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Joyeux Noel à tous ...


 


Par Chienne Saly
Dimanche 25 décembre 7 25 /12 /Déc 17:22

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RDV pris cet après midi. Je rentre, il est 13h. Mon Maitre est là, devant la porte, je m’en doutais un peu. Du coup, je sais que je vais devoir me préparer en sa présence. Comment faire ? Une fois face à lui et dans ces bras, j’oublie bien vite le « comment vais-je faire ». Je ressens le bien-être, l’attention. Je savoure simplement notre étreinte, nos échanges.

 

Il faut que j’aille aux toilettes et l’exprime à mon Maître simplement (oui, c’est le début de la préparation). Là, l’étrange c’est que depuis ma pièce, j’imagine qu’il m’attend.  Je n’ai pas vraiment honte. Un peu, juste. Mais ce dévoilage est quelque chose de naturel et doit l’être. Une étape, oui.

De là, j’entends aussi qu’il prépare son sac, j’entends les chaines, les barres… Allons-nous rester ici ? Serons-nous que tous les deux ? Est-ce pour partir en voiture ? « Etrange échange »….

 

Je suis dans le « Oser », « Faire »… et je palpite de vivre enfin des choses imaginées.

Puis la douche… Mon Maître souhaite me laver et il m’accompagne. Je commence seule puis il s’approche pour me savonner. Etrange sensation de quelque chose que je découvre, passant outre le fait que j’ai du mal avec le tactile.

Je dois faire mon lavement. Là, j’avoue que j’étais prête dans ma tête mais que dans les faits, cela s’avère plus compliqué. Comment va-t-il voir cela ? C’est comme « les boîtes de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on tombe » et j’appréhende. Je mets du temps avant de me lancer. Il  est patient. M’encourage. Me confirme son désir d’assister. Je me sens rassurée et m’applique à ma tâche au bout d’un certain temps. Drôle d’expérience. J’ai l’impression que là, je n’ai plus de secret pour lui… il connait tout de moi, de mes préparations… Soupir. Il n’est pas dégouté mais au fond de moi, je savais qu’il ne le serait pas. Ses demandes sont toujours commandées par son esprit, ses désirs, ses réflexions. Moi, j’avais imaginé que cela pouvait arriver (lors de mes lectures). Une serviette tendue, il m’essuie et je n’ai plus qu’à m’habiller.

   

Sous ses approbations j’enfile une jupe noire et un gilet noir ajouré. Maquillage, parfum, talons, je suis prête. Mon collier avec l’initiale M orne mon cou d’un lacet noir.

Nous partons, nos sacs noirs en main. J’ai le ventre un peu noué.

En cours de route, il me dévoile que nous allons voir Corsaire. Là, les images, les possibilités arrivent, même si rien de précis ne se dessine. Je vois le blog de Corsaire, me rappelle les échanges avec mon Maitre. Je respire.

 

Nous arrivons à l’hôtel. Descente de voiture, deux hommes nous regardent et entrent dans le bâtiment. J’avoue  que l’idée que ce soient des participants me passe par la tête mais le bâtiment en travaux m’explique que ce sont des ouvriers. Pas de gang bang mais Corsaire seul avec mon Maitre. La traversée du hall me parait assez longue. Quelques regards sur nous. La pression monte, même si je parais sereine.

Une fois dans la chambre, la prise en main ne tarde pas.

Mon Maitre me demande de me mettre dos au mur.nbDSC04034

« Déshabille-toi »

J’ôte mon gilet. Je suis bien, à l’aise.

 

Mon Maitre me place un collier, plus large qu’à l’habitude. Ce n’est pas de l’ornement !

Mes mains sont liées dans mon dos et une barre rattache mon cou à elles. Je vis chaque minute au compte goutte et n’imagine pas les choses. Je savoure l’instant, guette les indices.

Mon maitre ôte ma jupe, ses yeux dans les miens. Corsaire suit la scène, attentif et admiratif de ce que lui révèle mon Maitre, petit à petit. Il me connait déjà, c’est vrai, mais je le sens comme inspiré. Moi, je ne sais trop comment réagir, le regarder, baisser les yeux. Mais l’atmosphère, bien qu’ailleurs, est détendue.

J’écoute, suis attentive.

 

Ils m’écartent ensuite les jambes et les maintiennent largement ouvertes avec une barre et mes liens. Je suis mouillée au dire de mon Maitre.nbDSC04037

Corsaire peut me prendre en main. Acculée au mur, ses doigts entrent en moi et jouent déjà de mes sens. Mon Maitre observe me tiens et jauge les effets. Sa main maintient ma tête en arrière et mon corps s’immobilise, les reins cambrés. Je subis les gestes de Corsaire et finis par couler de jouissance ! Déjà !

 

« Tu vas être dilatée » m’expliquent mon Maître et Corsaire.

« Tu aimes être dilatée ? »

Des questions, des réponses toujours aussi difficiles à sortir. Peur de décevoir parce que je donnerai un « oui » tout court ou de paraitre ridicule à dire : « oui, monsieur ».  Je ne sens pas vraiment comment me comporter. Je reste dans le simple.

« Oui », dis-je  après une longue hésitation. Ma tête répondait mais pas ma bouche. D’autres questions de préparations suivent.

 

Pas très loquace alors, pour la suite, j’ai droit au bâillon.

Ainsi liée, je suis dans mes désirs. Je découvre l’inconfort d’être ainsi écartelée debout mais aussi de saliver autant.

Leurs doigts jouent de moi à me faire encore couler même dans cette position incommode.

Je ne suis qu’un corps démoniaque qui ne veut pas m’écouter. Je me sens gérer, et j’en provoque mon Maitre mais tout finit par céder. Les yeux de mon Maitre commencent à partir dans l’ombre de son esprit.

 

Ils me basculent ensuite à plat ventre sur le lit. Je suis au bord, les mains attachées en l’air. Ma croupe est à leur merci et mes mouvements sont limités, je le sais.nbDSC04039-copie-1

Que va-t-il advenir ? Jusqu’à quel point, Comment ? Je suis entre le désir et l’appréhension. Je sais qu’ils vont repousser mes limites.

Ils testent mes antres, mes sensations : chatte, clitoris, je suis réceptive.

Mais bien vite, je réalise l’objet de ma dilation : anale.

Corsaire, la main enduite de gel commence à me travailler, lentement, inévitablement. Sa pénétration, sa fouille est poussée, très poussée. Il faut que j’y arrive. Il entre, encore et encore, j’apprécie et subit la douleur d’un passage trop étroit. Je souhaite y parvenir mais une sensation de coupure me saisit. Impossible de l’ignorer. Je contracte pour arrêter et là, c’est pire ! Il continue à vouloir pénétrer, je contracte de trop et la douleur s’amplifie, je me déchire de quelque part. Mon corps n’a d’autre choix que de hurler. Des cris atroces que je ne me suis jamais entendu. Ils n’arrêtent pas. Je souffre outre m esure, je suis ou vais être déchirée s’ils continuent, ca brule. Je me tords, essaie de me sortir de là et sens mon Maitre me maîtriser. Cela ne sera pas possible, j’ai perdu la tolérance, la respiration pour intégrer, je redouble de puissance pour me sortir de là. Vont-ils comprendre ?nbDSC04042

 

Ils arrêtent enfin, je respire. Et je brule. Ma respiration devient si faible de soulagement que je ne la sens plus. Suis en apnée.

Dans ma tête, j’aurais voulu poursuivre mais plus délicatement ou par une astuce (respiration, autre, je ne sais). Mon Maître me rappelle que j’ai un mot de secours. Il veut que je le dise ou pas. Difficile de dire que je veux poursuivre mais pas dans cette souffrance, que je veux qu’ils soient plus doux. Et puis c’est avouer aussi que je ne peux pas … trop de dilemme dans ma tête. Rien ne correspond à ce que je voudrais. Et je réalise aussi que rien ne correspond à ce que mon corps peut endurer (en ce moment précis).

Là, je suis déçue. Déçue de ne pas y arriver. Honteuse d’avoir hurlé. Déçue de décevoir. Finalement, la douleur me fait rebrousser chemin. Dois-je me rendre à l’évidence ? La tête dans le coussin, je reste quelques minutes face à moi, perturbée.

Pourtant je sais que cela aurait pu, j'aime tellement ces sensations anales...

 

Après quelques instants de récupération, je suis levée et mise sur le dos, les mains rattachée en l’air, les jambes écartées, attachées aux extrémités du lit. Peu de mouvements possibles. J’aime cela même si je me juge toujours. J’attends de voir ce que je vais subir. Des mots, sur ma chatte, mon clito. Une allusion à une chose que je pourrais subir : l’aspiration de mon clito par le vide. « Il grandira de quelques centimètres ». J’écoute, me demandant si c’est pour plus tard, maintenant ou une autre fois. Ils ont le don de me perdre mais je reste sereine.

 

« Une autre fois » me dit Corsaire.


Je reste en position. Ma chatte est fouillée et je sens, aux préparatifs, que c’est son tour ! Le mélange de prise en main entre mon antre et mon clito me fait basculer, me mène aux désirs, aux plaisirs. Mon Maitre, ajoute petit à petit des pinces à mes seins. Je vacille entre les deux. J’ai envie qu’il entre. J’ai envie de l’absorber. C’est dur aussi mais par certains attouchements internes, et le rappel de mes seins, je me sens partir et par la même, me décontracte, m’ouvre. Il entre. C’est bon, vraiment, j’oublie les pinces et me laisse aller. Je ne suis plus que feu et plaisir jusqu’à ce que la largeur de la main me rappelle à des douleurs blessantes. Mon Maitre, juste à côté, absorbe mes états, mes gémissements et attise mon souffle à son bon vouloir.

 

Relâchement, mais ce n’est pas fini.nbDSC04047

 

Maître MaX me met un bandeau sur les yeux. Je retombe dans l’attente. Mes oreilles sont attentives à chaque bruit. Les sacs. Mais peu d’indice. Je suis à nouveau stimulée et quelque chose pénètre en moi. Un gode assurément. Puis le silence. Une préparation, c’est étrange. Je n’arrive pas à comprendre et puis mon Maitre me demande si j’ai senti. «oui ». Il me confirme qu’il s’agit d’un gode mais qu’il est particulier. Et là, je comprends qu’il peut être électrique ou vibrant. Corsaire et Maitre MaX me confirment qu’il va me permettre de me muscler, de travailler. Là c’est sur, il est électrique. La tension monte. Ma respiration se prépare à l’acceptation de cette nouvelle sensation ou douleur.

 

Des intensités différentes, montantes, commencent. Je ne sens pas grand-chose. Cela ne touche qu’un endroit de ma chatte, profond. Que vais-découvrir ? Jouant d’intensités, de pauses, ils me font réagir. Mon Maitre est à côté de moi et m’aide à gérer les contractions. C’est saisissant et douloureux mais supportable. Il faut arriver à passer au-delà. Le plus déroutant et de se faire surprendre par ses douleurs et d’entendre que ce n’est que le début et que c’est doux. Je me demande quand même si je vais résister. Alors je respire, intègre, sous le souffle de mon Maitre que je sens. Je me prépare à plus. Il faut que j’arrive à plus. Et puis, pour le moment, je ne sens pas de jouissance ou de plaisir particulier alors il faut que je tienne plus, encore.

 

Certaines électrisations me font crisper, les pinces aux seins, la présence de mon Maître, les mots, tout ce mélange, résonnent, c’est impressionnant. Je ne sais plus trop. Mais je sais que ses bras sont là, autour de moi et m’aident. Je me doute aussi qu’il apprécie mes réactions et en sourit peut-être.


Et puis, je subis « tranquillement ». Mon Maitre se relève. Ils parlent de fixer le gode et de me laisser. Ils cherchent comment. Scotch, lien ? Non, ils vont faire autrement, avec autre chose. J’écoute. J’entends des papiers et puis un spray. J’imagine une huile, un gel particulier pour transmettre le courant. Et puis une pique dans une de mes lèvres. Je vois une pince crocodile pour faire passer le courant. Ca pique particulièrement, il faut que j’intègre cette nouvelle pince pour attendre l’étape suivante (ils l’ont ma l mise mais je tiendrai). Du spray, la deuxième lèvre, idem mais moins douloureux. Comment vont-ils attacher le gode avec cela. Des tas d’images de ma chatte dans cet état me passe par la tête...

 

Et puis, une étincelle : ce sont des aiguilles. Le spray, encore. Une idée me vient : « ils vont me poser des anneaux ». Je suis étrangement calme, mais m’interroge car nous n’avons pas parlé de cet éventualité avec mon Maitre. Cela m’étonnerait qu’il franchisse le pas sans mon accord. Le bâillon m’a été ôté, je peux donc dire quelque chose. J’accepte ce qu’ils me font. J’imagine mon Maitre à mes cotés fixant mes lèvres et attentif à ma réaction. A vrai dire, je sens cela possible sachant qu’il pourra jouer de cela et que ce n’est pas mutilant pour mon corps. J’attends. 

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Maitre MaX m’annonce qu’ils vont me laisser ainsi, seule. Il me remet le bâillon. J’intègre toujours les pulsions électriques, les pinces, le bandeau et me calme, j’obéis sans peine.

 

Ils sortent.

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En leur absence, je fais attention à chacune des parties de mon corps. Je visualise. Et en  alternance,  je sens les douleurs dans mon ventre que j’intègre de mieux en mieux. Je me décontracte, mes jambes s’allongent. Mes épaules se détendent. Je joue de la boule de mon bâillon pour avaler ma salive. J’espère qu’ils n’ont pas mis un téléphone pour filmer et me surveiller. J’attends. Je décide de ne pas faire attention au temps mais de me concentrer sur l’effet éventuel que vont occasionner les stimulations électriques. Des bips annoncent je ne sais quoi et chaque fois me font préparer à toute éventualité de jeux électriques. Rien de particulier ne se passent, sous se tambourinement, toujours au même endroit dans ma chatte. J’avoue rester passive même si je me demande ce que donnerait l’augmentation de l’intensité. Cela serait sûrement insupportable de se voir percuter ainsi sans effet particulier. Le gode bouge et pour éviter qu’il ne sorte, je m’applique à ne pas contracter, à essayer de le remonter…. Je suis vraiment obéissante et docile, même seule ! Quoique toujours un petit peu mutine dans ma tête.


Ils reviennent. Ils ôtent les pincent ou les aiguilles, mon bâillon et le bandeau. Je suis prévenue que c’étaient des prémices de futures séances. J’appréhende quand même ces futures séances. Une question subsiste : aurai-je dû éprouver du plaisir ? M’ont-ils juste laissée ainsi pour éprouver mon mental ? …

 

Pause, ils m’ont ramené de quoi me désaltérer. Le frais me fait du bien.

Et puis, les mots de mon Maître :

« Mets-toi à 4 pattes »

Je sais que mon visage doit traduire mon étonnement à ce que cela se poursuive. Mais j’adore que l’on reprenne mon esprit dans son relâchement.

 

Je m’exécute.

 

Les barres me sont remises aux chevilles et,de mes poignets aux pieds. Les mains jointes, la croupe offerte.nbDSC04054

 

Mon Maitre prend la cravache et commence à me bruler. Des coups secs, cinglants. Je n’ai pas compté et il me fait la remarque. Je poursuis le compte… Le feu, il en joue. Les zones, il les connait. Je suis fièrement dressée mais ses coups me font parfois flancher. Je résiste, j’absorbe, j’intègre. Je compte. Je brûle, je plis. J’enrage mais je tiens. Maitre démoniaque ! Puis les mains, une fessée marquante. Je sens que je brule de partout, que le feu m’envahit mais étrangement, cela me fait parfois me dresser encore plus. Et même s’ils m’obligent à me cambrer ou me redressent, je me sens fière. Chacun leur tour, ils jouent de mes sensations, de mes forces et de mes faiblesses… Je jubile parfois, suis emportée. Je me sens tantôt à leur merci, tantôt si enragée et forte. Je me sens chienne en cage. Prête à bondir !


Le feu ne cesse pas. Corsaire jauge mon plaisir, ma résistance. Mon Maitre plonge dans mes ténèbres, apprécie ma profondeur noire et je sens parfaitement que nous sommes l’un dans l’autre, l’un avec l’autre, dans cette autre dimension que nous adorons. Que ce lien est bon. Je m’abandonne. Et viens à apprécier le feu, à être tout autre, à n’être que ce feu. Le plaisir est là.

 

La cravache, les coups de fouet sur mes seins, sur mon ventre sur ma chatte me saisissent à tour de rôle. J’aime et grimace aussi. Le fouet sur mes seins est particulièrement saisissant (manque d’habitude). Je me sens possédée dans tous les sens du terme. Me maintiens encore. Corsaire s’immisce alors dans ma chatte, me parle, m’excite par ces mots :

 

« belle salope »…

 

Je suis surement plus provocante, plus féline, plus démoniaque. Je joue aussi. Ses mots, ses regards, son attente provocante. Je jouis du feu qui s’abat par la main de mon Maitre et je ne souhaite qu’une chose, ne pas cacher mon plaisir à Corsaire. Je suis bien et emportée. Soudain, ses doigts sont sur mon point faible, dans mon antre, et le feu de ma croupe envahissant mon corps, je sais que je suis au bord de l’explosion. Je brule tellement intérieurement que ce feu se transforme en multiplicateur de plaisir, à moins que cela soit moi qui l’intègre en plaisir. J’explose et me liquéfie de l’intérieur. Les brulures ne sont plus que jets de fluide. Je me libère et inonde les draps. J’en suis impressionnée…


Reprise en main au dessus de cette flaque...  Je flanche de plus en plus sous les brulures devenues trop vives. Je peine et je le sens. Ma respiration m’aide mais j’ai du mal à reprendre mon souffle. Mon Maitre me pousse.

Le calme. Le feu se retranche ou s’évapore ? Mon Maitre a cessé. Je dois me remettre à 4 pattes sous ses ordres. Soit.

A nouveau prête. Ce n’est pas de l’inconscience, c’est juste que la douleur s’atténuant, je ne souhaite que retrouver le plaisir d’être transcendée pas son feu.

Les fessées poussées m’ont envahit comme une chaleur excitante.

J’avoue que le plaisir a été loin. nbDSC04055

 

 

 

 

 

 

 


Corsaire a un cadeau pour moi. En l’occurrence pour que je puisse m’entrainer et satisfaire mon Maître. Je pense à un plug particulier. Je suis toujours à quatre pattes et ne me suis pas retournée pour voir.  Je sens alors une forme contre mon anus. C’est moi qui dois venir m’empaler. C’est rassurant mais cela ne fait pas passer mon appréhension de toucher la coupure de tout à l’heure. J’essaie, me lance. Le gel aide à l’entrée de l’objet mais je sens bien que je suis contractée et plus sure de moi du tout. Mon Maitre est là, me rattrape, me maintient encore un peu. Et je m’empale. Les mouvements lancinant me décontractent ; Un peu douloureux, un mauvais passage mais je finis par l’absorber avec plaisir. Là, les mouvements me stimulent. Prête à l’orgasme, prête à jouir. J’en veux encore. Mais soudain, la brulure de cette coupure. Je résiste mais n’en peux plus. Je l’expulse.


Ma chatte est alors prise à parti. La main de corsaire reprend son chemin. Je m’ouvre petit à petit. Je le veux en moi, cette fois. Excitation et plaisir, je me sens plus à même et il finit par entrer. Le bonheur de le sentir ainsi. Mon Maitre, là, devant moi, absorbe encore et toujours la folie qui me prend et tout mon plaisir. Nos yeux sont profondément ancrés l’un dans l’autre. Plongés dans notre échange, dans nos émotions, dans nos sensations, dans cette dimension, nos Démons s’appellent, s’interpellent. Jouisseurs, nous sommes. Jouisseurs l’un de l’autre, l’un pour l’autre. Ces moments là, je les adore.

 

Détachée et relevée, le moment est venu de remercier Corsaire de tout le plaisir et l’apprentissage qu’il m’a offert. Maitre MaX me demande de m’agenouiller. Son invité accepte ma bouche avec plaisir. Je m’applique, reconnaissante, comme j’aime à le faire.

Puis il souhaite prendre mon cul, l’objet de son éducation du jour. Je lui offre à quatre pattes sur le lit, tête sur mes mains, largement offerte. Je bouge juste pour son plaisir. Je m’applique à le remercier et conçois de n’agir que pour son plaisir.

Il jouit et je suis fière.

 

Etonnante expérience, vraiment. Voici quelques révélations de fin d’étape.

Mon jouet est un rondin de bois lisse et vernis. Enorme. Je n’ai plus qu’à m’entrainer.

Sur ma chatte, je n’ai pas d’anneaux mais j’ai bien eu des aiguilles et je saigne encore un peu. Cela ne fait pas mal, mais l’idée que cela puisse être aux tétons (comme cela a été évoqué) me perturbe : trop délicat et si en plus je perds en sensibilité ?

Ce que je découvre aussi, c’est que les aiguilles ne traversaient pas seulement mes lèvres mais étaient plantées dans le gode pour le maintenir. Heureusement que je ne l’ai pas expulsé ! Car, même si Corsaire m’affirme que les lèvres sont résistantes, je frissonne d’une déchirure.

Je sais que je peux endurer, transcender la douleur en plaisir mais je sais aussi que toutes anomalies touchant à me blesser me rend craintive.

Mais malgré tout, j’aime à entrer ainsi dans mes fantasmes, dans ma pénombre.

J’aime à sentir et partager avec mon Maitre. Un partage sans nom, si ce n’est que la dimension de notre lien.

Inexprimable ce lien, ce bien être qui nous envahit quand on n’est plus qu’un….

 

Par Chienne Saly
Mercredi 7 décembre 3 07 /12 /Déc 00:18

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255764 108077655953495 100002537825937 71982 8094086 n Oui, une étape...Je l'ai classé comme une étape.

Le temps a joué contre nous et, par facilité peut-être, nous l'avons subi (du moins moi)

jusqu'à douter aussi.

Pourtant tout au fond de nous, le Lien ! Ce lien qui ne nous fait rien lâcher, nous fait respecter l'autre et dire que, malgré tout, nous sommes liés. Une force étrange et indéniable.

Indestructible, ce Lien nous guide vers la raison et surtout la communion. Nous n'agirons jamais seul, nous ne choisirons jamais seul... Ensemble, encore et toujours.

 

Un besoin de se voir, de savoir... Un moment nous le permet et nous plongeons, rappelés l'un à l'autre inéluctablement.

 

Il arrive.

Là, dès son entrée, mon Démon, mon Maître, face à moi !

Des palpitations, mon démon répond au sien.

Etreinte intense, 

Baisers passionnés,

Une prise en main forte ...


Mise à nue : je baisse mon pantalon, mon string, sous ses ordres

Il me sonde... Déjà mouillée !

Mes mains se réchauffent sous son pull, j'aime à sentir sa peau...

J'ôte totalement mon pantalon à sa demande et il m'enlève le pull et le soutien-gorge d'un geste. Je m'abandonne à ses souhaits, ses désirs. Envie de sentir son envie, sa fougue et sa noirceur.

Nue devant lui.

Il peut jouer et je le désire... Tout revient, remonte en moi.

Sa main se saisit de mes cheveux, me contraint et j'adore... Son autre main me sonde, me fesse et je boue encore plus. J'ai mal à la nuque mais le subir me transporte...


Attitudes démoniaques... oui !

Il impose et dès qu'il lâche, dès que je peux, je le provoque, me frotte, souris et joue.

 

J'use, il abuse !


Il me met à genoux et là, ma nuque se détend, mais je suis à ma place, à ses pieds. Une bouffée d'air pur.

A hauteur de sa queue, que j'ai provoquée, à sa merci, je ressens un subtil mélange : Attente, soumise, offerte à lui, mais aussi chienne pouvant agir, posséder. Puis-je ou pas ? Je la sens. La vois. L'aurai-je ?

Il veut me posséder et entre ses doigts en moi. Il joue de mouvements. Je résiste comme je peux face à cette chose que j'ai du mal à cerner, à maîtriser. Une respiration pour résister encore et ce simple relachement est fatal, le point clé me fait couler à flot ! le sol est trempé. Un mélange de plaisir et de rage, à vivre cela. Mais j'avoue que j'aime à partir ainsi.

 

Mon Maitre se dévêt à son tour, nous pouvons nous apprécier, nous sentir, nous ressentir;

Les images défilent et pas seulement dans nos têtes.

Il me fait prendre des postures, des positions démoniaques : joueuse debout, provocante cambrée dos à lui, contrainte à genoux, possédée couchée les jambes relevées derrière la tête. Ses doigts à nouveau en moi sur cette dernière position, j'ai l'impression que je vais épendre mon jus sur mon visage. Je vois ! de près ! j'apprécie. J'entends ses mots qui insistent sur la vision que j'ai.  Il me connait. Il sait que j'aime ces visions et me le dit.

Il peut me manipuler ainsi et j'imagine déjà tout ce qui lui passe par la tête... Moi, je me vois et vois tant aussi... Il joue de ses doigts mais je ne viendrai pas dans cette position.

 

La suite de cette rencontre : LE FEU !

Nos démons sont là, jouissifs et heureux de se retrouver !

J'accepte son feu comme un don, un plaisir à être saisie et transie de ses gestes, de son esprit !

Les fessées qui s'abattent sont fortes et cinglantes. Très rapprochées dans leurs impacts, elles me brulent ! 

Les pincées de mes seins sont aussi éprouvantes ! Respirer et plonger dans ces yeux me font défier la douleur. Retrouver mes capacités.

Je l'intègre, elle m'envahit, m'excite et me rend provocante, furieuse, démoniaque !

Un partage de toutes ces saveurs...

 

Allez plus loin : la cravache ! Percutante et cinglante. Insaisissable feu qui pénètre les chairs ! Je retrouve ce feu si puissant et merveilleux qui m'allie à Lui, qui me pousse et me rappelle, m'envahit et m'abandonne (dans tous les sens du terme).

Ce feu qui me fait bouger comme bon lui semble.

Ce feu qui m'abaisse et pourtant me réveille et m'élève.

 

Jeu d'esprit et de corps, nous ne sommes plus que plaisirs

Plaisir de douceur,

Plaisir de douleur,

Plaisir de don

 

Je subis, je suis contrainte et j'aime ça. Je ne dirige plus, je ne suis plus qu'à Lui.

Il me possède et peut-être que je l'ensorcèle...

A ses pieds,

je peux les lui lécher et m'en délecter comme une offrande, un privilège.

Sa queue dans la gorge,

je peux cesser de respirer aussi longtemps qu'il le souhaite.

Le nez pincé par ces doigts m'ont interdit de gérer à ce moment là. Je suis partie en fermant les yeux, sentant chaque centimètre de sa queue tout le long de ma trachée. Calme, je vivais ! Mon corps seul a réagi par des spasmes. Mon Maitre m'a encore maintenu. Allez un peu plus loin. Encore... et il m'a offert de respirer.

 

Sublimes moments démoniaques où les détails n'ont que peu d'importance à part dans ma tête. Les images m'envahissent encore et je les savoure sans modération.

Tant d'échange, de visions, de Sensations, de jouissances, d'orgasmes.

Sentir à nouveau et savoir que le chemin est toujours aussi lumineux, quel bonheur.

Démon, Maitre, je Vous adore...

Mes capacités à ce jour sont votres....

 

Merci aussi de m'avoir permis d'agir, de savoir et de ressentir votre côté, ce que lire dans les yeux ou les attitudes permet d'offrir... Toucher du doigt ces petits bouts de fantasmes, d'imagination, d'ouvre des portes qui me paraissent encore si lointaines et innaccéssibles. Mais je sens, je sais.

..

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Par Chienne Saly
Samedi 26 novembre 6 26 /11 /Nov 14:29

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378107 157192827712161 100002643339059 250969 1347695292 n Maitre,
Je suis comme sur la photo,
à 4 pattes, à vos pieds, attendant vos mots
les fesses nues,

le cuir de la cravache les frolant de temps en temps
la fraicheur révèle l'humidité de mon entre jambe
le soufle lent, je respire votre silence
les yeux, au sol, ne voient que l'ombre de votre Etre
le silence, l'attente
resterons nous seul ?
veillez vous au temps ?
attendez-vous quelque chose ?
que je flanche ?
les genoux endolories, je ne bougerais pas à en rester paralysée
je ne sens plus
je respire juste
je maitrise mon corps pour que mon esprit vous suive
et j'abandonne ce corps pour m'élever à vous
j'y suis
je suis à Vous

 

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Par Chienne Saly
Vendredi 11 novembre 5 11 /11 /Nov 23:00

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Un album créé avec les images marquantes qui illustrent mon état d'esprit.

 

Beaucoup de pensées où je me vois à genoux, soumise, prise en main, offerte....

 

Torturée sur des points sensibles comme mes seins...

 

Fouettée, cravachée....UN DESIR DE FEU !!

 

Beaucoup de visions de plaisir anal. Envie de retrouver des sensations et de les amplifier.

 

Et puis des images de punitions, de soumission

 

CRIER, oui Maitre, pour vous, parce que nous serons NOUS, parce que vous serez VOUS !

 

 

Images-de-mon-esprit--octobre-11- Images-de-mon-esprit--octobre-11-

Par Chienne Saly
Dimanche 23 octobre 7 23 /10 /Oct 21:31

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Je vais être évaluée par quelqu’un ou quelques uns…Maître MaX me l'annonce, juste quelques jours pour y réfléchir. Je sais que je devrais me présenter, oralement et physiquement, que je devrais subir un examen.

 

Ce matin là, Maitre MaX vient me chercher. Il m’avertit par sms, je suis encore au lit. Cela me ravit et me panique aussi car je sais qu’il me reste quelques « points à régler »… Il va, pour la première fois, assister à ma préparation. Une part de révélation de moi-même. Longtemps je l’ai imaginé et je me doutais que cela arriverais tôt ou tard.

Une douche d’apprêtement, la porte est entre-ouverte, lui laissant le choix de voir ou pas. Beaucoup de pensées, de retour sur des choses que j’ai pu imaginer (par mes lectures). Je sais qu’il ne peut pas tout voir. Mais j’ai l’appréhension, la sensation alors je fais attention à mes gestes. C’est déjà une part d’intimité que je lui révèle en m’habillant, me maquillant devant lui… Un pas vers un de ces désirs de Maitre dont il m’a parlé. Je partage alors avec lui le choix de mes vêtements et il les valide : bas, jupe, gilet noir féminin… Mon M sur la chatte, tracé par mes soins sous son regard.

Mon pardessus, les chaussures à talons et nous partons…

 

Direction l’appartement de Monsieur P.

Je sais que je vais devoir parler, répondre à des questions sur moi-même, sur ma condition, mes capacités et cela me rend fébrile. J’ai mal au ventre. Mon point faible : parler, m’exprimer. Et même s’il n’y a pas que cela car je vais vivre des moments attendus, je suis angoissée… Qu’attend cet homme ? Il ne pourra que juger, comparer puisqu’il a l’habitude de faire cela. D’un autre coté, j’aime à me confronter aussi pour avancer. Alors je suis partagée : bien et mal à l’aise, j’attends de voir, de vivre pour être dans l’un ou l’autre des états. Mon Maitre m’a donné confiance et je ne doute pas.

Je sais aussi que je devrais avoir une attitude de soumise : les yeux baissés, en retrait et devant dire « Monsieur ». Le sentiment de ces devoirs est étrange, pas naturel pour moi, mais l’envie de donner satisfaction à mon Maitre est grande, tout comme le fait de me sentir obligée de dire par dominance et non pas par ma soumission.


A notre arrivée, je suis perturbée et ne sais pas trop comment me comporter : dès la présentation ou dans l’appartement, plonger ou ressentir ma condition ? Mon Maitre me guide et cela me rassure.

Arrivée dans l’appartement, je suis présentée par mon Maitre et placée au centre de la pièce. Mon pardessus ôté, Maitre MaX vient placer mon collier. Ses yeux réveillent le Nous. Là, oui, je sais qui je suis et me sens bien. Le regard de mon Maitre est attentif et il me parait déjà fier.

« Mets-toi à genoux ! » me dit-il.

Monsieur P tourne autour de moi, m’observe et commence à poser ses questions.

Mon prénom, mon âge… J’ai été placée en pleine lumière au milieu du salon. L’ambiance ne me transporte pas. Je suis dans le devoir d’être soumise aux yeux de cet homme et je ne le ressens pas encore comme tel. Mon Maitre, observateur, me reprend pour dire « Monsieur». Je sens le sérieux et attends la montée en pression. Les questions me déroutent un peu. Mes réponses sont courtes. Pas habile à l’oral surtout pour parler de moi mais il ne m’est pas demandé de développer alors je me contente de réponses simples mais qui en disent beaucoup à mon sens.

 

« Est-ce que Maitre MaX est, ou a été, mon seul maitre ?», la question me surprend …c’est tellement évident qu’il ne peut être que l’unique mais j’imagine que d’autres femmes peuvent être soumises par nature, par envies, par jeu. Moi, c’est juste parce que c’est Lui.

 Après d’autres questions viennent  et me font sourire quelques peu dans cette atmosphère sérieuse et curieuse.

 

Je suis relevée. Mes bras sont attachés derrière le dos. Là, les sensations montent. Mon excitation aussi surement. Ca y est, ce que j’attends et imagine peut arriver !

Je subis les palpations de Monsieur P., rien ne me gène. Les seins, les fesses, les hanches. Mon Maitre regarde toujours, attentif à mes expressions, je croise parfois son regard, le sens. Je n’ose pas l’affronter car toujours pas dans l’intensité du moment, je souris encore à l’image de me faire tripoter ainsi, même si je sais que cet homme est en train de me juger. Je sais aussi qu’il peut apprécier mes courbes et le laisse faire, voir si elles lui plaisent.

Mon gilet est déboutonné, ma jupe relevée, jambes écartées, ré-écartées, je suis toujours inspectée, et de près !

Habillée, je sais que je peux être plaisante, attirante mais bien vite détachée, il me demande de me déshabiller devant eux. Je le fais en étant dans une sorte d’assurance, en tout cas d’écoute et d’obéissance naturelle fasse à mon Maitre.

 

L’examen se poursuit…de près, c’est le moins que l’on puisse dire : Monsieur P se place accroupie face à ma chatte ou me fait pencher en avant. Il examine les moindres recoins et m’expose ses commentaires. Plaisants, pour la plupart. En tout cas, pas étonnée ou surprise, je connais mon corps. Mentalement, je subis, toujours dans l’exécution, pas vraiment dans la sensation. J’attends aussi les remarques car je sais que ce n’est pas net ! Elles viendront !

La notification de la marque que je porte me ravive. Oui, je Lui appartiens !

 

Je dois maintenant prendre des poses face à eux. J’aime la provoc d’ouvrir mes fesses, ma chatte à cet homme et encore plus montrer à mon Maitre que  je peux le faire sans pudeur.

« Ressens-tu une gène ? ». Mon Maitre vient de se placer face à moi. Observateur. « Oui », là,  je la ressens.

« Par rapport à moi ? » me demande Monsieur P

« Non ».

Je sais que c’est juste d’être nue, en pleine lumière, face à mon Maitre. Comme à chaque fois qu’il s’assoie ainsi pour me regarder. Ce n’est pas étrange comme semble le dire Monsieur P, c’est simplement le fait que je suis consciente des défauts de mon corps et que là, mon Maitre ne peut que les remarquer. J’éprouve une certaine déception à ne pouvoir lui offrir un beau corps. Je lui dois d’être bien et ce n’est pas le cas.

« Tu veux que l’on te bande les yeux ou que ton Maitre sorte ? ». Quelle question ! bien sur que non ! Mon seul défi est de rester face à lui, de reconnaitre et de voir que mon Maitre a une  plus belle vision de mon corps, de mon être que moi-même. Qu’il est mon miroir positif qui fait que je m’accepte de mieux en mieux.

 

Monsieur P me demande alors de prendre les poses, d’écarter mes lèvres un pied sur une chaise, sous ses yeux et aux yeux de mon Maitre. Je coule. Il me sonde et part noter. Je reste face à Maitre MaX ainsi, impudique, un rictus de provocation, de plaisir à lui offrir cette position. Un échange dans nos regards. Sa satisfaction. Je mouille de cette « provocation » la mienne, la leur… et je joue des filets de mouille entre mes doigts. Mutine.

 

Ensuite, Monsieur P me demande de me mettre à 4 pattes. La tête entre les jambes de mon maitre, je sens ses caresses sur ma nuque. Je me sens docile et reconnaissante, comme une chienne, bien, naturellement. A ma place. D’ailleurs, je ne sais pas trop ce qui se passe derrière. J’adore la sensation de sa main sur ma nuque ou sur ma tête.

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« Avec quelles parties de ton corps, peux-tu donner du plaisir à un homme ? » pas de répits, l’examen se poursuit.

Je réponds en toute conscience de mes capacités : la bouche, la chatte, le cul, les mains.

« Et ? » me demande-t-il.

« Les seins peut-être » dis-je doucement. Un ton doux, bas, sincère qui ne m’a pas quitté depuis le début et surtout qui ne s’est pas renforcé ou affirmé.

« Nous allons voir cela ! »

Monsieur P se déshabille et s’assied face à moi, me présente sa queue.

(Moi aussi, je me permets de juger, mais dans ma tête ! Belle morphologie, oui mais j’ai le sentiment que je ne serais qu’un objet, que je ne pourrai recevoir en « profondeur »).

Je m’applique à le sucer, sans les mains, puis avec. Joue comme j’aime à le faire. Je peux lui donner du plaisir, je le sais.

La chatte maintenant : il s’allonge au sol et je dois lui mettre un préservatif et m’empaler. Je reste à genoux devant le banc, je n’ai pas envie de paraitre maladroite, cela fait tellement longtemps que je n’en ai pas mis un…je repense aux multiples fois où j’ai voulu demandé à mon maitre ces gestes…tant pis pour moi, là, j’ai vraiment honte ! J’ose dire que je ne sais pas plutôt que d’essayer. De toute façon, je n’ai pas le choix. Monsieur P, prend les choses en main et je n’ai plus qu’à m’empaler sur lui. Cet homme a toutefois l'art de comprendre et de mettre à l'aise.

J’aime ça, prendre sa queue dans ma chatte. La honte a du mal à se dissiper. Je suis face à cet homme qu’il faut que je découvre, que je teste pour trouver comment lui donner du plaisir. Je réalise aussi que je suis mouillée, trop, et que sa queue ne touchera pas mes profondeurs. Je cherche à le sentir mais rien à faire. Je ne peux pas non plus m’appuyer sur lui car il n’est pas du même « gabarit » que mon Maitre. Un peu désemparée, je poursuis mais sans résultat.

Il me demande alors de m’allonger et me prend, de face. C’est difficile pour moi de le regarder, d’être en face de lui et de ne pas ressentir. Ma chatte est trop peu sensible.  Puis il me place sur le coté et me prend le cul. Là, par contre, l’impact est savoureux. J’éprouve du plaisir et accompagne ses mouvements. C’est plus fort que moi, je cherche à amplifier mon plaisir, à profiter un peu. J’ai cherché la main ou le pied de mon maitre à quelques reprises comme pour retrouver notre bulle et partir avec lui. Mon esprit n’a pas réussi à s’évader de cette enveloppe en partie objet.

 

Puis,  je suis évaluée sur mes capacités à la contrainte : fellation, gorge profonde, fist de la chatte et anal.

J’apprécie, là, que les positions de contrainte me soient données, imposées. Je les sens, les vit. Je vibre et attends chaque étape. Mon Maitre n’est pas loin, apprécie ou aide au positionnement, plonge dans mes yeux, les cherche parfois. Il m’analyse et je sais qu’il réalise que là, je suis bien, je suis dans notre univers.

Une fellation en gorge profonde m’est imposée et où, malgré tout, je joue de ma langue. Je suis très vite rappelé à l’ordre pour rester passive. Je m’exécute. Les images du net tournent dans ma tête. Mon Maitre aura l’image de ma docilité en cadeaux. J’aime cela.

Mise en scène, je suis sollicitée à me mettre  tête à l’envers sur le canapé. La contrainte est plus difficile et étouffante. Mon Maitre qui me maintient, donne à cette position, une situation qui rejoint mes fantasmes.

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Maintenant, à quatre pattes en appuie sur le canapé, les jambes écartées, j’entends les gants, prémices du fist. Je m’offre, reste sans bouger. Les doigts s’immiscent en moi. Mon Maitre à mes cotés me regarde toujours, puis  passe derrière moi. Je ne sais si je pourrais absorber la main de Monsieur P. Je me concentre, me détends. Quelques points sont douloureux, par manque de gel, mais je sens que petit à petit il entre profondément en moi. Pas envie de l’interrompre au risque qu’il croit que j’ai du mal à être dilatée. Il joue de mouvements et, à l’intérieur, stimule mes parties sensibles. Va-t-il me faire partir ? Je l’attends tout en ayant conscience qu’il ne juge que ma dilatation. Mais sait-on jamais, en sentant mon désir, peut-être sera-t-il tenté de me faire jouir. Il teste. Je commence à me laisser aller, bientôt…et il arrête. Dans ma tête, un cri sourd : « nonnnn »

Passage à l’anus. Ce sera plus difficile, je le sais car je ne suis plus « sure » de moi. Il pénètre petit à petit chaque doigt, j’ai envie et oscille entre me laisser aller et me retenir. Je crains d’être mal jugée. Il stoppe, pour moi, en plein milieu de la pénétration. Pourquoi ?....j’appréciais.

 

Debout, il m’est annoncé que je vais être jugée sur mes capacités à résister à la douleur. Utile pour les punitions que mon Maitre m’infligera si je ne suis pas ses ordres ou ses désirs.

J’ai la sensation de me sentir revivre  à cette annonce. Je suis prête. Les mains derrière la tête, mon Maitre devant moi, je suis bien, j’attends le challenge, les sensations, le feu. Monsieur P me demande de fermer les yeux. Je sens alors les pinces sur mes tétons. Une douleur que j’apprécie dans son intégration. Des jeux, des titillements. C’est vrai, un téton toujours aussi sensible mais dont j’arrive à gérer la sensation.nbIMG 3558

Pince aux lèvres, étirée, écartée, les chaines coincées dans mes bas. Je jubile, je suis excitée par la situation, par l’image que je peux donner. Les mots d’admiration que j’entends me confortent. Monsieur P joue de moi et j’apprécie fortement. Mon Maitre assiste de près, il est avec moi et ressent mon plaisir à subir cela.

Après ces instants de test, je suis soumise à la fessée, penchée sur le canapé. Mon Maitre me rappelle que j’ai oublié de compter. Dois-je ?  Le martinet suit, une sensation agréable de feu. Puis un feu plus saisissant, une baguette. Je compte dans ma tête chaque coup au cas où l’on me demande des comptes. Je prends sur les fesses, puis debout, sur les seins, la chatte, le ventre. Les seins qui subissent rarement ce feu y sont sensibles. La douleur est tout à fait supportable. Mon attitude est de rester fière sous les coups, de les intégrer sans broncher. Bien sur, mes dents se serrent parfois un peu selon les impacts mais la gestion n’est pas difficile. J’ose imaginer la fierté de mon Maitre, parce que là, c’est Nous !

Les marques rouges sur mes seins me plaisent et mon Maitre admire.

 

Après ces évaluations, Monsieur P m’accorde de pouvoir jouir. Debout face à lui, il me place un vibro sur la chatte mais l’excitation des dernières phases est telle que l’orgasme arrive de suite, je me sors pour ne pas partir ainsi. Debout, j’ai très peu d’appuie et pour profiter, Monsieur P me propose de m’allonger.

Là, j’offre ma chatte, aux vibrations et à leurs regards. J’ai envie de jouir pour mon Maitre et pour cet homme, lui montrer l’état dans lequel me met la jouissance. L’orgasme vient enfin, me contractant et me faisant aussi tortiller pour sortir des vibrations qui amènent ensuite au supplice. Mais là, mon maitre me prend les bras, me bloque et monsieur P ne lâche pas, poursuit, je jouis encore et encore au supplice. Je vacille entre chatouille insoutenable et jouissance. Ils ne cèdent pas. Eprouvante épreuve ! Heureusement, ils stoppent. Mais j’ai adoré cette phase de contrainte. Je souffle enfin.

 

....................

Une étape d'évaluation bien particulière où jamais vraiment dedans et juste à l’orée des sensations espérées. Perturbante par le jugement que j’ai subit de plein fouet, sans détour… Consciente que ce qui a été dit est juste, que le travail que j’ai encore à accomplir est là, et que c’est le début de notre chemin vers nos désirs plus profonds.

Maitre, je ferais tout et je serais à votre écoute pour corriger ces défauts.

Ainsi, je pourrais encore plus vous combler.

 

Par Chienne Saly
Jeudi 20 octobre 4 20 /10 /Oct 22:30

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tumblr ligyncpFM01qf73oio1 500Un chemin qui nous guide, s’enfonçant dans les profondeurs de ces bois.

Nous marchons à la recherche d’un lieu, des baisers, des pas, des échanges...

Mon esprit en éveil, je ne sais ce que nous allons vivre

Et là, quelques mots : « laisse-moi te déshabiller »

 

Face à lui,

Tombe le haut

Tombe la jupe

Habile

Je suis nue

 

Nous reprenons le chemin

Il me guide par la main, nue

Je marche à ses cotés

Pas de sensations de froid, de vent, juste bien de marcher ainsi

Un bien être, oui, simplement

Pas un bien être physique mais mental…

L’idée de mes défauts me traverse l’esprit mais s’évapore bien vite. Je ne ressens que la beauté et la fierté.

Sublime sensation que de marcher ainsi au côté de son Maitre !

Le collier et la laisse auraient souligné le tableau mais dans nos têtes, le lien était réel.

Même pas la crainte d’être surprise, c’est difficilement explicable.

Rassurée, protégée, naturellement.

Et dire, qu’une demi heure avant je cherchais encore comment m’habiller pour mettre mes atouts en valeur et cacher le reste. L’esprit est le seul être qui vous habille.

 

Et puis, un plaid étendu.

« Allonge-toi, que je te recouvre »

M’offrir à ses désirs,

Sentir

Faire sentir

Ressentir

L’échange qui s’en suivit fut un mélange de fluides et de plaisirs…

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Par Chienne Saly
Mercredi 28 septembre 3 28 /09 /Sep 23:37

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Une demande, comme un jeu

Une vision, pas encore programmée

 

Un sms, je descends au sous sol

Le moteur tourne, j'entends tes talons claquer sur le revetement

Ils résonnent dans cet endroit vide,

Beaucoup de voitures, mais ne le présumons vide

Tu t'approches, heureuse de me retrouver

Mais à mon regard, tu sens une boule monter

Se former dans ton bas ventre

Je ne descends pas t'acceuillir, te dis juste deux mots

Tu me fais répéter, tu crois ne pas avoir bien entendu

"Déshabille-toi"

 

Pas d'hésitation, pas de doute,

Pas envie de susciter de la déception, meme si pas à l'aise

Tu cherches dans mon regard l'approbation, meme si tu sais qu'elle n'arrivera qu'une fois nue

Les vetements tombent, tu me les tends

Tu me rejoins, je t'accueille

Fier, fière

 

(Moment flou, je ne visualise pas encore

A mes cotés nue avec le pardessus

Ou dans le coffre allongée)

 

La suite te parlera tout autant...

 

Par Maître MaX
Mercredi 28 septembre 3 28 /09 /Sep 15:00

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Une robe noire, moulante et fluide. Pratique aussi pour n’être qu’à Lui, au gré de ses désirs.

Les murs taggués de ce lieu nous aspire, l’inspire… Je me sens aussi transportée. Les envies, les désirs sont là, mais que va-t-il décider ? Il m'a demandé d'amener mon sac noir, il a aussi le sien !

Maitre MaX choisit une pièce de ces ruines. Nous nous rapprochons.

 

Son souffle dans le cou, je m’appuie sur le parpaing de la fenêtre. Je vibre déjà, j’attends… Il me respire. Ses mains passent tout le long de mes courbes, relève ma robe et plongent délicatement entre mes jambes. Constat : je mouille déjà.

Comment en serait-il autrement vu le désir qui m’anime?

 

Il monte mes mains une à une sur l’encadrement de la fenêtre. Mon corps délié est à sa merci… A moins qu’il ne soit lié, par l’imaginaire de la posture.

Palpée ainsi, je respire ses gestes.

Toujours les fesses à l’air, les jambes écartées. Pas assez à son gout, il les pousse de son pied.

Je sens sa prise en main et j’aime ça.

 

De baisers en fessée, mes sens s’échauffent. Mes yeux se ferment et je me laisse porter dans le feu du plaisir.

Ravissement à sentir nos souffles désireux et démoniaques. Lui dominant, envoutant. Moi, soumise, envoutante.

 

 

Mes mains ne sont pas disponibles et je frotte mes fesses pour sentir son pantalon. Trempe, j’ose l’emprise, me rapproche de lui, le provoque. Non, il n’en sera pas ainsi ! Je me retrouve plaquée, face au mur, pressée par ses mains !nbDSC03980

Encore fessée pour calmer quelques peu mes ardeurs à moins que cela soit pour chauffer mes antres. Je savoure, suis de plus en plus excitée. Derrière moi, il me cambre, m’écarte les jambes, me penche et descend savourer mon cul. Je sens sa langue entrer, j’apprécie et éprouve du plaisir plus qu’à l’accoutumé.  

Ses doigts s’immiscent alors en moi, se baladent et finissent par se positionner dans ma chatte. Les mouvements qu’il fait me surprennent et ne tardent pas à m’attirer dans le plaisir. Au final, une jouissance incontrôlable ! Forte, profonde, venant de je ne sais où… Heureuse qu’il me prenne cela et du don que je lui fais mais intriguée par le fait même d’avoir coulée à flot comme cela. 

 

Incontrôlable, je le sais, l’ai senti.

Il me demande pourtant d’apprendre à le contrôler.

J’essaierai, Maitre.

« Merci » lui dis-je.

 

J’oublie « Maitre ». A sa façon de tendre l’oreille et de dire "qui?", je sais qu’il faut que je l’ajoute. Je me répète alors sans faute. Je le sens au fond de moi, mais cela a du mal à sortir.DSC03984.JPG

Quelques coups de cravaches impriment, dans mes chairs, mon engagement précédent au contrôle de ma jouissance. Je compte. J'intègre un à un, chaque frappe. La chaleur est intense, les coups incisifs. Il y avait longtemps que je n’avais pris ce feu et en savoure l’intensité, parfois à me tortiller, parfois à résister, à supporter sans bouger.

 

Douceur de ces mains caressantes sur mes fesses, comme pour reprendre son feu, il sent les boursouflures de ses coups.

 

Un craquement ! Quelqu’un est peut-être là ? Oui, il y a quelqu’un. Maitre Max jette un œil et revient. Pas le temps d’abaisser ma robe, l’inconnu est face à moi, dans le couloir, et s’en va.

Vus.

Plus de bruit.

 

Quelques instants passent, nos regards savent que nous pouvons poursuivre, que nous sommes en phase et pas du tout perturbés. La personne s’est éloignée. Sur, qu’il aurait du mal à comprendre... Et s’il avait l’idée de regarder, il se trouverait face à notre univers… Je sais que je serai fière de montrer notre passion, ma soumission et par la même l’emprise de mon Maitre. C’est dans cet état d’esprit que je continue.

Maitre MaX aussi, surement.


Il décide alors de me faire porter mon collier et me le met lui-même. Que j'aime cette sensation d'appartenance, cette opportunité d'être sienne, de lui en donner l'image. Il reprend la cravache en main. Le désir est plus intense, empreint de nos conditions (Maitre/Soumise) face au monde qui nous entoure.

Au milieu de la pièce, nos « jeux » reprennent : des regards provocants à mon Maitre qui se confrontent à mes désirs d’obéissance et de soumise… (en écrivant aujourd’hui, je sais très bien que j’ai déjà oublié l’inconnu et qu'à ce moment, je plonge à nouveau dans notre dimension).


« Mets-toi à genoux »nbDSC03992nb

Les palpitations me prennent. Je m’abaisse, je concrétise ma soumission, ma condition. Je sais aussi qu’ainsi, je suis à sa merci, à ses pieds et qu’éventuellement je vais avoir à le satisfaire. Mais il a toujours son pantalon...

Il me caresse la tête, le cou, prend mes cheveux, je savoure. Il m’admire, me dit que je suis belle. Je me sens bien, en frémis et n’ai aucun doute. Je reste à l’écoute, prête. Je sais qu’il se nourrit de cette image et se laisse envahir par ses désirs, son autre. J’aime à le transporter ainsi comme il sait me transporter.


Il me demande si je sens sa queue. J’acquiesce, tout en osant lui dire, « oui, à travers le jean ». Il sourit et là, je sais qu’il y a deux possibilités : Ou il me fait languir et ne me l’offre pas, me punit, ou il me laisse la prendre en bouche.   

J’ai enfin l’honneur de la savourer. Mal à l’aise, à même le sol, peu m'importe, les jambes aussi écartées qu’il le désire, je m’applique, j’apprécie, me délecte… Sans le s mains, qui restent sur mes jambes, selon ses ordres, mes lèvres jouent de pression et d’aspiration pour laisser libre court à ma langue, à mes sensations, à ses vibrations…


Des bruits supposent que l’inconnu n’est pas loin mais cela ne nous arrête pas, au contraire, peut-être encore plus excitée pour ma part, du moins désireuse et fière de montrer mon bonheur à satisfaire mon Maître.

Je le suce toujours avec application, encore et encore. J’adore. De gorges profondes en jeux de langue, j’ose le provoquer de mes yeux larmoyant et brillants… Lui, use et abuse de ma bouche, de ma gorge, de mon souffle ! 

Il se retire tout à coup, se baisse et remet ses doigts en moi...


Il joue jusqu’à me faire jouir encore. Je réalise parfaitement qu’il prend possession de moi, de mon être et je me sens partir sans pouvoir réagir. 

C’est bon, trop bon…nbDSC03988

Je gémis. 


« A l’insu de mon plein gré » est une citation qui va très bien ici.

Et tout à coup, mes antres se dilatent, un fluide chaud envahit ma chatte et coule sur le sol. Même mon anus s’est ouvert. Mai s que m’arrive-t-il ? Comment peut-il arriver à cela aussi rapidement et sans mon abandon ? Cette prise de possession m’arrache des larmes. Je commence à être gênée de partir ainsi sans maitrise. Trop facile !  Mal à l’aise de ce vol et surement honteuse de mouiller le sol ainsi à flots, de couler comme si j’urinais. Heureusement, mon Maitre sait ce que c’est… mais cela n’empêche  !

 

Puis relevée,  je reprends la cravache. Je dois parler. Je lui dis que ce qui m’arrive n’est pas maitrisable. Peut-être que cela le sera, je ne sais pas vraiment.  Je compte encore les coups le temps d’intégrer la leçon.

Mise au mur…

Docile...

 

Il vient aspirer mes sensations, mes douleurs, mes plaisirs. Il jauge mes ressentis et s'en nourrit. J'aime quand il aspire tout cela. J'aime quand je peux plonger dans ses yeux pour tenir encore, pour n'être plus dans mon corps mais seulement dans son feu.

 

Ne pas jouir si facilement : il faut que j'intègre la leçon ! Maitre MaX me le demande expréssement  et il se met à caresser mon clito, le provoque par des vibrations intenses. Je dois résister. Et même si je suis plus sûre de moi, je ne peux m'empêcher de douter. Le point d’orgasme est si précis et particulier que je ne cèderais pas aisément, je le sais. Des respirations et de petits mouvements m’aident à esquiver le plaisir. Plongé dans mes yeux, il m’interdit de penser à autre chose. Ce n’est pas la peine, je gère. Après quelques instants où j’avoue que parfois j’ai été au bord, il remet ces doigts en moi.

 

« Non, pas ça ! ».

 

Moment de recul. Puis le défi. Je devrais arriver à ne pas partir.

Là, j’essaie de maitriser. Je sens tout à coup qu’il est en plein dessus, prêt à m’emporter, je contracte comme pour fermer tous les canaux qui pourraient me trahir. Rien à faire, cela vient automatiquement, incontrôlablement et cela me mets hors de moi… Incompréhensible ! Vol de jouissance, de sensation...

 

Il me force à le regarder, gémissante, larmoyante . Honteuse, oui, de couler ainsi, sans contenance. Encore une fois !

Etrangement, le bonheur de pouvoir arriver à ça, vient après. Je réalise aussi que c’est un abandon total à mon Maitre, une offrande et il m’en remercie. C'est vraiment un mélange de sensations positives et négatives mais au final un vrai bonheur.

  

Je suis calmée, vidée.

Tête basse, les yeux coulant.

Une chatte trop humide qui n’a cessé de couler.

 

Il faut calmer ses ardeurs et Maitre MaX prend, pour cela, les pinces japonaises. Il en place une sur la lèvre de ma chatte (laissant mes seins tranquilles) bien qu’il ne puisse s’empêcher de jauger leur sensibilité en pinçant fortement mes tétons. J’en grimace. Il reprend le lien de la pince, et tire, refermant les dents de celle-ci sur mes chairs. Je le provoque en endurant sans rien dire, alors il tire encore. La pince se serre diaboliquement ! Douloureusement ! Je le fixe, il tire encore plus…

 

Inspiration, grimace, il m’enrage. La pince lâche. Et dans cette rage, j’ose prendre et serrer sa queue. Il est dur et j’insiste. Aie ! Je n’ai pas longtemps à attendre avant de subir sa réponse. Il me prend les lèvres de ses doigts et les serre fort, très fort. Je soutiens son regard et il n’hésite pas à me pousser dans la douleur jusqu’à en crier. Il remet la pince et tire, tire de la même façon. Les griffes entrent dans mes lèvres et je crie à nouveau sous la douleur. Satané pince !

 


Moment de répit.


Il fait le tour de moi, et dans un mouvement, j’ôte la pince qui me torture. Il n’a rien vu et cela provoque un sourire chez moi. Passant sa main pour la récupérer, il constate qu’elle n’est plus là. Son sourire traduit que je vais être punie. Pas maligne !

« Tu n’a pas à l’enlever comme ça ! » - Là, je sais que je vais y avoir droit

« Tu me demandes !  Me dis qu’elle te fait mal ! » (C'est vrai, pourquoi ai-je fait ça ? !)

« Tourne-toi »

Le feu de la cravache s’abat à nouveau sur mes fesses, mes hanches et mes cuisses. Je me dis sincèrement que la prochaine fois je n’oublierai pas de demander, pas d’initiative de la sorte. Je me le répète à chaque coup.

(Bien sur, cela pourrait me servir de prétexte à recevoir son feu. Mais il faudra que je fasse attention).

   

J’ai compris la leçon, suis calmée, apaisée, douce et docile…Tout en ayant apprécié cette punition !

Alors j’ai droit à une récompense : sa queue. Je peux lui donner un autre plaisir, plus physique. Je peux lui offrir la jouissance de ma bouche, de ma langue, de mes lèvres, juste pour le satisfaire et sans autre but. J'aime à le remercier ainsi et m'y applique.

Il se baisse et m’embrasse. Sa main revient toucher mon antre. Je coule encore… Oui malgré tout cela, je suis intarissable. Que cela ne tienne. Quitte à couler, j’ai l’impression qu’il veut me faire couler pour quelque chose !

Sentir ma chatte ainsi l'inspire.


Et même si je suis curieuse de voir si c’est encore possible, je me jure de tenir. J’ai même un peu de recul mais sa prise en main ne me laisse pas le choix. Alors, mettant mes mains en appui sur le sol, derrière moi, je bascule mon bassin, lui offrant toute ma chatte pour qu’il s’exécute. Je pense profiter et résister. Bien vite, je réalise que je ne peux pas gérer, que je suis à nouveau soumise à cette jouissance. Je gémis, je crie « non », me redresse, serre ses jambes et ne veut pas. Je serre les dents, résiste mais tout m’échappe. Encore une fois ! Une flaque perturbante !

 

Honteuse de m’être lâchée. Je me relève, il me prend dans ses bras. Mes jambes dégoulinantes. Il est heureux de ça. J’en suis consciente et c’est ce qui dissipe peu à peu ma honte. Encore plus vidée, inerte… Et puis je me sens heureuse, bien… Comblée qu’il m’est tiré cela, qu’il m’ait fait jouir… Heureuse d’avoir fait cela pour lui, d’être capable de cela…

Merci Maitre de ces instants magiques et perturbants où je réalise que j’existe, que je suis, que je peux…

 

Après quelques étreintes, mon Maître souhaite me prendre. Je sais que ce moment est une offrande mais aussi un échange mutuel que nous apprécions parce qu’il fait ressortir d’autres parts de nous : le sexe, la furie, la folie, nos plaisirs… Il n’est pas obligatoire, loin de là mais après tant d’attente, c’est une explosion de sensations.

Des bruits trop insistants aux alentours, nous décidons de partir…


Dehors, le beau temps nous arrête. Mais là, nous ne sommes plus Maitre et Soumise... Seulement des amants et au fil des instants, cote à cote, des démons… Il me demande de venir sur lui. La robe s’y prêtant, je suis, chatte nue, contre son pantalon. Pas très équitable alors il sort sa queue et je peux me mouvoir lentement et langoureusement contre elle. Mes fesses sont découvertes, juste cachées par mon imper. Le vent aussi se joue de moi.

D’autres personnes ne sont pas loin… Décidément, beaucoup de monde… Et même si nous jouons un peu, le manque d’intimité aura raison de nous…

L’opposition de nos personnalités, de nos moments …

Nous, tout simplement.


Par Chienne Saly
Jeudi 15 septembre 4 15 /09 /Sep 21:41

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Des envies de retrouver notre noir, notre espace, nos moments, notre chemin…

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Difficile de décrire le déroulement des faits. Quelques jours après, il me reste le sublime gout de la douleur de ce bambou impitoyable. Si cinglant, si possessif. La chair de mes cuisses s’en souvient par des bleus filant. Deux jours, sans pouvoir serrer ou croiser les jambes. Chaleur et douleur me rappelaient à mon Maitre, comme si ses mains poignantes me maintenaient encore largement ouverte. Je n’ai cessé de couler pendant deux jours sous ces effets.

Et mon esprit n’a eu de cesse que de ressentir les jouissances et cette prise en main.

 

Punie je devais l’être et l’ai accepté aux yeux de mon Maitre et à sa demande.

 

J’ai dû me positionner à quatre patte pour recevoir ce feu. Malhabile, hésitante, je me suis présentée. Désireuse mais ne voulant surtout pas faire de mauvais pas, pour ne pas décevoir mon Maitre.xDSC03963nbxDSC03970 bNB

Ma présentation lui a plu et a laissé libre cour à son imagination, traçant son œuvre au fil des « slash » et de mes mouvements d’intégration. Les dents serrées c’est sur.

 


 

Il a pris aussi mes seins, en les pinçant, fortement, douloureusement. Des souffles à dissiper cette affliction. Et le jeu des pinces qu’il arracha plus ou moins délicatement m’emporta dans la rage. Souffrir, se tordre, et laisser faire, c’est étrange, mais si prenant. Ce don de soi est si profond, si naturel. Mon Maitre a les rênes et rien ne parait insurmontable entre ses mains… Il a tiré, à l’arrachement, les pinces pour la première fois…c’est atroce. Mais il fut heureux de m’extirper enfin ces cris incontrôlables.

 

J’ai suivi avec obéissance ce qu’il me disait…ai joué un peu parfois.

Et il y a eu ses doigts ! S’immisçant dans mon antre ils ont joué à son tour de mes sensations, de vibrations particulières pour m’emporter à éjaculer ! J’ai adoré ces mouvements, ce plaisir, cette jouissance qui s’échappaient de moi mais je n’imaginais pas et n’ai pas senti venir cette éruption de liquide chaud qui m’a envahit et s'est écouler entre mes jambes. Comment ? La question me reste. Mécanique, incontrôlable et donc perturbant. Un sentiment de vol d’une partie de moi. Une partie que je ne peux contrôlée ? Tant de fois j’ai senti le même plaisir, la même jouissance et cherchais à provoquer cette explosion. Jamais ce n’est venu de mon conscient, de mon abandon… alors pourquoi là ? Comme ça !

 

Ce que je n’oublie pas durant cette séance, c’est mon acceptation de coups de bambou pour avoir l’honneur de jouir encore. Des arrêts incessant de ces doigts, de sa langue, juste quand j’étais au bord pour me demander de recevoir son feu, notre feu. Un vacillement entre douleur et plaisir, qui rend si intense chaque moment, qui exacerbe les saveurs, les envies, le désir….

 

Prise de ses doigts, prise de sa queue…

Sa pénétration lente et profonde fut délicieuse. Ses mouvements mesurés caressant mon antre, me faisaient soupirer de bonheur… Appliqué à ne pas manquer un centimètre, à satisfaire chaque zone sensible, il me faisait jouir. Et puis le démon l’a envahit. S’appelant dans nos regards, nos démons sont apparus. Je me suis cambrée pour mieux le prendre et lui a accentué ses mouvements pour me percuter de plus en plus profondément et de plus en plus fortement. Oui, les cris qui sont sortis sont ceux de l’emportement, du plaisir intense mais il y a eu aussi les cris de douleur, sous sa queue raide, si raide qui m’ont rappelé à ma soumission. Possédée, dans tous les sens du terme. Sans liberté de mouvement par sa puissance. Je suis partie et j’ai joui, à ne plus rien maitriser. Il est venu aussi et s’est répandu sur mon ventre, la rage sur le visage.

Sublime moment.

 

Par Chienne Saly
Mardi 13 septembre 2 13 /09 /Sep 19:01

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Tourne-toi

Cambre-toi, 060711 (3)nbx

Plus encore

Il me respire et me sonde

Je plaque mon buste, tête en arrière, j’offre ma croupe

Il écarte mes jambes encore un peu plus

Prend cette photo

 

Mon esprit est diabolique,

Soumise à ses désirs, cela me sert

à accentuer ma féminité, mes formes,

à lui plaire, à me rendre désirable

Alors je reste ainsi

Autant qu’il le désire

A l’écoute

Démoniaquement soumise

Démoniaquement femme

Démoniaquement Chienne

 

Par Chienne Saly
Samedi 9 juillet 6 09 /07 /Juil 22:22

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Je l’attends dans une chambre d’hôtel, la nuit est tombée et je sais qu’il ne va pas tarder… Tant de possibilités, de scenarii… J’ai amené liens, collier, laisses et autres accessoires toujours à dispo dans mon sac et des robes noires… Envie d’être femme, envie d’être sa chienne, envie de combler ses désirs. Je ne sais pas si nous resterons là ou irons à l’extérieur...

 

Les minutes passent… Je pense qu’il pourrait jouer la carte de l’attente mais cela fait tellement longtemps que nous ne n’avons pas retrouvé nos démons que je ne peux imaginer qu’il fasse cela. Bien que !

Je lui ai envoyé le numéro de chambre, le code et j’attends… Changée déjà une fois…

Sms, pour lui demander ses désirs. Pas plus d’indication, même nue, il me possèdera, il a envie de moi… Cette soirée est simplement pour nous. Pour nous retrouver, pour profiter de nous et nos démons…

   

Il approche, je le sens, mon Maitre sera bientôt là, 23h. Je saute du lit, la femme, la chienne se réveille. Je veux lui offrir plus que l’image d’une simple femme en dos nu sexy. J’enfile la robe noire avec une chaine dans le dos nu. Je place mon collier même si rien ne sollicitait l’affichage de cette condition. Mais je me sens bien ainsi : Femme, fatale, chienne et possédée (dans tous les sens du terme). Je souhaite lui offrir cette image. Un cadeau, une vision, rien que pour lui. Il pourra ainsi profiter, m’emmener, m’enlever ou me prendre, faire de moi ce qu’il veut… un léger défi, c’est si je dois sortir habiller ainsi…mais il aura cette possibilité !

   

Le code, la porte s’ouvre… Mon Maitre est là et avec lui, son sac noir et les entraves ! Le bruit des barres d’acier me fait palpiter… Ce ne sera pas de simples retrouvailles mais un appel démoniaque du Nous. Lui aussi est dans ses pensées noires. J’adore.

Plus qu’à nous laisser aller à nos instincts…notre instant…

Tout est réuni pour n’être que…

N’être que nous !

   

Allongée sur le lit, dans la pénombre, je ne sais quelle image il a de moi, mais je l’imagine. Je le laisse approcher et sentir sa chienne, du bout des doigts, du bout des lèvres. Il me respire, je le savoure.

Maitre, il se dévêt pour ressentir nos chairs. J’aime…

Echange de toucher… de douceur.

Dégustation de cette chatte désireuse qui sait très bien que son Maitre est là ! Toujours indomptable.

  

« Attrapes tes liens ! »

Le ton est donné, ça résonne, je m’exécute.

Une à une, mes chevilles sont prises…

Puis mes poignets…

Il prend une barre et j’ôte ma robe. Simplement pour être nue face à lui, totalement offerte, sans détail, sans cache.

Mes mains sont entravées et il les place derrière ma tête. Ma poitrine lui est pleinement offerte et il en profite.

Puis mes chevilles sont entravées, mes jambes largement écartées.

 

Il poursuit, prend une chaine et suspens l’entrave à la barre du lit qui me surplombe…

Là, oui, je suis offerte, sans possibilité de me cacher, de serrer les cuisses. J’aime cette situation. Je me vois de mes yeux, et de l’extérieur (j’imagine la vue, l’offrande)… Quelle belle vision ! Je crois que je savoure autant que lui. Le fait d’être offerte et contrainte fait bouillonner mon entre jambe et je le sens, je mouille.

Mon Maitre se délecte aussi de mon miel… m’embrasse et prend le parti d’attacher aussi la barre de mes mains à la chaine.


Je suis vraiment à disposition. Peu de mouvement possible et surtout pas de fuite. Mais je n’ai qu’une envie c’est me soumettre à ses caresses et à sa langue.

Il ne lésine pas puis se relève et prend des photos. La gène pourrait être là mais non. Je ne gère pas mon image, lui seule la possède.  

C’est déjà perturbant. 060711 (4) nbx

La seule chose que je peux dissimuler, c’est mon visage.  

Mais cela ne gère pas le reste !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il sort les pinces et saisit un de mes seins. Elle me fait souffrir mais en une inspiration je passe outre la douleur. Il peut jouer, je serai à lui. Je résisterai. Il sort la bougie, le feu.

Balade de ses doigts dans ma chatte, sur mon clito… Jeu de langue qui s’infiltre partout, qui me stimule… Le clito fièrement érigé… Provocateur surement ! Maitre MaX prend la pince et l’enferme. Cela n’est pas vraiment douloureux mais les mouvements de pinces le sont. Il me lèche. La sensation est exquise. Mon clito est particulièrement sensible comme si je l’avais caressé, et préparé depuis longtemps. En fait, je suis directement au bord. Envie de jouir, de partir. Quelque chose m’en empêche : les entraves, la position, la pince, le jeu de mon Maitre, qui arrête juste à temps, reprend, insiste, se retire, change, tire la pince… J’ai l’impression de jouir en moi, j’intègre l’orgasme et au lieu de se propager dans mon corps à le contracter, il reste dans mon clitoris, emprisonné. Etrange sensation…

   

Maintenant allongé à côté, mon Maitre aspire mes ressentis, mes réactions puis ôte la pince. Là, la douleur est intense et se propage en moi pour disparaitre. Soupir, baiser…la tension retombe.

Il me pince à nouveau le sein. M’aspire pendant que la pince glisse et me torture.

   

Recul, observation de sa chienne. Maitre MaX saisit alors la cravache. Bizarrement, je l’avais oubliée. J’imaginais plutôt l’abus de mes antres, la cire…

Caresse du cuir puis le premier feu. Une saveur délicieuse…les coups s’enchainent et chauffent ma chair. Mon Maitre s’applique parfois à toucher les côtés plus sensibles, le haut des cuisses ou l’entre jambe.  Pffffff le feu pénètre maintenant, me saisissant au plus profond de moi. Je suis limitée dans mes mouvements et ne peux esquiver les coups. Sa force est totale, les impacts puissants et saisissants….

Je ne sais combien de coups m’ont été donnés quand j’entends : « N’as-tu pas oublié de compter ? ! »


Dans ma tête, je me dis que si, mais je ne me vois pas compter maintenant : Un peu honteuse d’avoir oublié, gênée de commencer parce qu’il me le dit.

Il poursuit.

Je sens, je sais qu’il attend que je commence les comptes.

Et je réalise que s’il y a une fin, elle n’aura lieu que si je commence à compter…

J’hésite encore …

Les coups se poursuivent, toujours aussi forts et violents. J’ai l’impression que du fait que je ne compte pas, il cible toujours le même endroit, qu’il attend cela pour changer de zone….mais à un moment donné, plus de question en tête, plus de réflexion…, je compte, presque inconsciemment.


Le « un » sort timidement

« Deux »

Le feu change de coté

Je poursuis

Il enchaine

Je compte sans relâche et de plus en plus nettement.

Je sens que je ne maitrise plus,

Que je ne peux que suivre les coups en comptant

Et pour le coup, je me laisse guider

Pas d’esquive à la douleur. Oui, les barres sont efficaces.

Je compte encore

« 11 » le nombre fatal de la derrière fois

Plus encore, tenir encore, je suis bien.

…..« 20 »


Jolie compte mais je ne suis plus moi, je ne suis que feu et quelques choses me dit que ce n’est plus moi qui décide de l’arrêt. Les rênes sont données.

La douleur est intense, les larmes sont là et il est très difficile d’intégrer les afflictions … je résiste, serre les dents, ne peux que suivre le parcours de la douleur dans mes chairs, je ne la guide pas, ne l’atténue pas…

Mon esprit gère les maux, tant bien que mal.

Et je compte encore…

Je suis ailleurs mais bien là !

Je suis mon Démon, mon Maitre….je ne suis plus que son esprit…

Parfois je vois ses yeux fixés sur mes chairs…sur mon antre jambe…

Il ressent son démon (moi, lui) et le fait vibrer.  Il caresse ma chatte, mes seins. Les frappe à leur tour puis reprend sur l’arrière de mes cuisses.

Il vient jauger son œuvre, suivre et écouter mon souffle, lire dans mes yeux le niveau d’abandon.

Je suis totalement à lui, confiée à son ressenti…

Il poursuit. c'est cinglant…mais je n’ai plus à me poser la question de tenir ou pas, je subis, je vis, je souffre…

« 30 » je n’arrive plus à dire, submergée par la chaleur de mes entrailles….

« 40 » je compte dans ma tête, je ne peux toujours pas parler …

Puis j’arrive à m’exprimer, passant encore plus au-delà de mes ressentis physiques…

Il alterne les cotés, un peu mes seins (pour lesquels je ne sens pas de douleur mais une excitation) et il assène parfois l’intensité sur un même endroit. Il se plait à me faire tordre, gémir, mordre et pleurer…Il joue de Son corps, qu’est le mien, pour me faire vivre, être et exister. Oui, paradoxalement « exister ».

Il me possède, et je le suis (dans tous les sens du terme : suivre et être).

« 50 » démoniaquement, sans doute, je résiste ! je compte 

D'enragée je passe à possédée puis abandonnée...

« 60 » esprit démon, aspiration, inspiration….dans tous les sens du terme

Je pleure, gémis, sanglote. Il vient me jauger, m’embrasser ou m’aspirer tant que je suis dans cet état. Son démon se nourrit de mon souffle, de mon âme…de mon démon et je suis heureuse de les lui offrir, de les lui abandonner.

Mon corps n’est que le moyen de libérer cet esprit ! Je le laisse gérer mon souffle et mes sensations, mon bien être et ma douleur. Il est Maitre indéniablement, je ne suis que sienne !

Tout un paradoxe, oui, où mes antres jouissent du feu, où la moindre sollicitation sexuelle pourrait m’emporter.

Les douleurs me saisissent …encore et encore.

« 65 », « 66 », …… « 69 »

« 70 »

Il arrête. Le feu m’envahit de partout.


Je suis suspendue, épuisée, abandonnée, offerte, et emplie d’un bonheur immense. Comme revenant d’un monde parallèle, d’une autre dimension… notre dimension. Celle qui nous apparait en dehors de tout : du temps, de l’espace, de la vie…

Il savoure ces instants en s’allongeant à coté de moi

Ses baisers sont d’une douceur et d’une profondeur extrême. Nos êtres ne font plus qu’un, unis.

Nous savourons ces minutes…

   

Quelques instants plus tard, au test de ma chatte, il se sent aspiré. Toujours aussi mouillée malgré ce que j'ai subi. Sa main s’introduit et joue de mon antre, de mes antres. La pénétration est à la fois savoureuse et douloureuse par l’insistance qu’il y met. Mais j’apprécie, j’ai la sensation d’être abusée comme j’aime à l’être et à l’imaginer. J’ai envie qu’il entre, me décontracte mais ses mouvements douloureux m’empêchent de l’accepter. Je suis partagée entre l’absorber en lui disant d’y aller plus délicatement et subir la douleur de cet abus, de cette contrainte. J’accepte la contrainte et ne dis rien ! Les phrases qu’il ajoute résonnent : oui, c’est une chatte de salope, de chienne qui ne mérite que ça !

Puis, me détachant les mains, je reste entravée, mains en arrière de la tête…Maitre MaX souhaite que je le prenne, que je le suce.

Il profite de mes limites (entravée) pour me baiser la bouche profondément et puissamment. Je me sens possédée, forcée et c’est un beau supplice. J’adore. Tant d’images dans ma tête se mêlent à celles que je vis au présent. Je veux qu’il abuse, encore et encore….

 

La séance fut intense et nous savourons maintenant le repos de nos démons, l’un à coté de l’autre. Détachée, je me sens vidée et totalement sienne.

Je suis sa chienne corps et âme et rien ne peut nous faire douter de cela.

Une évidence.

 

J’étais loin d’imaginer que je vivrais cela, ce soir là ! Que nous vivrions cela. Mais les saveurs de ce moment restent ancrées en moi. Comme en suspension dans ce monde… J’ai mis longtemps à me dire que je pourrai mettre des mots sur ses sensations même si l’envie de dire était là.

Une étape où plus attachée encore, plus liée qu’avant, mon corps à laisser mon esprit se libérer, s’évader, s’abandonner…

Etrange paradoxe mais si vous saviez comme c’est sublime à vivre!

 

Par Chienne Saly
Samedi 9 juillet 6 09 /07 /Juil 21:23

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Mon S a-t-il tenu, tient-il encore ? ........(Mon Maitre le porte sur son aine).
Que j'aimerai avoir ma tête là, entre ses jambes, le lécher, l'embrasser, le prendre en bouche...

Me délecter de lui.....
Je pense, j'imagine.
Le noir et là !
Et je suis toujours obsédée par la photo que j'ai mise ...

 

Oui, je nous y vois.....

Dans notre maison en ruine, sa voix dure résonne, me choque, m'impressionne...

Un peu perdue, mal aux genoux, je n'ose implorer ou demander...

J'attends ses directives....

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Des options de scenarii :
- m'obliger à écouter ses ébats, sa jouissance ou une soumission....


- me montrer, me présenter comme la chienne que je suis, seuls ou en présence de quelqu'un, quelques uns : "regarde-toi" ou "regardez cette chienne", "regardez ......"Elle aime ça et ne mérite que ça", ......."baisez là, n'hésitez pas", ........

Humiliation, d'être ainsi nue, regardée et proposée
Abusée et déchirée (dans tous les sens du terme) !


- Il peut aussi préparer la sublime chaleur d'un fouet ou d'un bambou....

 

Il peut me demander ce qu'il veut...


Je suis là, à lui, à ses pieds, à ses ordres....

Je finirai dans ses bras surement anéantie, perdue, mais rassurée par ses ailes, réalisant que je ne tiens qu'à lui, que je ne veux que lui, que je suis à lui, et uniquement à lui, quoi qu'il arrive... quoi qu'il se soit passé...

Par Chienne Saly
Vendredi 1 juillet 5 01 /07 /Juil 22:04

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Beaucoup de choses sont naturelles

Tout s'est mis en place graduellement,

Mais nous avons depuis quelques temps le besoin de nous conformer à un code

Ces démons qui sont en nous sont capables de tout!

 

Réfléchir à la façon de se comporter

L'un envers l'autre,

L'un face aux autres,

Nous face aux autres...

 

Ce code est long à écrire

Parce qu'il faut aller le chercher profondément

Le tirer par l'oreille et le remonter à la surface...

Mais il nous est nécessaire!

 

Petit à petit, des bribes apparaissent...

Des marques

Un rituel

 

A suivre...

Par Maître MaX
Mardi 28 juin 2 28 /06 /Juin 08:37

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Maitre,

Beaucoup d'image en ce vendredi soir !

Dégustez les dans un nouvelle album : "Sensation 250611"

  sensations-250611 sensations-250611

Par Chienne Saly
Samedi 25 juin 6 25 /06 /Juin 11:55

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