Envie de douleur, de marques sur ma peau trop lisse. Oui trop de lisse en ce moment, mon démon étouffe un peu en moi, a envie
de retrouver son homologue, de le voir, de le sentir…
Envie d’intensité, de profondeur, de sensations…
Et envie de son nectar, une dernière fois avant son départ.
Maître MaX me donne rendez-vous dans les ruines de la maison que nous affectionnons et je dois être nue sous ma robe avec des
bas. Mon collier « M » au cou et sa marque sur le pubis.
Sur le chemin nous avançons assurés de nous donner l’un à l’autre, il n’y a pas de doute. Mon Maitre n’a pas oublié son sac
noir et la cravache en dépasse. Curieuse de savoir comment il va aborder la séance. Moi qui sourit encore et toujours, lui qui répond encore, si complice.
Nous sommes envahis par le désir dès l’approche de la maison en ruine et je suis déjà tenue d’ôter mon par-dessus… Etreintes,
tests, dans ce bien être je le sens toutefois déterminé, et j’en suis ravie.
Je peux jouer un peu, lire dans ses yeux, le provoquer, le titiller. Nous verrons ce qu’il adviendra. Envie mutine, espiègle,
oui.
Nous entrons dans les ruines.
Il me demande de relever ma robe pour lui montrer mes fesses. Sa toile, vierge, lisse et blanche.
Prête à être cravachée, j’en est furieusement envie, j’en coule surement… A sa demande, je recule contre le mur pour me
présenter, me faire observée. Mais là, pas de gène. L’envie, le désir déborde.
« Tourne-toi ! »
Je m’exécute consciente que le ton est donné.
« Présente moi tes fesses »
Je lève ma robe
« Écarte les jambes »
Que des ordres qui me font fondre… de l’entre jambes !. Je le sais, je le sens, il le sait…
Je suis une toile blanche, objet d'expresssion....
Les premiers coups de cravaches sont certes brulants, cinglants mais c’est une chaleur douce, un bonheur de les recevoir. Je
les ai tellement attendus. Peut-être une délivrance à cette attente d’offrande (pour les deux !).
Je ne peux m’empêcher de sourire. Au début par plaisir de recevoir puis par provocation d’encore…oui encore.
Encore.
A mes sourires, il répond. Nous sentons bien le défi, la provocation. L’envie d’aller plus loin. D’accéder aux
limites.
Le jeu dure et parfois la douleur me tue, je tourne la tête pour intégrer, cacher peut-être aussi mes larmes montantes. Je ne
me mors pas. J’assume. L’envie de voir son regard me fait tourner la tête quand même, c’est plus fort que moi. Et là, l’expression démoniaque est sans appel ! La profondeur du regard est là,
il est là, le démon. Mon démon. Celui qui transcende le mien.
Dès que les douleurs se font moins fortes ou qu’il me caresse, les jeux de regards obéissants et provocants à la fois, les
sourires de reconnaissance malicieuse et de défis reprennent.
Je sais que j’en veux encore.
Je voudrais qu’il ne soit que démon !
Puis il me fait retourner. Il sort la pince japonaise, s’approche de mes seins. Je me dérobe. Mais il a constaté que ma
chatte coule comme ce n’est pas permis. Il me le dit, me le montre. Alors il place les pinces sur mes lèvres pour fermer l’accès à mon antre et enserrer ainsi mon clitoris. Je le sens serré mais
cela accentue le plaisir qui en vient. Mon
Maitre tire dessus, me dit qu’il la punit parce qu’elle ne m’écoute pas et me trahit. Qu’elle en veut trop, qu’elle est insolente.
C’est vrai, qu’elle me trahit (souvent).
Il tire, joue de cela, la tiraille, l’endolorie… C’est un acte douloureux où j’oscille entre le jeu et la résistance, la
modération de la douleur en me suspendant à son cou ou en le suivant dans ses mouvements et l’intégration de la sensation qui réchauffe mon antre.
Je supporte, je supporterai. J’use de stratège mais il me tient.
Il me dit : « C’est à ça que servent les anneaux ! Fermer ta chatte, la tenir en laisse pour que tu me suives,
que je te guide ». J’intègre ces mots et les reconnait comme une envie, un désir, une acceptation.
« Oui, s’il y avait des anneaux, vous me prendriez comme cela et me tireriez où bon vous semble. Votre chienne. Votre O.
Toute à vous et seulement à vous. Que toute le monde le sache !!». Ces mots, Maitre, ne sont pas sortis mais ce sont ceux de mon esprit a prononcé à l’écoute des vôtres.
J’ai continué à résister. Puis la pince en place, il me demande de me mettre dos à lui et de me présenter.
Les coups de cravache reprennent. Je tangue entre rester, mettre la main, lui sauter dessus (mais cette dernière possibilité
m’est impossible) . Il tourne autour de moi, me respire, m’observe, m’aspire, se nourrit.
La douleur prodiguée devient plus cinglante, plus brulante et plus longue à se dissiper. Je respire profondément, essaie de
gérer, d’intégrer. J’ai encore des ressources pour sourire, charmer, provoquer.
Un moment de douceur, humm savoureux. Echanges de regards envoutants, jeux …Il ne cède pas ! Tire même sur la pince
avant de me l’ôter malgré mon appréhension du geste.
Désir d’encore…
Il m’ôte la robe et je suis nue au milieu de la pièce. Le jeu se poursuit. Je le provoque, il me cravache. M’enserre, me
repousse. Je m’approche, le touche, le sens, le défie, il sourit.
Je veux ce démon, je le veux plus noir encore. Je crois qu’il le sent car il me demande si je souhaite poursuivre.
Dans ces bras, je lui glisse « soit méchant ! ……….S’il te plait»
« Mets-toi en place alors », « Je veux que tu comptes à voix hautes ! », « tu ne flancheras
pas ? »
« non » dis-je.
Je me tourne au milieu de la pièce, avance d’un pas et attends, les mains devant, tête baissée. Sentiment mélangé d’attente,
de désir, d’appréhension, d’imagination.
Il ne lésine pas ! Le premier coup est appuyé !
« Un », ca va
« deux » …..
Les yeux au ciel, les mains tordantes et les lèvres pincées, j’intègre ces douleurs, ces chaleurs, ces offrandes au plus
profond de mes chairs......
« Sept » les mots sont difficiles à sortir dans mon souffle.
Il veut se nourrir de mon regard. Il m’assène des coups et des caresses sans notions de temps de répits possible, sans
notions de force…juste parfois l’endroit (désigné d’une caresse).
« Ne flanche pas ! ». Il est à coté et j’ai vu ses yeux noirs !!
« Huit » …….inspiration profonde !
« Slash !!!! »…. Je ne sais pas si j’ai dit neuf !
La douleur est si intense que je suis agenouillée, au sol. Recroquevillée, comme pour étirer la zone de feu et la faire
entrer plus vite en moi. Les larmes coulent. J’ai horriblement mal, j’ai l’impression que ma peau a cédé.
Il me relève. Je suis calmée. Un apaisement étrange venu d’un coup. Je me retrouve chétive, docile, heureuse d’être dans ses
bras et plus de sourire provocateur. Vide. Il boit mes larmes, prend mon sel. Le temps de reprendre mes esprits, je profite de cette douceur mais souhaite poursuivre… j’aime pas le chiffre neuf,
comme ça : Impression d’inachevée, de faiblesse. Et puis, la douleur c’est estompée. Je m’éloigne et me remets en position.
« Dix »…c’est atroce de feu !!!!!!!!!
« Onze »…je n’en peux plus de bruler ainsi. Finalement, même si la douleur se diffuse, les coups sont
insupportables et ne me transportent plus. Je suis vide. Ma main voudrait parer les coups pour ne garder que la douleur, alors je dis « stop » (notre safe word). Difficile de le dire,
mais une sérénité aussi dans cet apaisement ressenti. Il le sait. Le savait. Le comprend de suite. Il n’a cessé de m’observer sur ces derniers coups. Il m’a vu frémir, intégrer et fléchir
incontrolablement. Il connait la forces de ses frappes, leurs impacts et par respect, ne les a pas retenues. C’est pour moi une preuve de sa considération, de sa non sous-estime de moi et je l’en
remercie.
Comme je le dit à mon maitre, je suis calmée, je n’ai plus envie de provoquer !!! Etat d’esprit étrange.
Il me prend dans ses bras, je suis vide, bien, à lui tout simplement.
Nous savourons quelques instants avons d’aller à l’extérieur pour nous assoir et profiter encore de nous.
Je ne sais pas s’il va m’offrir ce que je lui ai suggéré, à savoir, le boire.
Nous sommes bien, complices et heureux. Même après une telle scène. L’esprit, le désir, l’envie, la douleur sont bizarres
dans ce que cela peut nous apporter de plaisirs, de bonheurs particuliers et intenses !!!
« Mets toi à quatre patte et suce moi ! ». Il n’en fallait pas plus pour me faire palpiter. Oui, à quatre
pattes, pour lui. A ses pieds pour son plaisir et le mien.
Sa queue, pourtant tendue face à mes avances durant la séance, n’est pas sous tension. Que cela ne tienne, je me donnerai
pour qu’il en soit autrement.
Je le prends en bouche et joue de mes lèvres, de ma langue, de mes doigts (autorisés). J’aime être ainsi à quatre pattes, lui
offrir cette vision et j’ai même envie de relever ma robe sur mes reins ! nous sommes au beau milieu du jardin de cette maison. Je le suce, l’aspire, l’enrobe, le titille, l’enserre et le
presse. Il se lève, baise ma bouche, s’enfonce dans ma gorge et m’en étouffer ! J’ai l’impression qu’il résiste, qu’il profite, ou abuse. Je le regarde et retrouve son regard de désir noir
de jouissance, ses lèvres retroussées. Mon démon le dévisage et se nourrit à son tour. J’aspire ces bourses, le lèche, le mord. Il veut « ….. » (je n’ai pas tout compris). Mais je passe
ma seconde main entre ses fesses, les doigts en appuie, juste une sensation, une pression qui s’ajoute sur son anus et son entrejambe. Je ne lâche pas ! Aspire, enserre encore, joue de ma
langue et de mes doigts. Je sens qu’il vient. Son nectar m’emplit enfin la bouche dans ses soupirs et gémissements que je ne peux voir. Humm quel délicieux moment.
Merci, Maitre de m’avoir offert cette jouissance particulière….
Aujourd’hui je porte vos marques dans mes chairs ! Elles me brulent encore et me rappellent à vous. Je savoure nos
sensations, les images de nos regards, de mes faiblesses, de mon attitude…
Comment exprimer cette envie irrépressive de douleur, de don et d’abandon pour qu’entre vos mains je ne sois plus que désir
et plaisir, plus qu’un corps et un esprit à votre disposition. Difficile.
Merci Maitre d’avoir répondu à mes attentes. Sachant aussi que j’ai en parti répondu au votre, je suis heureuse et pense à
vos mots : « attachée, tu pourras encore aller plus loin, te concentrer ………. ». Soupir… .
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