RDV chez P. Même si j’attends patiemment depuis 2 jours en essayant de ne pas trop penser, j’ai quand même eu des flashs
surtout après que mon maitre m’ai dit : « il faut que tu sois prête ».
Soit je suis attendue pour un gang bang jusqu’à épuisement, soit j’étrenne les fameux crochets au plafond et mon maitre en
profite pour repousser encore les limites de mon endurance à la douleur. Je ne mène pas ma réflexion plus loin, j’attends, patiente…
Peu de consignes vestimentaires. Cela me perturbe. Pas d’image à donner, risque d’être à coté, problème
« technique » ….une indication extirpée, je peux mettre un bustier ! C’est déjà ça ! mais cela ne m'aide pas.
Du matériel à emmener : liens, crochet anal. Peu de chose mais je sais que mon maitre à son sac noir maintenant !
Et mon collier ? Je sais que je ne peux sortir sans, de toute façon. Il doit me suivre en toute circonstance.
Un chiffre, des mots me reviennent : « tu peux résister à 7 » (depuis l’annonce du RDV chez P). Epreuve
d’endurance ? Je me prépare donc. Je sens fortement que je vais subir… douleur ou sodomie ?
Tenue adoptée : bustier seins-nu en velours et tulle noir, bas, jupe et chemisier ajouré, talons. Et je n’oublie pas de
me marquer. Un M sur le pubis et un plus petit à l’intérieur du poignet. J’ai aussi mis le collier noir avec son initiale. Y sera-t-il sensible ?
Accueillie par mon maitre et son ami, nous montons dans un appartement. Quelques minutes dans le vestibule pour ôter mes
vêtements, mettre mon collier et la laisse. Intriguant. Quelques étreintes, baisers, je suis quand même un peu tremblante. Je vais entrer en laisse…condition affichée, je suis une chienne. La
chienne de Maitre MaX. J’aime ça !
Mon maitre entre et je le suis ainsi, fière malgré tout (vision depuis longtemps). J’entends des compliments et cela me fait
du bien. Belle chienne présentée. L’admiration fait plaisir.
Trois hommes sont là, dont un que je ne connais pas et qui m’est présenté comme je le suis à lui. Je ne m’attarde pas sur les
visages, je suis dans l’attente des mots de mon maitre…que va-t-il arriver ? Je vais être offerte, mais comment ?
La seule chose que j’ai vu en entrant, ce sont les chaines pendantes du plafond et je crois que là, je me suis emplie de
bonheur. Ma chatte aussi d’ailleurs !
A peine dévoilée, et déjà, mon maitre me fait mettre à genoux pour apprécier ces hommes. Des mains, des mots…et puis
j’entends mon maitre : « On va la mettre aux chaines ». Et là, au lieu de me relever, mon maitre me dit « viens » et tire sur la laisse. Je suis obligée d’y aller à
quatre pattes devant tout le monde. Un léger sourire, un regard et je le suis. Quelques pas seulement. J’avoue avoir fait abstraction des hommes derrière et être consciente de ma démarche
surement maladroite. Je ne suis que mon maitre, que son désir… Je le vois heureux et cela me suffit.
A genoux, jambes écartées, Maitre MaX m’attache les poignets aux chaines.
Puis, il leurs offre de me toucher, de vérifier l’état de mes antres…. « Écarte plus » me dit-il. Bien sur,
je mouille et cela les excite. Je suppose que la posture attachée y est aussi pour quelque chose (dans leur excitation et dans le fait que je mouille !!).
Mon maitre disparait … parti à coté ou assis sur le canapé, je ne sais pas, je ne vois pas…il m’offre et me laisse…mais je
suis en confiance. J’imagine qu’il va se délecter de la scène. Je me souviens qu’il m’a dit qu’il ne me baiserait surement pas ce jour là ! Il a quitté
la pièce mais j’entends la sdb. Il revient nu et se met face à moi…il va m’accompagner dans cette épreuve, il reste en retrait. Appareil photo en main et surtout le regard fixé sur mon attitude.
Je sais qu’il n’interviendra que peu.
Les queues se succèdent devant moi. J’en retrouve, j’en découvre. Je suis fistée en même temps…Mon maitre vient devant moi,
jauge mon plaisir, mon abandon, ma résistance, mes désirs. Il me demande d’acquiescer ou de dire aussi ce que je veux, ce que j’aime ou si j’aime. Mais
bloquée, je préfère suivre ses envies qui incontestablement suivent les miennes.
J’aime les fouilles incessantes, le bruit des chaines à mes cotés et les poignets qui me serrent.
Je réalise aussi que je n’ai plus mes mains, que je suis limitée dans mes mouvements. Pourvu que mes bras est la force de me
lever si cela ne va pas. Mais me disant ça, je sais que le défi que je me lance est de rester à leur merci.
Je subis ainsi, plus ou moins dans la douleur, mais la jouissance me rattrape.
Des queues en bouche, profondes, raides. J’aspire, je prends, je subie mais c’est vrai que les mains qui s’affèrent derrière
moi, me font bondir et jouir. Les doigts s’immiscent, une langue, plus qu’alerte, me détend….
Je ne sais comment profiter de tout cela, comment me donner encore. J’en veux, je suis transposée dans mes désirs profonds :
souffrir et jouir !
Une double fellation s’offre à moi, mon maitre et son ami.
Etonnée d’y arriver, je savoure et m’applique à n’en lâcher aucun des deux.
Ma chatte subit peu mais mon cul en prend direct. Du gel, des doigts, des mains…de moins en moins tendres, de plus en plus
assaillantes…le poing qui insiste, m’endolorie, puis des retraits savoureux. Des doigts agiles, perturbants…le s seins pincés… La rage
monte, je réussie à saisir le bras de mon maitre entre les dents, j’hésite mais nos regards plongeant l’un dans l’autre, une sollicitation de sa part, encore une hésitation, je sais que la
fougue qui me remplie, le démon qui m’anime ne lésinera pas à transmettre sa fureur. Il insiste. Ses yeux d’une profondeur particulière et noire m’attire, m’extrait
de mon corps et je mords. Pas envie de le ménager, je suis consciente de la pression, du mal mais je ne lâche pas. Il ne me quitte pas des yeux. Les forces
noires qui s’opposent, s’électrisent, se résistent, se calment et je lâche prise. Il a absorbé mon énergie démoniaque ou je lui ai transmis, mais je suis calmée !
La douleur à l’arrière sait me rappeler à l’ordre et les articulations des mains ont toujours autant de difficultés à entrer.
Mon anus en a pour son grade. Je suis fière d’être offerte ainsi et veux en être digne. Et si j’y arrivais à l’absorber, cette main, comme me sentirai-je ? Je le veux. J’essaie encore et
encore. C’est épprouvant. Je suis en feu. Et pourtant, les va-et-vient rapides à plusieurs reprises vont m’emporter vers la jouissance anale. J’adore ça, mais trop peu. Encore des aller-retour
entre le plaisir d’être remplie et le plaisir d’être fortement fistée. Deux états d’esprits aussi différents que peuvent l’être les douleurs. Les masturbations m’aident parfois à m’abandonner,
mon corps se cambre "d’encore" … des coups très forts me font bondir et tirer sur mes bras. Je contracte, je souffre, j’ai du mal et puis une force brutale aura tôt fait de me faire mettre pied à
terre. Quelques essaies mais je n’en peux plus. Je reste pendue aux chaines. Je souffle, respire, me calme….Et puis j’attends le verdict de cette attitude. J’ai peut-être mal agit. Que va dire
mon maitre ? Vont-ils me reprendre en main ou me baiser ? J’attends tête baissée.
Mon maitre demande alors si je veux être baiser, je ne réponds pas mais le souhaite, oui…il le sait, le sens, voudrait que je
le dise… j’espère qu’il ne m’en voudra pas de ne pas poursuivre ou de ne pas être arrivée à « absorber » leur main. Je crois que c’est pour cela que ne n’ose pas répondre
« oui » de suite. Pas envie d’abandonner.
Maitre Max me détache, me lève et me guide vers le canapé. Il offre aux hommes de me baiser sans ménagement… j’aime ses mots. Je me mets sur le dos et il ajoute à mes cuisses des liens auxquels il relie mes poignets. Je suis aux anges. Attachée, liée, offertes cuisses écartées,
limitée dans mes mouvements, prête à subir encore….et qui plus est, sous la poigne de mon maitre qui m’ouvre encore plus. Il me maintient fermement. Le summum ! Heureuse.
Mais la première queue qui entre en moi, va si profondément qu’une douleur m’envahit, je ne peux me
soustraire et petit à petit l’intègre. La jouissance vient aussi et l’homme, efficace, joue de moi, de mes cris, de mes sensations. Baisée, fort très fort. J’adore. Je subis certes mais je le
voulais et ne suis pas seule…mon maitre est là. Je m’abandonne à ses désirs pour mon plaisir à moins que cela ne soit à son plaisir par mes désirs…
Les hommes se succèdent. Les percussions fortes, douces, jouissives et douloureuses. Mais je suis bien. Je bascule (dans mon
autre être)…j’en veux encore et encore. Je résiste, subie et
savoure.
Les effets assurément différents selon les acteurs. Et même en contrôlant, ils en jouent, je ne résiste pas longtemps, ils me
volent des cris. Profondeurs, violence, ils en abusent. Mais j’aime ça. Je serais limée comme jamais, chatte et cul sans ménagement. Et les mots de mon maitre qui les pousse, les sollicite encore
et encore…Oui, j’ai basculé…je suis l’autre !
Et puis, je suis mise à 4 pattes. Je n’ai plus mal, je sens le feu, je me sens ouverte et prête à en prendre autant qu’il en
viendra. J’en profite, je ne suis plus limitée par le physique. Ou suis-je ? Qui ? toujours bien dans ma tête et profiteuse !
Je joue avec mon maitre, je jouis avec lui, j’use, j’abuse et ils en font de même… des profondeurs me font crier, hurler…je
m’entends à peine mais le réalise…la jouissance est là aussi et les cambrures m’en offrent de belles !!…
Mon maitre passe ensuite sous mon corps et s’immisce en moi pour sentir la chaleur de mes antres abusées. J’apprécie cette
fusion…sensations partagées…on en joue, on échange…Les queues permutent et il est au première loge pour recevoir mes sensations…
Mon esprit a pris le dessus sur mon corps. Les yeux et le plaisir de mon maitre m’accompagne de plus belle. Je peux encore
recevoir. Alors, l’ami de mon maitre, prend place sous moi et un autre homme pénètre avec lui dans ma chatte. Une première…un délice, une entrée facile (je dois être terriblement ouverte !),
surprenant. Les mouvements ont tôt fait de caresser délicieusement mes parois. Un ressenti, une pression trop bien placée, j’en jouie. Et si la difficulté de la position n’était pas intervenue,
je crois que je serais partie encore plus ! En tous cas, je coule toujours….encore et encore.
Les changes reprennent et la double pénétration, m’est offerte. Offerte, oui car mon maitre sait que j’apprécie. Ils veulent
encore me faire jouir, me faire crier. Soit, mais j’en profite !!!
Chacun y met du sien et je savoure.
Toujours à quatre pattes, les pénétrations s’enchainent encore. Mon maitre est debout et regarde. J’imagine qu’il vit mon
plaisir. Démoniaquement jouisseuse, je sais, il le sait !! De temps en temps sa main, son corps se rapproche pour mieux m’absorber… D’objet de leurs plaisirs, je suis passée à actrice de mes
désirs.
Que de satisfactions…un bien être…une capacité à profiter.
Comme un métronome, mon maitre leur offre la possibilité de me déverser leur foutre sur le corps, le visage…
Il me demande de me mettre à genoux après avoir sollicité mon acquiescement.
Je m’exécute et reçoit leur foutre tour à tour. Je peux l’avouer même si je suis enthousiaste au début, ce moment me met à
rude épreuve. Désolée mais toujours mes appréhension de gout, de texture… un retour sur terre en quelque sorte…
Après m’être essuyée, je retrouve les bras de mon maitre, heureuse, est reconnaissante. J’aime quand il me demande de revenir
me blottir contre lui. Un moment intense de douceur, de bonheur…
Le lendemain, les bruits de chaine, les cris, les douleurs, les jouissances et les regards inquisiteurs et complices de mon
maitre sont toujours présents. J’ai la sensation d’avoir su tirer mon plaisir, d’avoir partagé, un corps pour deux, deux esprits pour un. Certes transposée dans une dimension indécente, amorale,
bien loin de la bienséance, mais celle de mes fantasmes, surement de ses visions.
Merci Maitre de ce vécu (1).
(1) je voulais mettre " de cette transposition" mais en fait je n'ai à aucun moment vu les visions (lieu, scènario,
motifs...) des fantasmes d'antan. J'étais seulement dans le ressenti de l'abus longtemps désirée, j'étais là et bien là.
Derniers Commentaires