton et ca passe. La douleur est présente mais plus étalée. Le plaisir de porter ces pinces et d’intégrer la douleur se transforment en bien être, en excitation. Je me sens transportée, ouverte, désireuse.

 

Je me rallonge, il ajoute d’autres pinces, sur les seins et sous les bras (là, c’est terrible).IMG-20150515-WA0001nb

Il s’allonge et les triture en alternance, je supporte, ca tire dans tous les sens. Il en met à ma chatte, joue pour les ôter ou s’allonge dessus, sa queue faisant pression sur les pinces, il me partage entre le désir et la douleur.

Le moindre mouvement de mes bras fait que les pinces me rappellent atrocement à l’ordre et il en joue pour me maitriser et profiter. 


Ma chatte endolorie, est bouillante.

Il en remet d’autres.  Sur la douleur, c’est insupportable ! Cela s’insinue dans mes profondeurs. Vraiment intolérable mais si profond que cela touche des zones sensibles.

Une sorte de contraction intense pouvant mener à la jouissance m’envahie.

Mais la douleur l’emporte, mon esprit l’emporte, il faut que je les ôte.

En écrivant aujourd’hui, je réalise qu’il aurait fallu que j’intègre pour savoir où me mènerait cette tension intérieure. 

 

Jeux de cire

Je suis maintenant enchainée et entravée à quatre pattes au centre de la pièce. Les fameuses barres de deux largeurs qui me maintiennent parfaitement écartée au niveau des mains et des chevilles. J'aime ces barres contraignantes et leur bruit avec les chaines.IMG-20150515-WA0000nb

Il a allumé les fameuses bougies noires. Il y a longtemps que je n’ai pas eu ces sensations, ce feu. Il me demande même si je me souviens de ce qui joue sur l’intensité des brulures.

- La distance, répondis-je.

 

Les gouttes de cire chaude me saisissent par petite zones mais j’aime ça. Il joue des zones, je me tortille, suis ses gestes, ondule. Le feu m’envahit, le jeu m’émoustille, une sensation de bien être et de plaisir perturbant. C’est un sublime jeu qui lui permet aussi d’apprécier les ondulations de mon corps en réponse à ses manipulations.

Ces instants sont magiques.

 

 

 

IMG-20150515-WA0004nb

Après cette séance, il décide d’ôter la cire à l’aide d’un bambou. Ca se corse, c’est dur à supporter sur mes fesses en

feu. Les coups répétés sont terribles, les forts sont saisissants. J’ai du mal à résister, à intégrer. Je me demande même pourquoi je subis cela. Je ne vois pas son visage, ses attitudes. J’ai un doute sur les motivations.

Il dépose alors la tige devant moi. Moment de respiration, d’attente ainsi, à quatre pattes, les fesses en feu. Je m’apaise. Je reviens en phase avec nous. Je reste en position. J’attends la suite. Il entreprend alors d’ôter le reste de la cire à la main. Ca single, ca saisit. Il arrête.

Nous sommes en suspend.

Je suis à la recherche de quelque chose, de sensations et plus particulièrement de celles qui me permettent de m’abandonner, d’être ailleurs, de partager intensément, de ne faire qu’un. Je m’abaisse alors et saisit le bambou devant moi avec mes lèvres pour lui remettre. Drole d'image, je suppose mais je veux aller plus loin, nous retrouver.

Etonnant sentiment qui me pousse à offrir plus, à en vouloir plus, juste pour satisfaire ce besoin intérieur et peut-être pour le satisfaire assurément son esprit.

Il prend le bambou. Je lis sur son visage sa compréhension et son "admiration". Il sait.

Les coups de bambou me font parfois fléchir, les douleurs qui pénètrent mes chairs sont saisissantes.


A ces coups, s’ajoutent ceux d’une tige métallique plastifiée. Dur, très dur mais la gestion n’est pas la même. Les coups sont uniques et espacés me laissant le temps d’intégrer et d’assimiler la douleur. Je serai marquée selon ses désIMG-20150515-WA0006nbirs. Je ne suis plus que sa toile. Et il est inspiré.


 


Au cours de cette journée, j’ai été perdue à certains moments, déçue de mon peu de résistance parfois (ou d'avoir perdue autant de résistance), mais lorsqu’il me fait admirer les marques dans le miroir et surtout lorsque je vois son visage ravi et satisfait, je me sens fière.

Par Chienne Saly
Lundi 20 juillet 1 20 /07 /Juil 00:09

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Cette après midi là.

Le ventre serré, il faut que je me prépare, que je m’apprête. Envie d’être habillée pour l’occasion. Pas en faire trop non plus, juste femme, juste désirable, voir sexy, si je peux. Jupe crayon fendue devant, bas, haut rose dos nu en dentelle, et talons, je me sens bien.

 

Au lieu de RDV, je l’attends dans la voiture. Je suis palpitante, téléphone en main. Du mal à croire que nous pouvons replonger, que c'est le moment. Il frappe au carreau, je sursaute. Je me sens, comme il y a longtemps, palpitante et serrée. Enfin ! 

 

Je vais voir notre antre, son aménagement, ce lieu qui me fait déjà rêver.

 

L’odeur d’ancien, de pierre, l’escalier de bois qui grince et nous mène dans cette antre.

Les verrous ont été placés pour éviter les intrusions mais je me dis aussi qu’une fois à l’intérieur, je peux être sa prisonnière. Nous sommes en pleine campagne… Il pourrait tout faire.

 

La porte à peine fermée, il m’attire à Lui et me serre fort, éteint la lumière et me plaque au mur, baisant mes lèvres passionnément. J’adore cette possession. Elle me rend folle de désir, d’envie, m’excite. Ses mains passent sous mon haut, entourent et dessinent mes hanches. Une chaleur m’envahie. Consciente de ces formes qui se matérialisent sous ses mains.

Je me sens désirée. Je respire et profite. C’est si bon.

Quelques instants intenses dans ce noir… Ma main descend sur sa queue. Raide et désireuse, comme je l’aime. Ca m’excite encore plus. Je souris.

 

La lumière se rallume. Il m’amène vers le lit. Ce lit métallique d’enfant qui m’a tant inspiré de scenarii.

Il nous permet de profiter encore de nos corps désireux...

A califourchon sur lui, ma chatte humide se frotte contre sa braguette. Je coule. J’imagine ma mouille sur son pantalon, c’est peut-être pas très bien pour son RDV d’après, mais il ne dit rien et savoure. J’adore sa folie.  Est-il raisonnable ? Il savoure en connaissance de cause, et je continue, diabolique. Je suis mes désirs.

 

Il me demande tout d’un coup de m’allonger. Il se lève pour m’envahir de plus belle. Mais, tournant les talons, il se dirige vers son sac noir. Il en sort les cordes et revient vers moi.


« Donne-moi tes poignets »

 

Je m’exécute et il les lie ensemble, serrés. Il accompagne mes mains au dessus de la tête vers les barreaux du lit et, passant au-dessus, va fixer les cordes dans l’anneau scellé au mur. C’est sur, là, pas moyen de faire céder l’attache. La corde revient et il attache une de mes chevilles, passe la corde dans les barreaux derrière moi et attache mon autre cheville.

« Démon », me dis-je dans ma tête. Me voilà les jambes écartées, le bassin bien basculé vers le haut, présentant tous mes trous ! Souple, oui. Je peux me voir ainsi exposée et j’apprécie la vue. Que va-t-il m’arriver ainsi ? Va-t-il abuser, jouer de tous mes trous ? Je me suis préparée pour, j’en souris. Mais j’imagine aussi qu’il puisse abuser et aille plus loin, me fasse jouir sans interruption, me dilate ou autre. Mon dieu ! Tiendrai-je ? Les cordes sont pour nous si inspirantes… leur odeur, les possibilités qu’elles offrent. Je suis dans l’attente, l’attente de voir (dans tous les sens du terme).IMG-20150407-WA0000nb


 

De sa langue, il m’envahie. Un délice. Ses doigts s’ajoutent aux caresses. Certains s’immiscent dans mon cul. La chaleur me brule. Sa langue joue. Des caresses à l’orée de ma chatte, puis sa langue.

Ces doigts passent encore près de ma chatte et préfèrent mon cul. Il me mène dans ces vas et viens et je suis de mes soupirs et de mes inspirations. Envie qu’il perturbe, percute profondément ma chatte mais il passe à coté, préfère l’autre antre et moi, j’adore, qu’il possède mon cul. Il le sait. Il use, joue de mes désirs, je bascule.

Ainsi maintenue, j’ai du mal à sentir la jouissance venir. Je ne sais même pas si elle viendra. Je vacille selon ses mouvements. Lorsqu’il m’applique des pinces à linge sur les lèvres, seul le pincement me surprend mais la douleur n’est pas persistante.

 

« Vous pouvez jouer, Démon, tout va bien» me dis-je intérieurement.

 

Il n’hésite pas. Les ôte, les replace. Il les coince même dans mes bas, tendant et écartant mes lèvres. J’adore. Je peux enfin vivre, ressentir ce qui me tentait tant sur toutes ces photos.

 

Pourtant, les tiraillements sont plus intenses qu’un pincement en même temps que sa langue savoure mes antres et mon clito. Hum, que de saveurs. La douleur se mêle au plaisir. J’oublie, je m’abandonne.

 

C’est quand il ôte les pinces que je sens la douleur s’enfoncer dans mes chairs.

Sa langue continue dans mes trous, ses jeux me perturbent, titillent mon esprit. Il enfonce ses doigts et percute mon antre anal. Les mouvements s’ajoutent aux coups de langue. Je ne sais d’où je vais jouir, je contracte intérieurement et la vague finit par emporter mon clito. Impossible de contracter mon corps, mes jambes, les liens me retiennent. L’onde s’enfouit au plus profond mais sa langue la rappelle encore et encore. Je me tortille, rien à faire, il me maintient et insiste. Ca revient, ca chatouille, ca m’essouffle. J’inspire pour intégrer. Il continue encore, encore. Enfin il cesse. La douleur m’appelle au poignet, j’ai dû trop tirer.

Ma chatte est rouge, toujours offerte, je dois être si ouverte. Quelque frappe sur ma chatte comme pour calmer mes ardeurs, tester mes réactions. Ca ne me fait pas mal, c’est juste surprenant.

 

Il détache mes jambes mais laisse mes mains liées et encordées à l’anneau derrière le lit. Il me guide jusqu’à ce que je me mette à genoux au pied du lit. Puis, en appui sur le lit, je lui présente ma croupe. Je ne peux pas faire grand-chose ainsi liée. Il jauge mes fesses, les frappe mais l’inspiration le mène à me demander mon envie de douleur. Accoudée au lit, apaisée par ce que je viens de vivre. Je suis en suspends dans le cadre, tant imaginé, de cette pièce. L’endroit, le ton de sa voie qui m’interroge, me guide inévitablement à suivre mes désirs. Je me sens bien, j’ai envie de bruler sous ses feux. Simplement, naturellement. Il se lève alors et prend la corde en guise de fouet.


Elle est terrible, d’un cinglant inimaginable. Le feu se concentre en un point et met trop de temps à mon gout à se diffuser. Je tente de rester en place, fesses offertes mais parfois le feu est si terrible que je tords pour dérober mes hanches, gagner le temps nécessaire à l’extinction du feu. Il me parle et me demande de me remettre en place. J’ai tellement de désir et envie de le suivre que je m’exécute. De plus en plus difficilement, mais étrangement, mon seul désir est que seul lui, décide d’arrêter, décide de me marquer ou non. Je sais qu’il jauge mes réactions, ma douleur. Les coups s’enchainent et me font réagir, j’essaie de maitriser, d’intégrer. Il termine sur un impact dont j’ai du mal à me remettre. J’ai un sentiment d’incompréhension à ne pas pouvoir supporter plus, ou du moins, à ne pas savoir résister. Ah si cette douleur était plus répartie ...

Je ne vois pas son visage. Il décide d’arrêter, je souffle mais j’espère que cela n’a pas mis fin à ses désirs de feux. 

 

Il s’assoie sur le lit et ouvre sa braguette, sort sa belle queue. Dans ma tête, je frétille mais physiquement, je reste là, docile et à l’écoute, toujours à genoux au pied du lit. Il mène ma tête vers sa queue. Je ne peux que la frôler du bout de la langue, les liens me retiennent et me serrent tellement que je ne peux aller plus loin. Il joue de la situation et ca me rend folle, folle de ne pas le prendre à pleine bouche.

Jeux de langue, de bouche. Je tire sur mes cordes à me faire mal aux poignets, je ne les sens parfois plus et lorsque j’ai sa queue en bouche, les liens n’existent plus. J’adore profiter de sa queue. Je joue, quand je peux, de ma langue. Il me possède, m’enfonce sa queue dans la gorge. J’aime être ainsi possédée, maitrisée. Je reste à l’écoute de ses désirs. Je n’essaie plus de le saisir, ou moins, car il en joue. Je finis par écouter ses mains et sa voix qui exigent. Docile. J’apprécie cet état et je crois que je suis ailleurs.

 

Il me relève ensuite et m’étreint. Puis prenant la corde de mes poignets, il me mène au milieu de la pièce. Il prend un tréteau et l’installe devant moi. Je n’y crois pas. Je jubile. C’est plus que mes désirs et plus que mes pensées. (D’ailleurs la dernière fois, les tréteaux n’y étaient pas).


Basculée sur le tréteau, il attache mes mains en bas, chacune de mes jambes aux pieds du tréteau. Exposée, tant d’image en tête, c’est moi qui suis enfin sur ces images. Je repense rapidement à ce que je viens de vivre sur le lit métallique. Je vis.


Je ne vois plus que ses jambes qui tournent autour de moi pour parfaire ma position.

Et puis, j’entends le glissement de sa ceinture.

Petite appréhension.

J’essaie de rester sage mais intérieurement c’est un peu la panique. Je ressens le cinglant de la corde de tout à l’heure, cela peut être pire et teste la tenue de mes liens. Mes mains sont les plus lâches mais le déséquilibre que je ressens m’oblige à rester en appui sur mes mains sans quoi mon torse est torturé par le tréteau. Les chevilles ne peuvent pas bouger d’un millimètre.

Je ne suis pas très bien dans tous les sens du terme. Mais bizarrement, je sais que c’est une crainte bénéfique et je veux garder cet inconfort, je ne dis rien. Je veux être comme il le souhaite.

Je veux vivre, être, je vais être menée là bas, je vais être menée par mon Maitre, mon Démon. Je crois que c’est la première fois que je suis si tenue et que je ne pourrais rien faire pour me soustraire au feu (à part tomber avec le tréteau, l’horreur ! - cela va m’obliger à être attentive et sage).


Le premier coup de ceinture s’abat sur ma croupe. Surprise, il est doux. Le feu se diffuse. Un feu bénéfique et rassurant.

Mon Maitre enchaine un deuxième coup. Même coté, le feu se mêle au précédent accentuant la brulure.

Je suis bien, j’attends plus. Il tourne autour de moi mais de tarde pas à m’asséner d’autres coups cinglants. Il alterne les cotés.

J’adore cette ceinture qui claque et me brule.

Belle prisonnière punie.

Je me sens excitée. Menée ainsi, je me laisse aller, je m’abandonne. Seulement, certains coups se cumulent du même coté, ou s’abattent de façon trop rapprochée ou sur mes hanches sensibles (trop sensibles). Les feux ne sont plus gérables dans ce cadre là.

Mes liens ne sont pas plus lâches. Je suis obligée d’intégrer, d’essayer d’intégrer.

Des coups sur les cotés de mes hanches me font bondir, et souffrir furieusement tellement ils me brulent. Je crois qu’ils me font crier. Mes yeux s’embrument.

Ceux là, je sais, seront insupportables. Je crains maintenant qu’il poursuive, qu’il les cumule, qu’il n’alterne pas.

Jusqu’où est-il prêt à aller ? IMG-20150407-WA0001nb

Mon maitre le sait, le voit, il me jauge et viens me voir. Mais il ne s’attarde pas et reprend. Je réalise qu’il est vraiment inspiré, qu’il suit mes souffles et mes soupirs mes soubresauts aussi. Seul son instinct lui dictera de s’arrêter. J’accepte de m’en remettre à son jugement. Ce sera peut être dur mais je bascule. Je ne suis plus moi mais l’autre. C’est un état étrange. 

Un coup me tord de douleur, piquant et incisif, je ne sais si je cris ou gémis, insupportable. Ce sera le dernier, mon Maitre vient me voir et me rassure. Il me détache.

Ce fut un délicieux moment, prémice de tant de choses : Une porte entre-ouverte que mon Maitre a enfin poussée. La lumière qui apparait est promesse de tant. Les images et les possibilités fusent. Elles semblent réalisables. Enfin le palpable revient. Un nouveau tome à notre histoire surement…

 

 

 

 

 

       

Par Chienne Saly
Mercredi 22 avril 3 22 /04 /Avr 23:11

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Décembre 2014, dans un train de retour ... Narbonne

 

(Suite à une conversation avec Démon de MaX, j'avais pour devoir d'écrire sur un thème imposé et de laisser cette lettre accessible dans le train)


Que comprendront les gens qui liront ces mots ?

Pas grand chose, surement, mais le "et si " me fait palpiter.

 

J'ai donc laissé celui-ci dans un magasine du train.


Encore des passagers, à mon départ. Juste une tension à la descente du train : Que quelqu'un trouve le mot avant que je ne sois déscendue.

 

 

le thème : LIEE

 

2014-12-09 11.43.14

 

Février 2015 de retour en avion.

J'ai laissé cette lettre dans un magasine de l'avion
Peu de monde comprendra, quoique, après avoir vu Grey ! 

Thème : Fermeté

 

20150220 164008

 

 

Par Chienne Saly
Dimanche 1 mars 7 01 /03 /Mars 21:16

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tumblr mh49a1H89V1s2fd1bo1 500Extrait d'un RDV ...

 

Un "mets tes fesses en l'air" et je bascule de la complicité ou de la sensualité d'un moment à la réalisation que je dois m'offrir, que je peux m'offrir.


Position que je sais indécente mais qui, aussi, m'apportera du plaisir :

Plaisir d'être ainsi, offerte à ses désirs.

Plaisir de recevoir son feu ou ses inquisitions

Plaisir d'oser le faire sans gène et sans tabou

Plaisir d’offrir mes courbes

 

Ses mains saisissantes n’ont que légèrement marqué mes fesses. Juste de quoi éveiller mes instincts, mes désirs. Il sait ce qu'il fait.

Un autre feu m’attend.


Je suis les fesses en l’air sur le lit.

Il m'annonce que le feu que je recevrais viendra de sa ceinture.

Tiens, je n'avais pas vu qu'il avait une ceinture. 

Il la fait glisser des passants de son pantalon et s'approche.

Un coup du plat du cuir. Pas de douleur cinglante comme ce à quoi je m’attendais. Juste un saisissant et doux feu. Je suis étonnée.

Les coups s’enchainent, d’une fesse à l’autre, et le feu se répartit doucement et incontestablement sur l’ensemble de mes chairs.

Agréablement surprise, je me cambre et apprécie ces picotements excitants.

Je désire plus, plus chaud, plus saisissant pour basculer dans la résistance.

J’avoue cependant que cette chaleur me plait et je sais, je sens, que je peux la supporter longtemps.

Jusqu’ou ? je ne sais pas.

Je ne sais pas non plus jusqu’où elle peut me mener.

Je sais seulement que je l’apprécie et en redemande encore.

Et si elle pouvait me faire jouir ?

Je pars facilement sous ces « slash ». En suspends dans ce moment.

 

Envie et désir d'aller plus loin.


 

 

 

 

 


Par Chienne Saly
Samedi 1 novembre 6 01 /11 /Nov 20:41

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