Vendredi, retour dans notre antre après un premier rendez-vous, mercredi.
Très envie d'être serrée. Je roule vers Lui sans trop savoir ce qui
pourra se passer. Mercredi était si fort, si intense. Il m'a épuisée, a vidé mon esprit. Il a joué de tous mes orifices et m'a faite jouir sans interruption, plusieurs fois. Et même si c'est flou
à l'heure où j'écris, je sais que je me disais qu'il ne fallait pas que ce second RDV efface ou atténue le premier, je voulais le savourer encore et encore...
Là, sur la route, je suis que rien ne l'effacera.
Mon Démon m'accueille et nous montons à l'antre.
Il me trouve fatiguée. Cela peut paraitre anodin mais cela me met mal à l'aise car je ne sais pas ce qui donne cette image et, quoi que ce soit, ce n’est pas glorieux... Je réalise que je n'ai
pas d'envie précise, plutôt blanche comme mes dessous. C'est peut être ça.
Il se déshabille très vite. Je sens son désir de sentir nos peaux. Je le suis et me mets nue.
La chaleur de nos corps nous lie, nous emporte...
A un moment, allongé sur moi, il me bloque. Et chose insolite, il se met à me parler en anglais. (Insolite, pas vraiment, je lui ai déjà demandé de me parler en anglais pour me sentir
ailleurs).
Il me questionne en anglais pour pouvoir m'infliger des morsures bien placées.
Il parle très bien, c'est fluide et envoutant... Je comprends, puis plus, puis, pas tout, et pour finir, les mots sont étouffés dans son souffle.
Il souhaite me mordre le sein. Un peu, beaucoup, passionnément, à moi de
choisir. Il me rappelle le mot d'alerte. Je frémis de tout, des mots, de l'envie et de la crainte de cette douleur que je n'ai pas ressentie depuis longtemps. Il me mordra selon mes désirs mais à
condition que je réponde, que je réponde en anglais. Le choix reste l'intensité des morsures. Impossible pour moi de répondre, un blocage certain vis à vis de mon accent. Je reste muette et
crains qu'il ne me morde trop fort. Mes seins et mes tétons sont à sa disposition. Je souffle et essaye d'oublier ce que je risque, pour plonger dans le son de ses paroles. Mais ses mots me
rappellent à son désir et ses mouvements confirment ses envies. Il rode autour de mes seins, revient à mes oreilles, c'est terrible, terriblement envoutant et excitant (je sais pourquoi et me
laisse envouter). Je n'entends plus tout. J'ai envie qu'il me marque mais j'appréhende. Je vacille entre tous les états : appréhension, désir, oui, mais pas trop fort, crainte, envie...Va-t-il le
faire malgré tout ? Peut-être, vu que je ne réponds pas !
Il ne me mordra pas. Je suis soulagée. Pas qu'il ne m'est pas marquée, mais de ne pas avoir eu à répondre. Merci pour cela Démon.
Je désire une marque...
Folie sexuelle :
J'adore quand il glisse le long des parois de mon antre, que sa queue arrive au fond, tout au fond. Là, il sait qu'il me prend en possession. Je ne bouge plus pour le sentir et pour pas qu'une
douleur m'oblige à me dégager. J'aime tellement sentir la pression de sa queue contre cette paroi. Ses yeux plongent alors dans les miens et il jauge ses effets, l'impact de ses mouvements sur
mes sensations. Je me laisse faire car je sais qu'il trouvera les moindres failles et qu'il en jouera. En effet, tantôt il me caresse, tantôt il me percute.
Je m'ouvre et tiens mes cuisses bien ouvertes, le bassin légèrement relevé pour encore plus de profondeur.
Je ne bouge plus, je m'abandonne. Il m'emporte de ses jeux. Il peut me
faire mal, terriblement mal mais je le veux. Cette douleur se mêle au plaisir à moins que ce soit elle qui crée mon plaisir. Cela me rend folle et de plus en plus désireuse. Et quand il accélère
ses percussions profondes, la douleur s'accentue ou s’atténue selon les endroits. Les ondes ne sont plus que plaisirs, et jouissances.
Nous sommes dans un échange de sensations qu'il dirige de plus en plus avec art.
Cravache à genoux :
S'étant relevé, il me demande de rester à genoux.
La cravache à la main, il tourne autour de moi et me porte quelques coups sur les fesses et les hanches. Est-il en train de basculer ?
Il regarde si j'ai les traces de mercredi. C'était si peu que je ne pense pas qu'il y en ait. Il admire cette belle toile blanche qui s'offre à lui.
J'étais loin de cela mais dès le premier feu, comme un rappel à l'ordre, j'imagine Son Démon. Je ne le regarde pas vraiment, surement pour ne pas montrer que je ne suis pas encore prête. Mais désireuse de ressentir notre noirceur, j'offre mes reins.
Ce feu me plait et me saisit. Les coups me refont prendre
conscience que nous avons tant de choses à vivre encore, que j'ai tant d'envies et de scenarii en tête. Je plonge, je le désire, je m’abandonne à ce plaisir. Il choisit de me donner 10 coups. Je
flanche parfois mais j'éprouve un réel plaisir à recevoir ce feu, signe de notre véritable voie. Nous n'avons pas oublié ce qui nous lie aussi. Il ne faut pas s'égarer.
Prise comme une chienne :
Il me demande ensuite de me mettre à quatre pattes. Suite logique, je lui suis obéissante, surtout que j'adore cette posture. Elle m'emporte en libérant mon esprit de chienne.
C'est si provoquant, indescent.
Je lui offre mes hanches, ma taille, mes fesses, des formes que j'imagine
excitantes pour lui.
Le miroir accentue mon excitation, mon désir de provocation, je vois ma posture. Il me prend directement sur le point de douleur ! Fssiii, je serre les dents. Il me tient bien, je n'ai pas
beaucoup de marge de mouvements, à part sortir mais j'aime trop cette prise...Je résiste et prend, endure.
Chevauchée de sa belle queue :
A cheval sur lui, c'est là que je retrouve les sensations les plus profondes et les plus impactantes.
Quand je le cale au fond, je joue, je le caresse autant que je me caresse. Cela me mène loin, au bord, peut-être au bout, mais des contractions des cuisses me déconcentrent ou me déplacent du
point sensible. Pourquoi viennent-elles et pourquoi je ne peux pas passer outre. L'instinct, la sensation sûrement. C'est trop long, trop bon, pas sure qu'il y est un bout, un basculement. Je
resterais sans fin.
Je suis trempe et bouillante.
Il souhaite me boire. Je monte alors au dessus de son visage.
Il plonge son visage, sa langue tout le long de ma chatte, du cul au clito. C'est fou de faire ça. Je sens alors le désir de jouer et de proposer ma chatte, comme je le souhaite, à sa langue, son
nez, son menton. C'est bon. Je profite du droit qu'il m'offre, consciente que je réponds à son envie. Je m'applique à l'envahir.
N'ai-je plus assez de mouille pour l'inonder ?! Il mouille ses doigts et entre dans ma chatte. Je suis si excitée par tous nos jeux que je pars en eau quasi immédiatement. La jouissance que cela
provoque annihile mes possibilités d'y échapper. C'est incontrôlable. Il le sait et en joue très bien. J’inonde tout ! Encore et encore.
Quand il me prend, je le sais, il ne sent plus grand chose, je suis trempée, dilatée, et moi non plus, je ne le sens plus.
DEMONS insatiables :
Dans nos échanges, il est toujours force de proposition et j'adore ça. Il me dit "insatiable" mais je crois qu'il l'est aussi !
Positions démoniaques, nos esprits se lâchent, se métamorphosent.
Je le chevauche (mais à cheval sur sa cuisse), nos jambes se mêlent, un décalage étrange qui fait que je ne le sens pas de suite, pas bien, mais nous nous imbriquons petit à petit. Nous trouvons
le bon angle, il est au fond mais surtout il y a en plus une caresse de mes parois qui est perturbante, jouissive. C'est doux, c'est bon. Nous cherchons les profondeurs en accentuant les
mouvements. Il est un peu plus de coté et me montre ses hanches, ses fesses, il souhaite que je l'agrippe, que je le force à s'enfoncer encore plus. La posture, me rend possessive, j'ose, le
prend, le force, le dirige, je joue et j'aime ça. (Je ne sais pas jusqu'où il voulait que j'aille mais je suis mon instinct et sa demande, me disant que s'il veut plus, il me le dira, dans cette
folie qui grandit). Ça me transporte, transforme, il aime se faire tenir et prendre, je bascule, je poursuis, profite. Je le prends en main. Le démon m'habite et je sens que cela se traduit en
plaisir et jouissance pour nous deux. Son démon sort aussi, il s'abandonne.
Revenue à cheval sur lui pour calmer un peu notre entrain, je retrouve mon point profond.
Démon, je me sens succube et j'ai envie d'en profiter, de jouer, d'abuser, l'aller plus loin (L'image des succubes m'apparait).
Il accentue les coups en soulevant son bassin, il est démoniaque,
insatiable, désireux, passionné. J'en rajoute et ne fléchis pas. Je sais que mon attitude change, je le sens et ne le réfute pas. J'adore qu'elle vienne, qu'elle soit là. Elle est là. D'un
doigt, je le griffe lentement et fortement du haut du buste jusqu'au bas du ventre. Il grimace mais adore ça. Ces yeux luisent. Les miens pétillent surement, malicieux et profonds. Je poursuis
mes coups de reins et retrace encore le même trait sur son ventre. Une belle ligne rouge me satisfait et stimule mes mouvements de hanche sur sa queue.
Le démon est en lui, il se relève et enfile ses doigts dans ma chatte. Je coule, j'explose. Je ne maîtrise rien. Trop excitée. Ça sent, ça me perturbe. Lui, poursuit, jubile, il adore.
Puis il me bascule et me prend à nouveau. Je ne suis plus qu'une flaque d'eau. Et à un moment, je retrouve les sensations en profondeur. La sensation n'est pas la même, les vas et viens
deviennent perturbants, doux, ils me procurent une jouissance certaine, je suis totalement ailleurs. J'adore et vois son plaisir. Le partage est total, les sensations se répondent, nous sommes en
phase, je sais qu'il ressent autant que je sens. Ça nous conduit à l'explosion réciproque. Il se retire et rageusement gicle sur mon ventre.
La tension retombe.
Nous sommes fous, fous de ça, fous de nous, fous de ce que nous avons en nous.
Je ne sais comment, après un tel mercredi empli de sensations et de jouissances, il a eu autant de ressources.
Démon, je Vous adore !
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