Un petit moment sans pas sur notre chemin… du moins en réalisation.

La vie nous mène à la considération du temps, à la prise de temps, favorisant le travail de l’esprit, la montée des désirs, des envies, révélant le besoin.

Et dans ce temps qui passe, des défis, des récits, des échanges de mots nous oxygène un peu. 

 

Je me rends compte qu’il me manque une part de moi.

 

Je connaissais mon intérieur, mon esprit parallèle, celui que je cachais croyant qu’il n’était pas bien. Du moins, pas bien pour moi. Pas bien dans notre société. Sauf que grâce à mon Maitre, je peux désormais exprimer ce coté sans complexe. La seule chose, c’est que mon tempérament de toujours vouloir faire bien me freine dans ce monde que je ne pratiquais pas. Je parle du SM, du BDSM mais aussi des hommes. Je fais, mais avec Lui.

Pour l’heure, je sais que la vie ne sera complète et excitante que si je m’accorde ces moments, que si cette part de moi s’exprime. Je le souhaite et ferai en sorte que cela soit ainsi.

Mais il est évident aussi que cette autre part de moi, c’est Maitre MaX.

Nous nous sommes trouvés, nous nous sommes révélés, nous nous sommes compris.

Nous nous correspondons, nous résonnons. Unis, nous avançons tout les deux, nous expérimentons, nous vibrons… Comment pourrai-je me passer de lui ? De nous ? Je ne sais pas, je ne le conçois pas. C’est tellement exceptionnel de tomber sur la bonne personne.

Par Chienne Saly
Vendredi 5 octobre 5 05 /10 /Oct 11:28

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417516 307057936060261 946884685 n La nuit est tombée, un sms !?

Mon Maitre est présent à cette heure tardive. Je ne dirai pas pourquoi j’étais prête, des indices… Seulement en mini jupe d’été et tee-shirt mais disponible.

Des messages, des mots échangés, le temps s’écoule et je me demande si je comprends bien, ravie de ce moment pris. Malgré les jeux de mots possibles, je m’aventure au portail et dans l’obscurité y vois mon Maitre, souriant de la surprise qu’il me fait.

Un baiser, une étreinte et sa main prend la mienne pour m’emmener.

Je le suis jusqu'à sa voiture, au bout de l’allée, heureuse et déjà fière. Je vibre de sensations.

 

Dans la nuit étoilée, il s’arrête sur un petit chemin de vigne.

Il me déshabille rapidement.

Je suis nue, là, au milieu du chemin.

Puis, il m’oblige à le suivre. Je marche derrière lui, il m’observe. Nous sourions, biens, attentifs l’un à l’autre.

Il s’arrête et me demande de m’agenouiller.

« Tu voulais jouir à genoux devant moi ?!» me dit-il en me prenant le menton dans ses mains et me fixant dans les yeux. C’est vrai que je lui avais traduit cette image peu de temps auparavant. Je vibre. Je suis excitée. Il n’oublie rien ! Ma main descend alors sur mon clito. Je veux lui offrir cela. Mes caresses veulent prendre possession de moi mais mes cuisses instables me perturbent.

Mon Maitre s’éloigne quelque peu, revient, jauge mes antres.

Je me vois chienne soumise, soumise à son ordre, à genoux, nue, sous ce ciel clair. J’aime cette image. Je sens aussi mes cheveux lâchés, sur mes épaules, sur mes reins. Autant de détails qui me rendent, aussi, femme. Subtile mélange dans cette posture d’offrande, d’écoute.

Une main derrière le dos, à sa demande, je poursuis mes caresses. Je suis prête à basculer. Un point, un mouvement et je pars mais je ne trouve pas facilement la position. Son regard et son attente de ma jouissance sont aussi perturbants. Parfois il vient tester mon cul, que je sens ouvert et dispo. Je n’imagine pas la suite, je savoure et m’applique à ma tâche.

Il s’agenouille. Je veux jouir mais ça ne vient pas encore. Il me bascule alors à plat ventre sur son genou. La position m’inspire, je plonge dans le plaisir, je vais jouir et slash, un coup claque sur mes fesses, puis deux.

Pas le temps de partir, il me redresse déjà et me dit : « Pas si simple de jouir devant son Maitre, n’est-ce pas ?»

« Tu veux que je vienne chercher ta jouissance ? »

« Non » dis-je doucement, un peu gênée de ne pas y arriver alors que je la sens là !

Il lèche ses doigts.

Ca me fait frémir, il le sait ! Ses yeux me fixent.

Il a décidé qu’il me ferait jouir, je le sais.

Sa main vient déjà contre ma chatte, glisse et ses doigts pénètrent en moi.

J’essaye de garder mes doigts sur mon clito. Voulant jouir de mon propre chef avant sa possession.  Je suis gorgée, excitée, le plaisir est là. L’envie, le désir de m’abandonner à Lui, au plaisir qu’il veut m’offrir ou prendre, m’envahissent ! J’avoue que c’est plus facile de céder, mais j’ai envie d’exploser.

Je lâche ma tâche et les deux mains en arrière sur le sol, je lui tends mon bassin.

Je savoure. Les vibrations remplissent mon antre.

Je cède avec délice, je jouis, je gicle, je coule. Un peu, beaucoup…il n’arrête pas, plus. Ca ne peut être infini et pourtant, cela ne cesse. Je me tords un peu, je m’interroge et cela vient toujours. Encore. Et encore. S’il n’avait pas arrêté, je continuerais à me vider, à jouir. Etranges sensations d’incontrôlé et d’accoutumance au plaisir qui vient et vous envahit. Une impression d’infini à l’image d’ailleurs du ciel étoilée que je voyais au dessus de nous quand mes yeux s’ouvraient.

Mes images et mes sensations sont comblées.

Un bien être envahissant, apaisant. Un petit regret de ne pas avoir joui seule.

Il me relève et je le suis jusqu’à la voiture….

Il me fait monter dans la malle en break. Je suis tout excitée de cela. Rappel des évocations de nos démons, de ce que nous souhaitions.

Mon Maitre me rejoint alors et nous échangeons nos saveurs, profitant de ce temps, de ce ciel, de cette nuit. Il me ramènera ensuite à la maison en me laissant dans la malle.

 

Heureuse de ce plaisir, de cette offrande.

J'aime à Vous suivre nue, où bon vous semble, Maitre.

J'aime cette nature enveloppante et envoutante, ce noir, cette nuit, Vos yeux, Votre Etre.

Pas évident de jouir ainsi, oui, je le reconnais...


Par Chienne Saly
Dimanche 19 août 7 19 /08 /Août 20:56

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Un resto : enfin nos yeux, nos échanges …

Sentir

Voir, entrevoir, imaginer, face à face, plongés l’un dans l’autre

Nos esprits joueurs, désireux, en fond de scène… Nous savons ce que nous avaient dit nos yeux et nos esprits mercredi.
J'ai le collier dans le sac, la laisse, le lacet noir avec l’initiale M au poignet, le M encré sur la chatte. J’ai mis une robe et des dessous : oui, des dessous, pour le jeu, par espièglerie, par provocation surement aussi.

Je sais.
Mon Maitre a une corde en main et les yeux brillants, perturbé par des événements tout autre mais là, avec moi, observateur, imaginatif, perçant…

Je le sens.

Notre balade : une corde et des jeux en public, sur un banc public.
Je revois les images...


Tout d’abord, la corde à mes poignets, et puis, de fil en aiguille mes mains sont jointes derrière la tête, assise sur le banc, face à Lui. Observateur de notre environnement, joueuse des possibles, la scène ne me perturbe pas, ne nous perturbe pas et je dirai même, nous ouvre la porte de nos excitantes folies.

 

Puis debout face à mon Maitre, la corde passe vite entre mes jambes et partage ma chatte. Le string est gênant. Mon Maitre me demande de l’ôter. Là ! De suite. Je m’exécute à la deuxième sollicitation, plongée dans ses yeux. Il est assuré et cela devient une évidence. Je suis ravie de faire cela, comme ça, naturellement. (Je ne peux pas dire que je ne m’y attendais pas. Je dirais même que je n’en attendais pas moins de Lui). Je l’ôte et lui remets en mains propres, sans discrétion, sourire aux lèvres (ah si quelqu’un a vu la scène, que peut-il imaginer ?).

 

Jeux de sexe à mouiller la corde. Cisaillement délicieux et si évocateur pour moi.

Jeu de tension ; tension des cordes pour une tension de désir.

 

Maitre MaX partage ce plaisir en sortant sa queue et la place entre mes cuisses, tout contre ma chatte prisonnière. Je boue et la chaleur se diffuse à lui. Je joue, me frotte et l’excitation monte. Notre fougue, nos désirs, nos envies prennent le dessus. Chacun restant observateur de son côté, cela nous laisse un beau champ libre. Confiance mutuelle.

Les arrêts pour quelques promeneurs sont parfaitement gérés sous ma robe. Je le suis, il gère. Je ne pense plus qu’à notre plaisir.


C’est vrai que je m'exécute souvent à la deuxième demande de mon Maitre. Notamment, quand les demandes révèlent des scènes de ma condition. Mais j’avoue aimer le ton plus sec, et la détermination dont il fait preuve à ce moment là, je lis l’assurance dans ces yeux.

Je troque ma fierté de femme pour ma fierté d'être Sienne.
Il m’a ainsi faite accroupir devant Lui. Ses doigts étaient entrés en moi et m’accompagnent. Je suis excitée de toutes ces demandes, de tous ces jeux publics et je sens parfaitement le désir et l’envie folle de jouir.

Accroupie, je m’abandonne à ses désirs, à ses doigts, à sa possession. Les yeux mi-clos, je ne suis plus sur ce chemin, ni face à ce banc public. Je suis ailleurs. La jouissance monte, monte, je me sens partir et me laisse agréablement assaillir par cet orgasme ! Une jouissance aux multiples jets et libératrice. Je coule par terre, j’éclabousse mes pieds, je me vide de plaisir. Il n’arrête pas et je coule encore. Il arrête et un tourbillon me ramène à ses pieds, dans cette nature que j’avais oubliée. Je reprends mon souffle dans ses bras, sans me relever, et n’ose pas trop regarder autour de moi. Un bien être m’envahit et m’apaise.

Il m’aide à m’assoir à ses cotés, trempée, vidée. Mon string de corde est en place, mouillée aussi. Mon Maitre le réajuste. A priori, je vais le garder.

 

Assis sur ce banc, seuls dans notre dimension. Mon Maitre a sorti sa queue et m’autorise à la prendre en main. Alors, je joue, je sens, je cherche, il est gonflé. Je n’ai qu’une envie, lui offrir du plaisir. Je pourrais peut-être le sucer mais ma main le branle déjà. Au vu de son plaisir, je poursuis. Il s’abandonne à nous. J’imagine qu’à veiller autour de nous, ou que dans cette position, cela ne sera pas évident de se laisser aller mais je lui aurais au moins apporté un peu de plaisir. Je poursuis, et joue de sa queue réactive. Et puis une chaleur marque ma main. Je n’ose y croire et regarde. Son nectar s’épand sur mes doigts, il coule. Que faire sinon, m’en nourrir. Hum, quel bonheur !

 

Je rentre à la maison avec mon string de corde, prenant des photos dans la voiture sans me soucier des camions d’ailleurs.

Je fais mes travaux, toujours avec ma corde et jusqu’à ne plus la sentir comme me l'a notifié mon Maitre, je l’ôte.


Tant de sensations aujourd'hui. D’échanges, de présence !
J’ai adoré cette "balade" de nos sens
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Par Chienne Saly
Mardi 31 juillet 2 31 /07 /Juil 22:24

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RDV dans un hôtel. J'arrive, habillée femme : jupe, chemisier blanc ceinturé, talon. Je me sens bien, à l'inverse de mon ventre. Je sais que ne vais pas rester comme cela mais j'apprécie d'être bien pour nos rdv.

Lui a mis un haut noir !

 

Dès notre entrée dans la chambre, mon Maitre ne résiste pas longtemps avant de me prendre dans ces bras, de m'enlacer.

Sentir, me sentir, me ressentir ! Je savoure sa possession, je profite, j'adore.

Etonnée qu'il le fasse avant mais cela me ravive, j'apprécie et oublie presque ce pourquoi je suis là !

J’avoue aussi que c’est plaisant de sentir le désir… D'ailleurs, je ne sais toujours pas pourquoi je suis là, ni ce qui m'attends.

 

Il faut se préparer : je me dévêts à la demande de mon Maitre.

Pas le temps de mettre de bas, juste le serre taille en satin noir. Mon Maitre attache des liens de corde à mes chevilles. Je suis prête à …

On frappe.

C'est Yo.


Je souris, ravie de sa présence.

Je n’ai pas eu le temps de mettre le bandeau, comme me l’avait proposé mon Maitre. J'ai vu.

Maitre MaX poursuit ses attaches.

 

On frappe à nouveau.

Co ! je pense de suite que les choses vont être corsées - des images me reviennent mais comment vont s'associer Yo, Co et mon Maitre ?

Je tremble un peu mais, être allongée sur le lit, m’aide à me détendre, tout comme l’ambiance qui règne (des sourires).

Mon maitre sourit et poursuit. Toutes ses idées, ses images doivent fuser à me voir interrogative. Il le lit, le sais que je me sens fébrile et à la fois curieuse et désireuse !

 

On frappe encore : là, sur le lit, en train d'être attachée, cachée par Corsaire... j'entrevois un couple - je pense de suite à ceux dont j'ai vu des messages il y a peu de temps. Légère panique ! Ils sont là, mais pourquoi… je respire profondément pour faire patienter mes mauvaises visions. Dans quel but sont-ils là ? et surtout, elle. Quel rôle aura-t-elle ? En quelques secondes, mon esprit me fait revoir mes appréhensions... et puis non, c'est J&N.

Mais pourquoi ? je reste interrogative. J’avoue que je suis un peu perdue : que va-t-il se passer ?

Mon maitre m'explique alors que N vient assister à ce qu'elle pourra subir une autre fois.

Il lui amène une chaise, elle va se préparer et reviens s’y assoir.

Nos hôtes sont déjà nus.

Mon Maitre me demande de me mettre à genoux pour m’occuper d’eux. Pas évident de m’occuper d’eux, là, devant tous et dans mon malaise, du à l’appréhension d’être maladroite.

Yo et Co sont autour de moi. Ils m’ont aidé et je peux les prendre en main.

Yo a la main dans ma chatte et c’est un délice, je me cambre, m'offre, j’apprécie.

M’occuper de Co : Trop de regards sur moi. Je retarde, j’hésite. Mais sous la ferme demande de mon Maitre, je m'exécute.  

A 4 pattes sur le lit sur ordre de Maitre Max, je dois m'occuper des hommes à tour de rôle.

Les mains, dans mes antres, se glissent partout.

Possédée où plutôt abusée, je reste passive.

Je n'arrive pas à prendre le pas comme mon Maitre me le demande en me disant de m'occuper d'eux. J’ai même l’impression de n’être plus qu’un objet et je ne cerne pas si je le suis ou si c’est juste un sentiment. Je pense à N et à l’image que je lui donne : celle d’une femme rabaissée.

Heureusement, mon Maitre reprend la situation en main en quelques mots. Il reprend ainsi  mon esprit et ravive mes instincts : 

Il parle de ma chatte, de mon incorrigible et désireuse chatte, qui veut toujours plus.

Elle va être servie !

L’objectif est fixé pour tous : ils doivent abuser d’elle et de mes antres.

Là, la situation bascule, mon esprit vire : ils sont là pour "mon plaisir", pour que je profite, pour me pousser ou pour me montrer mes limites, voire, s'ils peuvent, m'épuiser.

Arriverons-nous à punir cette chatte ?

Arriveront-ils à posséder et pousser mon cul ?

 

« Tu vas être baisée ! », sous entendu sans interruption, sans possibilité de me dérober.

 

Mon Maitre attache alors les cordes de mes chevilles et d’une main au lit supérieur.

Une personne de plus est entrée, je ne vois pas. Et puis j'entends sa voix, c'est P.

 Je suis heureuse du défi, de cette punition. Je suis ravie que mon Maitre ait choisi ce défi. Je vais être abusée à l’épuisement. Je vais devoir résister mais je sais déjà au fond de moi que le plaisir sera aussi au RDV. Je me connais. Je dois sourire sans provocation. Bien, prête.

 Détailler les choses et les ressentis, pourquoi faire. Dire que je me fais "baiser", prendre sans interruption, comme une chienne, oui, je peux. C’est le cas.

Mais moi, ce que j'en retire, c'est le plaisir, c'est l'échange avec mon Maitre, mon Démon, mon démon (le mien).

Je suis passée de subir, à la recherche du plaisir, puis à chercher mon plaisir, à le trouver !

De abusée à profiter !

Les cordes sont devenues mes alliés. Elles me permettent de me hisser, d’incliner mon bassin, pour bouger et user des saveurs du plaisir. Certes les coups profonds de ces longues queues me font mal mais dans un plaisir indicible. Mon plaisir. Je profite. Abuserai-je ?

Des mains, des queues me passent partout. Longtemps, les percussions, les possessions durent, se succèdent.

Ma chatte endure, coule et se lubrifie tellement que j’ai conscience qu’elle sera inépuisable.

 

La prise de face : Provoquée ! Assurément ! Mais je ne le prends pas comme ça ! Certes, je n’aime pas trop me retrouver dans les yeux de mes entreprenants. Je sais que face à certains, j’ai le regard provoquant, demandeur, et là, j’ai la réponse immédiate de mes assaillants. Pour d’autres, sans sensation, je fuis, laisse passer l'acte.

Aucun n’est là pour passer outre mes regards défiants, un défi pour chacun.

...

Le feu des pinces sur mes tétons vont me rappeler à l’ordre. Je profite, et jouis trop au dire de mon Maitre. Il veut me faire vaciller. Toujours la même pique saisissante qui envahit ma poitrine. A moi de gérer. J’inspire. Je bascule en haut, intègre et revient sur le plaisir de mon antre. Je les garde. Certains s’appuient sur les pinces et la douleur me fait grimacer. Je perds le fil. Mon Maitre en rajoute. Je ne sens plus, j’assimile plus facilement. D’autres hommes joueront comme Lui mais Il reste attentif, dirige. Moi j’accepte, je joue d’endurance face aux petites maladresses. Mais le jeu me plait, je résiste et utilise ses piques pour abandonner mon corps et me concentrer sur le plaisir ou les traces de ces douleurs.

 

Baiser un homme : P., devant tous !

J’aime à recevoir sa queue tout au fond de moi. Je m’empale et joue. J’avoue que je ne vois pas vraiment les autres tout autour de nous.

Le lit supérieur me sert d’appui et de force. J’en profite comme il se doit sous les yeux de mon Maitre qui s’est mis en face de moi, le regard à savourer, admirer sa chienne. Que je suis bien : dans mon plaisir et dans mon esprit, juste pour Lui, juste parce que je sais qu’il boit ma jouissance. Qu'il profite. Que Nous sommes ensemble.

Faire !

Etre !

Posséder, jouer à mon tour !

Tout est fou et s’enchaine... Jouisseuse, à fond, à l'épuisement...

 

Placée à quatre pattes, je subis à nouveau les assauts de ces hommes. Encore, je brule, et j’ai mal au ventre. Est-ce que je résiste pour mon plaisir ou par défi ? Je serre les draps de toutes mes forces.

Je gémis ou crie. Au bout d’un moment, Mon Maitre me place le bâillon boule. J’ai un moment de recul, je redeviens « dominée » et sais aussi qu’alors il n’y aura pas d’arrêt, que je vais être poussée au bout et que seul mon Maitre dira stop…. Mes antres vont subir. c'est le moment d'aller plus loin et malgré tout je me sens encore insasiable. 

 

Des doubles savoureuses où mon Maitre, en moi, ressent tout. Ca me rend heureuse. A deux. L’un avec l’autre, l’un dans l’autre, plus qu’Un ! Un échange profond intense. Ce Nous magique. Un bonheur, une complicité dans le plaisir, dans le partage de sensations….quel beau moment ! j’ai coulé, giclé intérieurement sur la queue de mon Maitre. Oui, le cul me fait jouir et il l’a senti. Je me suis répandue sur lui, brulante, bouillante.

Après cela, il demande à N, qu’elle lèche une femme qui vient de jouir. Tous d’abord gênée, je trouve, au final, cela bien… A elle, de faire… j’aime à recevoir de sa part sous les yeux de tous ces hommes et de son homme !

Mon Maitre la guide, il veut, ils veulent surement me voir jouir mais l’abus de ma chatte l’a quelque peu endolorie. Elle s’applique, je profite, mais ne pars pas.

Prise à la gorge par la main de mon Maitre je commence à partir, je me concentre (ou m'abandonne ?) pour sentir le moment où je vais basculer. Terrible envie que cela ne s’arrête pas avant que j’en jouisse. Je suis dans un état second surement. Sensation du bien être de l'apnée...

 

Mon Maitre me lèche à son tour et j'ai deux hommes dans les mains. Il sait, il connait, j'en souris. Puis-je m'abandonner ? Est-ce que je me laisse faire ? Hum, il m'amène au bord. Je me re-concentre sur les queues qui m'entourent. Me possèdera-t-il sans mon esprit ? Je n'aurais pas la réponse...

 

Devant tout ce monde, mon Maitre me posséde autrement : Une jouissance par ses doigts dans mon antre. Tellement gonflée et excitée que je ne résiste pas longtemps : des jets de plaisir, aux yeux de tous, s’épandent sur les draps. Le plaisir l'a emporté. Le plaisir de m'abandonner, d'offrir cela à mon Maitre. Le plaisir d’honorer son emprise.

 

.......................................................

 

Après cette étape, je ne pense qu'aux discutions de nos regards, aux lectures réciproques de nos esprits, de nos pensées, ces traductions de faits qui pourraient paraitre vulgaires à certains et qui pourtant, pour nous, nous emportent ailleurs, dans cette complicité indescriptible. Mon Maitre a été là, présent, prévenant, provoquant, stimulant, poussant, attentif... J'apprécie et reconnais que c'est parce que c'est Lui, parce que c'est Moi, parce qu'il me connait, et se connait, parce qu'il connait les autres...

Merci, Maître, de créer ces dimensions où nos esprits noirs s'épanouissent.

Par Chienne Saly
Vendredi 20 juillet 5 20 /07 /Juil 00:00

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Conduite dans notre antre par la main 

Il a envie de me faire maîtriser, que je prenne le dessus, il veut voir, sentir.

C’est intimidant et gênant de se lancer tel quel…  Je ne suis pas prête,  je ne fait pas ça sur demande. Vraiment besoin de sentir cette envie monter et  m’emporter. Il me provoque alors. Refuse mes baisers, se détourne. Il force, se dérobe, m’oblige à réagir, à utiliser la force, à Vouloir.

Le jeu se transforme en défi et le défi en envie, en fougue.

Je sens le désir de le posséder, d’avoir le dessus monter en moi. C’est là !! Je peux me sentir quelques instants. Je lâche mes désirs, mon démon.

La force n’est pas équitable et la reprise en main facile. Mon Maître reprend les rênes.

Juste un mot sur cette phase ! : Emportée je l’ai été. Sentant ce que je peux être, ce que je sais être, faire, pour trouver mon plaisir, plus difficile pour être force de proposition et de jeu.

J’aime quand ca monte en moi.

 

La phase : jeu de mon clito 

Attachée,  mon Maître applique un œuf vibrant sur mon clito, le tient et l’accompagne de coups de cravache ou de coups de bambou. Je balance entre les deux emportements.

Satané vibro ! : des vibrations envahissantes qui m’amènent juste au bord sans jamais me faire basculer. C’est terrible de ne pas savoir si on va partir ou non, c’est terrible de ne pas pouvoir bouger pour se positionner, de ne pouvoir maîtriser, de ne pouvoir jouir à souhait. Je voudrais partir mais rien ! Je ne peux lui offrir ma jouissance à ce moment. Il joue de moi !

Maître Démoniaque !

 

La phase de nos retrouvailles dans notre dimension :

Mise nue, mains attachées dans le dos avec une corde.

Mon Maître joue de fessées pour préparer mes arrières mais il ne tarde pas à se saisir de la cravache, puis du bambou. Je prends et sens les différents impacts. Je sais que mon attitude permettra de partir, de sentir, de nous sentir. Les jeux me domptent, me placent, m’ébranlent, m’écroulent.

Je vibre, j’assimile.

Il attache mes mains, mes chevilles. Je n’ai pas beaucoup de marge de mouvement. Je sais que nous irons plus loin. Je me sens prête. Je reste offerte, désireuse. Consciente de ma position.

Dans ma tête, pas de question, juste l’attente de ce qui va arriver, de ce que je vais sentir.

Je pourrai décrire l’étape comme les autres fois mais ce qu’il me reste à l’heure où j’écris, ce sont certaines réflexions, certaines visions !

 

Les liens resserrés, le feu de mon Maitre s’abat sur mes chairs : cravaches, bambou et le feu de la cire. Brûlantes ou cinglantes, les douleurs surprenantes et savoureuses se dissipent en profondeur. Parfois peu soutenables, mon esprit n’a de cesse que de résister. Mon corps ne devient plus que l’objet de mes sensations, de mon esprit. Etrangement, sous le feu, je boue et bascule. La cire allume mes chairs. Le cumul et le jeu des dessins qui parcourent mes reins m’emportent. Cela prend de la saveur, un caresse bienfaisante. Transcendance sans doute, il y a un moment ou je prends ce feu comme un présent et je me cambre, m’offre, me tend, désireuse. Dans ces mouvements, la douleur devient plus douce et m’excite. Oui, m’excite intérieurement. Ma chatte en témoigne. Je recherche ce feu. Des temps d’attente à ne pas savoir où la cire tombe, où le feu me surprendra et des cumuls saisissant de frappes qui m’oblige à intégrer.  Cette intégration, où c’est tellement insupportable que l’on supporte en passant au delà.

 

C’est vrai que cette séance particulière n’était que la recherche de notre transcendance, de notre dimension. La recherche des vibrations qu’offrent ses gestes, qu'offre mon don, mon abandon sous ses gestes.

Juste une séance pour ressentir à nouveau les phases qui nous permettrons d’aller plus loin. Reprendre le cours de notre chemin, de notre évolution.

J’ai adoré ce feu.


C’est vrai que dans mes réflexions juste après et surtout par rapport à Ses mots :"je ne veux pas que tu deviennes adepte à la douleur", je me suis demandée pourquoi nous avions fait cela, pourquoi Il  l'avait fait, pourquoi j'aimais, pourquoi j'acceptais ?

Il n’y a pas de doute. J’exprime et nous exprimons ce désir d’avancer, ce besoin de savoir, de sentir notre dimension. Nous apprenons à la cerner, à  maîtriser... Il me pousse, m'accompagne et j'avance.

Je réalise aussi la souffrance que sera le jour où je ne pourrais plus bouger, où seul Son esprit et Son bras décideront pour moi... soupir. J’ai une totale confiance en Lui.

Et pour répondre, à ses mots, je ne pense pas devenir adepte de la douleur car c’est comme le plaisir sexuel, sans fond, sans esprit, sans raison, il n’y a aucune saveur. Seul l’esprit peut décupler ce que tout un chacun peut ressentir. Et l’association de deux esprits conduit au-delà de tout. Cette dimension là, je ne peux m’en passer.


Les mots qui m’ont un peu manqués durant le feu, auraient pu me situer dans mes fantasmes, dans mon imagination mais au final, ma concentration est restée là, dans ce corps possédé, attentive. Avais-je besoin d’un pourquoi ? Pas vraiment, l'échange était plus fort que tout.

Le soir, et les jours suivant, sur les traces qui me restent : j'aime les traits, ces zébrures franches. Comme si je reconnaissais les coups et leurs feux. Les bleues qui apparaissent ne me plaisent pas forcément. Ces traces sont parties vite, trop vite. Un paradoxe entre le cinglant, le feu saisissant et la dissipation des traces.

Par Chienne Saly
Vendredi 22 juin 5 22 /06 /Juin 09:41

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Mon Maitre m’a prise en main comme il le fait souvent :

Ses doigts s’immiscent dans ma chatte

Se posent là, sur le point clé

M’envoutant de l’intérieur

Me paralysant de vibrations et  de plaisir

Deux choix : résister en vain ou céder,

Résister au plaisir, à CE plaisir, très difficile, même par défi

J’ai cédé, je suis partie, inondant le sol où j’étais accroupie

Je me suis sentie m’ouvrir sous ses doigts

J’ai senti le bien être de me relâcher, de gicler

Et tout à coup me suis ouverte encore plus, je ne sais d’où

Emportée par ses doigts

Je m’abandonne à Lui et j’adore ça.

Envie de l’inonder  encore et encore… de toute façon je sens que mon corps ne m’appartient plus, qu’il me désobéit

Je me laisse faire, ouverte, j’ai l’impression de pouvoir, et je veux, couler autant qu’il le souhaite.

Nourri de mon plaisir, de mon emportement, il retire ses doigts.

C’est vrai qu’il a poursuivi, malgré l’odeur qui nous est venue

Il m’a dit que j’agissais comme une chienne

Mais là, penchant la tête je réalise que je me suis abandonnée

Un peu, je veux bien mais là, c’est démesuré…

Je me sens honteuse, n’ayant pas bu de la journée, l’odeur est forte et me met mal à l’aise.

« Tu es une vrai chienne »

« Tu seras punie pour cela », « tu reconnais devoir être punie pour cela ? » me demande-t-il.

« Oui » dis-je doucement, reconnaissant les faits

« Oui, Maitre » me fait-il dire.

J’acquiesce partagée entre la fierté d’avoir été chienne et la honte due à l’odeur. Jamais je n’aurais imaginé lui offrir cela, comme cela.

Je vois, je sais que mon Maitre ne considère que l’abandon, sa possession et que le reste n’a que peu d’importance.

Après quelques instants où j’ai du mal à regarder mon Maitre, je passe au-delà avec son aide.

Et puis, ses mots, les faits me reviennent. Bizarrement,  j’ai aimé qu’il me dise que j’étais une vraie chienne avec ce ton mi-reproche, mi-fierté. Comme si j’étais arrivée à être ou à faire ce que toute chienne soumise peut faire. Un acte punissable car c’est une non maitrise certaine.

 

J’ai passé des jours à sentir cette odeur partout, à regretter de ne pas avoir suffisamment bu, à me demander vos pensées au-delà de vos mots et avec le recul.

En parallèle, et malgré tout, je reste fière de l’abandon dont je fais preuve avec vous, Maître.

Votre façon d’agir, de me considérer, joue de mon esprit, de mes fantasmes, et sait à chaque fois me guider.

 

Par Chienne Saly
Vendredi 22 juin 5 22 /06 /Juin 08:58

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Juste deux clés,

Et un passage quasi secret.

Un escalier de pierre

Où j’aurais pu tomber sans lumière !

Une antre noire

Des voûtes

Une odeur d'humidité

Tant d'éléments nous entourent !

............

Ce n’est pas tant le lieu qui m'a possédée que les désirs de mon Maitre.

Nous avançons, visitons cette antre. De pièce en pièce, je sens Son désir monter. Envie de refreiner le mien. Peut-être pour le provoquer. Je sens que cette pénombre, que cette ambiance, que ce moment me noircit, me donne envie de jouer.

Mon Maitre me plaque contre un mur. Ses baisers fougueux, désireux, dominants ont tôt fait de m'exciter, de répondre à mon désir ! Je suis possédée à mon tour. Envoutée par les lueurs : celles des points lumineux, celles de ces yeux !

Entreprenant, directif, je succombe. Je ressens en moi, l'emprise.

Je n’ai plus qu’à obéir ! Une fatalité? Non, juste l’expression de ses yeux qui me montrent ce à quoi je m’expose.

 

Quelques baisers. Des jeux de corps. Ses doigts pincent mes tétons, fortement sans ménagement. Je joue déjà de mon clito dans la fougue de nos échanges. Oui, mon pantalon a été baissé dans ces élans, mon pull relevé. La fougue de son désir, l’amnésie de mon abandon, sûrement ! Il jauge l’état de ma chatte, je joue encore de mon clito.

Quand il se plaque contre moi, je sens sa queue. Il ne tarde pas à répondre à mes provocants mouvements.

 

« Sors ma queue ! »

Je m’exécute, prenant mon temps pour le faire languir mais là, j’entends : « plus vite » et il serre encore plus mes tétons ! La brulure m’envahit la poitrine. Alors j’accélère.

Hum, elle est si gorgée. Un plaisir.

Une queue qui se plait à retrouver ma main

Une main qui la sent dans toute sa puissance.

Je joue sous sa gouverne, dans ses limites, sous ses ordres. Je profite, sous l’emprise douloureuse de ses doigts. Partagée, vacillante. Me tordant parfois sous l’étau qui maitrise mes seins.


« Mets tes mains derrière la tête ! ». En faisant cela, je ne pourrais plus esquiver. Je sais qu’offrir ma poitrine ainsi peut m’amener très loin. La douleur est déjà vive. J’hésite encore mais il me rappelle à l’ordre. Sa voix est déterminée, prenante, résonnante dans cette ambiance sombre. Ce lieu lui va bien, nous va bien et je sens que nos êtres ou nos démons sont là.

 

Dans nos gestes, les jeux de lumière révèlent son visage décidé, ferme, les yeux profonds. Je m’exécute, rappelée à l’obéissance et à mon désir de le suivre. Naturellement !

Il lèche ces doigts et les introduit dans ma chatte. « Veut-il me faire couler ? » Je pense à mon pantalon, là, sur mes genoux ! Dans quel état va-t-il me mettre pour rentrer !?

Il joue, je résiste. Je ne voudrais pas couler debout. Dans ma tête, je me dis qu’il le sait, qu’il y pense mais je sais que tout est possible aussi. Je voudrais juste m’accroupir, Maitre.  

 

Il stoppe.

 

Reprend.

 

Je profite aussi et joue. Etrangement, je me sens femmes, je me sens provocante, je me veux provocante. Et j’aime ça. Parfois un sourire jouissif et brillant sur le visage. Je me sens femme désirée, envoutante. Je jubile de ne pas partir. J’ai peut-être l’impression de gérer. Je joue aussi des lumières et j’imagine qu’il puisse voir mon visage dans cet état de provocation, de désir et de plaisir.

 

J’entends les « flocs », c’est mauvais signe pour moi. Je résiste tout en ayant envie de m’abandonner. Et puis, je réalise qu’il gère. Il arrête à nouveau, juste à la limite et reprend. Démon !

Je me laisse aller. Il adviendra ce qu’il voudra.

 

Nous changeons de pièce. Il sort les pinces en bois.

« Je voulais te les mettre » dit-il en les approchant de mes tétons. J’ai encore la douleur et le feu de son pincement dans les seins. J’appréhende un peu mais il a tous les pouvoirs.

Il les place bien au bout des tétons. La douleur est saisissante mais je me surpasse.

 

J’accepte, me force et me dis que je dois endurer ça, aller au-delà. Il le sait que c’est particulièrement douloureux ainsi. Il sait ce qu’il veut, ce qu’il cherche de moi. Ce qu’il veut savourer dirai-je. Il m’accompagne. C’est dur mais je tiens.

Il joue de ma chatte, de sa queue contre elle. De son torse sur ma poitrine douloureuse. Je vacille entre douleur et plaisir. Ma respiration s’applique ou s’emballe. Je grimace et fonds. Je sais plus où aller, que privilégier.

Il me demande ce que je préfère.

« Les deux ». Oui, je veux les deux.

 

Je suis à sa merci et même si je trouve sa queue, je ne maitrise pas. Je profite juste de ce qui m’est offert. Il me demande de me faire plaisir avec. Alors je me caresse. J’ai conscience que mon clito gorgée répond à CES caresses. Mon esprit s’envole.

Sa queue qui se frotte au rythme de nos saccades, m’excite, je me sens partir par son plaisir, ou par mes caresses, je ne sais plus. Double masturbation sensuelle et intense.

Puis chacun se prend en main juste pour s’offrir à l’autre. Un moment de don comme je les aime.

Contre lui, j’oublie mes pinces ou les défie, difficile à dire !

 

Je ne sens plus mes seins, seulement le plaisir entre mes jambes.

Je me nourris de son plaisir. Je ne sais plus qui possède l’autre, qui stimule l’autre. Je coule, jouis, pars parfois mais la position me rappelle à l’ordre. Il jouit. Son nectar chaud s’épand sur mes jambes. Quelle délicieuse sensation. Je me rends compte alors que mon antre est dégoulinante et bouillante. J’ai l’impression d’avoir jouis en même temps !  

 

Je reviens chercher sa queue et me caresse. Elle est encore sensible et la réaction de mon Maitre est immédiate. Très réactif, j’adore. J’ai le droit de profiter, je poursuis. Joue, absorbe à mon tour ses sensations. Que c’est bon de repousser ses limites, à mon tour. J’aime quand il m’offre cela.

Dans ma tête, j’imagine très bien ce que moi je peux ressentir à poursuivre après l’emportement. Hum, merci Maitre.

 

C’est le moment d’ôter les pinces. Ses doigts en prennent une, je ne sais comment me mettre. Je les avais oublié et pourtant, là je prends conscience que ça va être particulièrement douloureux ! Je ne les sentais plus, je ne les sens plus. J’ai un moment de recul, pas prête à affronter cela et pourtant, je ne peux les garder ! Maitre MaX se rapproche de moi, me prend dans ses bras et m’accompagne ainsi de ses gestes, de son souffle, de ses mots. Je le laisse faire. Une pince ! La douleur me transperce et monte dans ma tête, je serre les dents. La deuxième s’est prise dans mon pull retombé et la douleur vive me saisit, me fait crier et reculer ! Je réalise et la sens à nouveau. Comme quoi, le plaisir annihile bien la douleur ! Grosse appréhension mais mon Maitre ne flanche pas lui et poursuit, ôte la pince. Terrible ! Mais quel soulagement aussi !

 

J’ai puisé tout mon plaisir de nos saveurs, je ne souhaite pas jouir de sa langue comme il me le propose. Alors pourquoi, je ne sais pas, il me demande de tirer la langue et la pince avec deux pinces à linge. Cela peut paraitre banal, ludique mais les sensations qui en découlent sont toutes autres ! Le sang coincé la rend sensible. Je salive de trop. Retour à ma condition de soumise. Sa langue vient alors effleurer la mienne. La perception est délicieuse, décuplée, différente, c’est étrange. Il joue un moment avant de me libérer. J’avale le trop de salive et sourit.

 

Un lieu envoutant, révélateur…prometteur.

 

Par Chienne Saly
Vendredi 25 mai 5 25 /05 /Mai 15:13

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Sensations, exploration…

Cette séance commence ainsi.

« Mets-toi à genoux sur le lit »

Nue, je m’exécute. Mon Maitre est là, observateur. Il prend les cordes et me souligne les seins, passe entre mes jambes, de chaque coté de ma chatte. Puis il prend une ventouse, la place sur ma chatte et pompe. Un rictus de sa part auquel je réponds au vu de l’objet. Mais dès que ma chatte est aspirée, une sensation d’être gorgée m’envahit. Déjà au bord des sensations jouissives alors que la séance ne fait que commencer. C’est étrange cette sensation que peut-être je peux partir alors que je sais pertinemment que les points clés ne sont pas touchés. Mon Maitre souhaite que je lui décrive ce que je ressens mais là vraiment, ce n’est pas très descriptible.

Il ajoute alors les vibrations. Je bouge de trop et la ventouse tiens mal.

« Redresse-toi ! »,

« Mets tes mains derrière la tête  et ne bouge pas ».

Pas évident, même une respiration le défait. Remarque, le matelas me rend instable et il se peut que cela n’aide pas. Alors je m’applique et fais attention aux mouvements aléatoires de mon corps. Les vibrations se dissipent et sont de moins en moins perturbantes mais cela ne m’empêche par d’être excitée et de couler. Est-ce l’objet ou mon esprit ? Mon Maitre me fait remarquer que je coule. Je ne pensais pas que cela puisse être visible au vu du peu d’effet.

Il attrape alors les pinces.

Mon ventre, mes seins, mes cuisses sont un à un pincés…les douleurs incisives entre mes jambes et sur mon ventre pénètre mon corps. Foutu pinces ! Et puis le téton, encore douloureux. Je gémis, bouge et me fait rappeler à l’ordre. Alors je respire un grand coup. Je réalise que la corde me serre quand j’inspire ainsi et me limite.

J’intègre alors ce qui est, et ce qui viendra.

Il poursuit la pose des pinces, autour des seins et sur le ventre. Je ne bouge plus. Je maitrise. J’apprivoise les douleurs et les suis dans ma chair comme de banales sensations. Il peut jouer, ajouter. Je reste là, érigée sur mes genoux, les bras derrière la tête.

Maitre MaX prend alors le second objet que j’appelle Ploom, une jolie chenille violette. Il l’enduit de gel et la place dans mon cul. Je ne sais combien de boules il fait pénétrer puis il passe en mode vibration. Hum, quelle délicieuse sensation ! Les ondes se répandent dans mon antre et stimulent mes envies, excites mes ardeurs. J’ai envie de plus. Pourtant je ne bouge pas, reste docile. Mon plaisir se voit-il ? Surement. J’aimerais plus, encore quelques boules pour que les vibrations se calent au plus profond de moi, ou qui sait, sur un point stratégique.

Non, Maitre MaX en a décidé autrement et préfère jouer de baiser et de coups sur les pinces de mes seins. Puis, il les ôte en absorbant inévitablement les réactions que je peux avoir sous ces douleurs saisissantes. Il m’accompagne tout en se nourrissant de cela. Moi, je sais qu’il est là, qu’il jauge, qu’il gère, je me laisse faire tout en étant dans l’appréhension de cette douleur.

Maitre, dans ces moments, vous savez parfaitement que vous avez la main sur moi et que je ne peux me défiler.

Il m’aide ensuite à me mettre à quatre pates. Les cordes m’obligent alors à me cambrer. Tendues, elles me scieraient si je me positionnais normalement. Je trouve ma posture : tenue, immobilisée et cambrée. M’offrir, les fesses ouvertes me soulage même des liens alors je reste ainsi. Je me sens chienne. Oui. Mais surtout désireuse de sa possession, de ses jeux, quels qu’ils  soient !

Il joue de ploom mais allume aussi une bougie. Je m’immobilise. Heureuse. Immuable dans ma posture. Prête. Désireuse.

Lorsqu’il prend la bougie en main, je sais que cela peut bruler comme m’ensorceler.

Que vais-je ressentir ? Que va-t-il me faire ressentir ? Tout dépend de la hauteur et je le sais. Là, je ne vois pas. J’attends. Il me demande si j’appréhende, si je me souviens. « Oui, je me souviens ». Je n’appréhende pas, j’ai envie. Cependant, il prend son temps. Je n’arrive pas à savoir quand la première goutte va tomber. Me prépare, et rien. Et puis ca y est, la première. J’inspire de bonheur. Ce feu me parait piquant et doux à la fois. Il poursuit sur les reins, le dos, les omoplates, le creux des reins, les hanches. Je suis le feu sur ma peau, frémis de ses incisions. Là où il faut que je gère, ce sont sur les tombées cumulées. Si proches, les douleurs s’associent et s’amplifient. Elles me semblent plus profondes, plus brulantes. J’adore et souffle pour me laisser guider, transporter. Cela m’excite et quand il enchaine sur une même zone, je grimace, serre les dents. Des va-et-vient qui commencent à accélérer ma respiration.

« Bon anniversaire, Démon » me dit-il.

« Plus de feu que ton âge », sourit-il.

Quel beau cadeau ! Merci Maitre de cet instant.

« Regarde » dit-il, en me montrant le miroir. Je me tourne et vois mes fesses bombées tachées de noir. Tout comme mon dos. Les cordes soulignant l’ensemble de mes courbes.

Je me suis trouvée bien. Ravie de ce que j’ai pu offrir. A la hauteur de mes pensées.

Merci encore de me montrer aussi que je suis chienne mais une belle chienne.

Il est l’heure. Le Démon doit s’en aller. Je reste en position. Mon Maitre se rhabille.

 « Tu restes là, comme ça ? » me demande-t-il.

  Effectivement, je me demandais si je devais attendre son retour ainsi.

J’y suis prête.

« Je te défaits quelques nœuds » pour que tu puisses te détacher. » Je comprends alors que la saveur de son feu se termine. J’attends quand même plus d’éléments : est-ce que je dois rester là, et attendre son retour ou un autre ? Aurai-je un défi à accomplir seule ?

Non, il est prêt et s’en va.

La cire de mon dos tombe à mes mouvements.

J’aurais aimé plus mais le bien être est là ! Je m’allonge et savoure….

Par Chienne Saly
Jeudi 10 mai 4 10 /05 /Mai 23:17

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Le défi de mon Maitre ou jeu : me faire jouir sous la seule condition que je lui raconte quelque chose ou que je lui demande ce que je veux.

Rien ne me vient sur le coup. Dans quel domaine piocher : personnel, rencontre de mon quotidien, des choses limites que je peux faire ou dire, mes jeux, nous, notre expérience, mes désirs, mes envies, un scénario.

Il me guide pour le plaisir que je souhaite : « Tu veux jouir de ma langue, de mes doigts. Tu veux que je te lèche. Clito, ta chatte…. ? ». Des mots qui raisonnent, qui, même s’ils pourraient être crus, me paraissent doux, sensés.

Et je réponds à mon désir : « Lèche-moi ! ». Je me place, écarte les jambes. Il lèche déjà, je savoure. Mais il stoppe aussitôt. « Alors, racontes ! Dis-moi ! »

Je demande qu’il me pose une question pour répondre et trouver le sujet. Au jour où j’écris, je ne me souviens plus de quoi j’ai parlé mais il a continué.

(J’ai pensé au Bandeau, le livre). J’ai pensé que pour trouver les mots, dire, rien de tel que l’appel de la jouissance. Ingénieux jeu.

Je suis partie, emportée par cet orgasme profond qui contracte mon corps.

 

L’antre de mon esprit est ouvert… la folie de mes envies n’a plus qu’à s’épandre. Le démon est là, grâce au Démon de MaX.

Alors pour aller plus loin, mon Maitre me demande, de le chevaucher, de prendre mon plaisir. L’envie est là et cela ne me pause pas de problème. Je sais ce que je vais chercher : la jouissance de ses caresses profondes.  Juste une chose, moins fluide pour moi, mettre le préservatif à mon Maitre. Mais je fais abstraction de cette phase « d’arrêt », souris et imagine la suite. Prêt, je viens sur lui et m’empale en savourant la pénétration. C’est fou comme l’accès à ces profondeurs me fait jouir de plaisir. De caresses, en percutions, je joue et j’aime ça. Son plaisir est visible. Je me demande ce qu’il sent, s’il est serré où pas, s’il sent le mont que je frotte de mes à-coups. Je pense. Je jubile du partage de plaisir. Mon plaisir lié au sien.

Je l’utilise surement aussi. A-t-il autant de plaisir que ce que j’en ai ? Il m’a offert de prendre du plaisir et je le prends. Je m’abandonne…

Envie de plus fort, encore. Le lit du dessus me sert d’appui. Je m’enfonce encore plus, force. C’est puissamment bon, puissamment jouissif. Et satané Démon, il monte son bassin, accentuant l’angle et le plaisir. Accentue-t-il aussi le sien ? Surement et j’ose le penser. Pas question de changer de position. Le moindre abaissement de mon buste ou changement de mes jambes perturbent ce plaisir. Je boue, je joue, je jouis. J’en tremble. Je gère mon plaisir.

Encore, plus fort.

Envie que mon maitre me possède, accède à ces profondeurs, retrouve les sensations.

Il vient sur moi. Les cordes pendantes du lit supérieur ne pouvaient rester sans être utilisées ! Il m’attache une cheville. Puis deux tout en testant mes profondeurs de sa queue gorgée. Je le sens là, aussi présent que tout à l’heure, ayant retrouvée ce coin particulier. Il joue aussi de mes sensations. Puis il m’attache les poignées aux chevilles. Les cordes me servaient d’appuis pour endurer, et là, elles me contraignent. Mon bassin offert, les jambes écartées, ma chatte ne peut se dérober et les impacts sont d’autant plus puissants. Pas d’amortissement sur le matelas. Je subis, je jouis, je vacille entre plaisir et douleur, jusqu’à ne vivre qu’un plaisir, qu’une jouissance. Possédée, dans tous les sens du terme. Parfois, je prends des douleurs profondes mais je savoure de subir ainsi. Je savoure de ne plus choisir, je savoure qu’il me « punisse » de jouir par la jouissance. Si tant est que l’on puisse parler de punition. En contradiction, je sens que je suis d’autant plus excitée, d’autant plus demandeuse, d’autant plus trempe. Je cris pour extérioriser la douleur et garder le plaisir en moi. Je crie de plaisir ! Je vois aussi le chemin de la limite. Je prends conscience que ma soif de jouissance ou mon amour de la jouissance peut me pousser loin. Loin à passer outre la douleur juste pour le plaisir. Plaisir, il est vrai, pas seulement physique mais aussi mental : Celui de la possession, de la déraison, de l’accès aux fantasmes. Dirai-je un jour stop à de tels assauts parce que je n’en peux plus ? Suis-je à la recherche d’un orgasme inconnu (aussi fort que le clitoridien) ? En tout cas, il y aura bien une limite … dans ces profondeurs !

Par Chienne Saly
Jeudi 3 mai 4 03 /05 /Mai 22:57

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Visite de mon Maître
Une longue attente, trop longue attente entre nos RDV...
Serons nous blancs ou noirs ?
Envie de marques et de saveurs.

 

Il se glisse à mes côtés, mon corps vibre déjà, se tord et savoure, réclame et s'enivre seul des odeurs, de sa peau. 
Maître MaX est là, souriant et profond. Sa main me frôle, me caresse et mes cuisses s'écartent. Il en accentue l'ouverture et glisse sa main sur ma chatte.
Les poils poussent (à sa demande) et je lui présente sans vraiment de gène attendant peut etre une reflexion ou un désir.
Son regard l'observe, il ne fait aucun commentaire.
 
Je joue de mon clito sous ses baisers... Il se saisit de la cravache.
Brûlants coups, cinglants, qui après quelques instants de feu laissent place au désir, à l'envie, au défi, je me cambre, offre mes arrières.
Là, le feu m'envahit, je boue. Prête à jouir de mon doigt, je suis au bord mais la sensation de la cravache est plus excitante, plus jouissive. Ma respiration joue du feu qui s'abat et je lache mon clito. Mon esprit a choisi. La jouissance brulante est plus forte. Je la préfère. Je la savoure à couler.
Inspiré, surement, il attrape les cordes de chanvre et lie mes poignets, serrés : des menottes de cordes.
Mon Maitre attrape d'autres cordes et enserre ma poitrine. Serrée, soulignée. Puis ma taille, ma chatte. J'adore. La vision du haut que j'en ai me transporte et me réjouis. Magnifique.aIMG 4430b
La main dans son sac : il en sort les pinces
Les mains liés et le corps pris, j'inspire pour appréhender ces pinces.
Ça tiraille immédiatement. Les tétons sont si douloureux ! Je souffle, j'intègre.
La main dans le sac : "encore" me dis-je dans ma tête;
Le crochet anal. Il l'insère par devant, dans mon cul. Pas de sensation particulière si ce n'est le froid du métal. Il l'accroche avec une corde à ma taille. Tension délicate qui joue de mes mouvements.
Il s'allonge sur moi pour chauffer ce métal et me le dit, mais par là même, il tend mon corps qui tire sur la corde et mon anus. Hum, me voilà prisonnière et à sa merci. Je sens bien que mes mouvements sont restreints.
Une sensation de contrainte plus grande : mes choix ou mes réactions ont de moins en moins lieu d'être ou ne pourront être.aIMG 4433b
Il se relève et admire son oeuvre, son objet, sa chienne. Mon clito demandeur sur le métal doit être à l'affut. Mon Maitre s'en saisit, le lèche, le titille. Entre la chaleur de sa langue et le metal, je vascille. Tout cela me rend dingue, m'excite au plus au point. Je ne peux me détendre pour profiter de sa langue, le crochet m'en empêche (subtil rappel). Il joue longtemps, saisissant en même temps les anneaux des pinces de mes seins. Satanées pinces japonaises qui se reserrent ! Il tire. Je sais qu'il va loin mais la douleur et le plaisir sont si mêlés que je ne me rends pas compte. Toujours limitée, je ne peux me dérober ou profiter plus de l'un que de l'autre. C'est d'un perturbant extrème. Je me demande si je vais partir ou pas. Dans tous les cas, je ne craquerai pas. Le mélange est trop bon. Son jeu d'arret et de reprise entre mes seins, le clito, le crochet me rend folle. Et je jouis. Un orgasme libérateur et transcendant de tout ce que je subis. Je ne sais pas dans quelle position je suis, si la corde trop courte fait entrer la boule du crochet au plus profond, si les pinces sont tendues, les sensations m'envahissent de partout et j'ai l'impression de jouir de tout mon corps.
Mon maitre vient à mes cotés, me respire, joue, absorbe les émanations de ma jouissance. J'appréhende qu'il ote les pinces. Dans l'étreinte et mes respirations, il les enlève : Atroce douleur se mélant à ses bras rassurant.
 
Les mains liées, il me relève. Il veut simplement que je me regarde dans le miroir.
Je m'exécute avec l'aide de sa poigne qui tire sur les cordes.
Face au miroir, j'admire le tracet des cordes sur mon corps. Un corps magnifiquement souligné. Merci Maitre de ce cadeau, de cette présentation : Votre soumise liée dans les bras de son Maitre.
"A genoux" : dit-il
Je me tourne et m'agenouille. 
Je lèche à peine sa queue et déjà, il m'oblige à me pencher, visage au sol. Je suis à ses pieds et irresistiblement, je me mets à les lécher, les sucer, les savourer. Une reconnaissance de mon Maitre. Une offrande de posture aussi. Et j'aime être ainsi offerte les fesses en l'air.
 
Il s'allonge ensuite pour que je lui offre du plaisir. Quand il me le demande, ses mots résonnent dans ma tête et déjà, je vibre du plaisir de le savourer tout en doutant d'y arriver ou de le satisfaire. Etrange sensation et panique lorsqu'il me demande quelquechose. Je m'applique. Joue de lui, le sens, le ressens. Mais je ne sais s'il se retient ou maitrise. Il me tue à résister ainsi !
  aIMG 4434b
Il me reprend en main, ote le crochet anal et se prépare à profiter de moi. Ses doigts prennent ma chatte trempe et pourtant occupée (dame nature). Je n'ai pas réalisé de suite, mais la sensation entre ses doigts et sa queue me transporte, m'innonde de plaisir. Après m'avoir attachée les genoux aux poignets, il me prend profondement, lentement et fortement. J'adore et savoure ces sensations. Ma chatte coule. Trop savoureux !
Puis, mise à quatre pattes, il reprend ses percutions. Là, la sensation est encore plus jouissive. Je coule à m'emplir. Encore et je me sens partir.
Mais, il stoppe.
Attente...je ne bouge pas.
Ses doigts entrent dans mon antre dilatée. Je ne sais combien mais peu importe, je sens son poing percutant et surtout une possession de mon trou si complète et si bien positionnée que je sais que le plaisir est là, viendra, de ses mouvements. Attentive, savourant, je suis offerte au plaisir.
Là, ses mouvements et la position de ses doigts stimulent des parties rarement sollicitées de la sorte. Une chaleur m'envahit, la tension dans mes entrailles monte : autant dans mon cul que dans ma chatte. C'est trop bon, excellement bon. Je sens que je vais partir. J'insiste, l'encourage à rester, à forcer, à continuer et je pars ! un fluide envahit ma chatte. J'ai l'impression de me retenir. Si je lache ou me détends je suis sure d'éjaculer ! le fluide reste interne, la pression monte, l'orgasme aussi ! trop ! je me sors, me recroqueville pour dissiper cette furie de jouissance.
Mon souffle a du mal à se calmer. C'est fou ! encore un point de jouissance extrême.
 
Je suis gatée, extrèmement gâtée !

Ultime récompense : il jouit sur mes reins et entre mes fesses. Libération d'un nectar si chaud, que d'un doigt, il porte à ma bouche. Hum, un délice !
 
Des instants magiques mais surtout des instants où, sans mes mots, il sait entrer dans mes désirs. 
Des gestes et des ordres qui me mènent naturellement aux plaisirs quels qu’ils soient. 
Qui poussent au don, à l'abandon : une force mentale, un état d'esprit. 
Nos forces, nos esprits ! 
Démoniaques, surement.
Liés, assurément.
Par Chienne Saly
Mercredi 18 avril 3 18 /04 /Avr 11:02

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Messages de la veille : tu pareras tes chevilles et tes poignets. Prépare deux jeux de cordes et blacky !

Des frissons me parcourent. Ces affirmations directes et sans détour me laissent désireuse et interrogative. J’imagine bien des choses mais surtout me dis que je peux m’attendre à quelque chose de différent, je le sens…


Ma préparation, j’y prends un soin particulier, stimulée par un désir de surprendre mon Maitre, de lui offrir une belle vision : je me mets nue, passe mes liens de cuir au chevilles et aux poignées. Mes gestes s’enchainent naturellement. J’encre le M de mon Maitre sur ma chatte et mets mon collier. Les cordes sur la chaise, la boite de « blacky » à disposition. Je n’ai plus qu’à m’agenouiller sur le jeté de lit en satin violet et à attendre. Les cheveux lâchés sur mes reins, je me place de dos à l’entrée. Une envie de lui offrir cette image.74---Jeu-de-pince--prise-en-main 4297b

Il entre. J’entends et entrevois son sac noir, des frémissements, je n’avais pas pensé qu’il l’aurait mais à la fois, cela confirme mon sentiment que cette rencontre est particulière et différente. Il est vraiment décidé.

 

Maitre MaX s’approche et me respire. Je sens sa fraicheur, son souffle. Je ferme les yeux pour savourer. Un reflex. Un moment qui me fait basculer dans les saveurs de ma soumission, de l’offrande, de l’attente, attentive pour répondre à ses désirs.

Il repositionne mes mains sur mes cuisses, paume vers le haut.

74---Jeu-de-pince--prise-en-main 4298c

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis, il ôte mon collier. J’avoue que la sensation est surprenante. Une sorte de dépossession. Que vais-je devenir ? Que va-t-il me demander ?  Il attrape alors un collier imposant et me le met. Il est immobilisant et mon cou tenu ainsi oblige mon dos à se dresser, à se positionner fièrement. Je sens qu’il accentue ma posture. 

Je suis surprise de ce nouvel objet.

Immuablement, mon Maitre poursuit. Il prend les cordes, joint mes bras dans mon dos et commence les liens. Je sens une tension désireuse monter petit à petit. Les interrogations ne font que traverser mon esprit et laisse place aux saveurs de ces liens. Je sais cependant qu’il faut que je sois prête, surement prête à subir des douleurs oubliées.

Son regard est tendre et décidé, observateur et inquisiteur, profond et je sens qu’il savoure l’état où il me mène. Je sais qu’il va chercher autre chose de moi, je le lis…

 

Mes mains sont attachées et il joue de mes seins, les pince sans retenue entre ses doigts. Il m’embrasse pour perturber ma concentration et ça marche, je vsacille entre les deux. Mais surtout, je me surpasse, j’intègre : la douleur se mêle à ses baisers et me rend folle, encore plus désireuse, encore plus démone, plus chienne et surement plus excitée.

 

Il sort des pinces à linge en bois et me dit : « Où les veux-tu ? »

-« Sur les cuisses » : cela me semble en effet le moins douloureux.

Perdu ! Ca me saisit et me surprend ! Finalement, c’est assez douloureux. Il faut que mon esprit passe à autre chose. Du coup, j’appréhende la suite et j’hésite à désigner un autre endroit.

-« Le ventre », dis-je sans conviction. Pas mieux, voir pire !74---Jeu-de-pince--prise-en-main 4300b

Mon Maitre reste loin et les installe petit à petit sans interruption. Je ne peux pas voir, le collier me bloque la tête. Je bouge parfois à me lever de mes talons, comme pour chasser ces multiples petites douleurs.

Après chaque duo de pinces positionnées, Maitre MaX m’interroge et je réponds.

-« Les seins » : pas douloureux. Il en ajoute et les positionne ainsi en travers de ma poitrine, cinq ou six par sein. Puis il place les dernières sur les tétons. Je me sens bien, sous cette emprise démoniaque et subtilement douloureuse. Un peu tiraillée par ci, par là. Les douleurs sont intégrables et se perdent dans mes chairs. Seuls des mouvements ou les appuis de mon Maitre qui s’approche me rappellent à l’ordre.

Je sens que ces points multiples qui s’appellent et s’interpellent vont me rendre folle, commencent à me rendre folle….

Au tour de ma chatte : ca va. Puis le clito : c’est plus délicat, pinçant, saisissant. Je souffle.

Je n’ai plus qu’à assimiler, je fais ressortir ma fierté en me redressant, me cambrant. Je subis, fière et battante, je repousse ses sensations limites.

 

Les yeux de mon Maitre sont noirs et profonds, toujours inquisiteurs mais surtout emprunts d’une assurance et d’un désir particulier. Il se nourrit de mes réactions, de mes souffles, de mes inspirations, de ma respiration. Il joue de caresses et de doigtés pour me faire bouger, me perdre entre toutes ses saveurs. J’avoue que le temps me parait très long avec ces pinces et je me demande combien de temps il va les laisser. Il faut que je tienne.

Il ajoute alors entre mes dents, un bâillon. Ce n’est pas le bâillon habituel, celui-ci est plus  contraignant, plus résistant. Là, c’est terminé, je ne peux plus rien dire ni même sourire. C’est vrai que je me demande ce qu’il va me faire pour utiliser un tel bâillon. Jusqu’où a-t-il décidé d’aller ? Les bras liés dans le dos, je n’ai pas grand choix de mouvement. La tension monte quelque peu. Il sort la cravache. Et là, les coups commencent pour me faire réagir. J’ai envie de résister, de le provoquer mais le feu est particulièrement saisissant. J’ai perdu l’habitude et suis surprise comme une première fois. C’est pas possible pour moi de ne pas pouvoir, alors je résiste, serre le bâillon, bouge de droite et de gauche pour diffuser les brulures dans mes chairs. Maitre MaX tourne tout autour de moi. Frappe, jauge, teste.

 

« As-tu compté ? » me dit-il soudain.

 

Ah, ca me tue quand il me demande cela ! Non, j’ai oublié. Alors je m’exécute fortement gênée par le bâillon pour articuler. A genoux, ma peau est tendue et de ce fait, les coups de cravaches sont excessivement saisissants pour rester sans bouger. En plus, je ne sais si c’est par plaisir de mes réactions, mais il joue de série de coups. C’est vraiment difficile à gérer.

Les pinces jouent de moi dans mes mouvements. Je tiens !

Il fait une pause,  ôte les pinces du ventre. Toujours aussi saisissant ces retraits, mais vite dissipés.

Quelques coups de cravaches. Me marque-t-il à son gout ? Je sais que je n’arrive pas à rester docile et immobile. J’ai beaucoup de mal et en suis quelque peu déçue.

Retrait d’autres pinces, lentement, une à une, en se plongeant dans mes yeux pour lire et se nourrir de mes réactions. Satané Démon, Maitre Démoniaque, vous me faites grimacer !

74---Jeu-de-pince--prise-en-main 4303b

 

Puis il m’attache un poignet au collier.  

Etrange contrainte.

 

Basculée en avant, il me demande de m’offrir.

Je me positionne à quatre pattes et me cambre tant que je peux. Position excitante pour moi, provocante et emprunte de sensations et de visions diverses. J’ai conscience que j’offre mes antres, que la vision est particulière et surement attractive. Je ressens à la fois la gène d’oser et le désir de rester à oser.

 

 

Il ajoute une entrave et reprend la cravache, histoire de tester encore mon endurance ou de chauffer mes fesses surement trop blanches.

Puis une instant d'attente. Je reste en position, plus offerte, sans bouger, excitée, bouillannante dans tous les sens du terme. Mon Maitre me prend alors par derrière comme une vraie chienne, comme sa chienne, son objet de désir, de plaisir. Et j’aime subir cet assaut ainsi contrainte, abusée, pas à mon aise, possédée.

 

Je suis Chienne, mais Chienne de mon Maitre, fière et désireuse de me présenter ainsi.

Maitre MaX m’impose ainsi d’autres positions, d’autres actes, me possède, use de moi. Je me laisse aller et réponds à ses désirs. J’éprouve un réel plaisir à ce qu’il profite de moi, de ma gorge, de ma bouche et au final, de ma chatte. Il va jusqu’à me positionner à son gré et me pénétrer d’un coup. Je suis surprise, et percutée si profondément que je ne peux m’empêcher de grimacer. Oui, Maitre vous savez me faire mal avec votre queue, mais si vous saviez quelle saveur cela a pour moi et où cela me transporte…. Hum, encore. Satané collier, il me contraint tant ! Je ne peux voir, bouger, je ne peux que subir. Mais j’adore ça.

 

Cette séance est un retour sur notre chemin. Nos esprits un peu en suspens ont évolué et veulent se nourrir de sensations. Sensations à jouer par l’esprit, par nos corps. Aller plus loin dans nos profondeurs noires. Il est très difficile dans cet écrit de décrire la noirceur ou plutôt la profondeur des yeux de mon Maitre. Il est aussi difficile de décrire comment l’on se nourrit l’un de l’autre, comment il me transporte dans mes désirs enfouis et avec quelle intensité il me savoure….

Par Chienne Saly
Dimanche 25 mars 7 25 /03 /Mars 00:26

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Je vous convie à regarder un nouvel album intitulé : Soumise attitude et postures

 

Soumise attitude et postures Soumise attitude et postures

 

Des postures

Des attitudes,

Celles que l'on a quand on est soumise et qui nous transportent déjà dans une dimension particulière.

Offrir, s'offrir avec fierté

Se mettre en valeur : cambrée, offerte, toute en courbe, dressée, redressée, ou prostrée...

Par Chienne Saly
Dimanche 18 mars 7 18 /03 /Mars 18:47

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Le blog semble bien vide, mais pas nos vies!

Nous continuons notre chemin que nos lecteurs se rassurent!

De nouvelles étapes ont été franchies, par Saly, par Moi, par Nous...

D'ici quelques jours de nouveaux récits viendront noircir notre toile...

 

 

 

De nombreuses réflexions en cours,

Sur l'appartenance,

Sur le lien,

Sur les règles,

Sur les jeux,

Sur le sens!

 

Ce sens, il est si important à nos yeux !

Etre soumise, comme être Maître, est un engagement si prenant

Que nous trouvons un tel réconfort, une telle force

Dans le sens donné par nos actes, nos cris, nos fluides, nos plaisirs, notre communion

Un lien à chaque fois plus fort

 

Notre voie, notre chemin, nous l'adorons

Un apprentissage de l'être

D'être

 

 

 

Pas évident d'être !

Mais des évidences :


Contraints et retenus

Par des cordes, des entraves

Des liens physiques

 

Contraints et retenus

Par des postures, des règles

Une force mentale

 

Un côté sombre, de plus en plus affirmé, assuré

 

Par Maître MaX
Mardi 6 mars 2 06 /03 /Mars 15:00

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Un RDV particulier. Cette fois, une femme sera à ma place, dans un hôtel, les yeux bandés. Son mari nous a conviés pour lui faire découvrir, ou vivre les plaisirs de l’inconnu… Elle nous sera présentée et nous devrons la prendre, la guider en douceur.

Je suis désireuse de cette rencontre, de passer de l’autre coté et de faire découvrir à une autre ce qu’est de frémir fasse à l’inconnu, face à ses désirs, face à ses fantasmes. Je suis cependant dans la crainte de ne pas assurer, de ne pas savoir.

Maitre MaX se charge de clarifier le RDV et moi j’imagine des tas de scénarii, dans ma tête, j’envisage, je fais, j’ose, et puis je doute aussi de ce que je peux lui apporter si jamais je me retrouve à agir seule !

Je sais que mon Maitre sera là, j’ai confiance et le désir s’en trouve décuplé.

 

Rencontre sur le parking de l’hôtel avec monsieur (prénommé J).  Je suis vêtue de noir, bas et talons sous mon manteau. Ma seule consigne pour les vêtements : « Chienne » - pas évident à interpréter mais l’important n’était pas trop dans la tenue (quoique l’effet visuel puisse jouer. J’en ai aussi envie tout en évitant le trop, mais en voulant être la chienne de mon Maitre et une femme sensuelle).

J’ai emporté mon sac noir et mon collier, le M de mon maitre marqué sur la chatte : je n’ai pu partir sans inscrire le symbole de mon appartenance comme une affirmation et comme un cadeau pour mon Maitre qui ne me l’a pas demandé.

  soum (10)

Nous entrons dans la chambre, sans bruit. Elle est là, de dos, les mains liées, un bandeau sur les yeux. Elle porte un collier de chienne, la chienne de son mari ! Elle s’appelle N. Ils sont assurément dans un jeu de soumission D/S et d’offrande aux plaisirs.

Elle est belle, réceptive. Je sais ce qu’elle ressent, je sais qu’elle est attentive aux bruits et qu’elle préfère se concentrer sur son mari, son seul repère.

Maitre MaX lui dit « bonjour » - Je la vois frémir.

Sollicitée à mon tour, je la salue. Elle réagit à ma voix. Je souris. Ravie de la réaction.

Je sais où est ma place : Complice de mon Maitre et à son écoute, à ses côtés. Je le suis.

Il la caresse direct, je ne sais trop que faire mais je suis vite conviée à m’agenouiller devant elle.

Suis-je soumise ou complice ? Interrogative … et puis mon Maitre me passe mon collier …sa chienne, je suis sa chienne et là, fière de l’être, à son écoute…. Je sais qu’il va me guider. Je suis consciente et fière de l’image que je donne.

Il me sollicite alors pour que je l’embrasse. Je le regarde pour être sure, je pense à elle et me demande si elle est d’accord. Je me lance, délicatement. La  pousser et la rassurer aussi. Je l’embrasse tendrement. Mon Maître regarde, je le sens, le vois. J’avoue ne pas voir son mari, le sens juste attentif, visualisant la scène. Est-ce la première fois ?  Profite-t-il ? Cela lui plait-il ?

 

Je me déshabille ensuite pour J, lui dévoile ma poitrine sur la demande de mon Maitre. Je m’exécute sans hésitation, désireuse. Je me laisse guider et en suis aussi soulagée.

J’ose jouer de mes mains sur les cuisses de N pour la rassurer, mais aussi pour qu’elle sente l’emprise, la possession inconnue et qui plus est féminine. Faire ce que me demande mon Maitre, vient naturellement et je sens la fierté de cette démonstration, de ce don devant eux.

Je me sens libérée par ses ordres.

Mon Maitre teste nos chattes pour voir nos excitations : elle est mouillée et je frémis de le savoir. Moi, je suis trempée, excitée par ce qui se passe et ce qui va se passer. Mon Maitre annonce nos états. Je suis Fière. tumblr lyrrjjcpp51r8bs07o1 250

Les baisers se poursuivent.

A présent, Maitre MaX et J sont nus.

Toujours à genoux, face à elle, je lèche et mords ses tétons, que je trouve très beaux. Je pense à mon Maitre, à son ressenti si c’était lui, à ma place. Je lui offre l’image de ma bouche, de mes dents aux touchés de ces perles. Je joue quelque peu pour ressentir le désir de N, son laisser-aller, petit à petit, son abandon, passant de l'appréhension au plaisir de savourer. Je joue de mes mains et les siennes me rejoignent sur ses cuisses. Mon Maître la caresse, la baise dans le cou...Tendre, et attentif comme il peut l'être. J se veut rassurant et accompagnateur pour elle. Me caresse aussi de temps en temps.

 

Mon Maitre m’ôte la jupe. Nue devant eux. Son mari peut juger de mes courbes. Me touche. Je suis offerte. Dans ma tête, je bascule et attends les "ordres", le guide. Je ressens le désir de me montrer chienne, attentive et dressée. Je garde ma place, jambes écartées, mains dans le dos. Je sais que je dois observer et ne pas bouger. J'ai un sourire. Je suis bien.

Etre agenouillée à distance et regarder : subir, devoir subir. Affronter de Le voir faire, de Le voir donner du plaisir à une autre. Je souris de désir, de « enfin »…de savoir ce que cela va me faire.

Je les observe tous les deux sur cette sublime femme (superbe corps, entretenu, soyeux). J'assiste à une scène de douceur et d'emportement vers le plaisir et j'en savoure les flaveurs et la volupté. Je pense devoir rester ainsi jusqu'à leurs jouissances et bizarrement cela ne me perturbe pas, ne me gène pas. Une seule question : jusqu'où ira mon Maitre s’il souhaite me provoquer ? Que fera-t-il ?

Je souris, je sais aussi que c’est son plaisir à elle qui importe et ne sens pas le mien comme essentiel, loin de là. Tout est dans mon esprit, dans ses sensations à elle et dans ce que m’apportera l’échange dans les yeux de mon Maitre, voire son plaisir.

Mon Maitre et J allongent N et lui détachent les mains. Mon Maitre a goutté sa peau, ses seins, sa chatte (et je sais qu'il a dû apprécier. J'imagine son ressenti) et  bizarrement me mets à sa place, observe comme pour apprendre. Le fait est, que j’apprécie de voir, d’un autre point de vue, mon Maitre faire !

Ils la savourent, l’envoutent dans le plaisir, elle s’abandonne de plus en plus.

 

Je suis à nouveau sollicitée, pour lui lécher la chatte. Mon Maitre me la présente. Pas de recul. Je ne vais donc pas rester à regarder. tumblr kwyt3gqTE51qzlro6o1 250

Mon but est quand même de la faire jouir, de voir ses réactions, de l'emporter. Oui, je ne pense qu'à elle et aux plaisirs des yeux que peuvent avoir son mari et mon Maitre. C'est elle qui m'importe et mon aptitude à lui donner du plaisir, à lui faire découvrir des choses peut-être.

Pas convaincue, de mon efficacité, j'ajoute les doigts dans son antre... et petit à petit, savoure autant qu'elle, le plaisir qu'elle prend.

 

Agir, Participer, Reprendre ma place. L’envahir, lui donner des sensations, des frissons. La posséder.  N

Agir, participer, garder ma place. L’envahir, lui donner mes sensations, mes frissons. Le posséder. Mon Maitre.

 

Je suis conviée à venir sur elle. Dans le jeu, elle tombe le masque. Révélation pour elle de nos visages. Des sourires complices. Je connais ce sentiment.

Je l'envahie toujours, mes jambes entre les siennes tentent à vouloir lui écarter petit à petit, mais assurément, comme pour marquer l'emprise et la contrainte. Je sais que c'est ce que j'aimerai, et espère que c'est ce qu'elle souhaite.

Jeu de mains, de doigts pour la faire venir, je triche, au dire de mon Maitre. Je le convie alors à prendre la relève comme pour voir s'il fait mieux. Défi. Regards complices et si expressifs. Nous savons pourquoi…

Je sais qu'elle s’est contractée qu'elle n'était pas loin de venir. Elle a gémi et aurait pu partir en se laissant aller. Réussira-t-il à lui offrir ce plaisir ? Je le souhaite puissamment puisque j’ai échoué.

 

Je suis à genoux, observatrice durant ces instants. Son mari l’a rejointe, l’accompagne.

Après quelques instants, Mon Maitre me rejoint, se lèche les doigts. Je sais que c’est mon tour ! Aie ! Panique mentale. Il entre en moi. Dans ma tête, je sais, ce que cette jouissance va faire et nous ne sommes pas seuls. Retenir ou lâcher ? J’essaie de gérer mais cela ne marche pas. Il me possède rapidement et là, du liquide comme jamais envahit tout mon antre et s'écoule. Il continue, appuie et me stimule, je ne peux plus rien faire, ne peux rien arrêter. Je coule à flots. Excitée, trop excitée pour tenir, assurément. Je vois mon jet sortir dans ces mains. J’apprécie l’image et ne suis plus là, emportée dans l’orgasme ! Dès qu’il ôte ses doigts, je me sens honteuse même si ce sentiment se partage avec la « démonstration » de ce que peut prendre ou provoquer mon Maitre. Je n’ose pas affronter le regard de nos hôtes, leurs pensées. Je me réfugie dans les jambes de mon Maitre.  J’intègre ce que j’ai fait ! Me dis que, soit, ils ne savent pas et je les dégoute, soit ils savent, en sont curieux et apprécient de l’avoir vu. La main de mon Maitre me rappelle, et m’aide à relever la tête. La honte s’estompe.   

 

Puis Maitre Max me demande de venir le sucer. N s’allonge à ses cotés, j’ai la sensation de devoir lui montrer comment s’occuper de mon Maitre. Il le confirme. J est à coté de moi et me caresse parfois. Je me délecte de gorges profondes à ne plus pouvoir respirer. Mon Maitre m’accompagne et je sens son plaisir. Mes yeux coulent dans cette asphyxie. Belle récompense. Je cherche à le posséder et à révéler à nos hôtes ce qu’il aime. tumblr lw07k38zW11r7hp70o1 250

Quand je lève la tête, à plusieurs reprises, je vois qu’il l'embrasse. Tendrement, délicatement.

Une de mes règles me revient en tête : « ne pas embrasser ». Mais lui, il n'a pas cette règle. Je piste pour savoir s’il me provoque. Non, il échange dans la douceur comme pour rassurer et guider N. J'observe aussi qu'elle se détend sous son feu, qu'elle apprécie, et le plaisir qu'il lui procure m'envahie aussi. Je sais comment il embrasse. Soupir ! Mais sa queue en bouche, j'accentue mes ardeurs, je boue, je monte. Je veux qu’il vacille entre les deux mondes, la douceur et le feu ! Et puis le mords, ...un peu, par jeu ! J'adore et jubile. Doute-t-il de ce qu’il fait ? J’ai envi de voir dans ses yeux que la règle n’a pas cours dans ce jeu plus libertin que D/S. Je me recule pour qu’elle puisse prendre à son tour sa queue, J vient vers moi, et m’entreprend, m’embrasse petit à petit sur la bouche. Je n’ai pas eu l’aval de mon Maitre. Il est derrière, je ne le vois plus. Je ne suis pas très à l’aise, je ne sais trop comment réagir, résister ou faillir, répondre à cette sollicitation. Je sais et sens que nous sommes dans l’échange avec ce couple et comme si nous ne faisions qu’un dans le don de plaisirs, je réponds à cette sollicitation. (Je me demande si eux, ont des règles). Je regarde parfois mon Maitre, il l’embrasse et la convie à le sucer. Là, je savoure l’application qu’elle met à masturber mon Maitre et imagine le plaisir qu’elle peut ressentir (il a une belle queue).

Je prends J en bouche … en côte à côte...Etrange sensation de libertinage.

N’a-t-on pas perdu la contrainte ? Le scénario ? Je crois que nous basculons dans le plaisir charnel. Il me plait de leur donner du plaisir, si tel est leur désir … et celui de mon Maitre. Mais, au fond j’attends le jeu.

 

Et puis, une reprise en main. Mon Maitre me demande de sucer son mari et demande à N de me montrer. Hum, je vibre !!

Nous partageons cette queue et je joue en parallèle avec elle.

Sublime tableau sans doute pour son mari et pour mon Maitre. Un plaisir pour moi, pour eux et pour N, qui offre cela à son homme.

 

Pendant que je prends totalement J en main Maitre Max se prépare et il entreprend N à quatre pattes. Je laisse faire. Elle est reprise en main, je me sens un peu dans l’échangisme. Mais très vite, la folie et l’envie de plus intense m’envahissent. Je caresse le dos de N. Je ne veux que sa soumission aux plaisirs. Je ne veux que l’accompagner, elle, mais aussi mon Maitre.

Et tout à coup, la main de mon Maitre sur moi. Le feu m’envahit. Un regard et la furie sont là. Je me lève et l’embrasse. Le dévore. Je reprends toutes ses saveurs. Je sens notre folie à fleur de peau, de bouche. Je veux qu’il l’emporte, qu’il la baise, la fasse jouir. Je veux qu’elle s’en souvienne. Je ne sais si je ne me sens pas un peu à la place de mon Maitre, surement même. Nous ne sommes à nouveau plus qu’un dans cet élan. Je me tumblr ly4kiul9BO1r3w115o1 500nourris de ses baisers, l’attise de mes mots, de mes morsures pour qu’il se donne, qu’il ne soit plus que Démon. Je jauge parfois le plaisir de N, l’entends gémir et cela m’excite encore plus.  Je ne sais trop décrire les détails de cet échange fusionnel avec mon Maitre, avec elle. Un plaisir, une jouissance, une folie démoniaque. Un désir intense de la faire jouir, de l’emporter avec nous et d’offrir à son homme cette vision !!

Après ces instants indéfinis, J me prends également. Je n’arrive plus à voir ce qui se passe autour de moi, et perds un peu pied. En équilibre au bord du lit, j’ai du mal à me laisser aller sous les coups de J. Et puis, je suis tellement mouillée que les saveurs sont diffuses dans mon ventre. J’écarte mes fesses, souhaite être prise analement. Je sens l’envie monter. Comment le faire comprendre.

Ne sais plus trop qui je suis : la chienne de mon Maitre se laissant faire ou une femme qui veut que son hôte prenne du plaisir, après celui qu’a donné mon Maitre à sa femme, et pour le remercier aussi de ce moment.

 

Cette rencontre m’a permis de me sentir la complice de mon Maitre. D’être à l’écoute et de pouvoir faire, et faire ressentir. J’ai un Maitre en phase de mes désirs qui me guide et me pousse, il me connait si bien.

J’en retiens aussi, et encore, notre emportement et notre folie, pourtant maitrisés, que seuls nos yeux voyaient, nos échanges, notre complicité. En phase, simplement et naturellement. Un Lien indéniable et si extraordinaire. Il nous rend « invincibles ». Nous pouvons évoluer, complices. D’autres perspectives, d’autres zones de mon esprit deviennent accessibles.

Ils avaient aussi leur lien, leur complicité, leur plaisir. Et si nous avons pu leur apporter une autre dimension sensorielle et jouissive, j’en suis heureuse. C’est ce qui m’importait dans cette étape tout comme nous démontrer que quelque soit la situation, nous avons, mon maitre et moi, la capacité de nous transcender, de sentir notre dimension.

 

Par Chienne Saly
Lundi 5 mars 1 05 /03 /Mars 16:19

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année 2012

Par Chienne Saly
Mardi 3 janvier 2 03 /01 /Jan 22:03

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