Extrait d'un RDV ...

 

Quand il m'a demandé si je voulais jouir, je me réjouissais. J'imaginais déjà le plaisir à venir, sans vraiment m'en souvenir.

- "oui",

- "oui, s'il vous plait"...  J'avais oublié, mais il sait me le rappeler.

J'ai un bras coincé sous ses épaules et d'une main, il maintient mon autre main. Je ne peux pas bouger le haut du corps. Une de mes jambes est également prisonnière de son corps. Toutes les conditions sont rassemblées pour répondre à mes désirs de contrainte. Ca m'excite encore plus. Je sais aussi que je devrais subir à son gré. Et j'aime ça.

Il lèche ses doigts et me pénètre. C'est une délicieuse sensation, je sens que tout mon antre devient réceptif. Je dois même gonfler.

Ses mouvements ne tardent pas à révèler mon plaisir. Une décontraction, un laisser aller qui n'empêche pas mon bassin d'accentuer les sensations. Je sens le liquide envahir mon vagin, impossible malgré ma contraction interne de l'empecher. Je me répends déjà.

hum ... C'est bon.

-"tu veux jouir encore ?"

-"oui, s'il vous plait". Oui, Vous, Démon, Maitre, MaX....et tant d'autres ! mais surtout mon Démon.

Il réhumidifie ses doigts, me les fait lécher profondement, et replonge dans mon antre.

2ème impact, 2ème posséssion, je ne peux résister. Je me laisse envahir dans tous les sens du terme : dans ma tete, dans mon corps et par ce liquide perturbant !

- "Tu pourrais jouir combien de fois ? "

Je le regarde interrogative.

- "10 fois" me dit-il ", dans un sourire. "Si je me souviens de la dernière fois, il me semble que tu as eu mal à la tete et ton clito est devenu insensible".

Je le regarde toujours interrogative et confirmant ses dires.

Il réhumidifie ses doigts et les glisse en moi. Mon dieu. Mon antre est sensible, réceptif. Je me sens vraiment gonflée. Des jets sur mon ventre et sur mes cuisses ne tardent pas à traduire ma jouissance. C'est fou.

tumblr n389lsy5Vi1rxyn99o1 250 bis

 

4ème, 5ème. Des courtes phases de repos me laissent reprendre mon souffle mais ne laissent pas retomber ni l'excitation, ni la pression à l'intérieur de ma chatte.

Il joue, il me dit de me calmer, de reprendre mon souffle. Et à peine repris, il prépare ses doigts et repart à l'assaut. C'est fort, c'est intense.

Maintenant, dès qu'il entre, je me sens hyper réactive. Je gonfle. Je ne me sens plus qu'un bassin de plaisirs et de jouissances. Quand le moment vient, le plaisir est encore plus intense et profond, à la limite de la douleur. Impossible d'arreter quoique que ce soit. Et plus il me pénètre, plus je ne gère plus, plus ça m'emporte sans maitrise.

Je serre de plus en plus pour limiter, pour gérer, mais en vain.

Je me vide dans tous les sens du terme !

Je coule et me répends sur le lit autant que je jaillis sur mon ventre.

J'ai chaud de partout.

Dès qu'il me reprend en main, et qu'il me possède, je ne peux m'empecher de dire "non" car je me sens partir et n'arrive plus à me tenir, à réagir, à limiter. Des "non" qui traduisent le constat de mon impuissance, de l'incompression de ce mécanisme. C'est pas possible et pourtant !

Il va me déshydrater.

La pression dans ma tete s'immisce petit à petit.

Ma chatte n'est pas insensible ! Elle se met en position toute seule, se métamorphose pour accueillir ses doigts, ce n'est même pas moi qui dirige.

Perturbant !
Mais délicieux.

Je me tortille avec la jambe qui me reste, impuissante.

De plus en plus puissant !

9ème, 10ème.... Je suis vidée, il a mal aux doigts, le lit est trempé !

et j'ai un léger mal de tête ...

Epuisée !

Il est fou ce corps !

Elle est folle cette chatte !

J'adore mon Démon, maitre de ma jouissance.





Par Chienne Saly
Samedi 1 novembre 6 01 /11 /Nov 14:15

Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire

J'adore cet endroit !

Nous y sommes bien.

Des couleurs, noires, blanches et pourpres qui nous vont bien.

 

Cette après-midi là :

Une folie particulière !

Une robe qui a déclenché un je ne sais quoi !

 

Son désir de me faire l'amour, de me prendre sans l'oter, juste pour l'imprégner des fluides de ses plaisirs, de nos plaisirs !

J'ai adoré qu'il soulève ma robe et se glisse contre moi, nous (ma robe et moi).

Un croisé libérant ma poitrine autant que souhaité.

Infroissable, fluide ...

Toute à lui ! 

 

"Cul".

 

Un mot difficile à dire mais j'adore quand il le prononce et surtout quand il me dit qu'il veut prendre mon cul !

Hum, cela résonne et m'émoustille.

Cette antre est folle !

Que ce soit ses doigts ou sa queue, mes parois vibrent sous ses pénétrations.

Mon dieu quel délice !

Des jouissances m'envahissent au plus profond.

Des orgasmes, sans les contractions musculaires.

D'autres orgasmes, je dirais.

Ils me font couler.

Mon vagin est envahi de fluides chauds, je jaillis parfois !

 

Comme cela se fait que le cul offre tant de plaisirs et de jouissances ! ?

C'est fou ca, non ?

Y-a-t-il une raison naturelle ?

Je souris, ce sont de droles de questions, mon coté scientifique surement.

 

Tant de sexe en une après midi !

J'ai envie de crier que j'adore sexer avec Vous, Démon !

Jeux de langues : mon cul, le votre, ma chatte, votre queue... !

J'adore l'interdit !


Jeux de vibrations : 

Entre votre queue et ma chatte (objet malicieux), possible mais instable.

Ces mêmes vibrations dans mon cul pendant que vous me preniez profondement.

Des chatouilles perturbatrices tantôt à me rappeler aux sensations, tantôt à m'envahir de jouissance en appuyant vos percussions.

 

Et pourquoi pas le chapelet entier ?

J'ose imaginer que cela aurait pu toucher d'autres profondeurs, peut être celles que votre queue à prise tout à l'heure.

 

Soupir, face à nos folies

Par Chienne Saly
Samedi 14 juin 6 14 /06 /Juin 21:24

Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire

RDV pris dans cette chambre.

 

Je dois y être nue, dans la pénombre, des bougies allumées et les cordes à disposition.

A genoux sur le lit, je l'attends.

L'odeur des cordes exalte mon excitation.

 

Comment ne pas frémir à son arrivée ?

Je sais qu'il y a tant de temps, que je boue de savoir, de sentir tout ce que nous avions mis de coté.

 

J'aime à imaginer la vision que je peux Lui offrir ainsi.

J'aime à imaginer le désir que je peux éveiller chez Lui.

 

A son arrivée, j'ai chaud.

Je boue, mais je ne bouge pas.

Je souhaite qu'il profite de moi, comme bon lui semble.

Qu'il décide, qu'il ressente.

 

Je veux voir sa réaction, la sentir.

 

Il avance vers moi et me prend entre ses mains pour m'embrasser.

Il me caresse, savoure, me jauge sous tous les angles.

Je suis heureuse qu'il profite...

Je me demande ce que cela lui inspire.

Noir, blanc, je suis sûre qu'il remet de l'ordre dans ses pensées, ses envies, ses désirs.

 

Je suis une perturbatrice.

 

 Il a profité un long moment, de quoi me rendre plus désireuse encore, coulante.

J'adore. 

 

Puis, il a saisi les cordes, me demande de me tourner.

Comme si tout basculait, j'inspire profondément.

Il attache mes mains, mes cuisses, souligne mes fesses, serre, ajuste.

Je savoure chaque étape, attentive au glissement des cordes, leur bruit, leur odeur.

Il bloque mes jambes et chevilles ensemble, puis bascule mes bras liés derrière ma nuque.

J'ai le visage contre le lit et les fesses en l'air, offerte, coincée.

 

Il me demande si je souhaite une photo de son point de vue.

Je ne sais plus si je réponds mais oui, j'aimerais voir cela.

Je l'imagine déjà. (je ne sais s'il a pris la photo ?!)

 

Je suis bien ainsi.

 

Un avantage, c est que le miroir de la chambre révèle mes formes prisonnières des cordes, J'adore et à la demande de mon Maitre, le lui confirme.

Caresses, fessées, une mise en place, un échauffement dans tous les sens du terme.

Il tient à me sensibiliser, à me faire rougir.

Je le sais.

Il me le dit.

La douce chaleur de ce jeu m'envahit, me picote, me stimule.

 

Mon Maitre est là.

Il veille, jauge.

Il  sait que l'appréhension du feu est là.

Il prend son temps, me prépare.

Ce temps m'emporte petit à petit vers le désir de ce feu, le désir de savoir, de sentir.

Je ne sais pas comment il a vu qu'il pouvait mais tout d'un coup, un vide, une attente.

 

Il allume une bougie.

 

Dans l'attente, du moment, il joue, me fesse, me caresse encore.

Il joue de mes sensations en me léchant.

Mon clito désireux souhaite partir, attend que la tension monte jusqu'à l'explosion (je ne peux pas bouger plus que ça) et là,  une morsure au centre de ma fesse!

Fsssiii.  

 

Il reprend à me boire, à enrober mon clitoris de sa langue puis il me mord l'autre fesse.

Il alterne encore !

J'enrage car il arrête chaque fois que je suis prete à exploser.

L'alternance fait que, de la surprise de la morsure, je passe au désir de cette morsure qui m'assure le retour de sa langue.

L'enchaînement fera que je partirais, pourvu qu'il n'arrete pas, j'y suis presque.... 

 

Et puis, un temps d'arret, il se saisit de la flamme.

Dès le première goutte de cire, je suis envahie d'un plaisir fou !

Je n'avais pas imaginé cela.

C'est une douce caresse à en gémir.

Et je gémis.

Je ferme les yeux et me laisse transporter.

Je crois que je coule de plus en plus.

J'adore vraiment.

Le feu s'empare de moi comme s'il allait m'ammener à la jouissance.

Etonnant.

J'en souhaite encore et encore et de plus en plus chaud, si possible.

 

J'imagine, à certains moments, que si cela coule sur mon trou, ou sur ma chatte, cela sera plus piquant, que je bondirais intérieurement, mais j'attends de voir.

Les phases de feu sont entrecoupées de fessées pour oter la cire, vérifier la couleur de ma peau.

J'ai senti un "cinglant" plus saisissant que je n'identifie pas (ceinture ou corde ? ).

Je savoure tous ces mélanges de feux.

 

Je suis ailleurs. 

 

Dans un moment de répis, j'ouvre les yeux, et me rends compte de la présence de l'ombre de mon Maitre sur le mur.

Je souris.

Cette même ombre me révèle bientot, dans un temps de pause, ce qu'il tient dans la main : le crochet anal !  

Que j'ai adoré cette image.

Elle me reste en tête depuis des semaines !

 

Il m'introduit la boule du crochet, elle est glacée.

Cela me surprend, un véritable choc thermique dans mon antre bouillonnante ! 

Quelques secondes ont suffi à la réchauffer.

Quelle délicieuse sensation...

Un voyage dans le temps...

 

Il lie alors le crochet à mes mains.

La contrainte est délicieuse.

Mes gestes me rappellent à l'ordre ou me mènent à me caresser intérieurement.

Me cambrer ou tirer sur les liens : Je suis délicieusement limitée.

 

Il se prépare derrière moi, mais à quoi ? 

Il se rapproche de moi et me prend profondément, d'un coup.

Tout en moi me semble serré, pressé mais pour une sublime sensation.

Je suis ailleurs, je suis à Lui.

 

Il libère juste mes bras de derrière ma nuque et me laisse savourer.

Enfin, dans la limite du crochet.

J'adore et savoure.

Je sens, j'en joui, et je vis aussi, je suis loin et là : Voyage dans mon esprit d'antan, retour dans notre folie du plaisir, je ne me situe pas bien mais vibre au plus profond de mon antre et de mon esprit.

....    

 

Nos esprits ne sont pas perdus dans le tourbillon de la vie, ils savent se retrouver et partir. Ce temps est précieux et si magnifique....

Par Chienne Saly
Dimanche 1 juin 7 01 /06 /Juin 22:48

Voir les 2 commentaires - Ecrire un commentaire

au pied (34)

 

Je lis ce bouquin, ouvert au grand public. Comment est traduit notre monde.

Un début... Tome 1

Je souris et je vibre. Je mouille aussi.

J'y retrouve mes débuts, j'y retrouve les sensations et réalise aussi que d'autres les ont éprouvées de la meme façon que moi.

Chose qui m'étonne, c'est que j'y retrouve mes mots, mes façons d'exprimer les choses, moi qui croyait avoir du mal à traduire mes impressions, mes sensations.


Je me laisse emporter. J'ai l'impression que c'est Lui ! (les mots et les tenues me le rappellent)


J'aurais lu ce bouquin il y a 5 ans ou bien avant (et j'arrete pas de l'imaginer), je suis sure que les sensations décrites m'auraient intriguée mais surtout je sais que tout cela m'aurait excitée au plus haut point, titillant ma curiosité des plaisirs sexuels, de la jouissance et surtout de l'orgasme. Peut-être que je n'aurais pas compris l'esprit mais j'aurais eu le désir intense que cela puisse m'arriver. Mon esprit est ainsi.

Surement que beaucoup de femmes en rêvent et si elles lisent ce bouquin, que vont-elles faire ? Secouer leur mari ! les interpeller, les implorer. Etre tenter. J'en souris.

 

Heureuse d'avoir croiser le chemin de cet homme noir, de ce démon, de ce Maitre !

J'ai vécu ces sensations et j'en vivrais surement beaucoup d'autres.

J'en suis avide.

Vivement que mon chemin reprenne.

 

ps : bientot fini le premier tome...

Par Chienne Saly
Jeudi 8 mai 4 08 /05 /Mai 19:34

Voir les 2 commentaires - Ecrire un commentaire

6 mois...

. tumblr mhndv8nnuU1rnsmnco1 500


J'aurais envie d'écrire, de raconter, de revivre et partager mais à ce jour, nous n'arrivons plus à Nous retrouver.

Nous, les amants. 

Nous, les esprits noirs et perverses !

Ce noir si intense, si passionnant, il me manque atrocement.

 

J'ai des envies, des désirs plein la tete. Je frémis et délire pour un rien, enfin, sur des moments du quotidien.

C'est là que l'on se rend compte que ce n'est pas facile de vivre ses désirs quand on le souhaite ! et surtout quand on a cette tendance noire. Et pourtant il me semble qu'il y a tant de possibilités. Qu'il pourrait y avoir tant de possibilités ...

J'attends, je patiente.

Je le désire plus que tout !

Je veux replonger dans cette folie qui suspend le temps.

Je veux être à Lui, Lui obéir, Le suivre, et me laisser amener aux portes des limites, aller au delà.

J'attends, je patiente.

Je crains de dévier

Je crains qu'il dévie

Je veux poursuivre, je le souhaite.

 

Mes soupirs n'y feront rien mais ils m'emplissent d'un souffle de plaisir, juste parce que j'ose imaginer tout cela.

Par Chienne Saly
Jeudi 1 mai 4 01 /05 /Mai 22:25

Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire

D'hotel en hotel...

Je peux retrouver mon Démon...

 

Dans un miroir, à observer ses yeux, à voir les miens. A sourire à cette femme, à ce corps

Il m'a appris à plonger dans cette image !

DSC04360nbghbc

DSC04312bv

 

J'y vois la femme, j'apprécie ce corps, j'adore ces yeux noisettes qui brillent !

 

 

 

 

 

 

Je porte parfois mon collier, souvent à sa demande mais aussi par besoin de cette sensation. Une sensation d'être tenue, serrée. L'envie d'entendre le tintement, de sentir le cuir.

 

 

 

 

Jeu de cordes : il m'est arrivé de les emporter. Mon Démon m'a demandé de me lier, de jouer avec elles. J'aime cette odeur de chanvre.

DSC04135bn

 

 

Par Chienne Saly
Dimanche 27 octobre 7 27 /10 /Oct 15:03

Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire

tumblr msx9ji7QkN1sb90d4o1 500 Nos corps et nos esprits ne se libèrent pas assez du tourbillon de la vie.

 

Actuellement, nos rencontres répondent à un manque, un manque d'échanges, un manque sensoriel, un manque fusionnel dans l'attente d’un moment ... noir. Un moment qu'il nous faut s'accorder, préparer.

 

Nous arrivons à nous retrouver. Nous pourrions classer ces rencontres dans le blanc par contraste au noir qu'est, pour nous, l'esprit de nos démons, l'esprit BDSM.

Sommes-nous si blancs ?

Il y a du blanc, de la douceur, de la sensualité... mais ces moments révèlent aussi notre folie, nos désirs, nos plaisirs.

Un désir fou de faire jouir l'autre.

Un plaisir fou à pousser l'autre.

Des jeux de mots, de regards, de touchers.

Et dans ces échanges, des explorations, des découvertes, des pas de plus.

Certains nous qualifieraient de démoniaques.

 

Pour ma part, j'aime à jouir sous sa langue, sous ses doigts, sous sa queue... J'aime le plaisir. J'avoue que je découvre encore et encore.

Notre entente est telle qu'Il lit dans mon esprit, dans mes envies et tout me parait si fluide, si naturel. 

J’aime jouir et j’aime partir par un orgasme. Et je peux dire maintenant, par des orgasmes.

J’aime l’abandon qui me mène à jaillir. Cet emportement irrationnel de mes antres. J’aime qu’Il me possède. Ses deux doigts ingénieux emportent ma chatte irrémédiablement. Sa queue m’a emporté aussi d’une façon étonnante. Depuis, une image me revient encore et encore comme un accomplissement, comme la révélation de ce en quoi je croyais depuis longtemps : j’ai jailli alors qu’Il me prenait le cul. J’ai souvent coulé sous l’effet de ces pénétrations anales, toujours à être au bord, toujours à m’inonder d’un fluide chaud que j’avais l’impression d’être seule à sentir. Là, j’ai jailli sur moi alors qu’il était plongé dans mes yeux, face à moi. Une surprise. Un bonheur. Un bonheur de partager cet orgasme. J’ai adoré, libérée dans tous les sens du terme.

 

Est-ce blanc, est-ce noir que d’aimer se faire prendre le cul, que d’aimer se baiser profondément sur sa queue, que d’aimer se faire prendre fort, douloureusement, que d’aimer le sucer chiennement, délicieusement, que d’aimer le boire, que d’aimer prendre sa main … S’offrir de tels plaisirs, de telles jouissances, est un partage qui ne peut être qu’entre deux êtres qui se comprennent, qui se révèlent, qui ne se jugent pas, des êtres qui ont ouvert la porte de leurs plaisirs cachés, de leurs envies enfouies…

Ni blancs, ni noirs, juste fous de Nous, libérés !



Par Chienne Saly
Samedi 26 octobre 6 26 /10 /Oct 18:05

Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire

tumblr ljwihplfwX1qfeeejo1 500 De corde et de cire

Images et sensations de quelques moments : 

Le noir, nous en avions besoin, trop longtemps mis en "sourdine" en fond pour des raisons de temps, de disponibilité. Enfin aujourd'hui ......

 

Accueil

Tout était prêt : les cordes, les liens, le collier, la bougie

J’étais en robe noire à m’apprêter, transpirant par cette chaleur estivale et l’arrivée soudaine de mon Démon. Je voulais l’accueillir, il m’a prise de cours. Pas de collier, pas de marque.

 

Le collier

Un frisson me parcourt quand il évoque sa chienne. Je vibre. J’avais envie de l’entendre, de la sentir.

Pour basculer, il  prend le collier et le glisse autour de mon cou. Quelle délicieuse sensation de le sentir. Le temps qu’il l’apprête et le ferme, je sens mon cœur battre comme en suspens.  Bonheur et palpitation m’entrainent ailleurs.

Il peut alors me mener dans ce lieu noir où nous retrouvons nos démons.

 

La corde

D’une corde, il me lie les bras derrière le dos. Je le sens passer le lien, repasser, serrer, nouer. J’imagine la beauté du lien, son plaisir, son application.

La corde libre lui sert de laisse. Comme pour marquer sa possession ou vérifier ma soumission, il me fait marcher à ses cotés, devant, derrière, tenue par la corde. Il observe, savoure aussi de me faire faire cela. Une sorte de tension qui monte,  le sombre de nos esprits qui sort, le basculement dans l’autre monde.

Ravie.

 

Les pinces à linge

J’avais oublié la douleur de leur pincement. Certaines passent sans problème et d’autres sont surprenantes. Pourtant il faut que je supporte, que j’intègre, ce ne sont que quelques pinces. Il multiplie les poses, en ajoute encore et encore. Combien en a-t-il en main ?

Les pinces maitrisent mes lèvres, les insensibilisent. Je supporte, je sais que cela va passer, s’immiscer en moi, et faire partie de moi. Seulement, c’est long. C’est fort. C’est pénétrant. Ca ne passe pas si vite. Je gère tout en étant limitée. La seule chose que je sais, c’est que c’est lui qui décide et je m’y conforme. La douleur est enfin mienne, à ses jeux près !

Les pinces aux tétons sont saisissantes et me font vaciller entre les deux zones (ma chatte et les seins). Du mal à gérer, d’autant plus qu’il joue avec les pinces, les frôle, les serre, les ôte pour mieux les remettre. Je crois que remettre des pinces sur les zones déjà douloureuses,  c’est le pire !

Et durant cela, il me demande si je veux jouir. Je veux bien, je voudrais bien pour parfaire la situation, pour oublier ou diffuser cette douleur mais je sens bien que dans cet état, je n’y suis pas disposée. Même ses doigts qui entrent dans mon antre, glissent dans la mouille omni présente. Excitée, oui surement, mais inconsciemment, ma chatte n’est pas avec mon esprit. A-t-elle compris que c’est elle qu’il punit ? Je n’en ai pas l’impression. Ou alors ca confirme mon goût pour la dureté.

 

C’est vrai que certains gestes me font plier, sursauter sous la douleur saisissante mais dans le supportable. Je n’ai qu’à respirer, profondément, ou pas du tout d’ailleurs, juste à gérer mon corps selon les feux, les lueurs des yeux de mon Maitre. Il n’est pas question d’arrêt. Je n’ai qu’un désir, allez le plus loin possible. Et même si je me demande combien de temps il va m’imposer ces maux, j’apprécie, je défie.

 

La cire

A la première goutte, j’évalue la difficulté, la brulure est si vive ! Cela va être une véritable épreuve et assurément un beau chemin avec mon Maitre.  Il va falloir également gérer, intégrer. Il va falloir écouter et suivre les souffles du Démon (mon Maitre). Se laisser guider.

Mais c’est sans compter aussi sur la cire qui se saisit des rougeurs laissées par les pinces. Une double brulure saisissante !

Je ne peux pas voir (allongée et liée), seulement sentir. Je réagis : Sursaut, cris, serrement de dents. Mon démon n’est plus qu’une ombre noire qu’éclaire parfois la bougie. Une lueur qui va et qui vient au gré de ses désirs. Ses doigts viennent me chercher dans la douceur. La flamme m’emporte dans le feu. Je vacille, je draine les feux dans mon corps. J’accompagne les flux de cire de mes respirations. L’ombre de mon Maitre va et vient. Chaque fois qu’il pose  la bougie, j’imagine la fin. Il joue de sa langue sur mon clito, dans mon antre et reprend de plus belle avec la cire, parfois de plus près et c’est saisissant. Je sais qu’il est le seul juge  des réactions de mon corps, de mes limites et je me laisse emporter.

Durant une phase, j’inspire profondément et m’abandonne à ce qu’il me fait subir. Il a surement cerné cette respiration au premier passage de cire sur le bas de mon ventre et fait des allers retour sans s’arrêter. J’intègre, je ferme les yeux, et étrangement, dans cet abandon, les brulures deviennent douces. C’est le changement de zone et de geste qui me ramènera à la réalité.

J’ai la chatte en feu, toute couverte de cire noire. Mon Maitre vient s’allonger tout à coté de moi, jauger mon état, calmer mes respirations et aussi mes sanglots. Oui, je me surprends à avoir des larmes qui coulent. Une impression de m’en vouloir de ne pas supporter ou de ne pas en faire quelque chose (en jouir ou partir). J’aime quand mon Maitre vient me jauger, me respirer, me calmer, me réconforter. Il le fait régulièrement et cela me rassure, m’accompagne, me guide, me pousse aussi à me reprendre. Me rappelle qu’il est là et à l’écoute.

Cette épreuve m’a vidé. J’ai du mal à réagir, à parler. Je suis toute calme dans ses bras.

 

Sa langue, ses doigts

Toujours un délice même au milieu de ces douloureuses pinces ou de cette douloureuse cire. Je mouille tant que je ne sens pas trop ce qui se passe ou du moins que je ne sens pas l’intensité. Je ne peux transformer mon plaisir. Aujourd’hui, d’ailleurs, je me demande si je le voulais vraiment.

Ses doigts dans ma chatte, profondément ancrés, crochetant mon antre pour me posséder, faire de moi ce qu'il veut. Et il me le montre. J'adore cette prise en main !

Puis il entre, encore plus. Il est assis, je suis debout. Il s'enfonce. Ca coince. J'ai le désir, l'envie de plus. "empales-toi", "descends". Il n'en fallait pas plus. Et je descends petit à petit. Sa main est vraiment trop imposante, j'ai du mal, je sens ses os mais je poursuis..... je ne sais toujours pas jusqu'où j'offre mes profondeurs.

 

Quel beau moment ! Nos démons étaient bien là. 

J'ai vibré au son des désirs de mon Maitre, plongé dans le noir de ses yeux. Oui, ce noir intense est revenu en surface... Je l'adore.

Par Chienne Saly
Samedi 10 août 6 10 /08 /Août 12:02

Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire

Nous sommes revenus dans ce fameux endroit où se trouve la belle maison bourgeoise à l’abandon.  Un lieu que le temps va finir par faire disparaitre.

Nous visitons les ruines qui ont changé : décombre, nature envahissante…, mais nous y retrouvons aussi nos esprits, nos images, nos étapes. Cette ambiance si particulière faite de pierres, de poutres, d’anneaux, de tags sur les murs, et d’un parc immense. Nous  revenons sur nos traces.

 

J’ai les yeux qui communiquent directement avec mon esprit et les images défilent. J’inspire profondément pour m’imprégner encore du lieu, peut-être comme si c’était la dernière fois.

C’est ici que des inconnus m’ont prise en main, invités par mon Maitre pour des séances particulières.

Mon Maitre est aussi pensif et évoque à son tour nos séances. Nous avançons pas à pas, de pièce en pièce, revoyant parfaitement notre parcours (dans tous les sens du terme).

Ses mots résonnent. Les flashs de sensation fusent : bruits, murs froids, palpitations, toucher, main et présence de mon Maitre…..

Nous arrivons à la pièce où j’ai été suspendue par des cordes pour la première fois. Ma première sensation d’être ailleurs. Les premières pensées qui ont ouvert bien des possibilités dans nos esprits !

Il y a toujours les tiges métalliques au mur d’en face qui nous inspiraient et que nous voulions utiliser.

Quel bel endroit !

Ces salles m’ont vu m’agenouiller, m’ont vu m’offrir, m’ont vu guidée, m’ont vu cravachée, fouettée, m’ont vu sucer, et m’ont vu jouir à outrance, inondant le béton nu.

 

Mon maitre en profite pour me dire et me susurrer tout ce que j’ai fait ici. Cela me fait frémir, m’excite, une certaine fierté aussi. C’est inspirant et cela me rappelle que notre parcours n’est pas fini. Le chemin présente encore de belles étapes. Nous sommes en phase et voyons encore plus loin. Nos esprits sont emplis de désirs. Nous connaissons de plus en plus notre noirceur et surtout savons que nous désirons la vivre au plus loin de ce que nous pourrons. Moi, entre ses mains, je me sens confiante, rassurée, assurée de vivre, d’être comprise. Je n’ai plus qu’à me lâcher encore, oser, être.

 

Cette balade nous réunit dans nos saveurs. Mon Maitre profite de mes antres et moi de sa queue. Les soupirs nous emportent contre les murs tagués et poussiéreux. 

Jeux de langues, de pressions, de prises en main….Perturbés toutefois par un inconnu qui passe de l’autre coté du mur. De quoi m’émoustiller encore un peu plus, je l’avoue. Nous nous prenons même à imaginer l’inviter….

Nos pulsions nous entrainent jusqu’au moment où ses yeux plongent dans les miens. Sa lueur noire est là, en fond. Il a envie de jouir sur moi, j’ai envie de son nectar.  Je le prends en main puis sa main prend la relève, je l’accompagne, tout contre lui, main ouverte, prête à le recevoir et désireuse de ce don. Son autre main glisse alors sur ma poitrine pour s’emparer de mon téton.

Plus il se branle et plus il me pince. Son regard dans le mien jauge mes expressions, mes sensations.

La douleur me donne l’instinct de résistance et la saveur du moment.  Cette douleur me donne une force, une énergie que j’ai envie de lui transmettre pour que sa jouissance soit décuplée.

Il presse mon téton de plus en plus fort. La douleur s’immisce en moi, mais au lieu de  m’affaiblir, elle me stimule. Elle se diffuse en moi, et je sens bien sa chaleur dans mes chairs, dans mon ventre. Je suis excitée.  Elle devient plaisir et même si au fur et à mesure qu’il jouit, il serre sa prise, même si la douleur pourrait être insoutenable, je me sens en jouir aussi.

Le mélange m’emporte.

Tout comme Lui.

Nous sommes libérés.

Par Chienne Saly
Dimanche 14 juillet 7 14 /07 /Juil 15:37

Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire

Cela c’est passé il y a plus d’un mois. Une belle surprise. Mon récit sera peut-être moins explicite tant de temps après mais je voulais témoigner de ce beau cadeau, de ces images et des sensations qui me restent.

 

Mon Démon vient me chercher. J’ai seulement la consigne d’être moi.

Je ne sais pas où nous allons, il prend la route. Il m’avoue qu’il voulait me faire choisir entre deux directions. Les noms sont évocateurs et de suite, les images fusent. Je réalise aussi qu’il sait où il me mène. Nous allons chez P. Je frémis. Tant de temps, sans être présentée, j’appréhende. Impression de revenir à la première fois où mon Maitre m’a conduite chez P., le bandeau, l’appart et ces hommes observateurs.

 

J’inspire, nous descendons de voiture. Le ventre me serre.

P nous accueille en bas et nous conduit dans l’appartement où un homme, plutôt jeune, nous attend.

Les mots que m’a dits mon Maitre en venant, résonnent : « c’est ton cadeau d’anniversaire »

Il va donc y avoir 4 hommes, mes 4 dizaines.

Déjà curieuse de voir mes bougies mais aussi craintive de devoir me montrer (mes complexes du moment). Je ne quitte pas mon Maître des yeux.

C’est mon Maître qui soulève ma jupe et présente mes fesses. Il m’a dit de me déshabiller mais la conscience de mon corps m’a rattrapé, la peur du jugement négatif, les doutes. Alors il m’aide. A ce moment, je suis rassurée, la sensation d’assumer. Puis, bizarrement, les fesses à l’air, c’est l’autre conscience qui m’envahit, celle de mes dessous, de mes formes, du désir, de mes atouts.

 

Un deuxième homme arrive, jeune aussi.

J’ai mes 4 bougies. Je pense à l’unité manquante avec un petit sourire.

Mon Maître me dit alors de profiter, de les prendre en main. Je ne peux pas, pas comme ça, et le lui dit.

Il me guide. Me déshabille, me dévoile. J’aime comme il le fait.

Agenouillée puis assise sur le canapé, je peux apprécier ces belles queues tout autour de moi. Effectivement, j’en jauge la taille, imagine déjà…

Je les suce tour à tour et apprécie. Ils sont de plus en plus raides et les dizaines s’avèrent à la hauteur.

 

Mon maitre me demande ensuite de me mettre à quatre pattes sur le canapé de me présenter. Il sort en même temps des cordes, ôte mes bas et lie mes chevilles. Je me cambre, fière et excitée d’être là, chienne désireuse sous les yeux de mon maitre.

Ils me prennent. Je réalise alors les effets de ces queues. Un mot les caractérise : « percutantes ! ». Un vrai plaisir. Je m’offre sans limite, j’ai basculé. Ouverte au plaisir. Mon Maître rode autour de moi, guide ces hommes et vient respirer mes sensations. Je cherche et sens ses pieds, ses mains, m’y accroche comme pour lui transmettre aussi mon plaisir, ma jouissance. Il observe et absorbe tout.

 

Les liens de mes chevilles serviront ensuite à m’attacher, jambes bien ouvertes, sur le dos. Cette position est perturbante car je peux voir directement les assaillants. Les regards sont là. Je mets des visages sur les effets des queues. Je savoure. Me cache parfois quand le plaisir me rend pudique. Et au fil du temps, je profite et joue de ces regards, quand ils veulent bien croiser le mien. Je les sens plus concentrés que joueurs, contrairement à moi.

 

Mes bras seront aussi attachés au dessus de ma tête et mes jambes relevées vers l’arrière. Je ne peux plus bouger. Les hommes reprennent la conquête de cette chatte insatiable. Elle m’épate. Elle encaisse des coups si percutants, si profonds. Elle joue aussi, se positionne tant bien que mal et profite. Je jouis de ces coups. Je me sens enivrée de sensations : plaisir, douleur, envie d’encore et encore, envie de jouir à l’orgasme. Ils enchainent et je sens bien que ma chatte reçoit sans limite. Elle est bien.  

Moi, partant dans la jouissance ou ramenée face à la scène quand certains perdent les points clés de mon antre, je suis au bord. Mon esprit devient fou d’être ainsi liée. Tellement envie d’en profiter plus intensément en me positionnant moi-même. Les cordes tiennent bon alors je laisse faire et mes expressions suivent les ressentis. Tellement trempée qu’il m’est difficile de sentir parfois. Mon esprit devient de plus en plus fou. J’arrive à bouger un peu (à force de tortiller mes liens). Et là, j’en profite !!!! Je me place, j’absorbe ! Mes yeux plonge dans les leurs, je cherche, et provoques. Je le sens, je suis celle qui veut jouir. Un nouveau départ et l’envie d’encore. J’adore voir leur queue se glisser dans ma chatte dans le cadre de mes cuisses liées.

J’ose imaginer le tableau que j’offre ainsi à mon Maître, les magnifiques vues, son œuvre aussi.

 

J’aurais aimé être prise par le cul aussi mais trop mal à l’aise par certains points. Je me résigne. Déçues de ne pas pouvoir répondre à mes désirs. Mon Maître est là, dans mes yeux, pour juger de ma décision.

Il me fait jouir de ses doigts et je coule de partout. Je ne voulais pas, je savais que j’allais tout mouiller. Mais j’ai pas eu le choix et en plus, devant tous.

 

Détachée, j’ai droit à une double vaginale. Elle est perturbante, « emportante ». Des sensations qui me passent partout, m’envahissent et me transportent. Vraiment étonnante.

Prise encore et encore ensuite, j’ai l’opportunité de me plonger dans les yeux de mon maitre. Sa noirceur l’accompagne et m’accompagne. Une de ses mains vient presser mon téton. Il serre, je suis consciente qu’il serre fortement, très fortement mais la douleur s’enfouie dans mon corps et participe à mon plaisir.

- « Encore ».

 Je suis en suspension, rappelée tantôt par la jouissance de ma chatte, tantôt pas la jouissive douleur de mon téton. A moi, de gérer ses sensations. D’essayer du moins. Ca me rend folle, folle d’excitation.

Ce sont des moments si intenses, si fous et pourtant si  réels. Je crois qu’à ces moments là, nous sommes vraiment plongés l’un dans l’autre.

 

Un très beau cadeau, à la hauteur de mon imagination.

Une chatte à la hauteur aussi. Elle m’a surprise.

 

PS : en partant, je réalise tout ce qu’il y avait dans le sac … que j’avais emporté pour mon maitre : P s’en serait douté mais les autres ?! J’avais mon collier, le crochet, les pinces à seins, le plug, les chaines, les bougies…

Par Chienne Saly
Dimanche 23 juin 7 23 /06 /Juin 16:43

Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire

Il fait nuit. Un SMS qui me dit que vous êtes au bout de chemin

Je sors dans ma tenue "détente" mais nue en dessous
Votre sourire m'accueille juste au portail. Quelle belle surprise !
Vous m'emportez, me portez même.
A peine assise dans la voiture que vous me dites d’ôter mon pantalon.
Je frémis mais cela m'émoustille.
Quelques kilomètres après, garés sous le ciel noir et la lune, vous venez m'ouvrir la porte. Je reste assise écartant les jambes à votre demande. C'est vous qui êtes à genoux entre mes cuisses me disant de m'offrir votre chatte. Le plaisir est là. Oui, quand votre langue se joue de mes antres et de mon clito. Je n'ai plus qu'à m'abandonner au plaisir.
Puis vous me faites sortir de la voiture pour me prendre dans vos bras. Vos caresses me font frémir. Le désir monte. Nous échangeons nos pressions, nos frissons, nos sensations.
Je sens enfin votre peau sous mes doigts, vos lèvres sur le miennes.
Sublimes saveurs qui m'emportent.
J’ôte mon pull, je brule de désir, il ne fait plus froid. Et puis ainsi je peux vous offrir ma nudité, mon corps, ma peau, mon être tout entier. La lune doit
même souligner votre toile.
O douce, surement, à vos yeux. Une sensation d'O ainsi postée devant vous, assurément.
Je n'ai pas besoin d'être réchauffée. Je veux être simplement à vous, m'offrir.
Votre recul me perturbe quelque peu car vous m'observer intégralement.
C'est pour aller ouvrir la male du break mais votre arret me fait ressentir ce regard désireux et peut-être admiratif de voir sa soumise ainsi nue sous la lune.
A votre appel de la main, je vous suis dans la malle.

Nos respirations s'expriment toujours et de plus belle. Vous m'offrez votre peau, votre corps. Quelle plaisir.
Beaucoup d'échanges charnels tels deux amants qui se retrouvent.
Et puis, vos mots. Tous ces mots qui vont résonner dans ma tête comme actuels et passés. Vous me rappelez tous ces mots que mon esprit prononçait dans mes fantasmes les plus fous. Vous définissez mon insatiable chatte, vous évoquez les punitions. Et moi je suis totalement excitée, sous l'emprise des mots et la pression de vos mains. Impossible de résiter à une telle cascade de stimuli démoniaques.
Je finis par me caresser et jouir dans vos bras.
Je peux alors, sous votre gouverne, saisir l'objet de mon plaisir, profiter, vous faire plaisir et j'apprécie cela.
Nos corps imbriqués frémissent de désir. Vous jouez à l'orée de mes antres et ça me rend folle. Le désir monte, monte, je coule. Mais qu'attendez vous pour me prendre Démon ?! Vous jouez de mots, de prises, mais pas plus. Vous évoquez la frustration.
Oui, c'est frustrant et cela me rend de plus en plus folle.
J'ai qu'une envie, c'est que vous me preniez, la chatte, le cul ! Profondément, délicieusement, sauvagement ! Mais vous en avez décidé autrement. Faut que je me reprenne.
Je me calme. Je savoure alors vos bras. Et nos jeux plus doux reprennent.
De fil en aiguille, je me retrouve à cheval sur votre belle queue désireuse. Je me frotte, la frotte. Elle glisse sur mon clito mais le plaisir réside dans vos soupirs, vos inspirations et vos grimaces à maitriser ou savourer. J'adore aussi vous faire frémir. La clarté de la nuit suffit à souligner ce subtil plaisir. Moi aussi je maitrise mes caresses qui ne manquent pas de m'envahir au plus profond comme si j'allais partir. Mon but n'est plus que votre plaisir, que votre jouissance. Alors je poursuis jusqu'à sentir cette chaleur s’épandre entre nos deux ventres.
Blottis nous savourons notre capacité à jouir de ces moments, de nos sens.....


Un moment pris sur le temps. Un concentré d'images, de sensations et de mots. Une intensité qui nous est propre !
Votre O, Maitre démoniaque.

Par Chienne Saly
Vendredi 3 mai 5 03 /05 /Mai 23:30

Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire

Retrouvailles et déjà, la main à la gorge, le souffle au visage, nos inspirations mêlées et Sa main entre mes cuisses.

Je ne peux m’empêcher de me coller, de sentir, de presser Ses fesses, de savourer, de jouer, de profiter.

Hum, mon dieu, que de saveurs retrouvées et tant imaginées dans cette attente.

 

Mon Maitre souhaite me boire, comme il me l’avait dit. Que je le suce, un plaisir. Des mots, des soupirs de désir.

Otant sa veste, sa ceinture. Il me passe cette dernière autour du cou et serre, me guide, m’emmène. J’aime ce cuir qui se substitue à Ses mains. Cette sensation de ne plus avoir assez de sang pour que mon esprit respire. Une sorte d’enivrement.

Je me retrouve soumise à Ses désirs, emportée vers les miens.

Il souhaite me boire.

- « Sur la table » me dit-il.

Je m’y assoie, m’y offre. Il plonge entre mes cuisses, se délecte de ma chatte, de cette mouille chaude que je sens couler. Je boue, je sens les vagues en moi qui partent, m’envahissent et déclenchent des ondes brulantes dans mon antre. Je ne pense pas jouir mais ce liquide brulant m’envahit. C’est tout comme. Je touche, je suis dégoulinante. Sa langue se joue de mes trous, un vrai délice.

Assise maintenant, je peux savourer l’enfouissement de son visage entre mes lèvres. Je jauge ses regards, son envie, sa folie.

Il arrête et me dit : « Que veux-tu ?, dis-moi ».

- « Encore »

- « Encore, quoi ? », « Dis ! »

Inspiration. Me voilà face à ce que je dois dire, ce qu’il faut que je dise si je veux obtenir ce que je veux. La phrase trotte de suite dans ma tête. Reste, à la dire. Je le fixe. Ne peux me défiler.

Difficile de me lancer en plein jour, face à ce regard inquisiteur. Mais devant cet arrêt et mon désir, je ne peux que m’exprimer, dire, oser.

- « Léchez-moi »

Il ne bouge pas.

- « S’il vous plait »

Il reprend.

Je savoure en me cambrant, m’offre, offre mon clito et coule encore et encore. Je boue toujours.

Je m’allonge et pars après quelques minutes à me délecter de toutes ces sensations.

 

Le sucer. Il le désire et je m’en réjouie.

Levée, agenouillée, c’est lui qui s’appuie sur la table. Je l’entreprends avec délice. La ceinture tendue autour de mon cou. Il finit par s’allonger sous ma main et j’en profite. Je joue, m’applique, observe… J’aime cette situation aussi. Cette sorte de possession qui m’est autorisée d’avoir pour Son plaisir et pour le mien.

 

Jeux en chambre, baiser, me faire baiser : Ses mots, une résonnance…

Dans ma tête, les images et les visions, les envies qui se sont bousculées depuis des semaines se sont envolées. Face à Ses questionnements sur mes envies, je suis vide. J’essaie de rassembler quelques idées mais rien. Je n’ai que l’envie d’échange charnel, de sexe et de plaisir. L’envie de retrouver nos chairs, nos plaisirs.

- « Baise-moi ! ». Quand il dit ça, ca m’excite, le désir monte, les images et les sensations précèdent mes actes, mais rien n’est direct… Des étapes pour moi, une en particulier qui me gène toujours autant. Et pourtant, je suis prête à bondir ! Une question en tête, comment veut-il que je fasse ?…

Enfin, après un moment et avec son aide, j’use et j’abuse de mon antre sur sa queue raide.

Je joue de ce fond désireux et gonflé, de ces sensations qui montent, qui me perturbent et m’emportent je ne sais où. Un moment que je me demande comment gérer. Sensation difficilement descriptible aussi. Surement le plaisir montant qui me fait bouger et finallement stopper. Seul le rayonnement de ce plaisir se diffuse alors et me trouble de partout.

Départ pour ses terres. Des paysages, des vignes, des bois, des cours d’eau, nous allons tout là bas.

Découverte d’un lieu en vielles pierres, d’une salle parée de vitraux. Magnifique ! Prenant. Je les fixe, c’est presque intimidant mais si excitant.

Là, le jeu sera différent, je le sais.

Nos sourires se répondent – pas évident de s’en passer après tant de temps. Je me demande ce qu’il a envisagé.

Il sort les cordes, lie mes seins et les fait ressortir. Puis ma taille et la serre. Je me sens mise en valeur.

Puis une corde entre les jambes, entre mes lèvres, prise et serrée. Ca brule et scie, il tire et joue. J’apprécie. Me voilà prisonnière. Mais que va-t-il faire ainsi de moi ?

Il lie ensuite mes cuisses, mes jambes.

J’admire les nœuds, le dessin que cela crée, la tension que cela engendre.

Les lies pendantes lui serviront surement à me maintenir. C’est vrai que je ne vois pas de piton au mur et les poutres sont trop hautes à mon humble avis. Que va-t-il faire ? Et comment surtout ?

Il poursuit. Les poignets sont joints et liés, puis les coudes.

D’un mouvement, mes bras se retrouvent coincés derrière ma tête. Pas très confortable. Un peu mal. Ma tête est contrainte.

Il balade ses mains sur moi, regrette la corde qui scie mon entre jambe et empêche finalement l’accès à ma chatte, je le vois bien. Inévitablement, je la mouille comme il le souhaite. Les faits sont là, et je n’y peux rien cela m’emporte dans mes sensations désireuses. Je doute de subir des abus sexuels ainsi attachée. Je ne vois plus qu’une possibilité, c’est qu’il m’emporte par la douleur. Plaisir ou punition ? Extrême ou joueur ? Jusqu’où ? Je métrise mes respirations. Gère mes pensées. J’attends de savoir. 

Il me caresse, profite des zones libres mais je vois que son envie de saisir ma chatte grandit.

La corde est humide, à ses dires.

Puis-je dire que ma chatte et moi sommes dans le même état d’esprit à ce moment là ? Je crois qu’elle ne réalise pas ce qui risque d’arriver.

Il ôte finalement la corde de ma chatte, et me la fait sentir.

Il m’amène ensuite près d’une barrière de métal arrondie fixée au mur. Je ne sais à quoi cela sert habituellement. Il m’y attache les chevilles. Je suis face à Mon Maitre. La position est délicate. Je n’ai pas mes mains alors il attache les sangles de ma taille pour que je ne tombe pas. Je reste à sa merci. Trop peu de mouvements à mon goût selon ce qu’il va me faire. La tension monte dans ma tête autant que les liens me tiennent.

Il place alors un bâillon sur ma bouche pour éviter les cris. J’inspire. Je sais que c’est la promesse de beaucoup, peut-être de trop. Ce trop qui touche mes limites. Ce trop qui pourtant me mènera dans notre monde.

 

Jouir, parce que j’aime ca, et y pense beaucoup, tel est le but que m’annonce Mon Maitre. Mais si je suis attachée, c’est qu’il va abuser. Je me demande ce que cela va donner. Ses mots sont inspirés de mes fantasmes. Tout cela devient si réel. J’adore. Je suis déjà transportée.

A la situation, s’ajoute la référence à une vidéo que je viens de lui montrer : une femme forcée à jouir complètement liée. Je me demande comment mon corps va réagir à tant de jouissance mais je suis prête.

Ma chatte exprime ses désirs et coule toujours comme si rien ne lui faisait peur.

Il entre ses doigts. Je subis ses va et viens. Je sens le plaisir pas loin, bouillant, au bout de quelques secondes.

Trop prête à cela. Premier réflexe : bloquer pour ne pas céder. Jouer encore un peu. Tant que je peux.

Puis il me demande de me laisser jouir.

Il veut que je jouisse. La position est inconfortable, la nuque me tire, mes mains sont engourdies, mes jambes immobilisées. Comment pouvoir jouir ainsi? J’abandonne un peu mon antre mais le plaisir que Mon Maitre me donne ne se transforme pas. Il est à la limite, sans plus, sans pouvoir basculer.  Une fois, deux fois, plusieurs fois, ses doigts entre en moi, pour me faire jaillir mais rien.

Je bascule alors de ma propre limitation, au désir de jouir. Je veux jouir ! Pour lui, et pour qu’il me libère de cette inconfortable position. Envie de jouir… toujours rien.

Le bâillon est bloquant, je ne peux avaler ma salive. Je bave, je n’ai pas le choix. Inconfort à respirer, inconfort de ma position, je ne peux gérer. Je ne peux répondre à son désir. Seuls ses doigts peuvent me guider et m’emporter. Je coule toujours. Je vois très bien, en parallèle, l’image que je peux donner ainsi, bâillonnée, et attachée. « Transportante » image.

Je n’arrive pas à jouir.

La position, le désagrément mais il est pourtant sur le point !

Je tarde trop à son gout (et au mien, aussi, je dirai). Il va cherche la tige de bambou dans son sac. Une punition pour ne pas arriver à m’abandonner, à répondre à sa demande.

Je me vois attachée ! J’appréhende. La situation bascule.

Les coups sur les hanches libres des cordes s’abattent un à un. C’est cinglant et profond dans la diffusion. C’est tenable mais je les reçois dans l’appréhension du cumul. J’aime ces coups comme je les redoute.

J’ai envie de jouir pour le satisfaire et non pour arrêter les coups.

Il reprend. Je n’y arrive pas, il pense que je joue. Ce n’est pas le cas et le bâillon m’empêche de répondre. Tout compte fait, je ne sais pas si je veux répondre car je ne comprends pas bien pourquoi je reste vacillante.

Il reprend ma chatte en main.

Son « alors ? » me tue.

Qu’y puis-je ?

Il reprend, sourit.

Puis me corrige à nouveau de coups de vime (bambou). Ca brule de trop, j’essaie d’esquiver. Il reprend, et souhaite que je lui dise pourquoi je ne viens pas. Il ôte mon bâillon. Il me fait promettre de ne pas crier ou gémir de trop. J’acquiesce. Enfin j’avale ma salive et peux lui dire que je ne sais pas, que j’ai envie. Il reprend pour voir. Le plaisir me fait gémir. Il stoppe.

Quelques coups de vimes. Je crie un peu fort. « Chut ! Ou je te remets le bâillon ! ». J’essaie de me calmer pour arriver à intégrer.

Il poursuit le travail de ce point si prometteur habituellement.

Je reste bloquée. Maintenant, je ne veux que cela : jouir. D’autres coups de vimes me cinglent. Je suis perdue et mes yeux implorent de réessayer pour que je jouisse enfin.

Les alternances de feux et de plaisir s’enchainent. Je me tords de plus en plus et desserre surement quelques liens à moins que cela soit mon corps qui arrive à se tortiller de lui-même en gérant ses contraintes.

Je gémis et crie de trop alors mon Maitre me remet le bâillon.

Il m’accroupie alors pour que je jouisse comme je sais le faire. En mode chienne. Il me donne une chance.

Jeu de bambou, de plaisir, mes cordes bloquées sous ses pieds ne me permettent pas de me dérober. Je reste docilement les jambes écartées, le désir au maximum.

Après un moment, j’ai l’impression de forcer l’abandon. Oui, j’emploie ces mots. Les jets viennent enfin. Petits mais bouillants. L’odeur me gène, j’ai un doute et serre tout pour éviter de couler plus. Il me demande si je veux encore jouir. Mais je préfère arrêter, je ne suis pas sure de ce qui vient. Alors il me donne le choix entre jouir ou le feu. Je choisis le feu.

Il me relève, regarde la petite flaque. Je ne sais s’il est déçu ou pas. Je n’ai pas assuré sa demande et je me dois d’être puni, je le conçois et le comprends. Il tient les cordes et me punit : fesses, dos, cuisses. Le feu me fait plier et pensant m’échapper je m’accroupie mais ce n’est que pire sur la peau tendue. Je m’assoie au sol, et le froid m’aide à éteindre la douleur. Mes hanches et haut de fesses sont plus accessibles. Petite pause. Je reprends mon souffle, il me relève. Les douleurs fuient.

- « Je veux que tu me suces », « tu veux ma queue ? »

- « oui, je veux bien », « s’il vous plait » une occasion de lui offrir du plaisir et d’avoir son nectar (un plaisir pour moi).

Il m’offre sa queue contre un nombre de coups de bambou.

- « Combien ? »

J’ose n’en demander que 2. Peut-être par provocation, par jeu. Mais je réalise aussi que ce nombre impose que chacun soit plus fort et plus marquant.

-« Prépare-toi »

J’hésite, appréhende. Mais il le faut. J’ai envie de Lui, j’ai envie de Lui faire plaisir, j’ai envie de Le satisfaire (dans tous les sens du terme. Je me retourne, les mains contre le mur, les fesses offertes.

1 coup cinglant. Un plaisir brulant qui m’envahit délicieusement. Il ne me sous-estime pas et j’apprécie.

Les bruits et les souffles de la vime m’effleurent à plusieurs reprises. Je frémis, frissonne. Inspire. Je me prépare. Le jeu me rend folle et je sens la tension monter. Mon esprit imagine tellement les coups que je frémis encore et encore, à chaque passage. Il me caresse aussi.  J’inspire. Me crispe et me décrispe. Mon dieu, c’est fou comme cela me transporte. Je gère, me détends à me dire qu’un seul coup s’abattra et qu’il ne viendra que quand je serais détendue, offerte. Les sensations alternent. La tension monte et descend. Puis il joue à ne plus la laisser descendre. Enfin le deuxième coup ! Brulant, saisissant et pourtant si exquis.

- « Tu en veux encore ? » me demande-t-il à l’oreille.

Mon état est tel que le délice ressenti ne peut que me pousser à en vouloir plus. Je sais aussi parfaitement que je serais amenée plus loin dans cette douleur. J’ai terriblement envie d’y aller, de basculer, de tout donner. Je me retourne face au mur, lentement, juste le temps de me préparer mentalement. Je respire. Ferme les yeux et laisse ce feu s’abattre sur mes fesses et oui, sans bouger, juste pour qu’il m’emporte. Les douleurs me paraissent bénéfiques. Je compte dans ma tête. 1, 2, 3, 4….. 10

5 sur chaque fesse. Les derniers coups me font un peu fléchir,  je bouge juste pour diffuser la douleur mais je suis bien, ailleurs.

-« Viens » me dit-Il.

Il m’amène près de Lui, me dit qu’il est fier de moi et m’agenouille.

Il m’offre sa queue. Cette image reste forte : lui au dessus de moi, moi, calmée, à ses pieds, attendant sa belle queue. Il jouit de ma bouche. Il jouit dans ma bouche.

Un vrai délice…

 

…..

Une étape dans la pénombre d’une salle et sous la lueur des vitraux. Quel magnifique moment.

Des liens de plus en plus serrés que j’attends et appréhende à la fois.

Des va-et-vient de sensations.

Un magnifique chemin qui s’insinue dans nos esprits, nos envies, nos fantasmes.

J’ai adoré le jeu sur mon esprit.

Un peu de déception sur cette non jouissance et le fait d’être limitée dans l’intégration parfois de cette douleur.

Par Chienne Saly
Dimanche 7 avril 7 07 /04 /Avr 23:21

Voir les 1 commentaires - Ecrire un commentaire

Moi aussi, je trouve que cela fait long !

Nous devons intégrer ce que la vie nous laisse de temps. Ce n'est pas évident.

 

Nos désirs sont décuplés.

Nos envies se bousculent.

Nos esprits fourmillent.

Mais une chose est sure, c'est que nous brulons, nous brulerons !

 

Nous savourons aussi de toucher à ses limites, de les repousser.

Moi, je les attends, les espère autant que je les crains.

Je pense avoir perdu beaucoup mais je sais que je gagnerai dans l'abandon à mon Maitre. Juste en me plongeant dans son esprit, juste en écoutant ses mots, son souffle. Il me guidera, m'accompagnera.

 

Face à ce noir, je le sens déterminé.

Je nous sens en phase.

Vivement ce moment, ces instants, juste pour mettre ce temps en suspend !

Par Chienne Saly
Dimanche 3 mars 7 03 /03 /Mars 22:55

Voir les 1 commentaires - Ecrire un commentaire

Du blanc au noir : de ma douceur à Votre élan démoniaque.

 

Mon Maître avait un cadeau pour moi : 5 cordes enroulées, préparées.

Un beau cadeau car dans ce temps qui ne nous en accorde que peu, mon Maitre a préparé cela. Belle surprise, magnifique attention.

Il a noué les cordes autour de mes chevilles. Puis des chevilles, à mes cuisses pour immobiliser mes jambes repliées, mon antre offerte.

 

Une corde à mon poignet, puis à l’autre…

Etrangement, je ne me pose pas de question. Je savoure la préparation. Surement encore inconsciente.

Il va abuser de moi ainsi liée, profiter comme bon lui semble sans que je puisse intervenir. Cela, il me l’a dit dans un message préalable.

Je suis prête. Tout en sachant aussi qu’il m’a dit, juste avant, devoir être punie pour ma douceur.

Aller plus loin, me punir, me marquer, tel était son souhait, ses mots tout le long de cette semaine… Je ne réalise pas encore.

 

Il attache mes jambes, bien écartées, au lit.

Puis, il fait de même avec mes bras.

Je n’ai pas d’appréhension viscérale, je me demande juste ce qu’il va faire. Je suis curieuse et profite de chaque minute, de chaque mot, de chaque regard.

Il frappe ma chatte, la caresse. Cette insatiable chatte si désireuse. Et là, elle est déjà dans un drôle d’état. Toute l’excitation de l’avant a tôt fait de m’ouvrir et de m’exciter. Et le fait d’être attachée ne fait que multiplier cette excitation.


C’est vrai qu’être liée, si serrée, promet que le marquage annoncé pourra être intense mais pour l’heure, je ne le crains pas. Je vois Mon Maitre jouer de caresse, de baiser, de pincées, de doigtées… Je l’imagine abuser de moi sexuellement.

Je ne peux pas profiter de ce que je veux mais seulement de ce qu’il m’offre ou me fait. Perturbante posture. Je commence à réaliser qu’en d’autres temps, je sais amplifier et trouver mon plaisir, profiter, utiliser ces moments. Là, ce ne sera pas possible…

Il lèche ses doigts, je sais ce qu’il veut. Il entre dans ma chatte et ses va-et-vient diffusent des ondes savoureuses. Je résiste pourtant. Je n’ai pas envie de partir si simplement. Je sens que même si mon antre se remplit d’eau, je maintiens mon plaisir en moi, ne lâche pas.


Il me reprend en main, se positionne, non pas pour s’assurer d’y arriver mais pour que je cède. C’est un défi. Je résiste encore. Il poursuit. Accélère. Je sens bien que je gonfle mais je sens aussi que je tiens, que je peux tenir. Les  vibrations sont si fortes et intenses que je coule, m’épands. Les « flocs » me montrent que j’ai perdu. Je ne lâche pourtant pas mais le fluide chaud envahit les draps.

Il n’arrête pas. Je sens un nouveau point sous ses doigts, plus gonflé. La jouissance m’envahit de plus belle. Et dans ce moment de perdition, mon corps ne me répond plus. Les jets deviennent plus grands, plus chauds. Ils retombent sur mon ventre, mes seins, mon visage, le mur derrière moi. Un vrai geyser. Je ne me retiens plus, je savoure cette jouissance, cet orgasme ! D’une saveur peu descriptible entre la douceur, le plaisir et l’envoutant.  Tout mon corps vibre.  Je suis surprise de l’effet.


Il se retire.


Vidée, heureuse, je souffle…  Essaie de reprendre mon souffle, dirai-je.

Il resserre les liens aux pans du lit. Je ne peux plus bouger, ni me défaire, mais je crois encore qu’en tirant fort, je pourrai faire quelque chose.

Il descend, me lèche, revient m’embrasser. Puis il descend à nouveau et là, il me mord à l’aine.


Jamais je n’aurais imaginé qu’il me mordrait.


Je me laisse faire. J’aime et imagine déjà la marque de ses dents. Il serre et maintient la pression. La douleur se diffuse, grandit. Je sais qu’il faut intégrer cela pour que la marque soit digne de nous. Il serre encore. Je le sens déterminé à ce qu’elle soit profonde et me reste longtemps. La morsure me saisit alors encore plus durement. Je respire mais commence à constater que mon corps souhaiterait bouger, se positionner. Rien ne m’est possible. Mon Maitre ne bouge pas et ne desserre pas. La douleur change, devient violente, saisissante. Elle commence à entrer dans mon corps, à s’immiscer dans mon ventre, mes jambes. Je me sens paralysée. Je respire le peu que je puisse tellement je suis saisie. J’essaie de m’apaiser pour m’abandonner à Lui, à son souhait. Je sais que seul son esprit décidera de l’arrêt. Je suis en confiance mais en bataille avec cette douleur qui ne laisse pas mon esprit en paix.


Je voudrais savourer. Y arrive enfin et me décontracte. La douleur reste locale. Je pourrais dire maîtrisée. Le temps s’écoule quelque peu avant qu’une saisissante reprise de douleur m’oblige à perdre pied. A-t-il lâché ? S’est-il repris ? Je n’en sais rien mais là, c’est insupportable. Je me bataille pour retrouver mon état d’acceptation et d’intégration, supporter à nouveau et être digne ! Le temps s’écoule encore et je n’y arrive pas. Je sais que la pression qu’il exerce est maitrisée mais c’est très dur d’intégrer cette douleur. Les larmes me montent aux yeux. Je me dis que ce n’est pas possible. Comment supporter cela ? J’aimerais qu’il lâche un peu pour que je respire et me reprenne. J’ai tellement envie de retrouver l’abandon de tout à l’heure. Impossible. Je crie pour exulter cette douleur ! Il ne cesse pas. Alors je bataille encore et arrive à nouveau à passer dans l’intégration.

Des jeux, surement de ses dents, me perturbent dans cette concentration.

Il lâche enfin !!!


Je souffle.


Il me caresse mais c’est douloureux, sensible. Je me détends, savourant ses gestes, cette douceur contrastante. Puis il joue de ses lèvres près de ma chatte. Je frémis.

Tout à coup, il se prend à mordre l’autre côté !!

 

« Non !! »

 

Je suis stupéfaite. Je tire sur mes liens mais mon corps ne bouge pas d’un centimètre !

Je ne peux pas, je n’arrive pas à me préparer. Mon esprit s’affole. Je supporte tant bien que mal !! Plutôt mal. Je ne me retrouve pas. Il serre et c’est horrible.

Je crois que je laisse tomber mon esprit pour n’écouter que mon corps. Je finis par crier et comme il ne lâche pas, dans l’incompréhension de mon inaptitude, les sanglots m’envahissent. Peut-être même, que c’est eux qui m’aident, en cet instant, à m’abandonner, à me laisser aller. Je laisse faire tout en réalisant que je ne peux avoir le moindre mouvement. Je trouve que c’est trop mais c’est Lui qui décide ce que je mérite. Je reste tout à fait consciente que c’est un cadeau qui me permettra de ressentir sa présence, de frémir aux pensées de ce qui s’est passé. Et pourtant, ca fait terriblement mal !


Il stoppe.

 

Je respire dans mes sanglots qui redoublent. La délivrance sans doute ! Mais peut-être aussi la vision de ce qui m’attends à être si solidement liée. Je réalise que c’est difficile de ne rien gérer, de ne pas avoir de marge d’action et de subir ainsi. Ce n’est pas si facile à accepter. Je visionne en flash les possibles et les faits à venir dans cette immobilisation.

Ses yeux viennent me chercher. Je tente autant de cacher ces larmes qu’à lui dévoiler ces yeux abimés par la douleur, et qui témoignent pourtant aussi du dépassement qui m’a tenu.

Il savoure son œuvre, mes réactions.


Sombre et immuable, il descend à nouveau entre mes jambes. Sensible à ses touchers, je vacille. Je suis soulagée et savoure à nouveau la douceur même s’il me reste une bribe d’appréhension et surtout les douleurs qui se diffusent de part et d’autre de ma chatte.

Sa bouche se balade près de mes seins. J’appréhende, crains, réussi à bouger pour éviter ses dents. Il choisit de descendre à nouveau.

Dans un mouvement inattendu, il me mord sur les premières traces !!!  Surprise, le souffle quasi coupé, je réitère des « non », je sanglote direct. Je n’y crois pas, me répète encore que ce n’est pas possible.


Je voudrais passer outre la douleur mais je n’ai pas eu le temps de réaliser, de respirer pour gérer, d’appeler mon esprit. Impossible d’aller chercher cette force interne.

Je ne sens que la possibilité de m’abandonner autant que je puisse. Malheureusement, la douleur saisissante est atroce. J’ai l’impression de ne plus avoir de chair à l’intérieur de la morsure. L’impression que mon corps hurle et au bout d’un moment, je ne sens plus qu’une issue : hurler aussi !

Est-ce moi qui accepte cela ?

Mes bras se contractent, voudraient arracher ces liens mais en fait, la contraction m’aide à intégrer la douleur. Je ne lésine pas !

Etrange instant où mon esprit accepte le marquage tout en luttant contre la douleur, où je voudrais que cela dure encore et encore tout en désirant que cela ne soit pas si fort. Pourtant, j’aime ce fort et profond car cela prouve que mon Maitre ne me sous-estime pas.

Je sais que je n’ai pas su intégrer sur cette dernière action, que cela fut une terrible bataille. Mais là, je suis bien. Heureuse de ce cadeau, de ce PAS de plus.

 

Dure étape de punition, assurément.

Dure étape pour appréhender également le fait de ne pouvoir profiter ou de ne pouvoir se positionner pour intégrer ou « arranger » les douleurs. Je REALISE (dans tous les sens du terme).

J’accepte ainsi qu’Il use de mon corps, de mes réactions. Qu’il joue de mon esprit comme bon lui semble.

 

(Juste une parenthèse : lorsqu’il m’a lâché, qu’il est venu à ma hauteur pour juger de son œuvre, je n’ai pu m’empêcher de le mordre au bras. Pas une vengeance mais un élan démoniaque du à la tension que je venais de vivre).

 

Pour me remercier de se dépassement, de cet intégration, Mon Maitre, se masturbe sur mon ventre. Toujours prisonnière de mes liens, je ne peux que gémir et le fixer dans les yeux pour lui témoigner de mon plaisir. L’excitation et  le désir montent et m’envahissent.

Il vient et son nectar chaud s’épand sur mon ventre. J’adore. Une récompense, un don, un cadeau…

 

Mon Maitre ne me libèrera pas pour autant.

Après quelques instants, il me prend ainsi attachée. J’avoue que son entrée est jouissive (cela fait tellement longtemps !). Je sens sa queue glisser sur mes parois, jusqu'au fond. Pas le même fond ! C’est ma position, mes liens et Lui qui me gèrent, qui gèrent mon plaisir, pas moi.

Je ne sais s’il prend son plaisir, mais il m’en donne. Oui, je me questionne, car je ne peux me positionner, chercher son plaisir ou le mien. Les sensations sont différentes. Sont-elles efficaces ? Le seront-elles ainsi ?  Les percussions m’emportent doucement, je savoure ce plaisir. Parfois des mouvements me rappellent à sa possession ! C’est fou, c’est vacillant et délicieux. Mon esprit se voit très bien « prisonnier » !!

Récompense ou punition, possession ou offrande, je ressens les deux !

 

A son départ, une chose inattendue : il est assis et me demande de me mettre à genoux. Je descends entre ses jambes tout naturellement. Il me serre dans ses bras. C’est un geste qui me réconforte. C’est une reconnaissance de ma part.

 

Sur ma chatte, cette douloureuse étape, n’a pas laissé de marques. Impressionnant !  Seules des traces de ses dents sont apparues au cours de la journée et ont disparues dans la nuit. Mais à contrario, l’intérieur de mes chairs est restée douloureuse plusieurs jours à me rappeler à l’ordre à la moindre mauvaise position.

Mes poignets marqués par les liens m’ont brulée assez longtemps. Surtout le gauche.


Sur cette étape, la vision de l'immobilisation est réussie ! Ressentie ! Et je dois dire que cela été source de bataille de mon esprit entre le désir et la réalisation, le fantasme et les faits. Je sais que j’aurais besoin d’être guidée et menées dans nos futures épreuves. Mon esprit reste désireux mais conscient du travail sur soi.

 

Vous m’avez dit « être rassuré » que je n’ai pas utilisé notre safe word. Je n’y ai même pas pensé. J’étais dans autre chose : accepter la douleur de cette marque, intégrer, lutter, supporter, être digne...

Par Chienne Saly
Samedi 29 décembre 6 29 /12 /Déc 21:09

Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire

Un RDV  hors de notre commun, du moins en apparence.

Une activité banale en cette saison mais, dans ces échanges simples, l’envie nous a rattrapés.

 

Impressionnée ou plutôt intimidée d’avoir pénétré, d’avoir été conviée sur ses terres.

Je reste réservée, juste attentive.

Dans sa voiture, il me demande un baiser… je sais alors que je peux.

Cela fait si longtemps que le temps nous sépare.

Enfin nous parlons, nous échangeons, nous respirons …  

Comme à son habitude, mon Maitre sait dire ces envies, les évoque : il a envie de me plaquer à un noyer, m’y attacher, m’y dévorer…

Je frémis, souris, toujours sur la réserve, en attente… encore dans l’éloignement physique qu’a créé le temps, et puis parce que je ne sais pas si je peux, parce que je sais qu’il est blessé. Plutôt blanche, dirai-je. Sage…

Pourtant, il me mène contre un noyer. Me défaits le pantalon, s’immisce et me dévore. J’adore, je fonds… je réalise que j’attendais ça, sans oser, que j’adore toujours autant cela.

Je coule facilement.

Pour mieux me déguster, il me mène à son 4x4. Les sièges arrière sont suffisamment hauts pour mettre ma chatte à sa disposition. Qu’elle bonheur d’être là, de vibrer à nouveau sous sa langue. Il me fait jouir. L’orgasme m’emporte, me passe partout. Il n’arrête pas et mes doigts se crispent dans les sièges. Je savoure cette saturation, cet au-delà ! Jusqu’à ne plus pouvoir, jusqu’à ce qu’il arrête.

Me regardant, il prépare ses doigts, les lèchent et entre dans ma chatte. La sensation est immédiate mais je peux maitriser, enfin je crois. Peut-être, sent-il qu’il n’est pas exactement où il faut, peut-être sent-il au contraire qu’il peut. Alors il m’avance, les reins au bord des sièges, baisse mon pantalon. Je me retrouve les fesses suspendue dans le vide, les jambes tenues dans mon jean. Il me maintient ainsi et ses doigts entrent à nouveau en moi. Etrange sensation de sentir que je ne maitriserais plus, ni ma jouissance, ni mes mouvements. M’abandonner et le seul moyen de profiter, de savourer ce plaisir. Il vient, même si j’essaie de le freiner un peu. Et puis la possession est complète, je ne peux plus rien y faire. Je me vois, je me sens jouir, envahie de ces ondes d’orgasmes. Et je me vois aussi, vulgairement suspendue par les jambes, les fesses dans le vide, dégoulinante, giclant. Position humiliante qui contraste avec le plaisir. J’y ai pensé sur le coup, j’y repense encore. J’ai beau me dire que c’était pour ne pas m’épandre sur les sièges ou sur mon jean, c’est gênant. Quelle image ! Mais c’est peut-être là le véritable abandon qui passe au-delà de tout pour suivre la volonté de son Maitre.

 

Descendue du 4x4, nous reprenons nos esprits, quoique. Dans nos échanges, la fougue m’envahit et je le mords à la joue.

Erreur, je le sais. D’un ton direct, il m’annonce une punition. Je ne dois pas faire ça, là !

Je dois découvrir mes fesses et à peine l’ai-je fais que je vois la cravache dans sa main. Mais d’où sort-elle ? Je ne sais si c’est le froid (encore une fois) mais c’est saisissant et la douleur a beaucoup de mal à se diffuser. Il enchaine. Trop vite à mon gout… j’ai du mal à gérer. Je ne gère pas d’ailleurs et cela me perturbe. 20 coups, c’est ce qui m’est annoncé. Ca me brule de trop. J’ai du mal à comprendre pourquoi je ne supporte pas, plus…. Mes mains se mettent en embuscade et cela n’arrange pas les choses. J’apprécie le feu qui s’abat, le savoure mais ne supporte pas la non intégration de la douleur. Que fait mon corps ? Mon esprit ?

Enorme déception pour moi, qui persistera malgré les bras de mon Maitre. Il reviendra sur le sujet.

Aujourd’hui encore, je me pose des questions. Mais mon Maitre a raison, c’est pas l’entrainement ou la fréquence qui doit me permettre de résister ou de savourer mais mon esprit et son accompagnement. Je souris aujourd’hui car c’est ça, qui a du sens. Et quand je repense à ce que j’ai pu vivre pour basculer avec Lui, c’est seulement le Lien, le fait d’être en phase qui nous conduisait là, qui me suspendait dans le temps de notre dimension.

 

A notre suite, Maitre adoré…

Par Chienne Saly
Dimanche 4 novembre 7 04 /11 /Nov 22:51

Voir les 1 commentaires - Ecrire un commentaire

Présentation

Derniers Commentaires

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés